Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Carnet de voyage en Corse par Alma Filliette

Je connaissais les publications de Cécile Alma Fillette avant de la rencontrer.

J’admire à la fois l’artiste et la personne. Une artiste accomplie qui pratique l’art du carnet de voyage depuis plus de 25 ans et une personne extrêmement pédagogue et bienveillante qui anime des ateliers depuis tout autant.

Alma organise des stages de carnets de voyages à Paris, parfois même dans son atelier, un peu partout en France et un peu partout dans le monde.

Je ne résiste pas à l’idée de vous présenter un stage qui a déjà eu lieu en Corse en 2015 et qui sera reconduit pour le printemps 2016.

Ce stage se déroulera à Porto Vecchio du 2 au 9 avril 2016.

Initiation à la pratique du carnet de voyage…
Ou préparation au grand voyage !

Réaliser un carnet de voyage, c’est poser du fini sur l’infini, de l’ampleur sur le minuscule, du sacré sur le profane et de l’amour sur l’indifférence

Beau programme, non ? Quant au décor, je ne suis pas objective, mais ça ne peut être qu’inspirant !

Ci-dessous un reportage photos, avec l’autorisation d’Alma, du stage de 2015.

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

L’hébergement

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2016 Carnet de voyage en eaux turquoises (télécharger le programme, format PDF).

Pour tout renseignement complémentaire s’adresse à :

Cécille Alma Filiette almafilliette@gmail.com

www.atelier-metaforme.com

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015. Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

Attention il s’agit d’une réédition d’un ouvrage déjà paru en 1995.

Une réédition pour célébrer l’actuel Palais de Justice avant qu’il ne devienne l’ancien palais de justice du fait de la construction de son remplaçant dans le 17ème arrondissement de Paris. Vous me suivez ?

Compte-tenu de mon goût fort prononcé pour les carnets de voyages, je ne pouvais que me réjouir de cette opportune réédition.

Habituellement par carnet, on pense plus au carnet de voyages en terre lointaine. Nous connaissons aussi les croquis d’audiences réalisés par des dessinateurs de presse (judiciaire), en revanche le carnet reportage en terrain judiciaire est un objet assez original.
Original et pédagogique car il permet de mieux comprendre la vie au Palais de Justice et le fonctionnement des instances judiciaires, tout en montrant des lieux habituellement interdit au public. Le texte (d’Antoine Garapon) est limpide. Tous les dessins sont légendés. Des documents extraits contextualisent le reportage.

Si vous avez vu au cinéma le film L’hermine avec Fabrice Luchini, le Carnet 4 sur la Cour d’assises vous remettra dans cette ambiance particulière du procès d’assises.

Une robe d’avocat c’est une masse noire, un cube ou un triangle. Noëlle Herrenschmidt a beaucoup de talent pour lui donner vie de la sorte. Chez elle, la robe bouge, se plisse, suit les effets de manche de son propriétaire !

Son regard externe au milieu judiciaire, lui permet de donner autant d’importance aux « petites mains » du Palais qu’aux illustres magistrats qui le fréquentent. Cette « mise à plat » des relations est particulièrement frappante dans le Carnet 6 Ordre des avocats où l’archiviste de l’Ordre a autant d’importance que la prestation de serment d’une nouvelle promotion d’avocats.

Seul regret concernant l’ouvrage : les dessins de Noëlle Herrenschmidt auraient mérité un bien meilleur papier.

Dans la nouvelle introduction (20 ans après) par Antoine Garapon, on apprend que les religieuses sont parties, la poste a fermé, la buvette a fait faillite. Autant de pages qui donnent pourtant un peu plus d’humanité à ce lieu austère et solennel.

Qu’en sera-t-il du futur Palais de justice ?

Deux extraits qui ont du sens pour moi.

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

La Galerie Saint-Louis

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

La bibliothèque de la Cour de Cassation, avec la main de l’artiste au centre !

L’ouvrage : http://boutique.lexisnexis.fr/5884-les-carnets-du-palais/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_justice_de_Paris : fiche Wikipédia sur l’actuel Palais de justice de Paris

http://www.nouveaupalaisdejustice.fr/ : le site pour tout comprendre du nouveau palais de justice, le projet, les étapes et les acteurs

 

New York Public Library Shop, décoration de Noël

New York Public Library shop

En 2011, j’ai eu la chance de visiter la bibliothèque publique de New-York. J’ai bien fait d’organiser cette visite guidée à l’époque car depuis les salles les plus prestigieuses sont fermées pour travaux pour plusieurs années. (Voir mon reportage de 2011).

La bibliothèque publique de New-York met le paquet sur les expositions temporaires (gratuites et de très pointues) pour faire patienter les visiteurs.
Si vous avez peu de temps à lui consacrer, rendez-vous au moins à la boutique qui est le paradis sur terre des bibliothécaires !

Ci-dessous un petit reportage photos avec quelques idées cadeaux. Je suis fan, c’est peu de le dire !
La boutique existe aussi en ligne :  http://www.thelibraryshop.org/

Ça manque en France, non ?

 

New York Public Library

La façade, novembre 2015

New York Public Library

Un des deux lions

New York Public Library Shop, la boutique

Une boutique au cœur même de la bibliothèque

New York Public Library Shop, la boutique

Paradis sur terre des bibliothécaires !

New York Public Library Shop, vitrine

The man who loved books too much

New York Public Library Shop, la boutique

On en rugit de plaisir !

New York Public Library Shop, les chaussettes

Grand choix de chaussettes

New York Public Library Shop, les magnets

Des magnets citation

New York Public Library Shop, les magnets

J’adore le To ‘Due’ List magnet !

