Mooc Mail Teaser

MOOC Mail, retour d’expérience

Déjà enregistrée dans les tablettes Du CR2PA suite à ma participation au MOOC Bien archiver, la réponse au désordre numérique, j’ai été contactée en fin d’année au sujet du nouveau MOOC Le Mail dans tous ses états.

Je me suis inscrite par curiosité et aussi par intérêt pour les problématiques de sécurité que l’on rencontre de plus en plus, y compris dans les cabinets d’avocats.

Voir notamment :

Un cabinet d’avocats frappé par une cyberattaque
LaNouvelleRepublique.fr, article du 17/10/2016, consulté le 30/01/2017

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2016/10/17/Un-cabinet-d-avocats-frappe-par-une-cyberattaque-2873087

Chinese Nationals Charged With Hacking Firms to Steal M&A Info
Legaltechnews.com, article du 27/12/2016, consulté le 30/01/2017

http://www.legaltechnews.com/id=1202775557493/Chinese-Nationals-Charged-With-Hacking-Firms-to-Steal-MA-Info?slreturn=20170031040422

MOOC Mail Citation

Le MOOC Le Mail dans tous ses états se déroule sur 5 semaines, selon le programme ci-dessous.

  1. Le phénomène mail
  2. Le mail, un objet à risques ?
  3. Ecrire, lire et classer
  4. Conserver et détruire
  5. Le mail est-il gouvernable ?

Mooc Mail Teaser

Le pitch du CR2PA

Objet incontournable de notre quotidien, le mail est notre principal outil professionnel, mais investit aussi notre sphère personnelle. Pourtant, nous n’y accordons pas suffisamment d’attention alors qu’il recèle un potentiel d’efficacité professionnelle et managériale, mais aussi de nombreux risques, comme l’ont prouvé les récentes affaires « Hillary Clinton » ou Vinci. A l’ère des réseaux sociaux, quel est son avenir ?

Faire le point sur les enjeux liés au mail et les bonnes pratiques

Le MOOC Mail du CR2PA propose de faire le point sur tous les enjeux liés au mail (juridique, cybersécurité) et sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre à titre personnel et dans l’entreprise. La formation repose sur les conseils de plus de 30 intervenants : responsables de grandes entreprises, des professionnels du droit et des technologies, des responsables du secteur public, des professeurs ainsi que des témoignages d’étudiants.

6 heures de formation et un quizz de 35 minutes

Mon retour d’expérience

Comme pour mes précédentes expérience de MOOC, j’ai lu sa retranscription dans les transports en commun (pas de vidéo pour moi, je préfère lire le MOOC comme un cours écrit).

A sa lecture, j’ai eu le sentiment, qu’il y avait beaucoup de conseils de bon sens mais en remplissant le questionnaire (http://archivagemanagerial.fr/QUIZ/), je révise mon opinion. Le CR2PA cherche à faire passer un message qui va de notre comportement responsable face à l’infobésité à des réflexes de sécurité. Ce MOOC est vraiment très pédagogique. C’est un MOOC citoyen et responsable, valable à la fois pour la sphère personnelle et professionnelle. Il devrait à mon sens être obligatoire dès l’école.

Je souhaiterais emprunter la conclusion de ce billet à Corentin Macis, étudiant Enseeiht. Son analyse prospective nous donne des clés sur les nouveaux outils du futur et sur la nécessaire évolution de nos pratiques.

Les quatre inconvénients que je trouve aujourd’hui à l’e-mail sont : la gestion des tâches, le stockage de documents, la pérennité des messages quand on doit revenir chercher des messages si on a besoin de l’information, et le dernier point est le côté instantané qui est perdu dans les e-mails et qu’on peut avoir dans une conversation sur un média social. Ce sont les quatre points que les nouveaux softwares qui tendent à remplacer le mail essaient de combler, par du stockage de documents, du suivi de tâches, du dépôt d’information direct et des chats plus instantanés.

Attention toutefois, comme le souligne Fernando Lagrana, Directeur, Programme DBA, Webster Genève,

la gestion du mail correcte est une question managériale et pas une question de technologie… [d’où l’importance de]… mettre en place des codes de conduite ou des gouvernances du mail.

Mooc Mail LogoLe MOOC est en libre-accès sur le site Archivage Managérial du CR2PA : http://archivagemanagerial.fr

La formation restera en ligne et sera consultable à tout moment.

Très intéressante bibliographie commentée Lectures autour du mail par Marie-Anne Chabin à consulter en parallèle ou indépendamment du MOOC mail.

Avec cet article, je souhaitais également redire tout le bien que je pense des MOOC : gratuits, de qualité du fait de la présence de nombreux experts, vous le suivez à votre rythme, vous n’avez rien à perdre (si ce n’est du temps), ils vous font réfléchir sur vos pratiques et même si vous ne vous en servez pas pour un changement de carrière, ils ouvrent des perspectives de réflexion sur votre métier, votre environnement professionnel ou personnel.

ActivDevCRM, dessin via Videotelling

Présentation d’ActivDevCRM

ActivDevCRM, dessin via Videotelling

Forte de son expérience dans l’accompagnement des professions juridiques en matière de communication et de business development, Céline Bérard-Bondoux a cherché un outil de CRM qui puisse appuyer sa méthodologie (Activ Think). Ne trouvant pas d’outil à la fois performant et simple d’utilisation, elle a décidé de le faire réaliser par un prestataire informatique après avoir défini elle-même son cahier des charges.

L’outil permet de se fixer des objectifs de développement commercial en termes de chiffre d’affaires, de nouveaux clients et de nouveaux dossiers. C’est la première étape pour mettre en place son business development.

L’abonné possède plusieurs trames de questionnaires qui lui permettent de fixer lui-même ses objectifs, sa stratégie et si besoin son business plan. Les questions auxquelles il doit répondre l’aident à savoir où il en est.

Le cœur de l’outil est la base CONTACTS, cette richesse souvent éparpillée qui permet de réfléchir et d’organiser son développement.

