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rpva-cle-de-certification

S’y retrouver dans les e-procédures par François-Xavier Mérigard

rpva-cle-de-certificationSuite à la publication de l’article dans la revue Dalloz Avocats sur les fonctions support des cabinets d’avocats, j’ai demandé à François-Xavier Mérigard, Responsable Documentation Juridique, de nous en dire plus sur son expertise dans le développement de l’utilisation des réseaux judiciaires (eBarreau, Télérecours, i-greffes, Opalexe).
Les avocats n’ont pas tous le temps ou les compétences techniques pour appréhender les procédures dématérialisées parfois complexes. L’intervention d’un documentaliste, naturellement sensibilisé à la gestion des données et à l’utilisation d’un système d’information, est une aide précieuse. En les formant, le documentaliste juridique peut aider les avocats à s’y retrouver dans les e-procédures et assurer une veille technologique sur celles-ci.
L’article complet fait 9 pages. Seule la première page est reproduite ci-dessous.
Pour des raisons de lisibilité, l’article est téléchargeable au format PDF après l’introduction.

Un peu d’histoire

Le barreau de Paris et le TGI de Paris ont décidé en 2006 de mettre en place un système dématérialisé d’échanges entre la juridiction et les avocats parisiens qu’ils ont appelé egreffe.

Ce système a été précurseur et a permis de recevoir essentiellement les bulletins d’audience et les jugements concernant les affaires enrôlées auprès de ce tribunal. Il était également possible d’envoyer des conclusions mais le pli n’était peut-être pas encore pris à l’époque. Au moins cela a permis aux avocats parisiens qui le souhaitaient (l’inscription à egreffe était volontaire) de se familiariser avec la dématérialisation des procédures.

Egreffe s’est terminé avec la mise en place du RPVA et de eBarreau qui ont pris sa suite. D’ailleurs, toutes les données qui ont transité par egreffe ont, semble-t-il été effacées, en tout cas l’historique des échanges n’a pas été repris dans eBarreau.

Ainsi un système national a été mis en place par la suite dont il faut distinguer deux éléments :

  • Le RPVA est un réseau informatique sécurisé et fermé, c’est avant tout un « tuyau » par lequel transitent des données cryptées,
  • eBarreau est un logiciel, une plateforme dématérialisée à laquelle on accède en se connectant au RPVA.

Il faut noter également que le Ministère de la justice possède son propre réseau fermé, le RPVJ, qui possède une interconnexion avec le RPVA pour mettre certaines informations à disposition des avocats.

La connexion se fait, pour les avocats de province, au travers d’un boitier sécurisé intégré dans le réseau informatique du cabinet de l’avocat, qui va permettre la connexion sécurisée au RPVA pour accéder ensuite à l’application eBarreau. Ce boitier est fourni et maintenu par la société Navista qui a également équipé les notaires pour leur propre système d’échange dématérialisé.

Le barreau de Paris fonctionne selon un système dérogatoire car la connexion au RPVA se fait à partir du site internet de l’Ordre des avocats. Ainsi, pour l’instant, les avocats parisiens n’ont pas eu à mettre en place un boitier Navista dans leur infrastructure informatique. Il faut par ailleurs remarquer qu’il existe une palette d’autres « e-services » accessibles par le site de l’Ordre des avocats de Paris.

Enfin, que ce soit à Paris ou en province, chaque avocat doit s’authentifier d’une manière forte pour accéder au réseau RPVA : il le fait à l’aide d’une clé USB contenant une signature numérique délivrée par un tiers de confiance, en l’occurrence la société Certeurope. Cette clé est individuelle et est couplée avec un code PIN à 4 chiffres. Elle est délivrée pour 3 ans.

Nous verrons en fin d’article les autres possibilités d’utilisation de ce certificat électronique.

Sommaire de l’article

eBarreau
Les tribunaux de commerce et la plateforme i-greffes
Les juridictions administratives et Télérecours
COMPEN et la communication électronique en matière pénale
D’autres exemples d’utilisation du certificat électronique
OPALEXE
A VOS ACTES
Signer un document numériquement

Télécharger S’y retrouver dans les e-procédures par François-Xavier Mérigard (format PDF, 9 pages).

Je remercie François-Xavier pour son panorama complet et détaillé.

