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ADBS Un jour une astuce WordPress pour un blog professionnel

Support de présentation de l’atelier ADBS Un jour une astuce sur l’utilisation de WordPress pour un blog pro

Le jardin des Carmes, ICP Paris

10 conseils pour être visible sur les réseaux sociaux

Le jardin des Carmes, ICP Paris

Dans l’enceinte de l’EBD se trouve un jardin secret !

Ce document a été préparé pour un atelier que j’ai animé le 20 juin 2018 à l’EBD dans le cadre de la journée Emploi. C’est un retour basé sur ma propre expérience qui s’adresse à un public de documentalistes en formation ou en reconversion professionnelle.

Quelques généralités sur les réseaux sociaux

Pour être visible sur les réseaux sociaux il convient de faire vivre son profil. Publier, partager, commenter, interpeller ceux que vous citez.

Twitter : Très réactif. Permet une bonne veille métier + veille technique (dans mon cas veille juridique) notamment sur les signaux faibles.

LinkedIn : attention, écrire du contenu dans LinkedIn (Pulse) est un bon moyen d’augmenter votre visibilité mais ce contenu ne vous appartient pas. Que se passera-t-il si LinkedIn décide de changer sa politique d’accès ? Avec un blog, vous êtes chez vous !

Facebook : attention aux emportements de cette communauté qui réagit à chaud. A réserver à la sphère amicale.

Instagram : en cours d’apprentissage dans mon cas pour un autre blog ; ce n’est pas mon réseau prioritaire mais c’est un réseau très intéressant en tant que documentaliste pour le travail sur les hastags.

Blogs et réseaux sociaux

Attention blogs et réseaux sociaux ne s’inscrivent pas dans la même temporalité.

Les réseaux sociaux traitent l’immédiat, l’éphémère alors qu’un article publié sur un blog peut être pertinent plusieurs années après sa publication. Il peut aussi être mis à jour.

Si vous ne souhaitez pas vous lancer dans l’aventure du blog, vous pouvez commencer en publiant quelques articles en tant qu’invité sur des blogs déjà existants et/ou sur LinkedIn. Si vous avez beaucoup de contenu, vous serez alors prêts pour évoluer vers votre propre blog afin d’être maître de votre contenu.

Voir à ce sujet l’étude L’instantanéité du contenu sur les réseaux sociaux [consultée le 21 juin 2018]

Durée de vie d’un Tweet, 18 minutes, durée de vie d’un article de blog 2 ans ! CQFD !

Mes 10 conseils pour être visible sur les réseaux sociaux

1. Ecrivez votre propre contenu
En disposant d’un blog, on peut partager son propre contenu, marketing personnel. On construit sa marque personnelle dans le temps. En associant blog et réseaux sociaux, on maximise l’impact de sa présence en ligne.

2. Partager du contenu pertinent
Partager le contenu des autres, vous développerez ainsi votre réseau. Vous vous inscrivez dans une communauté de centres d’intérêts qui peut être différente de votre communauté professionnelle d’origine.
Se positionner sur du contenu de niche, du contenu viral, du contenu utile aux autres, du contenu exclusif et thématisé : content is king !

3. Perso v/ Pro
Savoir se servir de son expérience personnelle des réseaux sociaux ou de l’internet pour enrichir sa pratique professionnelle et développer son identité numérique.
Attention toutefois à ne pas mélanger les sphères personnelles et professionnelles.
«MySpace c’est le bar, Facebook, c’est le barbecue au fond du jardin, LinkedIn, c’est le bureau» Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn

4. Trouver son style, sa charte éditoriale, s’y tenir
Chacun a ses sujets de prédilection. Se faire un nom sur ces sujets. Les renouveler au fil de vos engouements sans trop vous disperser. L’idée est d’être rapidement identifié par ceux qui vous suivent.

5. Citer les interlocuteurs, interpeller les marques, les fournisseurs @
Toujours avec courtoisie, ce qui n’empêche pas la fermeté. Interpeller en public. Poursuive en MP.

6. Hastags #
Choisir le mot-clé pertinent est à la fois ludique et dans l’ADN des documentalistes

7. Interagissez autant que possible
Répondre aux messages, aux sollicitations, aux commentaires

8. Persévérance
Etre régulier, persévérez. L’image numérique se construit sur le long terme.

9. Choisissez le bon moment
Pour publier selon votre audience mais n’en faites pas non plus une obsession, tout est affaire de bon sens.

10. In Real Life : rester soi-même !
Pour ma part, je suis contre la programmation des publications, contre l’analyse, les statistiques, contre la dictature du like (même si j’apprécie d’être lue). Il ne s’agit pas non plus d’une question de vie ou de mort. Sachez prendre du recul.
N’oubliez pas la vraie vie !
Je dirais même les réseaux sociaux s’alimentent aussi des rencontres faites dans la vraie vie. Soyez attentifs lors de conférences, manifestations, salons et congrès.
Ne partez jamais sans vos cartes de visite !

Le conseil bonus

Un conseil que j’ajouterais : il est utile de s’auto-former régulièrement aux réseaux sociaux.

Les plateformes évoluent régulièrement. Il y a toujours moyen, soit d’améliorer son profil, soit d’apprendre à maîtriser un nouveau réseau, soit de repérer un outil qui facilite l’administration d’un réseau.

Il existe sur internet de nombreux spécialistes de la communication digitale. Ils ne sont pas avares de conseils, soit sous forme de petits articles, soit sous forme de vidéos. Passer quelques minutes pour mettre à jour ses connaissances peut vraiment optimiser l’expérience utilisateur d’outils que l’on utilise régulièrement.

Mise à jour du 21 août 2018

A la suite de la publication de cet article, j’ai été contactée par l’équipe de Canva, un outil de création graphique en ligne gratuit, qui m’a proposé de mettre en lien un article dans le même esprit que celui-ci mais dédié au réseau social Instagram.

Visibilité Instagram : les 10 règles d’or pour booster (réellement) son compte.

