Médiathèque du Petit Picquey

Bibliotourisme Le Corbusier en Gironde

2015 marque le cinquantenaire de la mort de Le Corbusier.

L’occasion pour la médiathèque du Petit Piquey (Lège Cap Ferret) d’organiser une exposition sur les années que passa l’architecte au Bassin d’Arcachon.

Médiathèque du Petit Picquey

Médiathèque de Petit Picquey

L’occasion pour nous de faire un peu de bibliotourisme architectural.

L’exposition bien que petite en taille présente de nombreux dessins, peintures, photos et vidéos dont beaucoup d’originaux en provenance de la Fondation Le Corbusier. Jolie mise en scène dont l’unité de mesure est la cabane, une unité architecturale qui parle bien aux habitants du bassin.

Exposition Le Corbusier, Médiathèque de Petit Piquey

Projection d’un film dans une des cabanes

Tout comme l’exposition du Centre Pompidou, l’exposition de la médiathèque du Petit Piquey révèle des facettes moins connues du Corbusier comme ses dessins, ses peintures, ses photos, sa correspondance avec ses proches.

Exposition Le Corbusier, Médiathèque de Petit Piquey

Le Corbusier, Pêcheuse d’huîtres

Comme le dit Yannick Delneste, journaliste de Sud Ouest, « ces années de villégiatures font l’objet d’une exposition qui éclaire le personnage d’une manière inédite et moins rigide, plus humaine ».
En effet, une ombre plane sur le cinquantenaire de la mort de Le Corbusier. De nombreuses publications reviennent sur le passé politique trouble de l’architecte.
Point de polémique dans cette exposition où il est surtout question d’harmonie entre l’homme et la nature, d’équilibre des constructions (parfaite simplicité des cabanes), d’innocence « sauvage » et d’authenticité.

Le petit catalogue de l’expo est un joli souvenir d’une époque bienheureuse et malheureusement révolue sur le Bassin. Nombreux extraits de correspondances Edité à 1000 exemplaires uniquement c’est objet collector ! En vente à la médiathèque, 10 euros.

C’est la construction de la route qui a fait fuir Le Corbusier, on imagine mal sa réaction face à l’affluence touristique de l’été 2015 !

Je ne peux pas vous dire grand-chose de la médiathèque de Petit Piquey si ce n’est qu’elle était agréable, spacieuse, bien achalandée et particulièrement vivante en ce jour de pluie. Elle faisait plaisir à voir cette médiathèque car elle grouillait de visiteurs, venus pour l’exposition ou pour un petit moment de lecture à l’abri des éléments.

A la sortie de l’exposition, plusieurs ouvrages sur la thématique étaient mis en avant.

Exposition Le Corbusier, Médiathèque de Petit Piquey

Sélection d’ouvrages de la médiathèque sur Le Corbusier

Exposition Le Corbusier, mes années sauvages au Bassin (1918-1936) du 11 juillet au 23 septembre 2015 : http://www.mediatheque-legecapferret.fr/

L’association Pilitak en partenariat avec la ville de Lège-Cap Ferret propose une exposition consacrée aux vacances du célèbre architecte Le Corbusier sur le Bassin d’Arcachon de 1918 à 1936.

C’est la première exposition consacrée au rapport que Le Corbusier entretenait avec le Bassin d’Arcachon et son amour pour cette nature sauvage et authentique.

Cette exposition présentera le visage d’un Le Corbusier rêveur, créatif qui voit le bassin comme un refuge naturel. À travers cette exposition c’est aussi une partie de l’histoire de la presqu’île que nous découvrirons.

Exposition gratuite. Se renseigner au préalable sur les jours de fermeture et les horaires d’ouverture.

Salle culturelle Pauilhac
Médiathèque de Petit Piquey
avenue des écoles
33950 LEGE-CAP FERRET


Sur le même sujet, parce que nous aimons bien les années thématiques, nous avons vu :

La villa Savoye à Poissy

Bon plan, si la place est libre, possibilité de se faire bronzer sur une chaise longue du solarium de la villa Savoye.

http://www.villa-savoye.monuments-nationaux.fr/

Villa Savoye, Poissy

Villa Savoye, Poissy (78)

Villa Savoye, Poissy

Lire Les heures claires de la villa Savoye sur le toit terrasse de la vila Savoye, c’est raccord !

L’exposition Le Corbusier, mesures de l’homme au Centre Pompidou, Paris (29 avril – 3 août 2015)

https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/coy8gny/rzyodRb

La petite cité ouvrière de Lège Cap Ferret (1923-1924), à visiter avant ou après l’expo à la médiathèque

Avant celle de Pessac, la première collaboration entre Le Corbusier et l’industriel Henry Frugès qui souhaitait y loger les ouvriers d’une caisserie qu’il venait d’acquérir.