New York Public Library Shop, bijoux

Les bijoux, en France voir aussi sur le site A Litlle Market

New York Public Library Shop, décoration de Noël

Les décorations de Noël et les cartes de vœux

New York Public Library Shop, écriture

Diverses incitations à l’écriture

Chaussettes livres

Mes nouvelles chaussettes studieuses !

 

Horloge Book Karlsson

Wishlist Noël 2015 biblio orientée

Comme l’an dernier, je vous propose une liste d’idées cadeaux pour documentalistes/bibliothécaires, pour toutes les bourses, pour toutes les envies mais toujours autour de la lecture et des bibliothèques. Il n’est pas interdit de se faire plaisir !

♥ Une Bougie senteur Bibliothèque ou vieux livres ♥

Pour ceux qui aiment les livres et les ambiances de bibliothèques, de librairies, de bureau.
Pour les possesseurs de liseuses, tablettes et autres dispositifs électroniques, qui auraient la nostalgie de l’odeur des livres.

Par Byredo

Byredo Bougie Bibliothèque

Fabriquée en France mais vendue à l’étranger (prix d’une bougie luxe $80 + frais de port)

Et ça sent quoi une bibliothèque ?

Notes de tête : pèche, prune
Notes de cœur : pivoine, violette
Notes de fond : cuir, patchouli, vanille

https://byredo.com/bibliotheque-candle-240-g

Par Frostbeard studio avec leur Book Lovers’ Candle Collection : énorme !

Bougie Frostbeard Old booksA la cire de soja.
Toutes les déclinaisons possibles. Pas facile de décrire une odeur sur internet et de donner envie. C’est très bien fait sur leur site internet, on s’y croirait. Surtout dans la cave pleine de vieux livres avec sa légère odeur de moisi !

J’adore leurs descriptions ! Enjoy !

The « Bibliophile » Sample Pack offers four different tea light testers of our Book Lovers’ Soy Candles.

Scents
·         Old Books – Sweet and papery

·         Oxford Library – Masculine and woodsy

·         Book Cellar – Earthy and musty

·         Bookstore – Cozy and rich
Prix de $ 12 le pack de 4 petites bougies de test à $ 18 la bougie + frais de port.

Allez voir leur site internet, c’est délicieusement trendy : http://www.frostbeardstudio.com/

♥ Une mini Lumio ♥

http://www.hellolumio.com/

Mini Lumio

Déjà dans la wishlist de Noël 2014. La nouveauté 2015, c’est le mini Lumio, trop kikidesbois !
Pour avoir vu la Lumio taille normale dans une boutique à New-York (là je me la pète un peu !), c’est un très bel objet.

Site internet toujours aussi beau et vidéo tout simplement magnifique.

L’objet est cher mais il faut aller voir leur site, juste pour le plaisir de voir du beau design.

♥ De la papeterie ♥

Gallimard-papeterie

Pour écrire son propre livre ou prendre des notes sur les livres que vous lisez.

Conçue autour du graphisme de la collection Blanche et de titres emblématiques de la collection comme Ecrire, Les mots, Exercices de styles…
Une nouvelle gamme complète : des carnets (le Poche et ses 144 pages lignées, le Carnet et sa couverture à rabats), des cahiers (livrés avec leur crayon HB) et un bloc à la tranche grenat, aux feuilles détachables pour écrire et dessiner. Papier teinté ivoire, spécialement conçu pour les éditions Gallimard.
Du plus petit au plus grand de 8,90 à 30 euros, en librairie.

http://www.gallimard.fr/Divers/Papeterie-Gallimard/%28source%29/272560

2 exemples parmi d’autres

Carnet «Feuilles de route» (papeterie)
Titre d’André Gide, repris en collection blanche en 1926 (in Amyntas)

Collection Papeterie, Série Les carnets, Gallimard

«La plus grande noblesse de vie ne s’obtient pas par l’amour des autres, mais par l’amour du devoir

Chaque carnet possède des pages légèrement lignées, s’ouvre par une citation extraite de l’œuvre dont il est le reflet, signée du nom de l’auteur, et se clôt par un rappel de l’histoire de la collection blanche.

Cahier «Mémoires d’une jeune fille rangée» (papeterie)
Titre de Simone de Beauvoir, paru en 1958 dans la collection blanche

Collection Papeterie, Série Les cahiers, Gallimard

«Tel était le sens de ma vocation adulte, je reprendrais en main mon enfance et j’en ferais un chef-d’œuvre sans faille

Chaque cahier s’ouvre par une citation extraite de l’œuvre dont il est le reflet, signée du nom de l’auteur, et se clôt par un rappel de l’histoire de la collection blanche sur un marque-page glissé à l’intérieur.

Pages blanches en papier Tintoretto Neve 95g/m². Reliure couture Singer au fil de lin rouge.
Inclus un crayon HB Faber-Castell personnalisé aux couleurs de la NRF.

♥ Une incitation à l’écriture ♥

NYPL Writting

Tous ces livres d’incitation à l’écriture, à la créativité, ça doit être un truc anglo-saxon car je n’ai pas vu de sélection équivalente en France.

En Angleterre

http://www.theliterarygiftcompany.com/how-to-write-books-166-c.asp

A New-York

http://www.thelibraryshop.org/

♥ L’horloge Book, du temps pour lire, on en voudrait toujours plus ! ♥

Horloge Book Karlsson

Imaginée par le designer hollandais Sjoerd van Heumen, l’ horloge Book de Karlsson arbore un look original et studieux ! Cette horloge prendra place sur votre étagère, bibliothèque, table de chevet, etc. et apportera une touche de design à votre intérieur.

Disponible à la FNAC et sur internet.

Attention, produit « toutencarton », donc fragile. Je recommande de l’acheter en magasin et de bien vérifier son état (compartiment à piles, angles, aiguilles) avant de passer en caisse. En revanche fait un super bel effet, au bureau, plusieurs mois après son arrivée, elle fait toujours autant parler d’elle !