Bien que je n’ai pas de compte Instagram pour mon blog Sérendipidoc et alors que je suis en apprentissage de ce réseau social pour mon autre blog racines-corses, j’accepte volontiers de partager ce lien car comme je le signale dans mon conseil bonus, il est utile de s’auto-former régulièrement aux réseaux sociaux. Dans mon cas, grâce à cet article, j’ai appris des choses sur le bon usage d’Instagram que j’espère mettre en application prochainement. Et pourquoi pas un jour un compte Instagram pour Sérendipidoc ?!

Tenir un blog professionnel

A la fin de l’année 2017, il m’est venu l’idée d’écrire un article qui fasse le point sur les quatre années d’existence du blog et sur ses coulisses.

L’aventure du blog professionnel est une aventure chronophage mais très enrichissante.

Produire du contenu régulier et pertinent n’est pas toujours facile surtout lorsque l’on est seul maître à bord. L’écriture reste une affaire très personnelle. Vous avez beau essayer de convaincre certains lecteurs de témoigner de leur expertise, très peu osent le faire.

Le contributeur occasionnel serait comme saisi par le vertige de la page blanche alors que le blogueur régulier est comme saisi par le vertige de l’écriture : plus on écrit, plus on a envie d’écrire et d’être lu, c’est un fait.

Pour ne pas subir moi-même la hantise de la page blanche, j’écris donc le plus régulièrement possible, assez souvent dans les transports ou sur des temps morts.

Mon inspiration vient de ma veille métier sur les réseaux sociaux (Twitter et LinkedIn). Parfois les idées d’articles me viennent en discutant avec d’autres documentalistes, lors de manifestations professionnelles ou tout simplement à l’occasion de lectures, de formations.

Bien sûr, je suis attentive aux autres blogs professionnels et notamment au blog d’Emmanuel Barthe, Precisement.org, dont j’apprécie le caractère scientifique et détaillé des articles.

Pour d’autres raisons (régularité, humour, pertinence), je suis bonne cliente des articles de Choblab, blogueur, responsable en communication digitale

Tout naturellement, une sorte de ligne éditoriale s’est imposée à moi : https://www.serendipidoc.fr/a-propos/

Je ne parle bien que de ce que j’aime ou de ce que j’ai envie d’expérimenter. J’assume également d’introduire de temps à autre quelques articles plus personnels et moins directement liés à mon métier de documentaliste juridique (rubrique Autour de l’Ecrit).

Mon plaisir réside principalement dans la recherche et l’écriture, je délègue donc l’aspect graphique et technique à Fabrice Court, créateur de sites, graphiste et formateur. Il est de précieux conseil et d’une patience d’ange lors de mes épisodes de stress pour raisons techniques !

Quand on sait que la durée de vie d’un article de blog est de deux ans alors que la durée de vie d’un Twitt est de dix-huit minutes, cela fait réfléchir sur le choix des outils de communication. J’ai peut-être tort, mais je crois en l’avenir du blog !

Quelques statistiques

Google Analytics et moi cela fait deux ! Je ne prends pas le temps d’y aller, d’autant plus que pour ce blog professionnel je n’ai pas d’éventuel partenaire à convaincre.

Néanmoins quelques statistiques donnent une idée de l’impact du blog et de sa croissance sur quatre ans.

En novembre 2017 : 4095 pages vues par 2791 internautes (visiteurs).

217 articles publiés depuis le début du blog (2014) dont certains sont mis à jour régulièrement.

212 abonnés à la newsletter. Celle-ci permet de recevoir chaque nouvel article publié au moment de sa mise en ligne.

Un nombre de followers sur Twitter et sur LinkedIn en hausse régulière, souvent en rapport avec la thématique des articles publiés.

Y-a-t-il un danger à tenir un blog professionnel ?

Le premier danger est la lassitude de l’auteur. Je blogue pour ma part depuis plus de 15 ans (à titre personnel et professionnel) et je ne pense pas encore avoir fait le tour de la question.

L’autre danger est une sorte de surexposition qui apporterait une vision déformée du métier. Seuls quelques individus sont visibles par leurs écrits alors que beaucoup d’autres mériteraient de partager leur expertise. C’est un point auquel je suis sensible et que j’essaye d’améliorer en faisant régulièrement appel à contributeurs même si dans les faits cela porte peu ses fruits. C’est bien dommage.

Enfin, étant cliente des solutions que je suis amenée à commenter, on pourrait craindre le conflit d’intérêt. Je m’efforce de conserver un ton neutre. Je laisse par exemple l’évaluation des bases de données juridiques au très bon groupe de travail Juriformation.

Ces quelques dangers, sont bien peu de choses par rapport aux bénéfices que je peux retirer du fait de tenir un blog :

  • Plaisir d’écrire, de rechercher, de partager, de publier,
  • Auto-formation permanente car pour parler de quelque chose il faut l’avoir testé soi-même,
  • Confiance en soi,
  • Rencontres de qualité,
  • Sollicitations pour parler du métier ou l’enseigner.

Si vous aussi vous souhaitez tenter l’aventure du blog professionnel, je me tiens à votre disposition pour partager mon expérience.

Il est aussi possible d’écrire des articles hébergés sur un blog tiers (j’accueille volontiers les contributeurs pour ma part) ou d’écrire des articles sur LinkedIn (sauf que si LinkedIn change sa politique commerciale brusquement vous risquez de perdre la main sur votre contenu).

Bibliothécaires, documentalistes, il ne suffit pas d’avoir un savoir-faire, il faut le faire savoir !

En cultivant votre visibilité sur internet et sur les réseaux sociaux vous contribuez au rayonnement de la profession. En ces temps « d’ubérisation » des métiers, elle en a bien besoin.

Pour mémoire vous pouvez retrouver mes articles via différents canaux de diffusion :

Même si je pratique peu la technique du « call to action », c’est-à-dire terminer un article par une question invitant le lecteur à donner son avis dans les commentaires, tous les articles peuvent être commentés directement sur le blog. Je vous invite à le faire sur le blog plutôt que sur les réseaux sociaux si vous souhaitez enrichir les articles.