ActivDevCRM Contacts

ActivDevCRM Contacts

Céline a identifié que les professionnels étaient toujours réticents à mutualiser leurs contacts. D’ailleurs, combien de cabinets ont investi dans des bases de données CRM qui ne sont pas utilisées ?
Elle a trouvé la solution : dans le cadre de l’implantation de la solution dans un cabinet, l’utilisateur est libre de partager ou non ses contacts avec l’ensemble de la structure. Il préserve ainsi sa relation avec son réseau. S’il veut partager, il peut le faire ponctuellement par l’export d’une liste de contacts ou bien dans le cadre d’un « dossier d’action » lié à un contact (par exemple pour aller chercher de nouveaux clients, faire du cross selling, mettre en relation, impliquer quelqu’un dans un projet, préparer une réunion à plusieurs, suivre un recrutement, organiser un événement…). L’objectif est de laisser la maîtrise de son vivier de contacts à chacun, pour une utilisation à bon escient, sans risquer nuire à son image. Les contacts peuvent être classifiés par type (prescripteur, ancien client, prospect…) ou par catégorie d’action mise en place (fidélisation, prospection, cross selling, communication externe…). Ils s’importent facilement : l’éditeur propose un modèle de fichier Excel qui correspond aux différents champs de la base, que l’utilisateur peut utiliser pour saisir en bloc (ou faire saisir par son assistante) en respectant bien les consignes spécifiées.

La partie MANAGEMENT ORGANISATION permet d’avoir un outil de gestion de tâches petites ou grandes : un petit déjeuner à organiser, une réunion à préparer, un projet de nouveau site internet, un recrutement à effectuer… L’ensemble se présente sous forme de dossiers à thèmes liés à des actions qui permettent de suivre chaque étape jusqu’à la réalisation de l’objectif final.

La partie BUSINESS DEVELOPMENT permet d’organiser son développement commercial et de suivre les résultats par rapport aux objectifs fixés. Le principe est simple : l’abonné détecte une opportunité, il crée un dossier d’action lié au contact en question (par exemple « Potentiel nouveau client : développement envisagé en France »). Puis il créé les différentes étapes (appels, rdv, mails, etc) qui permettent un suivi jusqu’à la finalisation, grâce à des tâches « à faire » qu’il s’attribue ou qu’il attribue à d’autres en cas de partage de dossier.

ActivDevCRM Tableau

ActivDevCRM Tableau de bord

A noter que dans les dossiers MANAGEMENT ORGANISATION et BUSINESS DEVELOPMENT :
– il est possible de partager avec une ou plusieurs personnes pour mener à bien les étapes (tout le monde est informé dès que quelqu’un intervient dans un dossier);
– il est possible de s’attribuer des tâches.
Les notifications « Priorité », « A voir » et « A faire » se retrouvent dans un tableau de reporting qui permet de s’organiser sans rien oublier.
– il est possible d’intégrer des fichiers (Word, PDF, Powerpoint…) qui se retrouvent dans la rubrique ARCHIVES où ils sont rapidement identifiables grâce à un moteur de recherche très performant.

Grâce à l’onglet COMMUNICATIONS, l’abonné a la possibilité d’écrire et de mettre en ligne, via un éditeur de type BLOG, des articles qu’il publie sur son profil public. Les articles sont hébergés sur la plateforme ActivDevCRM. L’auteur peut les transférer très facilement sur tous les réseaux sociaux grâce à des boutons dédiés (sur LinkedIn, Facebook, Twitter, Google+ et Viadeo).

Plus qu’un simple CRM, ActivDevCRM est donc un outil de gestion de projets, une base de contacts enrichis et qualifiés, une mini GED (Gestion électronique des documents) pour les documents liés aux dossiers, un outil de publication de type BLOG pour augmenter sa visibilité sur internet, un outil d’audit de ses objectifs que l’abonné peut compléter ou pas par un accompagnement personnalisé. L’outil permet également de suivre la progression dans les objectifs à atteindre (jauge) s’ils ont été définis dès le départ mais ce n’est pas obligatoire (vivement recommandé cependant puisqu’on est dans un contexte de business development).

L’outil est très intuitif. Sa prise en main est très simple. En revanche, il convient de passer du temps au début pour entrer et qualifier vos contacts. Ce temps consacré à l’alimentation de la base de données permet ensuite de gagner considérablement en efficacité pour toutes les questions de business development.

L’ensemble des données saisies (contacts et dossiers) peuvent être très facilement exportés sous Excel si l’abonné décidait de ne plus s’abonner à la solution. Et il n’y a aucun frais d’installation pour commencer à utiliser ActivDevCRM. C’est un vrai choix de l’éditeur de faciliter l’accès au business development sans poser de contraintes au moment de l’arrêt de l’abonnement.

A noter que pour présenter l’outil, Céline Bérard-Bondoux a fait appel à la société videotelling.fr qui permet d’expliquer son activité dans une vidéo dessinée. A mon sens, le monde juridique sous-estime l’impact de la représentation visuelle. Cette vidéo est très claire et permet d’avoir une bonne idée du potentiel d’un tel outil pour l’utilisateur : https://www.activthink.fr/en-video.
Pour une démo rapide de l’outil, voir aussi : https://youtu.be/Y93I2TtCcq4

Coût : abonnement 28 euros HT par mois ou 312 euros HT par an (tarifs 2017)

Axes d’amélioration :

  • Une version mobile,
  • Un module de statistiques,
  • Attention, lors de l’import de contacts, il convient de supprimer tous les caractères accentués sinon ceux-ci génèrent des caractères spéciaux non reconnus.

ActivDevCRM

On en parle :

Dans la lettre juristes associés du 23 septembre 2016, à la question Quels sont les investissements nécessaires pour aider le développement ?, 56,7% des interrogés ont répondu par l’automatisation des démarches marketing (CRM). Le sujet est donc plus que jamais d’actualité.

Dans un article du Village de la justice du 28 septembre 2016, Romain Mucelli, présente l’outil CRM comme un levier de performance pour les avocats.

 L’innovation pour les avocats, c’est aussi redonner du sens à son métier, redevenir l’avocat de la cité. Et c’est toute la relation client qui est désormais reconsidérée.

Citation extraite de l’article Innovation digitale : le défi des avocats par Clémence Thévenot in Journal des Sociétés, n° 146, novembre 2016.

Cet article est une opinion personnelle après un RDV de démonstration du produit.
Merci de bien vouloir vous adresser à Céline Bérard-Bondoux pour toutes questions relatives à l’outil ActivDevCRM.

ActivThink, ActivDev

 

Céline BERARD-BONDOUX
Présidente fondatrice
ACTIV THINK

www.activthink.fr

www.activdevcrm.fr

Webmarketing

8 points communs entre le métier de documentaliste et celui de community manager

Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?

Webmarketing

C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.

Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.

1 – La veille, le rapport de veille, le livrable de veille

La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise

les différentes étapes du processus de veille

les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)

les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…

2 – La curation de contenu

Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.

3 – La recherche d’information et l’alimentation de bases de données internes

Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.

4 – L’analyse des documents, la synthèse documentaire, la production de contenu

Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.

5 – Le goût des mots-clés, l’optimisation du référencement naturel, la gestion des taxonomies, SEO, indexation

Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !

6 – La maîtrise de quelques outils du Community Manager

CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.

Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.

7 – Des qualités personnelles

Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :

organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité

8 – La formation des utilisateurs

Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.

Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.

Les témoignages

CHOB de Choblab http://www.choblab.com/

Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.

Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.

Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/

Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.  

De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique. 

En savoir plus

Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.

http://www.ina-expert.com/formation-professionnelle/le-community-management-au-service-des-documentalistes.html

Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.

http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm

Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.

http://www.village-justice.com/articles/Des-cabinets-qui-innovent-creation-une-communaute-autour-theme-juridique-precis,22559.html

 

Livres, crédit Albert Grégo

Quand le documentaliste se fait chargé de veille sur du contenu numérique marchand

Par Albert Grégo

Vous connaissez tous les sites de petites annonces gratuites entre particuliers qui se dénombrent par dizaine dont les plus connus sont Leboncoin, Mondebarras, Vivastreet. Il vous est arrivé sans doute de les utiliser pour chercher un objet ou pour vous débarrasser de ce que vous ne souhaitez plus garder.

Ce que vous savez moins c’est qu’en insérant des petites annonces de ce type sur internet, vous devenez producteurs d’un contenu numérique bien singulier que nous qualifions de « contenu marchand ».

Livres, crédit Albert Grégo

 

Comment définir un contenu marchand ?

Le « contenu marchand » porte sur de la marchandise physique qui fait l’objet d’une mise en vente sur internet exclusivement via des sites de petites annonces entre particuliers.  Nous différencions ce type de contenu de celui qui existe sur les sites de e-commerce ou les placemarkets (ebay, Amazon, Priceminister, Fnac).

Ce contenu a pour particularité d’être :

Abondant : plus de 15 millions de petites annonces mises en ligne sur le seul site internet Leboncoin ;

Ephémère : D’une durée limitée, soit par choix du site hébergeant l’annonce (ex : Leboncoin publie des annonces pour une durée de 60 jours renouvelable non automatiquement) ou soit parce que le produit mis en vente a trouvé rapidement preneur. Contrairement  aux placemarkets où l’annonce postée a une durée de publication illimitée : tant que le produit n’est pas vendu, l’annonce reste consultable.

Rédigé dans un langage naturel : La personne qui rédige une annonce le fait dans son propre langage (autrement dit dans un langage naturel). L’utilisation de ce langage libre engendre un certain nombre d’ambiguïtés due à la synonymie (rapport de similarité sémantique entre des mots ou des expressions d’une même langue) et à la polysémie (caractéristique d’un mot ou d’une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes). Un langage non contrôlé laisse au créateur une totale liberté dans la rédaction de l’annonce, provoquant des omissions dans la description de l’objet, des fautes d’orthographe etc… Cette particularité ne se retrouve pas dans les annonces publiées sur les placemarkets du fait de l’utilisation d’un langage contrôlé avec des champs à compléter ou pré-remplis contenant des informations sur le produit. Pour un livre : l’auteur, l’éditeur, la  langue, la date de parution, la dimension, la catégorie voire la sous-catégorie, sont renseignés. Pour un smartphone, sur Amazon, il est demandé de préciser le type d’étanchéité.

DVD, crédit Albert Grégo

A qui profite ce contenu marchand ?

A côté du simple particulier à la recherche d’un objet pour son plaisir, de nombreux professionnels ont trouvé un intérêt économique à ce contenu marchand. Il s’est développé une pratique consistant à acheter sur internet pour revendre sur des sites de e-commerce ou les placemarkets. C’est une opportunité pour les commerçants d’obtenir du stock à moindre coût par rapport à ce que proposent les grossistes et autres sociétés spécialisées dans la solderie de produits.

Cependant, n’ayant pas une appétence pour la recherche sur la toile et la technique pour optimiser leurs recherches, ils ne trouvent pas forcément sur internet les produits qu’ils convoitent. Ils abandonnent après avoir lancé deux à trois requêtes sans aller plus loin.

La nature éphémère du contenu marchand implique aussi une forte réactivité sur les annonces publiées : l’adage « premier arrivé, premier servi » s’applique parfaitement dans ce cadre. Ayant peu de temps pour se consacrer à une veille quasi permanente, le professionnel passe donc à côté de bonnes affaires.

Dans ce contexte, le chargé de veille doit faire valoir sa valeur ajoutée.

A l’instar du chargé de veille dans le domaine juridique ou pharmaceutique, nous voyons de manière embryonnaire apparaître le chargé de veille spécialisé en recherche de contenu marchand.

Son apport peut s’articuler autour de deux axes :

  • apporter ses compétences dans la recherche d’objets

Il va mettre en place une cellule de veille :

  • Identification des produits à surveiller (soit à la demande de son client, soit après une étude de l’offre et de la demande sur les produits concernés).
  • Identification et sélection des sources d’information (un produit spécifique est plus facilement déniché sur un site plutôt que sur un autre site).
  • Collecte et diffusion des résultats de la veille. Ici la collecte et la diffusion vont différer selon le modèle économique que le chargé de veille aura choisi.
  • Réajustement de la veille marchande selon le marché de l’occasion.

Ensuite, l’utilisation du langage naturel dans la rédaction des petites annonces et les réponses apportées peu pertinentes et trop nombreuses par les moteurs de recherche impliquent en amont un travail important pour le chargé de veille dans la formulation de ses requêtes sur les sites de petites annonces, voire sur Google (Google images par exemple).

Par ailleurs, il devra faire preuve d’une grande réactivité face à la publication des petites annonces. Pour cela, il peut se faire aider par des outils.

Vinyles, crédit Albert Grégo

Les outils mis à disposition pour surveiller le contenu marchand

Le chargé de veille doit rester informé des nouvelles tendances du marché de l’occasion voire les anticiper. S’abonner donc à des revues telles que « le collectionneur-chineur » est par exemple indispensable pour se tenir au courant du marché.

Pour automatiser les différentes étapes du cycle de veille et gagner du temps dans la surveillance du contenu marchand sur internet, il existe un certains nombres d’outils gratuits pour la plupart qui peuvent vous aider dans votre quotidien.

La plupart des sites de petites annonces dont notamment Leboncoin ne proposent pas de système d’alerte paramétrable sur mots clés.

Pour pallier cette absence, le chargé de veille peut utiliser des sites sur lesquels un service gratuit de création d’alertes est proposé : Alertes.biz ou Alerteslbc.com spécialement dédié au site Leboncoin.

Dès le début, le chargé de veille doit être vigilant dans le paramétrage de ces alertes. Il doit bien choisir les mots-clés car il peut être rapidement envahi par des alertes non pertinentes. De plus malheureusement dans le paramétrage de ces alertes, il n’est pas possible de filtrer les annonces selon leur localisation. Le chargé de veille est obligé de faire du tri dans les résultats remontés.

