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Jean-Michel Saläun, Benoît Habert (dir.). – Architecture de l’information. Méthode, outils, enjeux. Paris : ADBS/De Boeck, 2015. – Coll. Information & stratégie. – 206 p. – ISBN : 978-2-8041-9140-5

Manuel Architecture de l’information sous la direction de Jean-Michel Salaün et Benoît Habert

Jean-Michel Saläun, Benoît Habert (dir.). – Architecture de l’information. Méthode, outils, enjeux. Paris : ADBS/De Boeck, 2015. – Coll. Information & stratégie. – 206 p. – ISBN : 978-2-8041-9140-5Jean-Michel Saläun, Benoît Habert (dir.). – Architecture de l’information. Méthode, outils, enjeux. Paris : ADBS/De Boeck, 2015. – Coll. Information & stratégie. – 206 p. – ISBN : 978-2-8041-9140-5

Information et achat de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : http://www.deboecksuperieur.com/titres/132647_2_0/9782804191405-architecture-de-l-information.html

(Description, sommaire, fiche techniques, auteurs, critiques, suggestions)

Sur ce billet du blog Introduction à l’architecture de l’information (http://archinfo01.hypotheses.org/1580), il est possible de consulter le sommaire de l’ouvrage ainsi que les résumés des différents chapitres (en cliquant sur la photo de l’ouvrage).

Un ouvrage coordonné avec le MOOC du même nom

Cet ouvrage a été lancé pendant le MOOC Architecture de l’information diffusé en mai 2015.

Là je dis BRAVO car faire émerger un concept jusqu’à lors inconnu avec un MOOC et un manuel me semble être une approche très intelligente.

Tous les inscrits au MOOC seront potentiellement des lecteurs de l’ouvrage.

A noter, ce livre est le premier manuel francophone sur le sujet.

On retrouve dans l’ouvrage les différents points abordés dans le MOOC mais d’une manière un peu plus détaillée.

Le niveau est ardu tout comme dans le cours mais curieusement, au bout de quelques semaines de cours, on commence à se faire au vocabulaire, aux concepts, aux principes de l’architecture de l’information et du coup relire certains chapitres permet d’avoir la sensation de mieux fixer ses connaissances.

L’ouvrage avec sa table des matières et son index est aussi un support plus facile à manipuler que le cours imprimé (si on a choisi de l’imprimer).

Des problèmes de traduction

L’ouvrage évoque lui aussi le problème de traduction des concepts dont j’ai déjà parlé dans mon retour d’expérience sur le MOOC.

« Nous avons choisi de traduire les noms anglais des principes de Resmini et Rosati par des verbes éventuellement accompagnés d’un adjectif. Dans tous les cas, c’est en effet un processus qui est visé – quelque chose à faire – ce qu’en français un verbe accompagné d’un adjectif traduit plus clairement qu’un nom ». p. 53

Quid du lecteur ?

Pour cet ouvrage, la position du lecteur me semble importante, selon que l’on est professionnel de l’information (et que l’on souhaite le demeurer) ou futur architecte de l’information.

Pour le professionnel de l’information, il est vraiment passionnant de découvrir le sujet et d’essayer de compléter ses lectures par de nombreuses sources annexes pour avoir une sorte d’état de l’art de la matière à un moment donné.

On pourra conserver dans sa pratique professionnelle certains conseils ou méthodes mais il ne sera vraisemblablement pas possible d’appliquer à la lettre tous les beaux principes théoriques lus et étudiés pendant le MOOC sauf à devenir soi-même un véritable architecte de l’information.

Personnellement j’ai été fascinée par la méthode du tri par cartes évoquée au chapitre 8 : classer numérique. Voir mon billet : La méthode du tri par cartes pour concevoir un plan de site internet.

Mais qu’est devenu le cahier des charges ?

J’ai été surprise de constater que le cahier des charges d’un site internet, qui est le seul document dont j’ai entendu parler lors de mes différents projets web, ne soit jamais mentionné, ni dans le MOOC, ni dans l’ouvrage.

Mon hypothèse est la suivante :

ceci vient peut-être du fait que le cahier des charges est sous la responsabilité du client qui l’envoie à plusieurs prestataires internet potentiels afin de les informer du projet et de leur permettre de candidater. Nous avons donc d’un côté le client (en demande d’un projet web) et de l’autre l’architecte de l’information qui exerce en agence web (prestataire). Le MOOC et l’ouvrage se placeraient plus du côté du prestataire que du côté du client (sauf pour évoquer l’expérience utilisateur) ?

Ou alors le cahier des charges est tout simplement has-been ?

De nombreux exemples

L’ouvrage présente l’avantage (par rapport au MOOC) de s’intéresser aux principes de l’architecture de l’information dans leur globalité et pas seulement pour un site internet.