♥ Un livre objet à faire soi-même ♥

Pliage Zen Larousse

  • 365 méditations zen,
  • Un livre à plier au fil de sa lecture pour créer une magnifique sculpture,
  • Des instructions claires et simples ainsi que des conseils pour bien réaliser les pliages,
  • Un beau livre-objet à créer contenant des citations positives et zen qui sauront apporter détente et sérénité au fur et à mesure de sa création.

http://www.editions-larousse.fr/365-meditations-zen-9782295005588

Archimag Guide Pratique n°53

Le droit de l’information a bien changé !

Archimag Guide Pratique n°53Avant le droit de l’information consistait surtout à étudier le droit d’auteur, notamment celui en rapport avec le droit des produits documentaires (revue des sommaires, revue de presse c/ panorama de presse, droit des bases de données, …) + quelques principes du droit de l’internet (droit des liens, framing, mentions légales…). Mais ça c’était avant !

Bien sûr, le droit d’auteur des produits documentaires existe toujours. Le réviser en tenant compte des précieux conseils de Didier Frochot ne fait de mal à personne !

Dans son article Droit d’auteur et production documentaire (p. 66-69), il reprend la plupart des produits documentaires classiques en exposant les risques mais aussi les solutions pratiques. Il réussit le difficile équilibre de donner des recommandations qui contournent des règles trop strictes pour l’exercice de notre métier de documentaliste tout en restant dans la légalité.

De même, on notera que les points à vérifier dans le contrat lors de la négociation avec un agrégateur de presse peuvent aussi s’appliquer à d’autres fournisseurs de bases de données (juridiques), (pp. 78-79).

Le droit de l’internet revient quant à lui sur le devant de la scène notamment du fait de la jurisprudence Google. Comme le dit Didier Frochot, le feuilleton juridique et médiatique du droit à l’oubli et du droit au déférencement sur internet est loin d’être terminé (pp. 49-50).

Désormais, le droit de l’information, c’est aussi le droit de la dématérialisation.

L’article Papier ou numérique : je supprime, j’archive ou je jette ? de Polyanna Bigle (pp. 22-24) fera écho à celles et ceux qui ont suivi le MOOC Bien archiver la réponse au désordre numérique ou le MOOC Gérer les documents numériques, maîtriser les risques.

Le droit de l’information c’est aussi le cadre juridique de l’open data très bien expliqué dans l’article de Laurence Tellier-Loniewski et Sarah Lenoir Open data : le cadre de l’ouverture (pp. 51-53) et que l’on pourra compléter par l’interview de Stéphane Cottin par Me Fabrice Degroote sur open data et données juridiques.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de la conférence « L’ouverture des données publiques dans le contexte de l’Open Data » organisée par l’ADIJ le 3 février 2015.

http://www.adij.fr/2015/09/11/videos-atelier-ouverture-donnees-publiques-open-data/

Qui dit data, dit données à caractère personnel. Le droit de l’information passe donc aussi par la problématique du Traitement des données à caractère personnel : obligation légales par Didier Frochot (pp. 38-39). Bruno Rasle dresse quant à lui un portrait de la profession de Correspondant Informatique et Libertés (pp. 43-44). Il voit dans le CIL du futur un « véritable commissaire aux données, par analogie avec les commissaires aux comptes ».

Et qui dit CIL, dit nouveaux métiers. Le dossier se conclut par plusieurs portraits sur les métiers en évolution dont celui d’éditeur juridique par Grégoire Mainçon-Vitrac (pp. 82-84). Voir aussi sur ce sujet mon interview de Pascal Mendak.

Sur les métiers de la donnée (pp. 85-87) et sur les métiers liés à e-reputation abordés par Didier Frochot dans plusieurs chapitres de ce numéro spécial (pp. 47-48 et p. 92)

En conclusion, un numéro spécial d’Archimag qui aborde de nombreuses problématiques chroniquées sur Sérendipidoc depuis son lancement en septembre 2014.


Informations sur cette publication par l’éditeur
Guide pratique Archimag Droit de l’information n°53/2015
http://www.archimag.com/le-kiosque/guides-pratiques/pdf/gp-53-pdf

Le droit de l’information fait aujourd’hui les grands titres de l’actualité. Pour les professionnels, c’est une matière à manipuler quotidiennement. Cybercriminalité, données personnelles, big data, exploitation des données publiques, valeur probante et dématérialisation, droit d’auteur, droit à l’oubli, e-réputation… : au-delà des textes, il faut connaître les pratiques. Un guide où juristes et praticiens font le point.

Au sommaire de ce guide de 94 pages :

Le point
Le droit de l’information face à la révolution numérique
Une vision internationale du droit de l’information
Ce qu’est une donnée
Economie numérique et protection des données
De dématérialiser à digitaliser : un cadre juridique en expansion
La plasticité du droit d’auteur au défi des nouveaux usages
L’IABD et le droit d’auteur : les revendications de l’interassociation

Démat
Papier ou numérique : je supprime, j’archive ou je jette ?
Droit : les points clés de la signature électronique
Facture électronique et piste d’audit fiable
Dématérialiser le bulletin de paie
Lettre recommandée électronique
Intégrité, confidentialité, interopérabilité : devise du coffre-fort électronique

Data
Traitement des données à caractère personnel : obligations légales
La Cnil encadre l’usage des données biométriques dans les entreprises et les administrations
Le correspondant informatique et libertés s’institutionnalise
Bien se préparer à un contrôle sur place de la Cnil
Armes légales pour défendre son e-réputation
Du droit à l’oubli au droit au déréférencement sur internet
Open data : le cadre de l’ouverture
Big data et protection des données