Quel modèle économique adopter pour le chargé de veille ?

Soit le chargé de veille travaille pour le compte d’un client spécifique et lui transmet selon une périodicité déterminée les annonces susceptibles de l’intéresser. A charge pour celui-ci de conclure le rachat des objets trouvés. Le chargé de veille peut être salarié chez un e-commerçant ou une boutique physique ou encore travailler en tant qu’indépendant pour plusieurs clients. Le client étant donneur d’ordre, il spécifiera au chargé de veille son périmètre de recherche (type de produits, fourchette de prix de rachat souhaitée, zone géographie concernée).

Soit le chargé de veille décide de créer sa propre structure et revend à son compte les produits qu’il aura dénichés sur les sites de petites annonces entre particuliers. Ici, son activité s’assimilera en quelques sortes à une activité de curation de contenu. Ce type de modèle économique est le plus intéressant pour le chargé de veille. Il a une totale indépendance dans le choix de son périmètre de veille et étoffera sa fonction de nouvelles compétences (préparateur de commande, négociateur, connaissance du marché du e-commerce de reconditionnement).

Cependant, cette indépendance s’accompagnera d’un véritable investissement financier de sa part : acquisition de locaux de stockage en location ou à l’achat, constitution d’une trésorerie suffisante pour racheter les objets trouvés sur internet (le chargé de veille en deviendra propriétaire), abonnement à des placemarkets pour avoir un compte pro afin de créer son propre catalogue en ligne dans lequel seront mis en avant ses trouvailles.

Si vous choisissez ce modèle économique, nous vous conseillons au départ de vous spécialiser sur un marché de niche précis. Vous éviterez d’être rapidement débordé par votre activité au niveau de la gestion de stock. N’oubliez pas que le cœur de votre activité restera la veille. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire le livre de Chris Anderson « La Longue traîne : quand vendre moins, c’est vendre plus ».

CD, crédit Albert Grégo

En France, la société Selectinfo spécialisée dans la veille et la gestion de contenu numérique a ouvert  un département dédié à la recherche et revente de contenu marchand dès 2013. En moins de deux ans, plus de 11000 articles dénichés sur internet connaissent une seconde vie. Ils ont été insérés dans plusieurs catalogues en ligne et déjà 6000 articles ont été vendus.

Le contenu numérique marchand va continuer de croître dans les prochaines années et prendre de nouvelles formes avec des solutions comme Facebook live ou Périscope. Pourquoi ne pas voir s’organiser un vide appartement en direct ? L’avenir nous le dira…..


ALBERT GREGO est fondateur de la société SELECTINFO spécialisée dans la gestion de contenus et flux numériques. Il s’occupe au quotidien de la production et de la valorisation de contenus numériques informatifs et/ou marchands.

Crédit photos : Albert Grégo

Portrait de Laetitia Avia

Lancement d’un nouveau cabinet d’avocats, communication digitale et doc juridique

Portrait de Laetitia AviaLe lancement d’un nouveau cabinet d’avocats est souvent l’occasion de définir une stratégie de communication. Par ailleurs, un nouveau cabinet aura aussi besoin de ressources documentaires afin d’être directement opérationnel auprès de ses clients.

J’ai souhaité en savoir plus sur ces deux aspects auprès de Maître Laetitia Avia, qui, associée à Maître Adrien Perrot, vient de lancer le Cabinet APE avocats.

La communication

Vous avez lancé APE avocats en 2016, pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de communication.

Votre question est pertinente en ce qu’elle utilise très justement le terme « stratégie » : pour Adrien et moi, créer un cabinet doit répondre aux mêmes exigences que la création d’une entreprise. Il faut donc penser le business model mais aussi la stratégie de lancement et de communication. Cela passe par une réflexion en amont sur l’identité du cabinet et des personnes qui le composent, ainsi que sur les supports qui seront utilisés pour faire valoir cette identité.

Nous sommes un cabinet jeune et qui se veut innovant dans un domaine d’activité qui reste traditionnel. Il fallait donc à la fois développer une stratégie de communication qui nous ressemble – en étant dynamique, efficace et moderne – tout en veillant à maintenir, pour les clients, un certain nombre de repères liés à la profession d’avocat. Tout est pensé dans cette double optique : le nom et le site internet bien sûr, mais aussi les autres supports de communication – papiers à en-tête, cartes de visites, cartes de correspondances, réseaux sociaux et goodies.

Pour cela il faut savoir s’entourer des bonnes personnes et les écouter. Si Adrien et moi avons fait beaucoup de choses nous-mêmes, nous avons systématiquement consulté des avocats et des non-avocats (entrepreneurs, professionnels de la communication) pour nous assurer de la bonne perception de ce que nous souhaitions créer.

En termes de prestataires, nous avons fait appel à une graphiste qui collaborait pour la première fois avec des avocats, ce qui fut enrichissant à plusieurs égards. Elle est arrivée avec un œil neuf sur la profession et avec des codes issus du milieu de l’entreprise. Il a fallu expliquer notre pratique en termes concrets et business, mais aussi ce que nous pouvions ou non faire en matière de communication dans le respect de nos règles déontologiques. Elle a aussi fait un panorama de références et symboles que l’on peut trouver sur les sites internet d’autres avocats afin de déterminer si nous nous reconnaissions dans ces références. Cela aide beaucoup dans la construction de l’identité du cabinet.

Comment trouve-ton un nom de cabinet ? Un slogan ?

Nom de fantaisie ou non traditionnel ? Nous avons beaucoup hésité et étions séduits par l’idée d’un nom de fantaisie… mais nous pensions également qu’un nom de fantaisie doit presque s’imposer de lui-même, par évidence. S’il est trop recherché, est-ce qu’il peut vraiment nous définir ?

Finalement, nous avons choisi nos initiales : le A d’Avia et le P de Perrot, ainsi que le E en référence aux valeurs que nous mettons en exergue dans notre pratique : Excellence, Expertise, Ecoute, Evolution, Etc.

Notre slogan « Le droit au service de la stratégie économique » vient tout simplement de discussions, à deux ou avec notre graphiste, sur notre pratique. Notre cœur de métier est le contentieux, mais nous intervenons également en amont, dans l’anticipation des risques. Nous avons vocation à délester les sociétés de la contrainte juridique afin qu’elles puissent se consacrer à leur objectif, qui est de nature économique. Nous utilisons également le droit comme un outil, et non une épée de Damoclès permanente pour les entreprises.

Comment avez-vous réalisé votre logo ?