En face du poste de

secours. Elle ne se visite pas mais il est possible de voir l’extérieur des six logements individuels qui ont conservés leur vocation sociale (ils sont gérés par le bailleur Gironde Habitat). Attention à respecter la tranquillité des locataires.

 

Le Corbusier, cité ouvrière Lège Cap Ferret

Le Corbusier, cité ouvrière Lège Cap Ferret

Le Corbusier, cité ouvrière Lège Cap Ferret

Le Corbusier, cité ouvrière Lège Cap Ferret

Les quartiers Modernes Frugès à Pessac (près de Bordeaux)

http://www.pessac.fr/cite-fruges-le-corbusier.html

Une visite gratuite guidée de presque 2 heures dans la cité est organisée par la ville de Frugès. Vous apprendrez tout ou presque de cette cité jardin ouvrière voulue par l’industriel Henry Frugès et dessinée par Le Corbusier entre 1924 et 1926.

Visite dans la cité et visite de la maison témoin, une maison de type gratte-ciel acquise par la ville. C’est à la fois passionnant et d’une modernité renversante. Une visite qui nous questionne encore plusieurs jours après.

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès à Pessac

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès à Pessac

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès à Pessac

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès à Pessac

Le Corbusier, Les quartiers modernes Frugès à Pessac

Le Hors-série Télérama Le Corbusier, histoire (notamment) d’en savoir plus sur la face sombre du personnage mais pas que…

http://www.telerama.fr/tag/hors-serie-le-corbusier/

Le Corbusier, publications

Petite collection personnelle de documentation sur Le Corbusier, en bas à gauche le livret de l’expo du Petit Piquey

 

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Bibliotourisme à la bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Au centre-ville de Cahors, juste à côté de l’Office du tourisme, se trouve l’entrée de la bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors.

Elle est dissimulée par la foule qui se presse autour des jets d’eau sur le parvis devant l’Office du tourisme et par un manège planté devant son entrée et pourtant elle vaut le détour.

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Dès l’entrée, le message passe

Extraits du dépliant de présentation :

Riche d’environ 40 000 documents, le fonds ancien comprend des documents issus de l’époque médiévale jusqu’à nos jours : des manuscrits, des livres, des estampes, des brochures, des cartes et plans et des journaux.

A l’origine, les collections se sont constituées grâce aux documents saisis à la Révolution dans les bibliothèques des congrégations religieuses [ce qui fait dire au bibliothécaire que nous avons rencontré que la Révolution française n’a pas eu que des mauvais aspects !].
Par la suite, le fonds s’est enrichi par des achats réguliers, par des dons de l’Etat ou des collectionneurs (la collection Gary), et par l’acquisition de collections privées (la collection Greil).

Le fonds Quercy est particulièrement consulté : il regroupe des ouvrages qui permettent de se documenter sur l’histoire de Cahors et la province du Quercy.

Le service lecture publique du Grand Cahors poursuit depuis 2010 la modernisation de l’accès à ces collections : informatisation des catalogues et numérisation d’une collection de presse locale, le Journal du Lot.

 

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Informatisation des catalogues, quel boulot !

La bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors accompagne les chercheurs, les étudiants et les passionnés d’histoire locale dans le cadre de leur recherche. Elle est ouverte aux visiteurs tout au long de l’année. [Les consulter pour connaître leurs jours de fermeture et leurs horaires d’ouverture].

Elle est classée à l’inventaire des Monuments historiques, et régulièrement citée, pour la beauté de son cadre et pour ses collections, dans la presse nationale ou dans les médias.

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Salle de lecture

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Salle de lecture

Mes impressions lors de notre visite du mercredi 5 août 2015 :

Un havre de paix dans une journée caniculaire. Humm cette odeur de vieux livres et de bois ciré en plein cœur de l’été !

Un remarquable accueil par un bibliothécaire qui n’a pas hésité à interrompre son travail de grand dépoussiérage d’été pour nous parler de la bibliothèque, de son histoire, de ses collections, de son architecture, de ses contraintes et de son actualité.

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Travail de dépoussiérage des collections

Lors de notre visite, une exposition de peintures et de sculptures de Sarah Jérôme intitulée Les heures souterraines occupait une grande partie des boiseries murales de la salle de consultation (exposition du 4 juin au 27 août 2015 à Cahors).

Bien qu’étant assez sombres, les toiles de cette artiste sublimaient l’endroit en s’accordant parfaitement avec la gamme chromatique de la bibliothèque. On aurait dit que la sculpture (de femme montagne) qui trônait sur l’ancien poêle Gaudin faisait partie intégrante du système de chauffage !

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors

Les heures souterraines, Sarah Jérôme

Si vous êtes de passage à Cahors, je ne peux que vous inciter à trouver l’accès qui mène à cette bibliothèque qui compte parmi ses objectifs la conservation des livres anciens, la mise en valeur du patrimoine écrit et l’enrichissement de la mémoire collective dans un cadre architectural unique !