Chers lecteurs, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année 2017.

  Cultivez votre sérendipidé !

Rendez-vous en 2018 !

Portrait de Pierre Cros

Interview de Pierre Cros, éditeur du blog Comifo

Portrait de Pierre Cros

Les fonctions supports de cabinets d’avocats qui ont un blog ne sont pas nombreux sur la toile.
Aujourd’hui je vous propose de découvrir le parcours de Pierre Cros, éditeur du blog Comifo.

Pouvez-vous vous présenter.

Je m’appelle Pierre CROS, j’ai 32 ans. Je suis secrétaire/assistant juridique dans un bureau d’avocats de renommée internationale.

Je suis également formateur occasionnel en interne sur le pack office et certifié examinateur TOEIC en session privée.

Quel est votre parcours ?

J’ai suivi une formation LEA (Langues Etrangères Appliquées – Anglais – Espagnol) à l’université à l’issue de laquelle j’ai obtenu une Licence et j’ai également suivi une formation en alternance d’assistant de direction bilingue Anglais pendant un an.

Comment vous est venue l’idée du blog ?

J’ai toujours considéré le partage de connaissance comme une valeur ajoutée pour chacun. L’idée du blog m’est venue après une réflexion personnelle qui m’a convaincu de partager des informations utiles à tous quand l’on travaille. L’idée était de les centraliser afin qu’elles soient directement accessibles. Dans un monde en constante mutation et où la législation évolue, j’ai souhaité apporter ma pierre à l’édifice. Des articles, des conseils et des tests seront mis en ligne pour aider tous ceux qui s’y intéressent.

Et l’idée du nom du blog ?

Il fallait qu’il comporte le mot « Communication » (COM) et IFO pour rappeler le terme d’information et en même temps créer un petit jeu de mots rigolo pour apporter un côté pêchu.

De quoi parlera-t-il ?

Il sera alimenté d’articles concernant l’actualité du droit du travail au niveau de ce qui est mis à disposition des salariés, des formations, des conseils, des tests de logiciels ou tout ce qui peut être utile aux salariés et indépendants car le blog sera aussi consacré à eux. Les articles que je publierai émaneront aussi d’idées dont les personnes m’auront fait part. Il s’agit avant tout un site pour eux.

Quel est son objectif ?

L’objectif, comme évoqué plus haut, est de rassembler sur un même site des informations qui permettent aux salariés et indépendants de rester « à la page ». Le but est véritablement de leur apporter des idées nouvelles qui peuvent leur faciliter leur travail au quotidien et leur permettre de découvrir de nouvelles choses.

Quel sera son public cible ?

Les salariés car il y aura toute une partie sur les formations, les différentes législations mises en place dans ce but. Et les indépendants, car ils sont de plus en plus nombreux.

Allez-vous avoir une orientation propre au milieu juridique ?

Pourquoi pas ? Je ne suis pas fermé mais ce n’est pas obligatoirement son orientation première.

Que pensez-vous des MOOC ? En avez-vous testé ?

Ils ont été mis en place il y a quelques années en France et certaines universités françaises en ont d’ailleurs créés. Je trouve que c’est une idée formidable car elle favorise l’accès aux formations et de plus en plus de monde s’y intéresse. Je me suis rendu sur des portails de MOOC mais je n’en ai pas encore testé. Cela ne s’aurait tarder car ce phénomène est vraiment intéressant du fait de sa gratuité et de son accessibilité quasi continue.

Un projet de formation pour 2017 ?

J’envisage de passer la certification Voltaire et le MOS. Pour savoir à quoi ils correspondent, vous pouvez aller sur mon blog :)

Quel est d’après-vous l’avenir des professions support en cabinet d’avocats ?

Je pense que l’on aura toujours besoin de support administratif dans les bureaux d’avocats même si les plus jeunes tendent vers plus de travail autonome. Concernant les supports « généraux » – je pense que le dématérialisé va petit à petit prendre le dessus avec les conséquences que cela impliquera.

Avez-vous des outils/applications que vous utilisez en tant que juriste qui vous rendent également service dans votre vie personnelle ?

Je ne suis pas juriste mais je crois que certaines applis comme GOOD peuvent être utiles (appli Iphone/Ipad qui permet d’accéder à sa boite pro par son téléphone perso).

MERCI !

Logo ComifoLien vers le blog : https://comifo.wordpress.com/

Les blogs juridiques et la dématérialisation de la doctrine, actes de la journée d'étude organisée par le Centre de Théorie et Analyse du Droit le 16 juin 2014, sous la direction d'Anne-Sophie Chambost, chez LGDJ (collection Contextes).

Les blogs juridiques et la dématérialisation de la doctrine

Les blogs juridiques et la dématérialisation de la doctrine, actes de la journée d'étude organisée par le Centre de Théorie et Analyse du Droit le 16 juin 2014, sous la direction d'Anne-Sophie Chambost, chez LGDJ (collection Contextes).Les blogs juridiques et la dématérialisation de la doctrine, actes de la journée d’étude organisée par le Centre de Théorie et Analyse du Droit le 16 juin 2014, sous la direction d’Anne-Sophie Chambost, chez LGDJ (collection Contextes), 2015. ISBN 978-2-275-04573-3

Pour acheter l’ouvrage : http://www.lgdj.fr/les-blogs-juridiques-9782275045733.html

Je vous laisse le soin de savourer le résumé de l’éditeur, avides que vous êtes d’en savoir plus sur cet ouvrage !