C’est là tout le travail et l’expertise de notre graphiste, qui a été une excellente force de proposition en la matière !

Elle dirait, très justement, qu’une identité visuelle ne s’explique pas… mais je peux vous donner quelques éléments de lecture. Un objectif : simplicité et lisibilité, que l’on retrouve sur tous nos supports de communication. Ensuite, notre identité se décline autour de trois petits ronds, tels des points de suspension, que l’on retrouve dans le logo et sur tous nos supports. Ils évoquent la continuité – il faut savoir qu’Adrien et moi avons quitté notre précédent cabinet pour créer APE Avocats qui s’inscrit dans la continuité de notre pratique au sein de notre précédente structure.

APE avocats papèterie

Papier en-tête, papier suite, verso carte de communication, verso carte de visite

Quelle a été votre stratégie de lancement ?

La communication a été officiellement lancée le jour où le site internet fut opérationnel. A partir de là nous avons créé des pages APE Avocats sur les réseaux sociaux et changé nos profils individuels sur Facebook, LinkedIn et Twitter.

Nous communiquons de manière différente en fonction des réseaux sociaux et le message de lancement a également été adapté : décalé sur Facebook, plus institutionnel sur LinkedIn et une information plus brute sur Twitter.

Nous avons décidé de ne pas envoyer de communiqué de presse aux lettres professionnelles, ce qui nous a permis d’échanger directement, par téléphone, avec les journalistes qui souhaitaient publier l’information.

Au sujet de votre site internet, était-il important d’avoir un site en ligne dès le lancement de votre cabinet ?

http://ape-avocats.com/

C’est primordial, c’est pourquoi nous avons attendu ce moment. Le premier réflexe des gens est de consulter le site internet. C’est a première image que nous donnons aux clients et confrères.

Là encore, notre site répond à un souci de simplicité et de lisibilité, même si nous pensons que nous pouvons encore l’améliorer. Des outils tels que Google Analytics permettent de voir qu’elles sont les pages les plus visitées et de capitaliser sur ces pages.

Le site a vocation à évoluer. Nous avons la main dessus et le gérons sans passer par un prestataire.

Votre couverture presse (notre actualité) est assez large et inclut des médias non spécifiquement juridiques comme la télévision, la presse économique. Est-ce important d’investir des territoires non juridiques ?

Oui, car c’est là que se trouve le nerf de la guerre : les clients !

Il est important d’être connu des confrères et d’écrire des articles de doctrine destinés à un public juriste – cela permet de faire valoir une expertise et de rester à jour des évolutions de la jurisprudence. Mais il faut aussi se rendre accessible au client pour lui donner envie de travailler avec nous.

Nous avons aussi un certain nombre d’engagements personnels sur lesquels nous communiquons aussi car ils sont indissociables de notre identité.

Vous avez également ouvert des comptes sur les réseaux sociaux. Est-ce important d’être présent sur ces médias dès le lancement ? Qui va s’occuper de les alimenter ?

Les réseaux sociaux, c’est comme le site internet : c’est indispensable. Aujourd’hui ni les entreprises, ni les politiques, ni les journalistes ne peuvent s’en passer. Nous pensons que cela s’applique aussi aux avocats.

Tout comme les entreprises, nous allons désigner au sein de notre équipe un « community manager » qui sera en charge des réseaux sociaux.

https://www.facebook.com/apeavocats/

https://twitter.com/ape_avocats

https://www.linkedin.com/company/ape-avocats

https://vimeo.com/apeavocats

Avez-vous d’autres projets concernant votre communication ?

Beaucoup (trop) ! Mais il ne faut pas tout dévoiler. Cela reste, en tout cas, un véritable plaisir pour Adrien et moi qui pouvons exprimer par ce biais une certaine fibre entrepreneuriale.

La documentation juridique

Papier c/ numérique. Etes-vous abonnés à des revues juridiques papier, achetez-vous des ouvrages (codes, mémentos, traités) ou disposez-vous uniquement des bases de données en ligne ?

Nous utilisons les bases de données en ligne mais aussi quelques ouvrages de référence dans chaque matière : manuels, traités, mémentos (même s’ils peuvent être consultés en ligne, le réflexe papier perdure), les indispensables Dalloz Action également.

Nous achetons également chaque année les principaux codes. Il est encore difficile de s’en passer bien qu’ils soient tous accessibles sur Légifrance. C’est un investissement nécessaire.

L’accès à la documentation juridique en situation de mobilité, est-il un choix déterminant dans vos abonnements numériques ?

Ce n’a pas été un élément déterminant. Nous avons l’un comme l’autre toujours utilisé les bases de données en ligne et n’aurions pas pu fonctionner autrement.

Quels sont vos indispensables (tous éditeurs confondus) ?

J’utilise principalement le Jurisclasseur, Lamyline et Navis, et très peu Dalloz. C’est une simple question d’habitude dans l’utilisation de l’interface.

Pour les codes : code civil, code de commerce, code pénal, code de procédure civile et code de procédure pénale sont renouvelés chaque année. Les autres codes sont renouvelés plus ponctuellement.

Autres ouvrages : Dalloz Action Droit et pratique de la procédure civile, mémento sociétés commerciale et le Traité de Procédure Pénale de F. Desportes. Sur les sujets de Propriété intellectuelle : les traités de J. Passa. Pour le reste, nous achetons ponctuellement des ouvrages dédiés à un sujet en particulier.

Avez-vous des astuces documentaires pour les nouveaux installés ?

Ne pas snobber Google ! Le droit est devenu bien plus accessible via cet outil de recherche. Les informations y sont rarement exhaustives et ne remplissent pas toujours l’impératif de rigueur des avocats mais cela peut être un bon point de départ lors d’une recherche. De plus en plus de confrères publient des articles en dehors des revues juridiques dédiées – et les délais de publication de ces revues peuvent créer un décalage lorsqu’on recherche une actualité.

Les éditeurs juridiques proposent-ils des tarifs avantageux pour les nouvelles structures ?

Pas à ma connaissance et c’est dommage. Mais je pense que sur ce point, c’est peut-être à notre ordre d’intervenir et de négocier, pour l’ensemble de la profession, des conditions plus raisonnables.


MERCI à Laetitia Avia pour cette interview, qui éclairera les jeunes cabinets d’avocats qui veulent se lancer, tant sur la nécessité d’avoir une stratégie de communication (digitale) dès le lancement, que sur les indispensables en documentation juridique (à adapter selon votre spécialité).