 

Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors
Place François Mitterrand
46000 CAHORS
Tél : 05.65.35.10.80
e-mail : bpr@grandcahors.fr
Site : http://www.mediatheque.grandcahors.fr/ (rubrique PATRIMOINE)

xpo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Rencontre avec Antonia Neyrins le 25 juillet 2015

Antonia Neyrins exposait ses carnets dans l’orangerie du musée de la Batellerie, ancien prieuré de la ville de Conflans Sainte-Honorine (78).
L’expo a eu lieu du 25 au 30 juillet 2015.

Orangerie, prieuré, ville de Conflans Sainte-Honorine

Serre, prieuré, ville de Conflans Sainte-Honorine

Les mots de l’artiste :

De grands panneaux, huit vitrines pour vous emmener découvrir huit destinations où j’ai dessiné et gribouillé dans des carnets (Grèce, Maroc, Bénin, Congo Brazzaville, Ethiopie, Guadeloupe, Chine et Inde), des originaux sous cadre et le fantastique décor de l’Orangerie dans le Parc du Prieuré de Conflans-Sainte-Honorine.

Expo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Antonia Neyrins, panneau Invitation au voyage

Cette exposition me donne l’occasion de vous reparler de cette artiste que je connais depuis 2008 et que j’apprécie tout particulièrement.

Les mots de la ville de Conflans pour présenter l’exposition :

Carnettiste conflanaise, auteure illustratrice de carnets de voyage, écrivant autant qu’elle dessine. Antonia Neyrins commence à exposer ses carnets de voyage en novembre 2003 au RDV des Carnets de Voyage de Clermont Ferrand. Elle se passionne pour le voyage, les autres cultures, et pour la littérature africaine, caribéenne et polynésienne. On reconnaît ses carnets par l’amour de la couleur et la multiplicité des techniques (aquarelle, pastels gras, calligraphie, collages et récupérations).

Comme le dit si bien l’affiche, le carnet c’est SA vie.

Expo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Affiche Antonia Neyrins, mon carnet c’est ma vie

Intimité, voyages, joies, peines, famille, stagiaires, amis, enfance, travail, destin, tout relie Antonia à ses carnets. Elle en parle avec émerveillement comme si elle avait encore du mal à réaliser le bonheur qu’elle a de vivre de sa passion. Passion chez Antonia n’est pas synonyme d’insouciance. On sent que beaucoup de travail et de persévérance ont été nécessaires pour aboutir à la reconnaissance qui est la sienne. Il y a un certain paradoxe tout à fait intriguant chez cette artiste qui rend une partie de son intimité publique (ses voyages, ses rencontres, ses pensées), tout en cultivant un jardin secret, un difficile équilibre parfaitement maîtrisé.

Antonia expose dans les villes, les médiathèques, les salons du livre, les écoles, les instituts français à l’étranger. Elle anime des stages carnets de voyages à l’étranger, des ateliers pour adultes et enfants, elle participe à des publications.

Nous partageons le même goût pour l’harmonie des couleurs, les beaux tissus, les bijoux textiles, les voyages, l’écriture intime.

xpo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Extrait carnet d’Antonia Neyrins, Maroc

Généreuse, curieuse, elle porte un très joli regard sur le monde et vous touche par son authenticité et son goût du détail. Son art est poétique. Son goût du proverbe et de la petite phrase bien sentie ne font que renforcer cette impression d’un regard bienveillant, parfois espiègle.

Expo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Extrait carnet d’Antonia Neyrins, Chine

Même si c’était un peu frustrant de ne pas pouvoir feuilleter les carnets, j’ai adoré la mise en scène des vitrines avec les petits objets rapportés de voyage, les jolis tissus, les différents styles et formats des carnets. J’ai surtout savouré l’enthousiasme d’Antonia alors qu’elle présentait son travail à deux jeunes élus locaux. Nous avons pu échanger longuement avec l’artiste et c’était un vrai moment privilégié.

Expo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Extrait carnet d’Antonia Neyrins, Congo

Les panneaux décoratifs prenaient toute leur dimension dans l’Orangerie du prieuré de Conflans fraîchement rénovée. A elle seule cette annexe du musée mérite le déplacement.

Expo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Deux bannières présentant le travail d’Antonia

xpo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Collection de malles d’Antonia Neyrins

xpo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Collection de malles d’Antonia Neyrins

L’exposition a eu lieu sur une courte période. Elle n’est malheureusement plus d’actualité au moment où je publie ce compte-rendu.
J’espère néanmoins que cet article vous aura donné envie d’en savoir plus sur le travail d’Antonia Neyrins. Une bien belle personne.

xpo Antonia Neyrins, Conflans, juillet 2015

Portait d’Antonia Neyrins lors de l’exposition de ses carnets à Conflans, juillet 2015

Vous pouvez la suivre :

Sur son blog : http://antonia-neyrins.blogspot.fr/

Sur Facebook : https://www.facebook.com/antonianeyrins?fref=ts