De nombreux exemples permettent de mieux se figurer les différents principes : l’exemple de l’organisation d’un séminaire, le site internet de cosmétiques, le site internet d’un réseau de professeurs, le magasin IKEA…

Un titre qui fait sens

J’ai beaucoup aimé les analogies avec le métier d’architecte (de bâtiments).

« Contrairement à l’architecte traditionnel qui construit des bâtiments faits pour durer, l’architecte de l’information travaille une matière mouvante et fluide. Son projet doit être conçu pour pouvoir évoluer en permanence » (p. 88)

« Tout comme l’architecte d’un bâtiment n’est ni maçon, ni charpentier, ni électricien, ni plombier, mais doit connaître les principales possibilités et contraintes de ces corps de métier pour imaginer un bâti non seulement esthétique et fonctionnel, mais aussi réaliste et solide, l’architecte de l’information doit avoir une bonne culture numérique de base. Il n’est pas nécessaire qu’il soit informaticien mais il doit acquérir les expertises complémentaires indispensables » (p. 183).

A noter, sur le blog de l’Université de Lyon, les droit d’auteur de l’ouvrage (vendu 24,50 euros) reviendront à la junior entreprise des étudiants du master en architecture de l’information de l’université de Lyon. Très belle initiative de la part du collectif d’auteurs.
On peut donc parler d’un titre qui fait sens au sens propre comme au figuré !

Expérience utilisateur, enjeu économique majeur

Ce livre peut aussi constituer une première approche du concept d’expérience utilisateur (UX). Même si je me moque gentiment des gourous de l’UX design dans mon retour sur le MOOC, ce concept est, si l’on en croit les média, un des principaux leviers de l’économie numérique (cf. le succès des sites comme UBER ou Airbnb).

L’expérience utilisateur – UX (chapitre 7) fut aussi pour moi une grande découverte.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, je viens de lire une chronique récente sur la seconde édition de l’ouvrage de Sylvie Daumal : Design d’expérience utilisateur, Principes et méthodes UX (Eyrolles, 2015).

Chronique : http://www.cio-online.com/actualites/lire-la-rigueur-d-une-conception-orientee-utilisateur-7674.html

Site de l’éditeur : http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212141764/design-d-experience-utilisateur

En conclusion

Si vous vous intéressez au sujet de l’architecture de l’information, que vous souhaitiez ou non en faire votre métier, ce livre me semble être un très bon investissement, un monde va s’ouvrir à vous !

 

Mooc Archinfo Logo

Retour sur le MOOC Architecture de l’information

Mooc Archinfo LogoC’est quoi un architecte de l’information ?

Je me suis inscrite à ce MOOC dans l’objectif de découvrir à quoi correspondait l’architecture de l’information. Je pense que je ne suis pas la seule dans ce cas. C’est une fonction qui semble bien développée et reconnue en Amérique du Nord mais est encore inconnue en France. Je pense que ce MOOC la révèlera aux professionnels intéressés par les évolutions de leur métier.

Référentiel de compétences sur le site Archinfo : http://archinfo.universite-lyon.fr/referentiel-de-competences/

Tel Monsieur Jourdain…

Le premier cours m’a convaincue que je faisais de l’architecture de l’information sans le savoir. J’ai en effet occupé les fonctions de chef de projet sur plusieurs sites internet et intranet. Si l’on considère le système d’information définit par JJ Garett (Module 1 : l’essentiel est invisible), j’admets sans peine que j’avais tendance à m’attaquer directement à la surface (dernière étape) sans passer beaucoup de temps sur les autres étapes (stratégie, cadrage, structure, ossature) à l’exception du cahier des charges. Ce comportement est sans doute assez commun, j’imagine que c’est aussi la différence entre l’étude théorique d’un métier et la vraie vie en entreprise où la pression est grande pour arriver vite à un résultat justifiant la dépense engagée dans la construction d’un site.

Un Mooc à la carte

Je n’étais pas disponible pour le lancement du Mooc ni pour la deuxième session. J’ai pu rattraper l’ensemble de chez moi le jeudi de l’Ascension. Je souligne à nouveau la grande souplesse de cette méthode d’enseignement qui permet d’adapter le Mooc à son emploi du temps même si l’idéal reste de suivre sa session hebdomadaire avec régularité.

Je n’avais pas bien saisi le caractère facultatif du livret que j’ai ouvert avant le début de cours. Dans la fiche « Modalités de suivi du Mooc », il est expliqué que le premier niveau consiste à suivre le cours et à répondre aux quiz tandis que le deuxième niveau consiste à alimenter un livret d’architecte de l’information avec les exercices proposés à chaque séquence dans le module « Pour aller plus loin ».

Dès la deuxième session, j’ai abandonné l’idée de faire tous les exercices du livret car j’étais également inscrite au MOOC Informatique et Libertés dont le calendrier chevauchait celui du MOOC Architecte de l’information. J’ai néanmoins conservé le Livret ouvert pour y consigner d’éventuels travaux de réflexions comme suggéré dans le premier webinaire.