Maxime Maeght. Etudiants, jeunes professionnels, comment construire votre réseau. Paris : Eyrolles, 2016. – (Emploi & carrière)

Networking, toutes les clés pour les jeunes actifs

Maxime Maeght. Etudiants, jeunes professionnels, comment construire votre réseau. Paris : Eyrolles, 2016. – (Emploi & carrière)Maxime Maeght. Etudiants, jeunes professionnels, comment construire votre réseau. Paris : Eyrolles, 2016. – (Emploi & carrière).

http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/etudiants-jeunes-professionnels-comment-construire-votre-reseau-9782212563801

Etudiants et jeunes professionnels sont conseillés sur l’art et la manière de construire leurs réseaux. L’ouvrage est très clair. Il se présente sous la forme de fiches pratiques. Leurs plans détaillés et de nombreux encadrés permettent d’aller à l’essentiel.

Un livre à destination des étudiants, mais pas que…

Si les conseils de Maxime s’adressent aux jeunes actifs, tout un chacun, y compris les professionnels établis, pourra trouver utile d’avoir une piqûre de rappel sur l’art du networking, voire même d’initier une démarche consciente de réseautage si cet aspect de votre vie professionnelle vous avait échappé jusqu’alors.

Un livre qui sera également utile aux maîtres de stage et enseignants car souvent il ne s’agit pas uniquement de transmettre votre matière mais de communiquer à vos stagiaires/élèves des astuces de travail.

Dans les fiches 11 Etre visible sur les réseaux sociaux et 15 Montrer son meilleur profil, l’auteur incite le lecteur à marquer son intérêt pour un sujet en tenant un blog, en pratiquant la curation de contenu ou en publiant des articles via l’application Pulse de LinkedIn (pages 42 et 56). Je ne peux qu’approuver une telle démarche !

La fiche 50 Adhérer à une association professionnelle me donne l’occasion de rebondir sur les deux principales associations de documentalistes juridiques :

A savoir : L’ADBS, Association des professionnels de l’information et de la documentation qui compte un groupe juridique (peu actif depuis quelque temps) et JURICONNEXION, association des utilisateurs professionnels de produits électroniques d’information juridique.

Deux associations qu’il convient de suivre si vous souhaitez réseauter dans le milieu de la documentation (juridique).

Tout comme le premier ouvrage de Maxime sur le sujet (Guide du networking pour développer votre clientèle à l’usage des professions du conseil, Editions Eyrolles, 2015), la démarche ne concerne pas uniquement la sphère digitale. Il s’agit du réseautage dans son ensemble, le réseautage comme art de vivre en quelque sorte !

A noter : Maxime Maeght, se déplace régulièrement dans des écoles pour animer des conférences autour du networking. Je ne peux que vous inciter à en profiter car il a une connaissance encyclopédique de la matière. Son approche documentaire détaillée au moment de la préparation de chaque ouvrage et les nombreux entretiens individuels qu’il conduit pour élargir ses connaissances à tous les domaines d’activité font de lui un expert du sujet.

Blog Mère et Fille 2.0

Interview de Sandrine Delage

Dans la famille Mère et fille 2.0, j’ai obtenu une interview de la maman, Sandrine Delage, grâce à qui j’ai appris des choses passionnantes sur la transmission digitale, sur la technique du sketchnote et sur les « slashers » qui ont une vie dense qu’ils peuvent organiser grâce au Passion Planner !

Peux-tu te présenter ?

Sandrine DelageJe suis engagée dans la transmission du digital à son voisin … de domicile ou de bureau. J’ai découvert la puissance et la facilité de ce monde digital il y 4 ans maintenant grâce à ma fille de 18 ans et à mes collègues Génération Y (20 à 30 ans).

On peut parler véritablement de révolution de la société. La simple fonctionnalité de contribuer et de donner son feed-back sur les réseaux sociaux (Web 2.0)  a changé à tout jamais nos usages au quotidien. Même si vous n’êtes pas vous-même utilisateur des réseaux sociaux, vous recommandez des hôtels, contribuez financièrement à des projets directement sur des plateformes, échangez votre appartement, pratiquez le co-voiturage … La valeur de la propriété s’atténue au profit de l’échange; en faisant confiance à de parfaits inconnus. Le digital devient donc une compétence qu’il faut maîtriser, comme lire et écrire, au risque de devenir un handicap dans son métier et son quotidien.

J’ai eu envie de rendre ce qui m’a été transmis par la jeune génération et je suis devenue un « slasher », au sens où je cumule plusieurs activités autour de la transmission digitale dans ma vie professionnelle et personnelle (http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-91256-slashers-et-autres-mutants-sociaux-1003238.php)

Pour répondre à la question, je suis Sandrine Delage qui a une activité professionnelle « classique » de projets digitaux tout en développant une communauté de collaborateurs digitaux engagés comme moi sur la transmission digitale @EnjoyDigitAll. Et le soir, je suis blogueuse avec ma fille pour transmettre nos regards croisés sur le digital Mère et Fille 2.0 (www.digitaltruelife.com). L’idée est de démystifier le digital pour que chacun s’autorise à se lancer.

Qui sont tes lecteurs ?

La communauté digitale engagée aussi dans l’accompagnement de la transmission mais aussi des personnes d’autres horizons, curieuses du sujet. Et puis ma mère de 70 ans qui est mon baromètre pour savoir si on atteint l’objectif : simplifier et faire comprendre.

Blog Mère et Fille 2.0
Est-ce que la technique du sketchnote s’apprend ? Est-ce que tout le monde peut en faire ?

C’est une collègue et amie qui me la fait découvrir @cibi1974. Elle avait cette passion et à réussi à inscrire une formation pilote de 3 jours dans mon entreprise, que j’ai suivie.

Mais le fond du sujet est toujours le même : s’autoriser à …

J’aimais dessiner jeune mais je n’ai jamais pris de cours de dessin. Il a suffit d’une rencontre et d’un peu de confiance grâce à la formation pour me lancer. Tout le monde peut le faire car ce n’est pas du dessin en fait. Il s’agit de représenter visuellement des idées.

Grâce au bog, je suis autodidacte sur tout et je m’autorise à expérimenter. C’est ce que j’ai fait et cela a marché. Le côté « dessiné » montre l’humain, génère une proximité qui touche le lecteur. Et le contenu a beaucoup plus d’impact.

Pour commencer, je conseille YouTube, mon espace d’apprentissage favori et Pinterest pour observer et s’inspirer. J’ai commencé sur des feuilles de papier que je scannais pour publier sur mon blog; puis j’ai acheté une tablette graphique (Wacom, 100 euros environ). J’ai testé le stylet en créant directement un format digital. J’ai amélioré au fur et à mesure et trouvé mon style peu à peu. Je n’ai jamais suivi de cours sur les outils type Photoshop et j’ai tout appris sur Youtube. Je ne suis pas super efficace mais j’aime bien ce temps de Test/Learn derrière mon écran, sans mails, coup de fils et interruptions continues !