Résumé fourni par l’éditeur :

Par le rapport spécifique que le droit entretient avec l’écrit, le juriste ressemble parfois à un documentaliste juridique, avide des documents qui nourriront son raisonnement. Davantage sans doute que les autres sciences, le droit nourrit (et se nourrit) en effet une relation étroite au texte, et une importante production d’écrits est à la base de la science juridique (lois, normes, décisions de justice, œuvres de la doctrine…). Or si la littérature scientifique se penche volontiers sur la documentation juridique en général (voir les recherches récentes menées sur les genres doctrinaux, les manuels de droit ou les revues juridiques), elle n’abonde encore que peu au sujet de la documentation juridique électronique : la doctrine commence ainsi à peine à se pencher sur la thématique spécifique de sa dématérialisation.
Si la doctrine reste généralement définie comme une publication éditoriale, il convient sans doute de prolonger la question des supports de la doctrine, laissée en suspens en 2004 par Philippe Jestaz et Christophe Jamin (La doctrine, Dalloz) ; ces auteurs négligeaient en effet la distinction du papier et du numérique, au motif que ce dernier n’avait apparemment pas modifié les genres doctrinaux. Dans un contexte de développement de la numérisation de la documentation juridique, et face à la dématérialisation de la doctrine, l’audience toujours plus forte de certains blogs et la façon dont les institutions judiciaires se sont désormais dotées de sites web, n’oblige-t-elle pas à reconsidérer cette affirmation ? Type spécifique de site web ou composante d’un site plus général, le blog est en effet utilisé à fin de publication d’informations régulières, sous forme d’articles ou de billets généralement succincts, et rendant compte d’une actualité autour d’un sujet ou d’une profession donnés. Face à la prolifération des blogs juridiques, dont l’audience ne semble pas devoir se démentir, l’ambition de ce nouvel ouvrage de la collection Contextes. Culture du droit est de prendre la mesure du rôle que ces supports numériques jouent dans les évolutions actuelles de la doctrine, et de suivre l’évolution de l’écriture du droit à travers le développement de la dématérialisation de la doctrine.

Sous la direction d’Anne-Sophie Chambost, avec les contributions de Pierre-Nicolas Barenot, Hannah Birkenkötter, Hervé Croze, Gilles Devers, Yann-Arzel Durelle-Marc, Gilles J. Guglielmi, Edith Guilhermont, Geneviève Koubi, Roseline Letteron, Jean-Paul Moiraud, Vincent Ramette, Caroline Regad- Albertin, Nicolas Rousseau, Serge Slama, Maximilian Steinbeis et Marie-Andrée Weiss.

Pour consulter le sommaire détaillé et pour visualiser à l’écran l’avant-propos d’Anne-Sophie Chambost qui constitue une synthèse de l’ouvrage :

http://www.unjf.fr/recherche/nomodos/116-parution/8312-a-s-chambost-dir-les-blogs-juridiques-et-la-dematerialisation-de-la-doctrine-lgdj-2015

Mes impressions :

Ce n’est pas un ouvrage qui étudie le blog juridique sous ses aspects marketing et communication mais le professionnel qui envisage de devenir blogueur juridique pourra y trouver de nombreux arguments.

Sont abordés :

  • La place du droit et du juriste dans l’espace public médiatique

« Celui-ci (le blog) permet en effet de se faire une place dans un espace public médiatique dont le juriste n’apparaît pourtant plus forcément comme une figure incontournable ; en rendant sa matière moins aride, le juriste blogueur tient sans doute un moyen de reconquérir l’espace public…» (p. 7).
Voir notamment les propos de Gilles sur le rôle du blog pédagogue ou de la doctrine de vulgarisation (p. 101).

  • La liberté d’expression du blog versus l’esprit formaté des publications traditionnelles

« Les blogs sont associés à la liberté d’expression, que n’offriraient plus forcément les circuits classiques de diffusion éditoriale des connaissances : le ton des revues est formaté, alors que le style varie d’un blog à l’autre, d’une écriture objective à un parti pris d’écriture subjective et personnelle. » (p.11)

  • L’interactivité du blog favorisant le développement d’une doctrine à plusieurs mains

« Ils (les blogs) sont avant tout des carnets de bord sur lesquels on teste des idées et des hypothèses, qu’on améliore ensuite à partir des commentaires et des critiques » (p.14)

  • La complémentarité ou la concurrence entre blogs et revues juridiques

« Le blog est un marqueur en temps réel d’évolutions que les articles de revues viendront ensuite confirmer ou infirmer. » (p. 19)

Voir également le chapitre entier consacré à ce sujet Le point de vue d’un éditeur sur la dématérialisation de la doctrine : le cas des blogs juridiques par Vincent Ramette.

Si l’on est déjà blogueur juridique soi-même, cet ouvrage donne une vue d’ensemble de la blogosphère juridique et de ses motivations ainsi qu’une incitation à persévérer car croyez-moi, si l’on souhaite tenir sur la durée, il faut régulièrement se remotiver. Le blog juridique n’est jamais évoqué aussi longuement dans les revues juridiques ou même sur internet. La compilation des actes de la journée d’étude en donne une photographie actuelle, vivante et contrastée.

Si l’on envisage de se lancer dans l’aventure du blog juridique, on trouvera dans cet ouvrage des motivations et des conseils autres que techniques. Cette étude donne du sens à l’investissement personnel nécessaire dans le fait de tenir un blog juridique.

Pour tous ceux qui enseignent la matière juridique, cet ouvrage est aussi un moyen d’attirer l’attention sur cette nouvelle source d’information juridique.

D’autre part, je ne suis pas la seule à penser qu’un blog juridique est un moyen de se distinguer de la masse des 65.000 avocats français (ou 25.000 avocats parisiens) car plusieurs intervenants abordent ce point dans le livre. Il est temps d’en informer les étudiants juristes.

Pour le monde de l’édition juridique, il ne fait pas de doute qu’il faudra désormais compter sur les blogs juridiques et que ceux-ci par leur gratuité, leur instantanéité et leur diffusion via les réseaux sociaux, empiètent sur le terrain des revues papier et les offres numériques des éditeurs traditionnels.