Archinfo 9782804191405Un bon timing

La particularité de ce Mooc est d’accompagner la sortie d’un manuel publié dans la troisième semaine du programme. Là je dis BRAVO car faire émerger un concept jusqu’à lors inconnu avec un MOOC et un manuel me semble être une approche très intelligente. Tous les inscrits au MOOC seront potentiellement des lecteurs de l’ouvrage. Malheureusement avec tous les ponts du mois de mai 2015, je n’ai obtenu de mon libraire habituel le livre que le 1er juin (alors que nous étions dans la 5ème semaine du Mooc). Idéalement j’aurais apprécié d’avoir l’ouvrage sous les yeux quelques semaines avant le début du cours afin qu’il joue son rôle de support du cours.
A noter, ce livre est le premier manuel francophone sur le sujet. Il est très dense. Voir ma chronique de l’ouvrage Architecture de l’information, méthodes, outils et enjeux, sous la direction de Jean-Michel Salaün et Benoît Habert, ADBS/De Boeck, 2015.
Si vous vous intéressez au sujet, ce livre me semble être un très bon investissement, un monde va s’ouvrir à vous !

Bon travail à tous les ninjas ! (message d’encouragement de MJSalaun)

Autant vous dire que pour ce MOOC il faut du temps. Le nombre d’heures annoncées au lancement du MOOC (3 heures) est très en dessous de la réalité.

Je dirais même si vous faites le cours + les quizz + les exercices dans votre livret Architecte de l’information + les défis dans Stample + un peu de lecture dans « Pour aller plus loin » + beaucoup de lectures via Stample + la lecture du livre + le forum + les webinaires + les vidéos suggérées, c’est presque un job à temps partiel, je dirais 10/12 heures par semaine !

Pour ma part, j’ai suivi le cours + quizz + lectures (sur internet, via Stample, dans le livre) + forum + webinaires + certains exercices dans le livret mais adaptés à un projet personnel + quelques vidéos. Je pense que j’ai consacré à ce MOOC environ 6/8 heures par semaine, ce qui est déjà énorme pour un salarié à temps plein, sachant par ailleurs que je m’étais inscrite au MOOC Informatique et Liberté (même plateforme) qui commençait à la même période.
Du coup je n’ai pas vu beaucoup le soleil en mai. J’ai mangé du MOOC matin, midi et soir ! MIAM !

Pour être honnête, j’ai failli abandonner plus d’une fois, à cause de la charge de travail demandée pour suivre ce MOOC, à cause de sa difficulté technique et enfin du fait de la « pression de malade » mise sur tous les apprenants pour qu’ils complètent au plus vite leur livret d’architecte de l’information (non obligatoire je souligne à nouveau). Si on ajoute à cela la pression professionnelle classique et nos propres contrariétés personnelles (comme tous les objets, cafetière, compteur électrique, compteur de gaz, voiture, adoucisseur d’eau, thermomètre, qui se liguent contre vous le même mois), je dirais qu’il faut le tempérament du ninja pour survivre, mais croyez-moi, ça vaut vraiment la peine ! Même si vous ne faites qu’une partie du MOOC, il y aura forcément des aspects techniques, informatiques, documentaires, humains ou organisationnels qui vont vous passionner.

En mai, teste ce qu’il te plaît

Dans un premier temps, il vaut mieux être familier de la plateforme FUN sur laquelle est hébergée le MOOC ce qui vous donne déjà un peu plus d’assurance dans le suivi du cours.

Livret Archinfo, dessiné par Chloé ManceauEnsuite il convient de se familiariser avec Booktype : plateforme collaborative pour écrire des livres numériques. Même si la construction du Livret n’est pas obligatoire (ce qui n’était pas clair pour moi au début du MOOC), je pense qu’il est bon d’avoir un livret, soit pour y consigner les exercices, soit pour y prendre des notes.

Voir le mode d’emploi pour créer son livret d’architecte de l’information avec Booktype

http://archinfo.booktype.pro/livret-archinfo/_draft/_v/1.0/ecoweb-inf24-pun5-sci6355/

Puis il faut ouvrir un compte sur Stample : outil de veille collaborative et base de connaissances partagée si l’on souhaite lire les nombreuses ressources partagées par les membres du MOOC. Et croyez-moi il y en a eu des centaines !

Stample. Veille et curation en mode collaboratif par Fidel Navamuel (09/01/2015)

http://outilsveille.com/2015/01/stample-veille-et-curation-en-mode-collaboratif/

Si vous vous lancez dans les exercices, ça continue dans la valse des outils :

Codepen.io : pour modifier le code HTML d’une page et le code CSS associé

Et pourquoi pas un logiciel gratuit de mind mapping ou carte mentale pour l’exercice concernant la structure d’un site web ? Ou un logiciel pour construire ses maquettes d’interface ? Ou un logiciel pour présenter ses personas ?