Sandrine Delage
Peux-tu m’en dire plus ?
Je trouve ton article précédent très complet. Un compte à suivre que j’aime beaucoup est https://twitter.com/ElyxYak. Elyx est un petit personnage dessiné, ambassadeur de l’ONU. Son papa Yacine AIT KACI, un vrai dessinateur, l’a imaginé le plus simple possible.
L’idée est de tracer l’essentiel et c’est qui donne à son personnage l’universalité. Je conseille de le suivre sur Instagram également car il a créé une véritable communauté où il valorise ceux qui dessinent « leur » Elyx dans leur vie quotidienne. Et c’est international car le dessin est compréhensible par tous, bien sûr !
Passion Planner

Passion Planner, mind map

Peux-tu me parler de ton agenda Passion Planner ?

Je suis toujours à l’affut des passionnés, des idées, des nouveautés … et qui en plus me facilitent la vie.

Passion Planner a été imaginé par Angelia Trinidad, une jeune créatrice américaine de 20 ans : http://www.madmoizelle.com/passion-planner-351205

C’est un agenda qui réconcilie le suivi des objectifs et actions perso/pro et quotidien/long terme. J’aime bien le côté « coach » aussi : une citation positive par jour, des espaces de recul sur ce que l’on a réussi …

C’est vraiment le compagnon quotidien idéal pour tout ceux qui entreprenent et qui ont plusieurs vies !  Je le recommande !

http://www.passionplanner.com

Ma seule remarque évidemment : un sketch par semaine ou par mois rendrait l’agenda encore plus intéressant …

Mère et Fille 2.0 : www.digitaltruelife.com

Twitter @SANDDELA 

Crédit images : Mère et Fille 2.0 sauf pour Passion Planner

Sketchnotes bu Tracey Levasseur

Sketchnote, dessinez vos idées

C’est le tutoriel Devenir Curateur de Mère et Fille 2.0 qui m’a amené à m’intéresser à la technique du sketchnote.

Devenir Curateur par Mère et Fille 2.0

Devenir Curateur par Mère et Fille 2.0

Dans les différents tutoriels du site web Mère et Fille (Maîtriser son identité numérique LinkedIn, Twitter), on trouve non seulement une définition exacte des outils abordés mais aussi une représentation visuelle permettant une vulgarisation ludique de concepts parfois inconnus en dehors de nos sphères professionnelles.

Si à l’inverse de Mère et Fille 2.0, votre maman n’est pas une twittos acharnée, c’est peut-être l’occasion de lui expliquer l’importance de Twitter dans votre processus de veille !

Le « Sketchnote » ou « Croquinote » en français, consiste aussi à traduire en pensée visuelle des concepts, processus, idées, conversations, mais individuellement et comme technique de prise de note.

Définition extraite du site : http://www.heuristiquement.com/2012/12/sketchnote-ou-croquinote-une-technique.html

J’ai déjà abordé le sujet du legal design (infographie juridique) dans un précédent article. Le sketchnoting part du même principe :

un long dessin vaut mieux qu’un grand discours !

Cette technique a différentes applications dans le milieu professionnel : brainstorming (technique complémentaire du mind-mapping), formation et tutoriel (comme dans l’exemple choisi), compte-rendu de réunion (à réserver aux sketchnoters confirmés car il n’est pas donné à tout le monde de croquer vite et bien !).

 

Sketchnotes bu Tracey Levasseur

Yes, you can ! Sketchnote by Tracey Levasseur

Je vois mal un livret d’accueil entièrement réalisé en sketchnotes mais j’imagine que l’on pourrait parfois appliquer le dessin à certaines procédures administratives de l’entreprise, par exemple comment déposer ses congés. Vous visualisez comme moi le dessin du bonhomme sous son parasol ?

Idem pour certaines parties du livret d’accueil de la bibliothèque : pour une méthode de recherche ou pour un tutoriel relatif à une base de données.

Sketchnotes by Chris Spalton

Incitation à se lancer. Sketchnote by Chris Spalton

Voir aussi sur le sujet : Sketchnote army qui semble être la plus grosse communauté internationale de cette pratique.

Et si nous lancions un challenge tutoriel sketchnote doc juridique pour 2016 ?

A vos crayons !

Mère et fille 2.0, la culture Web pour tous !

Tweetiebyte, vos données Twitter en infographie

J’ai découvert Tweetiebyte lors d’une intervention de Béatrice Foenix-Riou (Comment les médias sociaux ont modifié mes pratiques de veille) dont elle vient de publier la synthèse.

Tweetiebyte est une application gratuite en ligne qui vous permet de créer automatiquement une spectaculaire infographie qui analyse en détail vos statistiques Twitter.

Tweetiebyte Logo

Pour cela, il suffit d’entrer votre compte twitter et de valider : on ne peut pas faire plus simple !

Vous aurez ainsi accès :

  • à la date anniversaire d’ouverture de votre compte,
  • au nombre de tweets, d’abonnements et d’abonnés,
  • à la répartition de vos tweets selon qu’ils contiennent seulement du texte, des liens, des images ou des vidéos,
  • au pourcentage de vos tweets qui sont retweetés,
  • à des informations sur vos habitudes : jour de la semaine où vous twittez le plus, oiseau de jour ou de nuit, créneaux horaires de vos gazouillis,
  • au classement des comptes Twitter avec qui vous interagissez le plus,
  • aux hastags que vous utilisez le plus,
  • à votre tweet le plus populaire depuis la création de votre compte.

Le tout est présenté dans une infographie très ludique et se compose sous vos yeux de manière automatique, vous allez adorer !

Je considère pour ma part l’outil plus comme un jeu que comme un véritable outil de monitoring. J’envisage de faire le point une ou deux fois par an, notamment à la date anniversaire de l’ouverture de mon compte Twitter.

J’ai eu des surprises en le lisant. Ainsi, je ne pensais pas être un oiseau de nuit !

En 2015, j’ai été très investie dans différents MOOCs et visiblement j’ai beaucoup tweeté autour du #MOOC #ARCHINFO (MOOC architecture de l’information) #UX (je n’avais pas le souvenir que c’était à ce point) ; en toute logique, je tweete aussi sur le #droit, la #veille et les #MOOC.

Sans surprise @Cottinstef est un peu mon maître à penser sur Twitter mais visiblement je suis aussi une bonne « cliente » de @choblab et d’ @Archimagredac !