Enfin pour qui a déjà un blog juridique, cet ouvrage est d’une lecture qui fait du bien, certes légèrement nombriliste mais essentielle pour entretenir la flamme, si j’ose dire. Les témoignages sur l’envers du décor d’un blogueur (juridique ici) sont rares en dehors des conseils techniques ou conseils en rapport avec l’écriture et le référencement qui foisonnent sur internet.

J’ai personnellement adoré tous les témoignages complémentaires et éclairants des blogueurs Roseline Letteron (liberté, libertés chéries), Gilles Devers (Les actualités du droit), Nicolas Rousseau (Les chevaliers des grands arrêts) et Yann-Arzel Durelle-Marc (Nomôdos).

On y parle de motivation, de rencontre entre l’auteur et son lecteur, de méthodologie dans la recherche des sujets ou dans la recherche d’un nom de blog, de vulgarisation et de démocratisation de la connaissance du droit, de tout ce qui fait la richesse de l’activité de blogueur.

Pour une approche marketing complémentaire, voir le Livre blanc sur le marketing digital pour les avocats de l’agence 1MIN30 qui fait l’objet d’un billet récent.

En prenant l’ouvrage en main, je m’étais dit que je ferai peut-être l’impasse sur la quatrième partie qui donne quelques exemples de blogosphères étrangères. Il ne faut pas ! Non seulement le droit comparé appliqué aux blogs juridiques est passionnant mais on y parle aussi des raisons de l’indifférence et de défiance à l’égard des blogs (donc une vision réaliste).

Je ne peux que conseiller la lecture de cet ouvrage d’autant plus que l’été est propice à la réflexion et la rentrée propice aux bonnes résolutions. Et si vous teniez un blog juridique ?

Livre blanc 1MIN30, marketing digital pour les avocats

Livre blanc sur le marketing digital pour les avocats par l’agence 1MIN30

Livre blanc 1MIN30, marketing digital pour les avocatsIl s’agit d’un livre blanc intitulé Le marketing digital pour les avocats, en 9 leçons. Gagner de nouveaux clients avec l’Inbound Marketing par l’agence 1MIN30. Format PDF, 22 pages, (2012 ?).

https://www.1min30.com/ressource/le-marketing-digital-pour-les-avocats-en-9-lecons

Ce document donne des conseils judicieux principalement sur l’intérêt de tenir un blog juridique pour un avocat avec l’objectif de s’en servir  pour développer ses prospects et ses clients.
C’est un document beaucoup plus détaillé et concret que les habituels articles d’agences de communication qui se contentent de dire que bloguer c’est bien et que de ne pas assurer son marketing digital c’est mal !

Un manuel de conseils et de bonnes pratiques pour répondre à 9 questions :

  • Quel est l’intérêt de bloguer pour un avocat?
  • Comment réussir son blog?
  • Comment trouver les mots justes pour adresser vos futurs clients?
  • Comment renforcer votre visibilité et générer du trafic?
  • Comment utiliser les réseaux sociaux pour démultiplier le rayonnement de votre site?
  • Comment respecter les recommandations du conseil de l’Ordre?
  • Comment fidéliser vos lecteurs et les convertir en clients?
  • Comment mesurer l’efficacité de votre action?
  • Comment s’inspirer des bonnes pratiques?

Chaque chapitre de l’ouvrage fait l’objet de recommandations fort pertinentes et vraiment adaptées aux avocats. Un encadré relatif à l’expérience agence clôture chaque chapitre. Cet encadré comprend des incitations neutres de type « si vous recourez aux services d’un prestataire externe », « si vous confiez à un prestataire le développement de votre présence sur le web ».On l’aura bien compris, l’idée est de placer les services de l’agence 1MIN30, auteur du document, mais c’est de bonne guerre !

Ce document me semble très utile dans plusieurs cas :

  • pour les avocats qui envisagent de se lancer de manière autonome dans l’aventure du blog juridique,
  • à lire avant de rencontrer une agence webmarketing quelques soient vos projets,
  • à lire avant de suivre une formation dans ce domaine car elle devra être plus détaillée et plus opérationnelle que le livre blanc évoqué ici car sinon à quoi bon ?

Plusieurs blogs juridiques d’avocats sont mentionnés au fil des chapitres à titre d’exemples, il est juste dommage de ne pas trouver une liste récapitulative avec les adresses des sites en annexe.

Blog et réseau

J’adhère à tous les conseils de l’agence sauf celui de l’externalisation de la production de contenus pour un blog juridique.

Je m’explique.

Je trouve primordial de se faire aider par une agence ou un webdesigner indépendant pour la réalisation technologique d’un site internet ou d’un blog juridique. Programmation, ergonomie, graphisme ne s’apprennent pas à la fac de droit, autant les confier à des spécialistes.

Idem pour ce qui est de produire des infographies ou des vidéos professionnelles ou tout type de contenu qui nécessiterait une expertise technologique propre que l’avocat ne possède pas forcément.

Quant au contenu texte d’un site internet, on peut imaginer qu’un avocat serait mieux placé pour défendre ses valeurs même si l’on peut envisager qu’il fasse appel à une agence pour rédiger le texte (à valeur pérenne) à sa place, faute de temps par exemple.

En revanche, pour le contenu d’un blog juridique, qui est du contenu d’actualité et qui va de pair avec la veille juridique et l’expertise de l’avocat, je ne vois pas l’utilité de confier cette tâche à une agence (même remarque pour la tenue d’un compte Twitter). Que direz-vous à votre potentiel client qui vous aura connu par vos billets ou par votre compte Twitter si vous n’êtes pas l’auteur des billets ou des twitts en question ?

  • OUI à de l’aide pour l’organisation ou la mise en place de la ligne éditoriale du blog juridique,
  • OUI à de l’aide dans la rédaction de billets dont vous pourrez confier certaines recherches à des stagiaires juristes (en oubliant pas de les citer comme co-auteurs),
  • OUI à l’utilisation de bases de données juridiques gratuites ou payantes pour alimenter votre veille juridique,
  • OUI au recours aux services d’un documentaliste juridique pour vous aider dans votre veille juridique si vous avez la chance d’en avoir un mais,
  • NON aux billets prémâchés par une agence web qui vous privera de tout l’intérêt intellectuel de la démarche d’écriture, de l’effort que constitue la synthèse de vos idées, de l’exploration de domaines juridiques hors de votre zone de confort, de la satisfaction du billet écrit par vos soins qui rencontre son lectorat.