En résumé, si vous aimez tester des outils, ce MOOC est fait pour vous ! Sinon, ça marche aussi avec des dessins sur du papier.

Les ensembles de compétences

Autant sur tout ce qui touchait aux sciences de l’information, je me suis sentie à l’aise et ravie d’apprendre de nouvelles choses, autant sur la partie Informatique du web…comment vous dire…j’ai beaucoup peiné et après une journée de travail ou même une semaine très chargée, certaines cessions étaient vraiment de trop (je pense à celle sur Web et bases de données). Je comprends mieux maintenant pourquoi tant de personnes décrochent des MOOCs en cours de route !

Ne vous laissez pas trop tromper par le mot « information » du titre de la fonction. Le MOOC architecture de l’information est certes compatible avec la fonction documentaire mais il faut tout de même être un documentaliste très très GEEK, limite informaticien dans une vie antérieure, si vous voyez ce que je veux dire…

Quant à la partie sur l’expérience utilisateur (on dit UX), ne manquez pas de visionner plusieurs vidéos suggérées sur le sujet.

Vous y verrez, des américains très sûrs d’eux, qui ne savent pas situer Paris sur la carte du monde, mais qui vous présenteront, avec leurs slides parfaits, la cartographie parfaite du site web parfait centré sur l’expérience de l’utilisateur parfait !

Le ninja se rebelle !

Jesse James Garrett (avec ton look à la Jonny Deep), si tu me lis en français dans le texte – j’en doute-, tu as une nouvelle fan à Paris (tu sais la patrie de Claude Debussy !) – je serai ta Vanessa ! Je caricature un peu mais à peine.

Cf. : http://www.nealite.fr/blog/evenement/ux-paris-jesse-james-garrett-video-6118.htm

Je rajouterais juste que parfois on a tout de même envie d’introduire un peu de « latin-franco-corso rebelle » dans tout ça !

Adopter certains réflexes et certaines méthodes, oui, se calquer sans sourciller sur la pensée des gourous du UX design, très peu pour moi !

Toutes ces théories, tous ces concepts, importés d’Amériques et Nord et traduits tant bien que mal en français, parfois ça m’a semblé très structurant, parfois ça m’a semblé complètement artificiel.

Ce paragraphe n’engage que moi, il reflète ma propre expérience utilisateur : une utilisatrice qui pendant le MOOC est tombée sur une cafetière toute neuve (d’une marque justement connue pour son design) tellement mal fichue qu’elle est partie à la benne directe, la preuve qu’en manière d’UX design, l’avenir est devant nous ! Haut les cœurs les braves Ninjas !

Excusez-moi chers lecteurs, j’ai juste fait 5 minutes de rébellion, normalement je suis plus mesurée…

Dans la vraie vie

http://www.choblab.com/gestion-projets/creation-ou-refonte-dintranet-un-retour-dexperience-sans-complaisance-10412.html

Je souhaitais juste reprendre ici un extrait du commentaire que j’ai laissé suite à la lecture du billet ci-dessus.

« D’autre part, je suis actuellement une élève du MOOC architecture de l’information (sur FUN) et ce billet est bien la preuve qu’il existe une sacrée différence entre les règles de l’art théoriques et idéales pour mener à bien un projet web et la dure réalité de la vraie vie en entreprise où les moyens humains et matériels ne sont pas toujours à la hauteur de vos attentes. Quant à l’investissement des futurs utilisateurs, il est parfois très relatif, d’où l’intérêt de ne les mobiliser qu’à bon escient. »

Dans la vraie vos projets ne seront pas forcément conduits dans le respect de toutes les règles de l’art apprises via ce MOOC.

Bien qu’ayant participé à l’élaboration de plusieurs sites intranets et internet avec de nombreuses agences web ou prestataires internet de toutes sortes, je n’ai JAMAIS entendu parler d’architecture de l’information, d’expérience utilisateur, de persona, de maquettes fonctionnelles, de méthode agile et encore moins de niveaux de Garrett. Je précise néanmoins que j’ai travaillé sur de petits projets au service d’une profession libérale ce qui n’a rien à voir avec de gros projets web au service d’une société commerciale.

Je pense retenir plusieurs concepts de ce MOOC pour mes projets futurs mais j’ai bien conscience que je ne serai pas en mesure de toute appliquer, ni que mes interlocuteurs habituels changeront leurs habitudes (sauf s’ils ont suivi ce MOOC !).