KM

Knowledge Management dans le secteur juridique, synthèse de Laure Tarrade

KM

En janvier 2015, Laure Tarrade, Responsable Documentation, a questionné la liste Juriconnexion sur les pratiques des abonnés en matière de Knowledge Management. Les articles sur ce sujet étant plutôt rares, j’ai proposé à Laure de reprendre sa synthèse dans l’article ci-dessous afin de garder trace de son enquête.


Voici la synthèse sur la mise en place de systèmes de Knowledge Management. Je tiens à remercier celles et ceux qui ont pris le temps de me répondre et de m’exposer leurs retours d’expérience.

Bien cordialement, Laure Tarrade


Le Knowledge Management (KM) est une base de données de modèles de documents internes (contrats, consultations, actes de procédure…) produits par un cabinet pour développer le savoir-faire interne du cabinet. Il s’agit de gagner  en réactivité, en efficacité et en fiabilité.

1.    Spécificités du KM juridique 

  • Une information est rapidement obsolète : il est nécessaire d’estampiller les documents d’un statut précis afin de faciliter le repérage des documents à vérifier : « information validée », « document de travail », « draft » ou  « archive ».
  • Les documents de droit pourraient être inadaptés voire « dangereux » à utiliser dans un autre contexte  => il peut être préférable de mettre en place des accès selon les départements afin que les modèles soient relus par les avocats du même département.
  • L’échange et le partage de l’information sont culturellement peu répandus dans le milieu juridique, ce qui constitue un frein à la mise en place d’un système de Knowledge Management. Il est donc important de motiver les avocats à alimenter une base de KM.
  • Les affaires juridiques sont confidentielles par nature (anonymisation des documents).

2.    Les différentes solutions techniques proposées

A partir de plusieurs réponses d’autres cabinets, notamment anglo-saxons, ou de direction juridiques, quelques pratiques communes émergent en matière de Knowledge Management.

  • Le soutien hiérarchique est primordial pour motiver les avocats : reporting trimestriel au Comité, présentation annuelle des évolutions et contributeurs du KM, etc..
  • Qui s’en occupe ? :
    • Un poste à temps plein d’avocat en lien avec des experts volontaires au sein des équipes.
    • Un binôme avocats-experts (ni stagiaire ni junior) / documentaliste, sous la responsabilité d’un associé proche du managing partner ayant une certaine expérience et donc une autorité pour soutenir le projet auprès des autres avocats du cabinet.
  • Quel type de documents ? :  contrats, mémos, documents d’audit dûment anonymisés …
  • Quel type de logiciel utilisé ? : Il s’agit surtout de logiciels de gestion électronique de documents (GED), type Sharepoint, Zedoc (BSV), Iloh (générateur dynamique de documents sous forme d’une série de questions prérequises) ou un logiciel développé en interne, parfois en liaison avec le logiciel de gestion des dossier clients (CRM). Les caractéristiques principales de ces logiciels sont :
    • Indexation a minima et sans modification des documents, (titre, auteur, date, arborescence thématique),
    • Recherche en texte intégral,
    • Accès par équipes,
    • Choix d’un logiciel autre que celui des dossiers clients car mauvaise appropriation par les avocats.
  • Qui le met à jour ? :
    • Les avocats quand ils utilisent un modèle.
    • Les avocats selon une alerte automatique d’après  l’ancienneté du document.
  • Quelles modalités d’accès au logiciel ? :
    • Accès par équipe.
    • Identification des utilisateurs au cas par cas selon les dossiers clients.
  • Sécurité informatique :  le système de Knowledge Management est souvent séparé des autres applications.