Attention je sors du contexte de ce livre blanc pour insister sur ce point de l’externalisation de la rédaction de contenus pour blogs juridiques par des agences de webmarketing, appelées aussi agences de « content marketing ». J’ai récemment lu ce conseil d’externalisation à plusieurs reprises; or il me semble que c’est une erreur.

Le bon conseil serait pour moi : si vous pensez, après étude, que vous n’êtes pas fait pour tenir un blog juridique (ou que vous n’avez pas de temps à consacrer à ce projet), n’en faîtes pas un à tout prix mais concentrez vos efforts marketing sur autre chose.

Ceci dit, ce point n’est pas du tout l’unique préoccupation de l’agence 1MIN30, bien au contraire. Il s’agit juste d’une suggestion parmi beaucoup d’autres. Les missions de l’agence 1MIN30 sont bien plus variées que le « content marketing », voir leur site pour s’en convaincre.

J’aurais juste envie de vous dire qu’il est URGENT de lire Le marketing digital pour les avocats en 9 leçons, d’autant plus que l’été est une période propice à la mise en place de ce type de projet.

Bravo à l’agence 1MIN30 pour la qualité de ses recommandations et merci à Pascal Mendak de m’avoir signalé ce document via Twitter.

Tri par cartes, la méthode

La méthode du tri par cartes pour concevoir un plan de site internet

Ou comment avoir les cartes en main !
Réaliser une arborescence du contenu et des fonctionnalités.

J’ai découvert cette méthode dans le cadre du MOOC architecture de l’information #archinfo et plus particulièrement dans la session intitulée « Savoir structurer l’information, les données et les ressources documentaires » (je vous laisse vous référer au MOOC sur FUN pour plus de détails).

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/ENSDeLyon/14002/session01/about

N’étant pas une « enfant du numérique », j’ai le recul nécessaire pour accueillir favorablement toutes sortes de techniques quelles soient liées à des outils numériques récents ou qu’elles soient plus traditionnelles comme ici.

Définition : le card sorting (tri par cartes, en français) permet d’améliorer la qualité d’un produit en se focalisant sur la définition d’une structure d’information (catégorisation, hiérarchisation et nommage) efficace, qui correspond au modèle mental et à la logique de l’utilisateur. Grâce au tri de carte, vous permettez à vos utilisateurs de trouver plus rapidement et plus simplement les informations qu’ils cherchent.

Par Gautier Barrère et Eric Mazzone dans l’avant-propos de leur ouvrage Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! (Eyrolles, 2012)

La méthode du tri par cartes c’est du « mindmapping à la papa », façon « colle-papier-ciseaux » mais c’est aussi l’assurance que tout le monde peut apprivoiser ce brainstorming et en tirer profit sans s’encombre de l’apprentissage d’un nouvel outil.

Tri par cartes, la méthode

Tri par cartes, un peu de fournitures pour se motiver

On peut envisager plusieurs cumuls de méthodes selon ses préférences, l’essentiel c’est le résultat !

  • méthode du tri par cartes manuelle + photo,
  • méthode du tri par cartes électronique avec un logiciel dédié,
  • méthode du tri par cartes manuelle + reprise du projet abouti sur support électronique via un logiciel de mindmapping ou via un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre),
  • méthode du tri par carte directement depuis un logiciel de mindmapping ou un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre).

J’ai pour ma part appliqué la méthode du tri par cartes (manuelle) à un projet de refonte d’un site internet personnel sur lequel je travaille en ce moment. Ainsi cet exercice, me permettait de tester cette méthode tout en améliorant ma communication avec le prestataire informatique que j’ai choisi pour m’aider dans cette refonte. Celui-ci se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de mon domicile. Mieux structurer l’information de mon futur site, me permet de mieux lui indiquer les directions à prendre.

Pour ce faire, j’ai repris la structure internet de mon site actuel http://cguelfucci.free.fr et j’ai préparé un lot de cartes en découpant des fiches bristol. Puis j’ai écrit sur ces cartes toutes les rubriques/contenus de mon site actuel. J’ai ajouté quelques rubriques/fonctionnalités que je souhaite mettre en place à l’occasion de cette refonte, par exemple des rubriques/fonctionnalités que j’ai trouvé sur des sites que j’aime bien.

L’idée est de réduire le nombre de rubriques pour alléger la barre de navigation qui aurait été trop dense avec une reprise stricte des rubriques de l’ancien site. L’idée est également de mentionner à mon prestataire un certain nombre de fonctionnalités que je souhaite afficher sur la page d’accueil, soit en colonne de droite, soit en bas de page, soit à un autre endroit.

J’ai ainsi réussi à réduire le nombre de rubriques en regroupant les sujets et en les cumulant dans des rubriques plus larges. D’un site avec 15 rubriques, on passe à un site avec 7 rubriques. Je ne suis pas encore satisfaite de l’intitulé de toutes les rubriques mais j’ai mieux le nouveau site en tête ce qui me permettra peut-être de trouver d’autres intitulés.

Les fonctionnalités que je souhaite intégrer sont listées en colonne de droite et en bas de page. Avec le système des cartes, on peut les déplacer facilement et les positionner différemment.

Tri par cartes, exemple

Exemple de tri par cartes sur la refonte d’un site perso

Je me suis inspirée avec satisfaction de la méthode décrite dans la vidéo Card Sorting Tecnhique – Planning a website, vidéo d’environ 12 minutes en anglais sous-titrée en français : https://www.amara.org/fr/videos/B2msiElTpaQJ/url/1575805/ 

Cette méthode me correspond bien. Je n’hésiterai pas à l’utiliser à nouveau pour d’autres « brainstormings ». Elle peut être utile pour la mise au point du plan d’un site web, d’un intranet, d’un portail documentaire, pour l’agencement des livres dans une bibliothèque ou pour la mise au point du plan d’un document structuré et volumineux comme un livret d’accueil ou comme un projet de livre.