Avec le recul, je suis contente de m’être accrochée pour suivre les parties les plus techniques (informatique) et de ne pas être restée dans ma zone de confort (documentation, classification, gestion de projet). Faut pas se leurrer les ninjas, avec le phénomène des big data et celui de « l’ubérisation des services », on va vers une prise en compte grandissante de l’expérience utilisateur et vers plus de technologies donc autant prendre le train en marche. Ce MOOC est juste parfait pour ça !

Je modère ici mes précédents propos tenus sur les gourous de l’UX. L’étude de l’expérience utilisateur est non seulement un sujet passionnant mais c’est aussi une des clés du succès de nombreuses entreprises pour les années à venir. (Restons amis, Jesse James Garrett !).

 

UXMatthieuMingasson

Méthodologie du design d’expérience utilisateur par Matthieu Mingasson à Parisweb 2010

Attention aux traductions

J’ai beaucoup lu d’articles (même après la fin du MOOC) et regardé de vidéos en anglais. Au départ, il faut vraiment apprivoiser le vocabulaire spécifique au domaine mais ça vient très vite. Beaucoup de ressources sur le sujet ne sont disponibles qu’en anglais.

Ceci dit, au sujet de la délicate traduction des concepts de webdesing, qui viennent principalement d’Amérique du Nord, j’ai une anecdote intéressante.

Lors d’une présentation officielle de la future version d’une base de données, le présentateur, très imprégné de culture américaine, a traduit littéralement les termes « moles and warts » par verrues pour évoquer le fait que le site de démonstration n’était pas encore tout à fait au point et présentait des imperfections. Si les termes « moles and warts » sont tout à fait usités lorsque l’on parle de prototypes (non aboutis) avec des anglos-saxons, certains clients français ont eu un petit moment d’effroi, heureusement vite compensé par une mise au point lexicale. En conclusion, il faut se méfier des traductions !

Un MOOC qui respecte les cinq principes de Resmini et Rosati

Saluons l’excellent travail de l’équipe pédagogique ainsi que la qualité de la communauté autour du MOOC.

Ce MOOC était nativement riche, novateur et très bien structuré. Grâce à la communauté des apprenants, c’est devenu une vraie bible sur la matière.

C’est bien simple, j’ai trouvé ce MOOC à la fois explorable et appropriable (j’y ai fait mon propre chemin de documentaliste-webmaster), cohérent, souple et robuste, simple (bon pas toujours simple dans son contenu mais simple dans son organisation sur la plateforme FUN) et FORCEMENT coordonné, puisque selon les principes de R&R :

coordonner c’est faciliter les trouvailles, c’est favoriser la sérendipité,

vous pensez que ça me parle !

Ce retour d’expérience est personnel et se rattache uniquement à mon vécu, à ma formation et à mon expérience professionnelle. Votre vécu et votre expérience utilisateur pourraient être tout autre, notamment si vous êtes digitale native, étudiant ou informaticien.

Pour d’autres retours sur ce MOOC, voir le blog Introduction à l’architecture de l’information de l’Université de Lyon : http://archinfo01.hypotheses.org/

Bibliothèque Latham NYC

Architecture d’une bibliothèque juridique, du concept à la réalité

L’exemple du nouvel espace dédié à la bibliothèque au sein du Cabinet Latham & Watkins LLP (et tout particulièrement celle de New-York).

Traduction libre et synthétique par Emilie Carrère, stagiaire.

Pour consulter le texte intégral original voir :

Ruth Mc Keen, Kathryn Trotter : From concept to reality, building a new library space at Latham & Watkins LLP in AAL Spectrum, May 2015, pp. 26-28, consulté le 5/06/2015

http://www.aallnet.org/mm/Publications/spectrum/archives/Vol-19/No-7/LathamWatkins.pdf

Bibliothèque Latham NYC

Bibliothèque Latham & Watkins LLP, NYC – avec leur aimable autorisation


Stephen Fry avait dit un jour « le vin peut être meilleur professeur que l’encre, et la plaisanterie est souvent mieux que les livres ».

Le vin, la plaisanterie et les livres étaient justement tous les trois mis à l’honneur lors de l’événement « Vin et Littérature » qui s’est tenu à la fin de l’été au sein de la nouvelle bibliothèque du cabinet Latham & Watkins. Cet événement fut à l’image du projet de rénovation: il s’agit d’un espace de partage au sein duquel plusieurs communautés, salariés et avocats travaillent ensemble dans un esprit de collaboration. 

Le projet de rénovation de la bibliothèque est né en 2010, alors que le taux de fréquentation de la bibliothèque diminuait fortement. De manière concomitante, le cabinet avait décidé de se séparer d’un grand nombre de ses collections papiers afin de privilégier l’accessibilité aux bases numériques. Un comité s’est ainsi formé en vue de programmer un projet de rénovation des bibliothèques de plusieurs bureaux Latham & Watkins dans le Monde. Les équipes de documentation ont été sollicitées dans l’élaboration de plusieurs données statistiques : celles-ci étaient d’abord en charge d’évaluer le niveau de fréquentation du lieu. Les visiteurs étaient également interrogés sur les raisons de leur passage afin de pouvoir déterminer les caractéristiques essentielles de l’aménagement d’une bibliothèque juridique. Enfin, les documentalistes se sont prononcées sur plusieurs pistes d’évolution par rapport à la configuration actuelle afin de les soumettre au promoteur immobilier du groupe. L’objectif principal résidait à travers la mise à disposition d’une palette efficace d’outils numériques.