Internet-Intranet
Réalisation de sites web : les bonnes pratiques juridiques
Droit de l’internet : responsabilité éditoriale
Cybersurveillance : les droits et devoirs de l’employeur
Réseaux sociaux d’entreprise : de nouveaux risques juridiques

Droit d’auteur
Le droit d’auteur
Les licences creative commons
Les actes de cession du droit d’auteur
Droit d’auteur et production documentaire
Revues de presse : statut juridique
Pour une bonne gestion juridique de photothèque numérique
Droit des bases de données
Les faux semblants juridiques du CFC
Négocier avec un agrégateur de presse

Métier
Rechercher et valider une référence juridique
Les métiers de l’édition juridique
Les métiers de la donnée
Études de cas et témoignages
Signature électronique, levez-vous !
Données personnelles et doc publique
Les données d’autrui tu ne prendras
Les Infostratèges : dix ans d’e-réputation

Feuilletez quelques extraits du guide en cliquant ici
Retrouvez plus d’informations sur le site www.Archimag.com

 

Espresso Book Machine

L’impression à la demande, l’avenir du livre ?

Lors d’un récent voyage à New-York, je cherchais à consulter l’ouvrage de la blogueuse mode Garance Doré déjà paru aux Etats-Unis alors qu’il n’est pas encore paru en France.

Je rentre donc par hasard dans cette librairie du quartier de Nolita qui n’est pas qu’une simple librairie.

McNally Jackson: A place where you can read books, buy books, write books, and talk about books. And now a place where you can make books, too

On peut imprimer chez McNally Jackson des ouvrages tombés dans le domaine public, épuisés, « blacklistés » ( ?) ou même son propre ouvrage.

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine

Le temps d’impression (6 minutes) est celui d’un café, d’où le nom de la machine Espresso Book machine. Ça tombe bien d’ailleurs puisque la librairie dispose aussi d’un charmant café.

En live, la machine vous délivre un livre de type livre de poche souple avec couverture en couleurs comme une photomaton qui sortirait de la cabine après quelques minutes d’attente ! Impressionnant ! D’autant plus impressionnant à mon avis lorsqu’il s’agit de son propre livre.

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine, livre en préparation

Quelques idées pour le milieu de l’édition (juridique) :

  • Impression à la demande des livres épuisés,
  • Impression à la demande de livres récents mais en rupture de stock car à petit tirage,
  • Impression à la demande de supports de MOOC, livrets de formation,
  • Autoédition de travaux universitaires qui n’auraient pas trouvé d’éditeur « classique »,
  • Autoédition de traités juridiques notamment pour les praticiens du droit,
  • Autoédition de Mélanges traditionnels ou même ponctuels pour célébrer un événement dans une petite communauté,
  • Autoédition d’ouvrages de type « doing business » pour les cabinets d’avocats qui veulent les offrir à leurs clients,
  • Autoédition d’une compilation de billets d’un blog (juridique), par thème, par période, etc…

« Pour les petits tirages de 1 à 300 exemplaires, le coût d’impression, à l’unité, devient indépendant du nombre d’exemplaires imprimés.
Avec l’impression à la demande, un titre est bien plus facilement rentable, car un livre produit est un livre vendu. L’incertitude sur la vente disparaît. Alors que près de 30 000 titres sont pilonnés chaque année, cette technologie apporte une solution environnementale responsable. De même, la gestion des stocks se trouve grandement simplifiée. » Extrait de Le livre à l’heure de l’impression express in Le Monde Economie du 19/03/2015 par Alain Beuve-Méry.

Côté environnement justement dans une petite corbeille au pied de la machine, non visible sur les photos, on pouvait se servir gratuitement en chutes de livres brochés qui font des petits carnets de sac très sympas !

Et sinon, je n’ai pas acheté l’ouvrage de Garance Doré car je vais finalement attendre sa version française pour mieux en savourer l’esprit mais j’ai trouvé la librairie de mes rêves !

Dommage qu’elle soit à New York mais ça viendra en France un jour je pense.

La machinehttp://www.ondemandbooks.com/

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine, livre jaune délivré !

La librairie visitéehttp://www.mcnallyjackson.com/print-on-demand

Adresse : 52 Prince St, New York, NY 10012, États-Unis (Nolita).
Ouverte tous les jours de 10h00 à 22h00 sauf le dimanche de 10h00 à 21h00 (impressionnants les horaires d’ouverture !).

Mailbookmachine@mcnallyjackson.com

McNally Jackson, books printed, nov. 2015

McNally Jackson, books printed, nov. 2015

La machine Espresso Book est aussi visible à Paris, Lille, Lyon, Tours, à chaque fois dans des écoles d’art graphique (voir les localisations sur le site de la machine).

Outils de veille par Raphaël Rey

Outils de veille : catalogue de solutions gratuites ou peu coûteuses

Je souhaitais revenir dans cet article sur le document slideshares Outils de veille. Ce document a été beaucoup partagé sur les médias sociaux mais la durée de l’information y est tellement éphémère qu’il se pourrait que vous soyez passés à côté.

Or c’est une mine d’informations utiles.

Ce document est l’œuvre de Raphaël Rey, Assistant d’enseignement à la Haute Ecole de Gestion de Genève (HEG).

Raphaël Rey dresse un inventaire de solutions de veilles gratuites ou peu coûteuses dans un plan de classement de neuf rubriques : agrégateurs de flux RSS, agents d’alerte, agents de surveillance, outils de bookmarking et de capitalisation, outils de curation et de diffusion, plateformes multifonctionnelles, services d’automatisation, outils de visualisation et de traitement des données.