Idéalement il vaut mieux être plusieurs participants afin d’optimiser l’échange sur l’organisation de l’information, sur sa hiérarchisation et sur les termes à retenir pour l’arborescence (une terminologie cohérente pour les futurs utilisateurs).

A noter la méthode du tri par carte peut également se pratiquer sur un mur/un tableau avec des post-its.

A vous de jouer !

Quelques références supplémentaires.
Références consultées grâce aux contributions des membres du MOOC #Archinfo via l’outil de curation Stample.

Tri par cartes : l’architecture de l’information construite par les utilisateurs par Anja Golea (16/01/2015)

http://www.ergonomie-interface.com/methodes-process-techniques/tri-par-cartes-une-architecture-de-linformation-construite-par-les-utilisateurs/

MCL : Tri par cartes, card sorting, méthode, atouts, tri ouvert, tri fermé, tri individuel, consensus, ergonomie, utilisateurs, architecture de l’information

Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! par Gautier Barrère et Eric Mazzone. Ouvrage Eyrolles, 2012, ouvrage payant

Fiche de l’ouvrage : http://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/card-sorting-9782212134483

MCL : table des matières, préface, avant-propos, extrait (principes de base)

Xmind, créer un schéma pour l’arborescence de vos sites web par Bastien Claude (25/04/2014)

http://wordpress.bastienclaude.fr/xmind-creer-un-schema-pour-larborescence-de-vos-sites-web/

MCL : arborescence, projet web, brainstorming, organisateur d’idées, structurer son site internet, Xmind, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant.

Construire l’arborescence de son site web par La Fabrique du Net (26/05/2014)

http://www.lafabriquedunet.fr/conseils/conception-site-web/arborescence-site-web/

MCL : arborescence, navigation, référencement naturel, SEO, étapes, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant dans sa méthodologie

Improving your information architecture with card sorting : a beginner’s guide by Pierre Croft (20/10/2014)

http://www.smashingmagazine.com/2014/10/20/improving-information-architecture-card-sorting-beginners-guide/

Descriptif : mode d’emploi « step by step » avec beaucoup de conseils + un cas pratique (refonte du site internet UK animal charity website)  présenté en détail

Interview blogueur infodoc par Adeline Lory pour Pole Doc

Je remercie Adeline Lory pour l’interview qu’elle m’a consacrée sur le site Pole Documentation.
Cette interview concerne le fait d’être à la fois documentaliste et blogueuse.

poledocumentationinterview
Lire l’interviewInterview pour Pole Documentation

Sujet : blog, documentaliste, publication, partage, lecteurs, conseils, retour d’expérience, inspiration, sérendipité

blog

Avocats : pourquoi tenir un blog ?

blogLes raisons conscientes ou non qui conduisent une personne (un avocat, un juriste) à ouvrir un blog professionnel et à y consacrer de l’énergie et du temps.

Cet article a été en partie inspiré par : Why do you blog? 23 lawyers weigh in by Tim Baran sur le site Legal Productivity (article du 6 octobre 2014) :
http://www.legalproductivity.com/legal-marketing/why-lawyers-blog/?sf32939081=1, consulté le 27/10/2014.

J’ai tenté de classifier les raisons de tenir un blog (juridique) en tenant compte de ma propre expérience et de ce que j’ai pu observer ou lire sur le sujet.

⇒ Raisons économiques

Développer son business : le blogueur aura tendance à dénoncer cet argument ou à chercher à dépasser cette simple vision marketing néanmoins dans les faits c’est souvent la raison de départ même si ce n’est pas la seule ou si elle peut passer au second plan pour certains.

Développer son réseau professionnel : faire des rencontres personnelles et professionnelles, aimer partager l’information (l’information que l’on émet soi-même ou une information émise par d’autres mais que l’on souhaite valoriser), être sensible aux encouragements de la communauté, à la reconnaissance des pairs, mieux faire connaître sa personnalité à ses clients et rencontrer des prospects, améliorer sa notoriété, atteindre une notoriété sans commune mesure avec sa taille, devenir un interlocuteur récurrent de la presse, être médiatisé, se positionner en tant qu’expert, être sollicité pour des conférences/formations, recevoir en avant-première des informations exclusives, devenir influenceur.

Rentabiliser : à partir d’un seul point d’entrée, le blogueur diffuse de l’information sur plusieurs canaux : internet, fils RSS, réseaux sociaux.

⇒ Raisons personnelles

Transmettre son savoir, développer des qualités et des compétences d’enseignant, partager ses connaissances ; si l’on est déjà enseignant, alimenter son cours par son blog et inversement son blog par son cours.

Améliorer ses performances : bloguer c’est améliorer ses performances en écriture, lecture, réflexion, en structuration des idées, en analyse et en assimilation ; finalement bloguer c’est s’instruire tout en instruisant ses lecteurs.

Entretenir le plaisir de l’écriture, la créativité; ce plaisir est même parfois un besoin ; à contrario, ceux qui sont réticents à écrire des billets même de manière ponctuelle sur un blog ami évoquent justement l’absence de plaisir de l’écriture. Dépasser la frustration des 140 caractères alloués sur Twitter.

Etre « geek » et avoir envie de combiner son savoir intellectuel à des connaissances techniques, elles-mêmes nécessaires pour l’administration d’un blog.

Capitaliser son savoir : construire sa propre base de connaissances et pouvoir s’y référer. S’obliger à mettre à jour ses connaissances. Faire de sa passion, un domaine d’expertise ou inversement s’intéresser à des sujets qui ne sont pas à l’origine dans son domaine de compétence.