3.    Préconisations 

a)   Etude des besoins 

  • Dans quelle démarche s’inscrit le Knowledge Management ? L’idée sera de conserver des  savoirs internes, c’est à dire la gestion et stockage de l’information , afin de s’inspirer de ce qui a été fait ou bien le but sera davantage lié à la production de services juridiques avec un générateur dynamique de contenu ?
  • Combien de documents sont concernés (contrats, consultation, mémos )? Combien de doc sont reconnus comme étant régulièrement utilisés sans grande modification ?
  • Combien d’équipes y participeront de leur plein gré ? Qui décidera au sein de l’équipe qu’un contrat devienne un modèle (désignation des experts)?
  • Quel sera le système de mise à jour du Knowledge Management (Périodicité ? Par qui ?) ?
  • Les modèles de contrats ont vocation à être mis à disposition de tous les avocats ou bien l’accès devra être restreint par pôles ou par équipes ?
  • L’accès au KM se fera par le biais d’une arborescence thématique ou bien par une recherche en texte intégral ou d’après une indexation à partir de mots-clés ?

b)   Cahier des charges du logiciel

Un cahier des charges doit être élaboré afin de vérifier la corrélation entre les besoins des avocats et le type de logiciel sous lequel mettre en place le Knowledge Management (générateur dynamique de contrats, gestion électronique de documents… ?)

  • Logiciel compatible Citrix
  • Recherche / ocr / texte intégral / web sémantique : réflexion sur la création d’une véritable base de données avec des fonctionnalités de recherche
  • Indexation : mots-clés ou arborescence thématique (selon nombre de documents) ?
  • Versionning
  • Saisie partagée
  • Maintenance
  • Gestion des formats word, pdf ou autre
  • Facilité d’utilisation
  • Coûts
  • Etc…

c)   Procédure de récupération et de mise à jour des données

  • Saisie des informations par les avocats-experts en lien avec la Documentation sur la base du volontariat.
  • Reporting auprès du Comité lors de l’évaluation des avocats.
  • Débriefing à la fin des dossiers avec remontée auprès de la Mission Knowledge Management.
  • Revue des documents les plus anciens à échéance régulière.

d)   Validation de l’information 

  • Responsabilité civile professionnelle de modèles : seuls les avocats peuvent valider la pertinence d’un modèle et endosser la responsabilité professionnelle en cas de problème sur la rédaction d’un acte.
  • Répartition des taches :
    • Les avocats doivent fournir les documents et les mots clés. Un expert doit être désigné par équipe pour justifier de l’intérêt du document à titre de modèle. Les avocats doivent également vérifier la mise à jour de chaque modèle et sa conformité aux évolutions législatives et jurisprudentielles.
    • La Documentation peut prendre en charge la mise en place du logiciel, la formation à l’utilisation,  l’indexation basique selon une norme (notice : Titre, Date de création, Auteur,  Mots-clés, Commentaires), ainsi que le travail de présentation et la formation des nouveaux arrivants à l’outil KM.
  • Le temps de saisie et de récupération des modèles nécessite un travail intellectuel de l’avocat expert sur les documents.
  • Le succès d’une telle démarche dépend de l’implication des associés dans le processus de collecte et de sélection des modèles.

 e)   Soutien des associés et reconnaissance de l’activité KM

  • Le temps d’alimentation de la base KM doit apparaître comme un investissement facturable (dossiers clients ou business développement) afin que les contributeurs soient reconnus par le cabinet.
  • Les avocats contributeurs au Knowledge Management doivent être valorisés par leur hiérarchie notamment lors de l’évaluation annuelle (primes ou autres).

f)     Sensibilité et sécurité des données 

  • Qui en aura la responsabilité civile professionnelle de l’utilisation des actes créés à partir du Knowledge Management ?
  • Droit de la propriété intellectuelle sur les contrats et mémos et aussi sur le logiciel (droit d’auteur et droit des bases de données).

Laure Tarrade

 

MOOC CR2PA

Retour sur le MOOC Bien archiver, la réponse au désordre numérique

MOOC CR2PA

J’ai testé pour vous, le MOOC « Bien archiver, la réponse au désordre numérique » du CR2PA (Club des responsables de politiques et projets d’archivage); janvier à mars 2015, plateforme FUN, option Chef de Projet.

Contenu du MOOC : constats du désordre, identification des documents à archiver, analyse du cycle de vie et des processus, acteurs et responsabilités, méthodes et outils, le projet d’archivage.

D’une part il s’agissait de mon premier MOOC, d’autre part, il s’agissait de ma première formation dans cette matière.