J’attire votre attention sur le chapitre 1 qui propose une légende qui vous permettra d’un seul coup d’œil de savoir si vous êtes en présence d’un outil gratuit/freemium/ou gratuit mais trop peu efficient, un logiciel favorisant le travail collaboratif ou pas, un logiciel permettant une diffusion publique, etc…

L’ensemble de l’étude fait 47 pages/écrans.
Chaque outil fait l’objet d’une fiche synthétique reprenant le cadre de son utilisation, ses fonctionnalités et avantages, ses inconvénients, le lien vers l’outil et une capture d’écran de l’interface.

A la fin des trois plus grosses rubriques, un tableau récapitulatif permet de comparer les différents outils selon les critères de sélection étudiés.

L’ensemble est très lisible. Dans chaque rubrique, les outils semblent être présentés du plus « populaire » au plus particulier.

Ce qui m’a semblé remarquable dans ce travail :

Raphaël Rey ne manque pas de signaler si un outil est collaboratif ou non. Chacun sait que la veille sera très différente si elle est individuelle ou si elle doit être réalisée par une équipe.

Si la solution gratuite est vraiment limitée, Raphël Rey n’hésite pas à vous le dire. A quoi bon un logiciel gratuit si on ne peut rien faire avec ou s’il est amené à disparaître aussi rapidement qu’il est venu sur le marché ?

De même, Raphaël Rey vous indique si la prise en main est complexe. Je regrette que feu Yahoo Pipes n’existe plus car j’aurais aimé avoir l’avis de l’auteur. A chaque fois que j’ai vu Yahoo Pipes en démonstration, j’ai ressenti comme un grand moment de solitude, le genre d’outil à vous dégoûter de faire de la veille à tout jamais ! Là au moins c’est clair, le lecteur sait dans quoi il s’engage.

Pour conclure, cette étude est pour moi d’un niveau égal, voir supérieur, aux panoramas d’outils que l’on trouve dans les revues professionnelles. La bonne nouvelle est qu’elle est d’accès libre sur SlideShare.

Si la veille est une activité complémentaire de votre activité principale, il n’est pas forcément utile de maîtriser ou avoir un avis sur tous les outils listés, en revanche il me semble important d’avoir une liste des outils qui comptent et ont fait leurs preuves.

Connaître les noms et les principales fonctionnalités pour pouvoir s’y intéresser rapidement en cas de besoin.

Profiter d’une période un peu plus calme pour tester tel ou tel outil qui pourrait améliorer votre performance de veilleur.

L’autre bonne nouvelle est que l’auteur envisage de mettre ce document à jour. Au moment de la rédaction de mon article, il est daté du 19 novembre 2015.

 

A lire en complément de ce panorama, une récente interview (9/11/15) de Serge Courrier par Raphaël Bavière sur les évolutions de la fonction veille, ses chausse-trappes et voies d’amélioration.

Deux citations de Serge Courrier à méditer :

Première erreur, négliger la partie amont de la veille au profit des outils. […]

Tout le monde peut utiliser des outils de veille, c’est vrai, et développer de manière empirique un processus utile à une partie de son activité. Ne serait-ce que de la veille « documentaire » pour suivre les évolutions de son secteur. Mais il faut à un moment franchir le pas pour tenter d’en faire un outil d’aide à la prise de décisions.

 

Sketchbook Project

Brooklyn Art Library à New-York

Lors d’un récent voyage à New-York, j’ai visité le quartier de Brooklyn avec Elise qui possède sa propre agence de visites de New-York en français (New York Off Road) .

Elise ne pouvait pas me faire plus plaisir en me faisant découvrir The Brooklyn Art Library qui est à l’origine du Sketchbook Project.

Qu’est-ce que le Sketchbook Project ?

C’est un projet d’une bibliothèque collaborative de carnets d’artistes alimentée par des particuliers du monde entier. La bibliothèque contient environ 34.000 carnets créés par des personnes de plus de 135 pays.
Ce projet est né en 2006 à Atlanta puis à déménagé à New-York en 2009. La bibliothèque d’art de Brooklyn, au cœur de Williamsburg, est la vitrine permanente des collections qui peuvent être consultées par le public.

Sketchbook Project

Sketchbook Project

Concrètement comment cela se passe ?

Vous achetez un carnet vierge, vous le remplissez avec des dessins, une histoire, du texte, des collages, des découpages, des photographies, puis vous le renvoyez à la bibliothèque où il intégrera la collection. Selon la formule du carnet ($28 pour intégrer la collection et être disponible à la consultation sur place ou $63 pour être consultable sur place et numérisé donc consultable depuis internet) votre audience sera plus ou moins large.
Une partie de la collection voyage également dans un bibliobus spécialement conçu pour le projet dans les différents états américains et au Canada.
Pas besoin d’être un artiste reconnu, il y en a pour tous les goûts et tous les styles !

Sketchbook Project, carnets

Sketchbook Project, carnets vierges

Sketchbook Project, exemple

Sketchbook Project, exemple de carnet

Et les documentalistes là-dedans ?

L’ensemble des carnets ont été indexés dans une base de données par nom d’auteur, type de projet, pays, ville, état mais aussi par techniques (encre, peinture, pop-ups, photographie, aquarelle, couture, plié en accordéon, écriture…) ou par thèmes (mode, science, architecture, musique, technologie, voyage, abstrait…).

Sketchbook Project, vieux casiers (déco)

Sketchbook Project, vieux casiers (déco)

Même si tous les carnets sont exposés sur des étagères directement accessibles par les visiteurs, l’accès aux carnets n’est pas libre. Pour obtenir un carnet, vous devez faire une demande à un documentaliste en lui communicant les mots-clés de votre choix ou demander une sélection liée au hasard.

Le fait qu’un carnet sortira du lot des 34.000 carnets pour être consulté par un lecteur dépend donc de la demande du lecteur, de l’indexation qui a été faite par les documentalistes ou du hasard.

Sketchbook Project, vieux catalogue

Sketchbook Project, vieux catalogue (déco)

C’est comment sur place ?