Il convient de souligner qu’il ne s’agit pas seulement de rénover, mais bel et bien de repenser globalement l’approche du service offert par l’équipe de documentation. C’est à ce titre d’ailleurs que chaque des départements du cabinet a été mis à contribution dès le commencement du projet : leur avis constitue une véritable valeur ajoutée. L’équipe de la documentation pouvait également se prononcer au fur et à mesure de l’évolution des travaux ; celle-ci travaillait ainsi en collaboration avec l’architecte. Le caractère « participatif » du projet s’est également traduit à travers une concertation sur la question de la réduction des sources papier au profit du numérique : il fallait en effet s’assurer que chacun était à l’aise avec ces nouveaux supports. Cette approche a permis d’appréhender la transition dans des conditions optimales.

Le projet impliquait dès lors de nouvelles idées d’aménagement, mises en œuvre à travers le processus de rénovation de la bibliothèque Latham & Watkins à New-York :

  • des espaces de travail collaboratifs semi-ouverts pour les équipes de recherche, des bureaux fermés pour les responsables de la documentation,
  • s’il n’a finalement pas été concrétisé à New-York, un projet de cabines individuelles de travail totalement digitales avait été envisagé,
  • des îlots de deux à trois places pour les formations à la demande,
  • un espace faisant office de petite salle de conférence multi-usages : réunion, formation, espace de travail en groupe…
  • un écran numérique de 75 pouces en guise de tableau d’information à l’entrée (promouvoir les services de la bibliothèque, son actualité)
  • un espace dédié aux collections papiers mais surtout à la bibliothèque digitale à travers la mise en place d’une dizaine d’écrans devant lesquels les avocats pourraient s’asseoir,
  • un espace cafétéria,
  • un espace de support pour ce qui concerne les opérations de reprographie liées aux recherches documentaires.

La nouvelle bibliothèque, dont les travaux ont été achevés en 2013 offre un vaste espace de travail : les grandes baies vitrées et les couleurs claires donnent à cet espace un caractère épuré, ouvert. Dans cette même optique, huit bureaux jouxtent la bibliothèque : cela a d’ailleurs permis de renforcer les liens entre les avocats travaillant dans ces bureaux et l’équipe de la documentation. L’équipement numérique de la bibliothèque constitue la pierre angulaire de cette rénovation : celle-ci a été équipée en tablettes numériques et en ordinateurs portables. Ainsi les avocats peuvent-ils travailler sans discontinuité. La rénovation a également permis de faciliter les activités de recherche, laquelle constitue une des tâches majeures de l’équipe de la documentation. Ces nouvelles facilités permettent également de favoriser la formation. L’équipe de la documentation fait en sorte que la bibliothèque devienne un point de rencontre majeur; cela se retrouve à travers la diversité des activités et événements qui y sont proposés.

Le projet new-yorkais de la bibliothèque Latham & Watkins -plus ou moins reproduit aujourd’hui dans les autres bureaux de la firme- s’est révélé être une belle occasion pour tester un nouveau concept de bibliothèque. L’aménagement des espaces de travail et le degré de technologie qui y est présent invitent à la collaboration entre les équipes de recherche et les juristes.

Bibliothèque Latham NYC

Bibliothèque Latham & Watkins LLP, NYC – avec leur aimable autorisation

 


Quelques remarques :

A travers ce projet se dessinent quelques grandes tendances :

  • Le documentaliste devient formateur/médiateur, plusieurs espaces sont dédiés à cette activité, l’activité même de formation (et pas uniquement aux techniques documentaires) intègre l’espace bibliothèque,
  • Lors des déménagements, la pression est grande pour diminuer les collections papier ou profit de l’électronique: dans l’exemple ci-dessus on passe de 2600 mètres linéaires à 680 et on demande aux avocats de faire une sélection des collections papier indispensables à leur pratique,
  • Les meubles eux-mêmes reflètent ces évolutions puisque l’on favorise le rangement des collections largement « élaguées » dans des meubles bas sur lesquels on pourra travailler debout ou feuilleter; les étagères hautes sont jugées moins pratiques,
  • Les moyens sont donnés pour mettre les collections électroniques en avant et inciter les avocats à les consulter en bibliothèque : écrans LCD, ordinateurs portables, tablettes (iPads et Kindles) sont mis à disposition mais sans surprise – c’est moi qui souligne – c’est finalement un échec ; les avocats préfèrent consulter les collections électroniques à distance, le format e-book n’est pas validé,