J’ai encore une belle marge de progression à accomplir pour être d’avantage retwettée, pour améliorer la qualité de mes tweets avec plus de liens et plus d’images et avec des hastags qui reflètent bien ma profession de documentaliste juridique.

Même si nous sommes en début d’année et dans la période des bonnes résolutions, cela ne veut pas dire que je me fixe un quelconque objectif ou que je vais modifier mes pratiques mais il est toujours intéressant de voir comment son compte Twitter évolue.

Vous pouvez transférer votre infographie par e-mail ou dans un message Twitter : dans les deux cas il s’agit d’un lien actif (pratique par exemple si vous gérez le compte Twitter d’autrui et que vous devez rendre des comptes).

Pour l’instant, il n’est pas possible de récupérer l’infographie sous format PDF ou image. Il faut faire un petit bricolage si vous souhaitez l’afficher sur votre blog comme ci-dessous.

@GuelfucciC

TweetieByte

TweetieByte, infographie du compte @GuelfucciC le 14 janvier 2016

Site : http://www.tweetiebyte.com/

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

Interview Europresse sur l’analyse de la présence médiatique

Pour mémoire Europresse est un agrégateur de presse (imprimée) qui a étendu sa couverture presse à la surveillance des réseaux sociaux, de la radio et télévision, des sites web et blogs, des études et rapports, des fils et communiqués de presse (couverture dite à 360°).

En 2015, vous avez intégré le tableau de bord Analytik (soit une partie de la solution complète) à votre plateforme Europresse, quels sont les cinq outils qui composent votre tableau de bord ?

Le tableau de bord regroupe la répartition médiatique, la tonalité générale, l’évolution temporelle, les principales sources qui traitent du sujet et les influenceurs.

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

Tableau de bord Analytik Médias et Tonalité, Europresse

En quoi ces outils apportent-ils une valeur ajoutée à la veille ou aux actions de communication ?

Ces cinq indicateurs sont clés à la compréhension rapide d’un sujet. Dans le cadre d’actions de communication, ils permettent en un coup d’œil de vérifier si les objectifs initiaux de la campagne sont atteints. Par exemple, identifier rapidement si les principaux médias et journalistes / bloggeurs / individus qui traitent du sujet sont bien ceux qui étaient ciblés initialement. Dans un contexte de veille cela permet entre autres de surveiller la variation du volume d’information autour du sujet sur le temps, ainsi que la tonalité générale.

Au sujet de l’indicateur de tonalité, quelles sont ses limites ?

Vaste sujet… Il est important de démystifier les systèmes de détection de tonalité. Aucun système existant ne peut prétendre rivaliser avec l’analyse humaine. La majorité des outils d’analyse de tonalité sont basés sur le vocabulaire employé. Des mots comme « bon », « extraordinaire » ou « magnifique » vont augmenter le poids positif d’un document. Des mots comme « mauvais » ou « exécrable » vont faire le contraire. La tonalité finale sera une moyenne pondérée de l’ensemble des mots du document. Il est évident que de tels systèmes ne sont pas capables de détecter le sarcasme par exemple.

Cependant tout n’est pas à jeter. Nous avons effectué des tests dans le but de comparer l’algorithme de tonalité avec des analyses humaines effectuées par des documentalistes. Ces tests ont produit plusieurs résultats.

Nous avons déjà remarqué que la tonalité automatique offrait globalement de meilleurs résultats sur des corpus de presse plutôt que dans les réseaux sociaux. Sans surprise, ceci s’explique aussi par le fait que le sarcasme est beaucoup plus fréquemment employé dans les réseaux sociaux que dans les articles de presse.

En second lieu nous nous sommes rendus compte que le même document pouvait être jugé différemment par plusieurs analystes. Cela a rendu très difficile la tâche de comparer objectivement la qualité de détection de la tonalité document par document.

Par contre, ce qui est intéressant c’est que lorsque nous regardons les résultats sur des corpus volumineux de documents nous obtenons des résultats similaires entre l’humain et la machine dans la majorité des cas.

Tableau de bord Analytik Sources et Influenceurs, Europresse

Tableau de bord Analytik Sources et Influenceurs, Europresse

Qu’entendez-vous par influenceur ?

Là encore, c’est un vaste sujet qui mérite d’être longuement discuté. Il existe de nombreux points de vue valables.

Pour nous, l’influenceur est un individu qui par son exposition et sa crédibilité va pouvoir faire bouger l’opinion, que ce soit à propos d’un sujet d’actualité ou de consommation. Les deux composantes indispensables d’un influenceur sont son audience (pas seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs. Qui il rejoint.) et sa crédibilité (la confiance qui lui est accordée). Il y a là aussi de grands enjeux à détecter automatiquement des influenceurs. La machine peut aider à proposer des candidats parmi un grand nombre d’influenceurs potentiels mais encore un fois le jugement humain reste indispensable.

Dans la version de base d’Europresse nous avons pris le parti d’identifier comme influenceurs les individus ou entités rédactionnelles ayant le plus d’audience, laissant la crédibilité au jugement de l’utilisateur.

Notre solution Analytik permet cependant d’aller beaucoup plus loin dans l’identification d’influenceurs en mettant en relation un grand nombre de métriques (score klout, portée, type de média, tonalité, géographie…) afin de traiter uniformément les influenceurs sociaux et traditionnels.

Tableau de bord Analytik Evolution, Europresse

Tableau de bord Analytik Evolution, Europresse

D’après-vous se dirige-t-on dans un avenir proche vers une meilleure analyse des tendances, des rumeurs, de l’e-reputation d’une entreprise ?

L’augmentation croissante des volumes d’information, ainsi que les bouleversements majeurs de l’environnement médiatique impliquent de porter une plus grande attention à la réputation (et pas uniquement l’e-reputation), donc d’engager des efforts additionnels. Les technologies en place sont encore jeunes mais de nombreuses entreprises et laboratoires de recherche s’y intéressent de plus en plus. Nous travaillons d’ailleurs conjointement avec le CRIM (Centre de Recherche en Informatique de Montréal) sur un ensemble de projets de recherche.

Même si je reste convaincu que, pour de nombreuses années encore, ceux qui sortiront le mieux leur épingle du jeu de la surveillance de la réputation ne se limiteront pas à des systèmes tout automatisés, les technologies pour aider à la détection et l’analyse vont grandement s’améliorer dans les courtes années à venir.

Europresse Analytik Presse Imprimée

Europresse Analytik Presse Imprimée


Merci à Philippe Bouffaut, Europresse.

Les illustrations de l’article ont été gracieusement fournies par Europresse. Elles portent sur l’analyse du mot clé « Moirans » sur 30 jours.


Site internet : http://www.europresse.com/