L’endroit qui occupe un ancien bâtiment industriel, comme beaucoup de boutiques dans ce quartier, est tout simplement magique. Vous pouvez vous installer sur de grandes tables en bois pour consulter les carnets. J’imagine facilement comment cette bibliothèque d’art est une source d’inspiration sans limite pour tous les créatifs new-yorkais (milieu de la mode, du design, du graphisme, de la création d’une manière générale).

Sketchbook Project

Sketchbook Project

Sur place je me suis procurée l’ouvrage The Sketchbook project World Tour par Steven Peterman, Sara Elands Peterman  et Shane Zucker (les fondateurs du projet), Princeton Architectural Press, 2015, en anglais (également en vente sur internet). Ce livre est une sélection de pages de carnets avec des focus quelques artistes sous forme d’interviews. Les carnets sont répertoriés par continent ce qui permet de repérer quelques tendances graphiques liées à l’environnement culturel des auteurs.  256 pages d’inspiration et de motivation à consulter avant de réaliser votre propre carnet si l’angoisse de la page blanche vous saisit ! Il y a de tout, du très pro comme du très enfantin, de l’artiste reconnu comme du simple particulier qui aime dessiner ou écrire, ou coller, ou photographier, des carnets de vies, des carnets imaginaires, des carnets de voyages, des carnets d’observation. Impressionnant !

 

Sketchbook Project

Sketchbook Project, lumineuse idée

Sketchbook Project, le livre

Sketchbook Project, le livre

Comment je participe ?

http://www.sketchbookproject. com/participate

Sketchbook Project, envie d'écrire

Sketchbook Project, envie d’écrire ?

Comment j’y vais ?

Seul ? Brooklyn Art Library, 1030 A N. 3rd Street, Brooklyn, NY 11249

Accompagné ? par Elise bien sûr ! New York Off Road

Pour cette étape en particulier, j’ai été comme en apnée pendant toute la durée de notre visite, tellement j’étais excitée par cette découverte. Imaginez un peu mes deux passions (bibliothèque et carnets (de voyages/de vie)) rassemblées dans un seul et même endroit !

Ceci dit, je vous assure que l’intégralité de la visite de Williamsburg vaut la peine car il y a vraiment de superbes endroits à découvrir dans ce quartier et l’enthousiasme d’Elise (qui vient d’y déménager) est hautement communicatif ! C’est bien simple, je crois que c’est de loin ce que j’ai préféré de tout notre séjour New-Yorkais même s’il est difficile de comparer des activités qui n’ont pas toutes le même sens.

Sketchbook Project, rayonnages

Sketchbook Project, rayonnages

En attendant de réaliser votre propre carnet

Vous pouvez vous créer un compte et consulter les carnets numérisés en ligne :

http://www.sketchbookproject. com/

Sketchbook Project, rayonnages

Sketchbook Project, bientôt le votre ?

MOOC Gérer les documents numeriques

MOOC Gérer les documents numériques, retour d’expérience

Présentation

Ce mooc (Massive Open Online Courses, en français « Cours en ligne ouverts à tous ») est proposé par le Cnam sous la direction de Michel Cottin, Records manager chez Orange Labs et professeur associé au Cnam.

MOOC Gérerl es documents numeriques, experts

MOOC Gérerl es documents numeriques, experts

Il s’agit d’une initiation aux méthodes dites du « records management – gestion des documents d’activité » pour permettre de mieux répondre aux défis des flux d’information et de documents dans l’univers numérique.

Savoir comment trouver des documents, combien de temps les conserver, comment organiser leur circulation, comment faire en sorte de travailler avec la bonne version, quel outil utiliser, quels documents numériques peuvent constituer des preuves ?

Telles sont les questions qui sont abordées par ce Mooc consacré à la gestion des documents numériques et à la maîtrise des risques.

Il est organisé en 6 modules sur une durée de 6 semaines (du 17 septembre au 1er novembre 2015), à raison de 5 à 6 séquences vidéos de 10 minutes chacune en moyenne, suivies d’une question qui permet aux apprenants de faire le point sur leurs acquis.

Cette formation est diffusée sur la plateforme de Mooc FUN mise à disposition des établissements de l’enseignement supérieur français et de leurs partenaires académiques dans le monde entier.

L’ensemble du MOOC disponible dès le premier jour

Personnellement, je n’aime pas le fait que l’ensemble du MOOC soit disponible dès le début du cours; je trouve que cela casse la motivation et l’effet communauté.

ll n’y a pas de message hebdomadaire qui délivre le cours de la semaine et fait le point sur l’avancée du cours ou annonce le contenu du hangout de la semaine. Bref on se sent un peu seuls !

Ceci dit, la disponibilité de l’intégralité du cours dès la première semaine peut s’avérer utile si l’on envisage de prendre des congés pendant la durée du cours sans accès à internet par exemple.

Les supports du MOOC

A titre personnel, sauf exception, je ne regarde pas les vidéos car j’étudie le MOOC dans sa version imprimée dans les transports en commun.

Ceux qui comme moi prennent le RERA comprendront pourquoi il est prudent d’avoir tous les jours un sac bibliothèque-cours bien approvisionné car le temps de trajet peut vite doubler ou tripler, autant en profiter pour faire marcher ses neurones !

J’ai apprécié la clarté des PDF.

Les transcriptions textes des vidéos ne sont pas très « sexy » mais on s’y habitue, surtout si l’on a déjà fait un MOOC du CNAM qui fonctionne de la sorte.

J’ai apprécié la présentation de l’équipe avec photo et fiche CV et j’ai été impressionnée par le nombre d’experts impliqués dans ce MOOC.