Commentaire de Gwenola Neveu, Manager of Library and Records – Paris and Brussels chez Latham Paris :

A cette époque, il était beaucoup question de livres électroniques. Juriconnexion avait d’ailleurs dédié sa journée annuelle 2013 aux E-books juridiques. Au sein de Latham, je faisais partie du groupe de travail sur les e-books au moment de la rénovation de la Bibliothèque de NY. Nous pensions que les avocats allaient adhérer à ce nouveau support pour la consultation des ouvrages. La bibliothèque digitale n’a pas rencontré le succès escompté. Les avocats préfèrent consulter les ressources en ligne de leur poste de travail ou bien de chez eux en VPN.

  • La fréquentation de la bibliothèque diminue fortement et on n’hésite pas la rendre plus attractive par différents moyens comme l’ajout d’un espace cafétéria et l’organisation de manifestations festives (cocktail d’inauguration, vin et littérature, carnaval, Halloween party…),
  • Au sein du deuxième lieu (domaine du travail, ici le cabinet d’avocats), la bibliothèque devient une sorte de troisième lieu (ici privé) : « volet complémentaire, dédié à la vie sociale de la communauté, [le troisième lieu] se rapporte à des espaces où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle »

En savoir plus sur la notion de troisième lieu : Servet, Mathilde. Les bibliothèques troisième lieu. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 4, 2010 [consulté le 05 juin 2015]. Disponible sur le Web : <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2010-04-0057-001>. ISSN 1292-8399.
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2010-04-0057-001

  • La réorganisation physique d’une bibliothèque est aussi l’occasion de revoir sa politique de communication. Ici on installe un écran de 70 pouces à l’entrée de la bibliothèque pour accueillir les utilisateurs sur lequel on diffuse les annonces des évènements de la bibliothèque, les formations, les produits documentaires, les nouvelles de la bibliothèque et même une photo de bienvenue de l’équipe !

Gwenola Neveu : La bibliothèque de Paris a d’ailleurs bénéficié de certaines idées telles que l’installation d’un grand écran pour les présentations de ressources en ligne  et la réduction des collections sur support papier, lors de son déménagement fin 2012.

  • L’approche collaborative à base de nombreux échanges entre documentalistes et avocats, documentalistes et architectes, favorise grandement la réussite du projet.

Merci à Gwenola Neveu et à Ruth McKeen (Director of Libraries – Latham Washington) pour l’autorisation de publication et de reprise des photographies d’illustration de l’article d’origine.
Merci à Emilie Carrère pour la traduction synthétique de l’article.
Merci à Benoît Bréard pour le signalement de l’article en mai dernier via Twitter.

Tri par cartes, la méthode

La méthode du tri par cartes pour concevoir un plan de site internet

Ou comment avoir les cartes en main !
Réaliser une arborescence du contenu et des fonctionnalités.

J’ai découvert cette méthode dans le cadre du MOOC architecture de l’information #archinfo et plus particulièrement dans la session intitulée « Savoir structurer l’information, les données et les ressources documentaires » (je vous laisse vous référer au MOOC sur FUN pour plus de détails).

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/ENSDeLyon/14002/session01/about

N’étant pas une « enfant du numérique », j’ai le recul nécessaire pour accueillir favorablement toutes sortes de techniques quelles soient liées à des outils numériques récents ou qu’elles soient plus traditionnelles comme ici.

Définition : le card sorting (tri par cartes, en français) permet d’améliorer la qualité d’un produit en se focalisant sur la définition d’une structure d’information (catégorisation, hiérarchisation et nommage) efficace, qui correspond au modèle mental et à la logique de l’utilisateur. Grâce au tri de carte, vous permettez à vos utilisateurs de trouver plus rapidement et plus simplement les informations qu’ils cherchent.

Par Gautier Barrère et Eric Mazzone dans l’avant-propos de leur ouvrage Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! (Eyrolles, 2012)

La méthode du tri par cartes c’est du « mindmapping à la papa », façon « colle-papier-ciseaux » mais c’est aussi l’assurance que tout le monde peut apprivoiser ce brainstorming et en tirer profit sans s’encombre de l’apprentissage d’un nouvel outil.

Tri par cartes, la méthode

Tri par cartes, un peu de fournitures pour se motiver

On peut envisager plusieurs cumuls de méthodes selon ses préférences, l’essentiel c’est le résultat !

  • méthode du tri par cartes manuelle + photo,
  • méthode du tri par cartes électronique avec un logiciel dédié,
  • méthode du tri par cartes manuelle + reprise du projet abouti sur support électronique via un logiciel de mindmapping ou via un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre),
  • méthode du tri par carte directement depuis un logiciel de mindmapping ou un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre).