⇒ Raisons structurelles (liées à l’environnement professionnel)

Mieux communiquer : le blog peut venir en complément d’un site internet officiel et servir à la communication sur l’actualité d’un cabinet d’avocats.

Vulgariser un sujet, le mettre à la portée de tous gratuitement : ici le droit.

Contribuer à une meilleure image de la profession, ici la profession d’avocat ou de juriste.

Éprouver une grande liberté éditoriale, être maître de son contenu (sa diffusion, son archivage, sa mise à jour, sa suppression) / en opposition à des contraintes éditoriales papier (ouvrages papier dont la mise à jour serait longue et fastidieuse).

Et vous pourquoi bloguez-vous ?

En savoir +

Parmi les dix raisons citées, j’en retiendrai trois : côtoyer les meilleurs dans son champ d’activité, assurer une certaine indépendance par rapport à son cabinet et faire avancer le droit. Pour ce dernier point, l’argument que les blogs remplaceront à terme les périodiques juridiques me semble exagéré en France où ce genre de publication est encore regardée avec méfiance mais cet argument mérite réflexion.

Donne d’autres raisons d’ouvrir un blog juridique en se plaçant du point de vue de la communauté juridique.

14 conseils qui seront utiles à ceux qui viennent de lancer leur blog ou fortement incitatifs pour ceux qui se posent la question d’en ouvrir un.

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz

Comment je me suis formée à WordPress en 6 étapes

Pour resituer le contexte de cet article, je suis documentaliste juridique et webmaster des sites intranet et internet de mon employeur. Par webmaster j’entends que j’assure le suivi du projet lors de la mise en place de nouveaux sites, je participe activement à toutes les étapes du cahier des charges jusqu’aux tests avant « recettage informatique » définitif, j’assure l’interface avec un prestataire informatique qui développe le site, j’assure ensuite la mise à jour du site et les suggestions d’évolution. Je n’ai pas de compétence en langage de programmation informatique, ni en graphisme pour le web. Je me considère comme un utilisateur avisé qui maîtrise suffisamment la logique de fonctionnement des CMS pour avoir un échange de qualité avec un prestataire informatique.

L’objet de ma formation à WordPress était d’apprendre à être gestionnaire d’un site WP personnel sachant que mon employeur envisage de refaire un site internet qui sera également sous WP. En quelque sorte, j’ai donc pris les devants en m’entraînant sur mon propre projet personnel.

J’ai pensé que ce retour d’expérience pourrait être utile à d’autres documentalistes (tous secteurs) qui sont dans mon cas.

Etape 1 : un atelier blog à la médiathèque de ma ville a fini de me persuader qu’il n’était plus concevable en 2014 de gérer un site en HTML. Cette technologie ne favorise pas la communication et rend la mise à jour fastidieuse. Je décide donc de basculer la partie professionnelle de mon site internet http://cguelfucci.free.fr dans un site WordPress que je baptise Sérendipidoc.

Etape 2 : sur internet, je télécharge quelques tutoriels d’utilisation de WordPress. Dans les trois cas, il s’agit de documents PDF d’une vingtaine de pages qui expliquent les rudiments de l’administration d’un site WordPress. Il ne s’agit pas tant d’apprendre véritablement à utiliser WordPress mais de comprendre la logique du logiciel, d’acquérir son vocabulaire et de me familiariser avec les écrans de la partie administration.

Etape 3 : le webmaster qui réalise mon site Caroline Viphakone, me dispense une formation à mon domicile.

Etape 4 : j’achète 3 livres récents sur le sujet

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus SchulzWordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz, Micro Application Edition, collection 200% visuel, 2ème éd., Janvier 2014. ISBN : 978-2-822-402873

Le plus attractif. Il donne envie de se plonger dedans, c’est vous dire ! Celui que je recommanderais, il mérite vraiment bien son titre de collection : 200 % visuel.

 

 

 

 

WordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury BalmerWordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury Balmer, Pearson, 3ème éd., 2013. ISBN : 978-2-7440-2566-2

Le plus détaillé (625 pages), utile pour aller dans le détail sur un point, dense mais clair. Plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs aguerris qui veulent toucher au code, ce qui n’était pas mon cas.

 

 

Créez vos sites Web avec WordPress par Simon KernCréez vos sites Web avec WordPress par Simon Kern, Dunod, collection 100% pratique, 2ème éd., 2014. ISBN : 978-2-10-071533-6

Clair mais là aussi plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs avertis qui n’ont pas peur de « mettre les mains dans le cambouis », pas mon cas.

 

 

 

 

 

 

Etape 5 : je cherche une formation complémentaire de perfectionnement dans l’idée d’utiliser mon DIF à l’Ecole des métiers de l’information (EMI) ou au Centre de Formation des Professionnels du Journalisme (CFPJ). Au final, les programmes sont soit trop simples par rapport à mon expérience, soit trop complexes avec des prérequis de maîtrise de langages informatiques que je n’ai pas. La formation personnalisée semble être la seule alternative.

Etape 6 : il existe aussi des cours en ligne gratuit de très bonne qualité comme celui d’openclassrooms.com Propulsez votre site avec WordPress que vous pouvez imprimer au format PDF après une inscription gratuite sur le site.

Conclusion :

Lorsque l’on se lance dans un projet WordPress il y a une assez longue étape d’intégration de la logique du logiciel et de son vocabulaire (en français comme en anglais).

J’ai tenté de référencer dans cet article mes stratégies pour devenir un utilisateur éclairé. Les « erreurs » que j’ai pu commettre avec un premier projet seront autant d’expérience acquise pour un second projet plus ambitieux.

Plonger dans WordPress et sa documentation vous fait courir le risque de devenir légèrement obsédé par l’outil, au point de décortiquer tous les sites WP que l’on rencontre au grès du websurfing !
Il est donc conseillé d’alterner des phases d’écriture de contenu avec des phases de lectures techniques, si l’on veut conserver l’enthousiasme de la création sans l’aspect anxiogène de la bidouille informatique mal maîtrisée !