MOOC Gérer les documents numeriques

Les experts

Un MOOC est aussi un bon moyen de connaître les experts d’un domaine. Dans le cas présent, si l’on a besoin de consultants pour mener à bien un projet de record management, il me semble recommandé de faire appel à ceux avec qui on a bien « accroché » pendant le MOOC. Ce commentaire s’applique également aux intervenants du MOOC Bien archiver, la réponse au désordre numérique.

Inévitable comparaison avec entre MOOC du même sujet

Evidemment, je me suis posée la question de comparer ce MOOC avec celui du CR2PA Bien archiver, la réponse au désordre numérique.

Pour être honnête la comparaison est faussée dès le départ. Le MOOC du CR2PA est mon premier MOOC, une expérience forte en ce qui me concerne sur laquelle je suis longuement revenue.

Si j’essaye d’être objective, je pense que les deux MOOCs sont utiles, ne serait-ce pour obtenir différents supports et pour connaître différents experts. Chaque directeur de MOOC a sa propre vision de l’archivage.

Le cas pratique du MOOC CR2PA est incontestablement le PLUS de ce MOOC alors que le MOOC du CNAM manque un peu d’exemples concrets.

Le MOOC CR2PA était très agréable à lire car superbement illustré. Le MOOC du CNAM manquait lui d’illustrations alors que certains de ses cours auraient pu constituer de véritables scénarios.

Je pense au cours S2-5 Comment convaincre du dirigeant à l’assistant de Florence Ott qui est un cours très drôle centré sur la psychologie des utilisateurs dans un projet documentaire. Je vous le recommande d’autant plus qu’il peut vraiment s’appliquer à n’importe quel projet.

Bâtir un référentiel de conservation

Les délais de conversation des documents commerciaux, fiche pratique CCI Paris-IDF.

La gouvernance de l’information

Dans la section 2 du MOOC, j’ai récupéré une intéressante étude annuelle du SERDA intitulée La gouvernance de l’information dans les organisations (services publics, entreprises privées, associations), 4ème rapport Serda-Archimag, mars 2015

Annonce de l’étude sur le site du Serda (on obtient l’étude en laissant ses coordonnées alors qu’elle est en accès libre pour les inscrits au MOOC).

Les principaux résultats de l’étude résumés dans une infographie percutante.

Vous avez-dit doc controller ?

Dans la séquence S3-4, l’intervention de Sandra Deckmyn, Responsable pôle GED chez Systra nous apprend qu’une fonction est en plein essor : le doc controller.

« Le doc controller est le représentant et le garant du respect des procédures de gestion documentaire mises en place sur les projets.
Cette fonction existe de manière historique dans le milieu de l’énergie, de la construction (bâtiment, travaux publics, ferroviaire, etc.).
Le doc controller valorise les outils et méthodes de gestion documentaire, dont le but est la qualité du fonds documentaire et son fonctionnement.
Cette activité permet donc de sécuriser l’activité du projet et de se prémunir en cas de contentieux.
Le poste de Doc controller est central, si ce n’est inévitable, pour tout chef de projet qui souhaite imposer des règles de gestion documentaire, et faire en sorte que tous les acteurs du projet y adhèrent et les respectent. »

Qu’on se le dise !

MOOC Gérer les documents numeriques

Un MOOC intéressant pour la gestion de projet

Dans la semaine 5, La maîtrise et l’efficacité et tout particulièrement dans la session S5-4 (La Ged introduction), j’ai identifié que le plan général de planification d’une GED pourrait très bien s’appliquer à d’autres projets électroniques (implantation d’un logiciel métier, d’un catalogue de bibliothèque, d’un intranet, d’un site internet…), avec une ou deux adaptations du tableau (notamment la case cycle de vie des documents choisis qui est vraiment propre à l’archivage).

Idem dans la semaine 6, Travailler avec des prestataires : les enjeux de l’externalisation, j’ai aussi relevé une phrase de gestion de projet qui me semble importante et peut s’appliquer à d’autres projets informatiques externalisés :

« Vous allez souvent avoir une équipe projet dans un premier temps, puis une équipe sur la partie routine. Il est important que vous connaissiez l’ensemble de l’équipe et que vous ayez bien validé les compétences de vos interlocuteurs. »

Je crois que je suis mûre pour un MOOC sur la gestion de projet !

Un chapitre intéressant pour les documentalistes juridiques

Il s’agit du chapitre 6-1 e-Discovery, investigation électronique par Marcella Sampic, avocate au barreau de New York. Les supports de ce cours existent en anglais et en traduction française.

« Tout d’abord, qu’est-ce que le « discovery »?

Dans les contentieux aux États-Unis, le « discovery » est un processus formel qui permet aux deux parties en conflit d’échanger des informations concernant les éléments de preuves à présenter au cours du procès. Par exemple, chaque partie peut fournir des éléments à propos d’un témoin particulier, ou fournir les documents spécifiques au cours du procès. E-Discovery permet à chaque partie d’examiner les documents des autres parties afin de comprendre le cheminement de la réflexion et anticiper ce qui pourrait advenir lors du procès. »

Cette procédure américaine est bien connue des documentalistes juridiques qui appartiennent à des cabinets américains; pour les autres, ce cours est particulièrement bien fait : clair et synthétique, une très bonne introduction à la matière et une bonne façon de réviser sa compréhension de l’anglais documentaire et juridique (je ne peux que vous recommander la vidéo du cours).

Voir aussi le document e-Discovery par Natasha Williams, avocate au barreau de Caroline du Nord qui vient en complément de ce cours.

En conclusion

Le sujet du MOOC intéresse forcément les documentalistes MAIS le documentaliste n’est qu’un tout petit maillon du projet.

Avantages que l’on peut retirer de ce cours :

  • Acquérir le vocabulaire, les concepts,
  • Acquérir les notions juridiques,
  • Acquérir la méthodologie,
  • Acquérir quelques recommandations techniques (normes, certification….),
  • Etre ainsi en mesure de monter en puissance assez rapidement au moment du lancement d’un projet.