J’ai aimé :

  • La possibilité de se constituer un vocabulaire pointu sur la matière; vraiment très bien la fiche de synthèse Les mots de la semaine.
  • La possibilité de rassembler une documentation à jour sur un sujet, non seulement l’ensemble du cours mais aussi via les pistes de lecture conseillées ;
  • Le cas pratique vraiment ludique; on s’attache aux personnages et à leurs accents improbables; le cas pratique évoque des situations communes à toutes sortes d’entreprises;
  • D’une manière générale la grande lisibilité du cours et du cas pratique avec des illustrations qui ont du sens; quel remarquable travail de compilation et de mise en œuvre ! Chapeau au graphiste (quel est son nom ?) et aux nombreux intervenants multimédia (son, vidéo, mise en page des PDF);
  • La possibilité de « rencontrer » virtuellement de nombreux experts du sujet sans pour autant se déplacer à une conférence;
  • Les liens entre l’archivage et le domaine juridique : expertises d’avocats, le personnage de Zoé Zeller (juriste d’entreprise) dans le cas pratique, analyse de jurisprudence, prise en compte du risque juridique (contentieux);
  • Les liens entre l’archivage et quelques sujets qui m’intéressent par ailleurs :
    • open data (semaine 3, confidentialité versus accès),
    • données personnelles / CNIL (semaine 3, la question des données personnelles),
    • gouvernance de l’information (semaine 4, l’archivage managérial est une composante de la gouvernance de l’information),
    • gestion de projet (semaine 6, étapes du projet d’archivage).
  • Découvrir au milieu du cours que Marie-Anne Chabin avait publié un ouvrage portant le titre Sérendipité et autres curiosités ici, http://www.elpediteur.com/auteurs/chabin_ma/2013_serendipite.html
    Critique malicieuse de la société de l’information à usage de ceux qui pensent (et donc archivent), Tome : « Ité-rations », ELP éditeur, 2013
    Chère Marie-Anne, nous étions faites pour nous rencontrer je crois !
  • La gratuité du cours quand on connait le coût des formations professionnelles et de la documentation technique ; certes nous payons des impôts et donc indirectement nous payons des organismes comme France Université Numérique, mais franchement un cours d’une telle qualité, entièrement gratuit, je n’en suis toujours pas revenue !
  • Sans ce blog, je n’aurais jamais connu l’existence du Club des Responsables de Politiques et Projets d’Archivage (CR2PA) qui a réalisé un remarquable travail de mise à disposition de documents (libres d’accès) sur la matière.

J’ai remarqué :

  • Plusieurs personnes par entreprise devraient suivre ce MOOC et pourquoi pas plusieurs cursus chefs de projets pour les responsables des départements et plusieurs cursus assistants pour les exécutants;
  • Comme on le voit dans l’étude de cas, le projet doit être porté par la Direction;
  • Pour le MOOC Chef de Projet, j’estime le temps nécessaire pour suivre le cours (lire attentivement les supports papier et quelques documents annexes, regarder toutes les vidéos, répondre au quiz) à environ 4h30 par semaine ;
  • J’ai butté sur quelques questions du quiz; presque toutes les réponses sont dans le cours ; sinon il faut du bon sens mais aussi prendre le temps de lire des documents annexes : pistes de lectures, billets du blog de Marie-Anne Chabin, documents disponibles sur le site du CR2PA…
  • La seule question que j’aurais pu poser au Forum (question et réponse postées sur le compte Twitter le 12/02/2015)

La demande du forum : une « ressource fiable qui répertorie l’ensemble des durées légales de conservation des différents types de documents? »

… on répond un peu (projet AAF, http://t.co/ZVlh3mVjIl « Quels sont les délais de conservation des documents pour les entreprises ? » sur le site Service-Public.fr, veille juridique des métiers notamment vu l’évolution des durées de prescription) mais en France, il n’existe pas encore de ressource centralisée, juridiquement appuyée, librement accessible, par type documentaire.

Voir aussi cette offre payante par nombre d’accès (ni sponsor ni sponsorisée par le CR2PA) : http://t.co/p5EVjhng4k

Base de données des durées de conservation des documents (Archimag/Bensoussan)

Disponible en ligne, la Base de données des durées de conservation des documents propose les tableaux de gestion propres aux documents types de 12 domaines (direction générale et services généraux, comptabilité et finance, ressources humaines…).

Pour chaque document, la durée légale de conservation est affichée, accompagnée du texte de référence consultable en lien direct sur Légifrance. Un conseil ou commentaire facilite l’application.