J’ai pour ma part appliqué la méthode du tri par cartes (manuelle) à un projet de refonte d’un site internet personnel sur lequel je travaille en ce moment. Ainsi cet exercice, me permettait de tester cette méthode tout en améliorant ma communication avec le prestataire informatique que j’ai choisi pour m’aider dans cette refonte. Celui-ci se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de mon domicile. Mieux structurer l’information de mon futur site, me permet de mieux lui indiquer les directions à prendre.

Pour ce faire, j’ai repris la structure internet de mon site actuel http://cguelfucci.free.fr et j’ai préparé un lot de cartes en découpant des fiches bristol. Puis j’ai écrit sur ces cartes toutes les rubriques/contenus de mon site actuel. J’ai ajouté quelques rubriques/fonctionnalités que je souhaite mettre en place à l’occasion de cette refonte, par exemple des rubriques/fonctionnalités que j’ai trouvé sur des sites que j’aime bien.

L’idée est de réduire le nombre de rubriques pour alléger la barre de navigation qui aurait été trop dense avec une reprise stricte des rubriques de l’ancien site. L’idée est également de mentionner à mon prestataire un certain nombre de fonctionnalités que je souhaite afficher sur la page d’accueil, soit en colonne de droite, soit en bas de page, soit à un autre endroit.

J’ai ainsi réussi à réduire le nombre de rubriques en regroupant les sujets et en les cumulant dans des rubriques plus larges. D’un site avec 15 rubriques, on passe à un site avec 7 rubriques. Je ne suis pas encore satisfaite de l’intitulé de toutes les rubriques mais j’ai mieux le nouveau site en tête ce qui me permettra peut-être de trouver d’autres intitulés.

Les fonctionnalités que je souhaite intégrer sont listées en colonne de droite et en bas de page. Avec le système des cartes, on peut les déplacer facilement et les positionner différemment.

Tri par cartes, exemple

Exemple de tri par cartes sur la refonte d’un site perso

Je me suis inspirée avec satisfaction de la méthode décrite dans la vidéo Card Sorting Tecnhique – Planning a website, vidéo d’environ 12 minutes en anglais sous-titrée en français : https://www.amara.org/fr/videos/B2msiElTpaQJ/url/1575805/ 

Cette méthode me correspond bien. Je n’hésiterai pas à l’utiliser à nouveau pour d’autres « brainstormings ». Elle peut être utile pour la mise au point du plan d’un site web, d’un intranet, d’un portail documentaire, pour l’agencement des livres dans une bibliothèque ou pour la mise au point du plan d’un document structuré et volumineux comme un livret d’accueil ou comme un projet de livre.

Idéalement il vaut mieux être plusieurs participants afin d’optimiser l’échange sur l’organisation de l’information, sur sa hiérarchisation et sur les termes à retenir pour l’arborescence (une terminologie cohérente pour les futurs utilisateurs).

A noter la méthode du tri par carte peut également se pratiquer sur un mur/un tableau avec des post-its.

A vous de jouer !

Quelques références supplémentaires.
Références consultées grâce aux contributions des membres du MOOC #Archinfo via l’outil de curation Stample.

Tri par cartes : l’architecture de l’information construite par les utilisateurs par Anja Golea (16/01/2015)

http://www.ergonomie-interface.com/methodes-process-techniques/tri-par-cartes-une-architecture-de-linformation-construite-par-les-utilisateurs/

MCL : Tri par cartes, card sorting, méthode, atouts, tri ouvert, tri fermé, tri individuel, consensus, ergonomie, utilisateurs, architecture de l’information

Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! par Gautier Barrère et Eric Mazzone. Ouvrage Eyrolles, 2012, ouvrage payant

Fiche de l’ouvrage : http://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/card-sorting-9782212134483

MCL : table des matières, préface, avant-propos, extrait (principes de base)

Xmind, créer un schéma pour l’arborescence de vos sites web par Bastien Claude (25/04/2014)

http://wordpress.bastienclaude.fr/xmind-creer-un-schema-pour-larborescence-de-vos-sites-web/

MCL : arborescence, projet web, brainstorming, organisateur d’idées, structurer son site internet, Xmind, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant.

Construire l’arborescence de son site web par La Fabrique du Net (26/05/2014)

http://www.lafabriquedunet.fr/conseils/conception-site-web/arborescence-site-web/

MCL : arborescence, navigation, référencement naturel, SEO, étapes, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant dans sa méthodologie

Improving your information architecture with card sorting : a beginner’s guide by Pierre Croft (20/10/2014)

http://www.smashingmagazine.com/2014/10/20/improving-information-architecture-card-sorting-beginners-guide/

Descriptif : mode d’emploi « step by step » avec beaucoup de conseils + un cas pratique (refonte du site internet UK animal charity website)  présenté en détail