 

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

Interview Europresse sur l’analyse de la présence médiatique

Pour mémoire Europresse est un agrégateur de presse (imprimée) qui a étendu sa couverture presse à la surveillance des réseaux sociaux, de la radio et télévision, des sites web et blogs, des études et rapports, des fils et communiqués de presse (couverture dite à 360°).

En 2015, vous avez intégré le tableau de bord Analytik (soit une partie de la solution complète) à votre plateforme Europresse, quels sont les cinq outils qui composent votre tableau de bord ?

Le tableau de bord regroupe la répartition médiatique, la tonalité générale, l’évolution temporelle, les principales sources qui traitent du sujet et les influenceurs.

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

En quoi ces outils apportent-ils une valeur ajoutée à la veille ou aux actions de communication ?

Ces cinq indicateurs sont clés à la compréhension rapide d’un sujet. Dans le cadre d’actions de communication, ils permettent en un coup d’œil de vérifier si les objectifs initiaux de la campagne sont atteints. Par exemple, identifier rapidement si les principaux médias et journalistes / bloggeurs / individus qui traitent du sujet sont bien ceux qui étaient ciblés initialement. Dans un contexte de veille cela permet entre autres de surveiller la variation du volume d’information autour du sujet sur le temps, ainsi que la tonalité générale.

Au sujet de l’indicateur de tonalité, quelles sont ses limites ?

Vaste sujet… Il est important de démystifier les systèmes de détection de tonalité. Aucun système existant ne peut prétendre rivaliser avec l’analyse humaine. La majorité des outils d’analyse de tonalité sont basés sur le vocabulaire employé. Des mots comme « bon », « extraordinaire » ou « magnifique » vont augmenter le poids positif d’un document. Des mots comme « mauvais » ou « exécrable » vont faire le contraire. La tonalité finale sera une moyenne pondérée de l’ensemble des mots du document. Il est évident que de tels systèmes ne sont pas capables de détecter le sarcasme par exemple.

Cependant tout n’est pas à jeter. Nous avons effectué des tests dans le but de comparer l’algorithme de tonalité avec des analyses humaines effectuées par des documentalistes. Ces tests ont produit plusieurs résultats.

Nous avons déjà remarqué que la tonalité automatique offrait globalement de meilleurs résultats sur des corpus de presse plutôt que dans les réseaux sociaux. Sans surprise, ceci s’explique aussi par le fait que le sarcasme est beaucoup plus fréquemment employé dans les réseaux sociaux que dans les articles de presse.

En second lieu nous nous sommes rendus compte que le même document pouvait être jugé différemment par plusieurs analystes. Cela a rendu très difficile la tâche de comparer objectivement la qualité de détection de la tonalité document par document.

Par contre, ce qui est intéressant c’est que lorsque nous regardons les résultats sur des corpus volumineux de documents nous obtenons des résultats similaires entre l’humain et la machine dans la majorité des cas.

Tableau de bord Analytik Sources et Influenceurs, Europresse

Tableau de bord Analytik Sources et Influenceurs, Europresse

Qu’entendez-vous par influenceur ?

Là encore, c’est un vaste sujet qui mérite d’être longuement discuté. Il existe de nombreux points de vue valables.

Pour nous, l’influenceur est un individu qui par son exposition et sa crédibilité va pouvoir faire bouger l’opinion, que ce soit à propos d’un sujet d’actualité ou de consommation. Les deux composantes indispensables d’un influenceur sont son audience (pas seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs. Qui il rejoint.) et sa crédibilité (la confiance qui lui est accordée). Il y a là aussi de grands enjeux à détecter automatiquement des influenceurs. La machine peut aider à proposer des candidats parmi un grand nombre d’influenceurs potentiels mais encore un fois le jugement humain reste indispensable.

Dans la version de base d’Europresse nous avons pris le parti d’identifier comme influenceurs les individus ou entités rédactionnelles ayant le plus d’audience, laissant la crédibilité au jugement de l’utilisateur.

Notre solution Analytik permet cependant d’aller beaucoup plus loin dans l’identification d’influenceurs en mettant en relation un grand nombre de métriques (score klout, portée, type de média, tonalité, géographie…) afin de traiter uniformément les influenceurs sociaux et traditionnels.

Tableau de bord Analytik Evolution, Europresse

Tableau de bord Analytik Evolution, Europresse

D’après-vous se dirige-t-on dans un avenir proche vers une meilleure analyse des tendances, des rumeurs, de l’e-reputation d’une entreprise ?

L’augmentation croissante des volumes d’information, ainsi que les bouleversements majeurs de l’environnement médiatique impliquent de porter une plus grande attention à la réputation (et pas uniquement l’e-reputation), donc d’engager des efforts additionnels. Les technologies en place sont encore jeunes mais de nombreuses entreprises et laboratoires de recherche s’y intéressent de plus en plus. Nous travaillons d’ailleurs conjointement avec le CRIM (Centre de Recherche en Informatique de Montréal) sur un ensemble de projets de recherche.

Même si je reste convaincu que, pour de nombreuses années encore, ceux qui sortiront le mieux leur épingle du jeu de la surveillance de la réputation ne se limiteront pas à des systèmes tout automatisés, les technologies pour aider à la détection et l’analyse vont grandement s’améliorer dans les courtes années à venir.

Europresse Analytik Presse Imprimée

Europresse Analytik Presse Imprimée


Merci à Philippe Bouffaut, Europresse.

Les illustrations de l’article ont été gracieusement fournies par Europresse. Elles portent sur l’analyse du mot clé « Moirans » sur 30 jours.


Site internet : http://www.europresse.com/