Partenaire d’Archimag, le cabinet d’avocats Lexing-Alain Bensoussan, spécialisé en droit du numérique et des technologies avancées, a validé l’ensemble des contenus.

Cette base de données propose :

  • Une information complète et mise à jour régulièrement,
  • Une navigation intuitive,
  • Une impression facile au format PDF.

Pour en savoir plus sur l’archivage managérial :

Le blog de l’archivage managérial (CR2PA, Club des responsables de politiques et projets d’archivage): http://blog.cr2pa.fr/

Pour suivre les travaux du CR2PA :

Groupe LinkedIn sur l’archivage managérial https://www.linkedin.com/groups/CR2PA-3799323

Pour s’abonner à la Newsletter, envoyer un message à newsletter@cr2pa.fr

Compte twitter : https://twitter.com/MOOC_cr2pa

E-mail : contact@cr2pa.fr


Le blog de Marie-Anne Chabin : http://www.marieannechabin.fr/

Lire : Radioscopie du MOOC. Mon retour d’expérience du MOOC « Bien archiver : la réponse au désordre numérique », côté enseignant.

http://marieannechabin.blog.lemonde.fr/2015/04/08/radioscopie-du-mooc/


D’autres pistes de lectures trouvées en passant pendant la période où je suivais le MOOC, car quand on commence à s’intéresser à un sujet, forcément, ça éveille la curiosité sur la matière !

Le plan de classement des documents dans un environnement électronique : Concepts et repères par le Groupe interassociation AAF-ADBS

« Records management » Version 1 – 17 juin 2011 : http://www.archivistes.org/IMG/pdf/GRRM_-_PdC_en_environmt_electronique_-_v1_-_17-06-2011_1_.pdf

Compte-rendu de Records Management for Dummies de Blake Richardson par Pascal Campeau (février 2015) sur Convergence, le blogue de l’Association des archivistes du Québec (AAQ)
https://archivistesqc.wordpress.com/2015/02/09/compte-rendu-de-records-management-for-dummies-de-blake-richardson/

L’e-mail, ce document qu’on oublie d’archiver, Locarchives, 11 mars 2015 http://t.co/OjH3geZywa

Vade-mecum Elaborer une charte « courriels » et l’inscrire dans une stratégie d’archivage (janvier 2015)
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/static/8234

MOOC CR2PA

En conclusion, ce cours n’est pas qu’un simple cours en ligne, c’est aussi un sacré avantage concurrentiel pour qui aura compris l’importance de mettre en place une politique d’archivage managérial face au risque de désordre numérique.

Je comprends mieux désormais l’enthousiasme de mes collègues qui avaient déjà suivi des MOOCs. Un MOOC, c’est presque addictif ! On se prend vite au jeu ! Si l’on travaille à temps complet, le risque serait d’en cumuler plusieurs simultanément mais si l’on a du temps libre, c’est un formidable outil d’acquisition de compétences et je dirais même de développement personnel selon le sujet.

Pas forcément de projet précis à ce jour (ou alors il me faudrait une deuxième vie professionnelle) mais ce MOOC sur l’archivage m’a apporté une meilleure sensibilité au sujet et m’encourage à m’inscrire à d’autres MOOCs.


Mise à jour du 19/02/2016

Dans un article du blog Attestation du MOOC Bien archiver, comment ça marche ? Marie-Anne Chabin revient sur les connaissances et compétences liées au MOOC et sur la façon de les mentionner sur son CV si vous avez obtenu une attestation de suivi avec succès.

« Les titulaires de l’attestation de suivi avec succès du MOOC « Bien archiver : la réponse au désordre numérique » sont des hommes et des femmes qui se sont formés volontairement à la démarche managériale de l’archivage, à son vocabulaire et à sa méthodologie, en étudiant attentivement des dizaines de séquences de cours et de témoignages de responsables de projet ou d’expert, ainsi que plusieurs centaines de pages d’exposés et d’analyses sur le sujet (entre 20 et 25 heures de formation). »

http://blog.cr2pa.fr/2016/02/attestation-du-mooc-bien-archiver-comment-ca-marche/

 

Veille collaborative

Formation Animer une veille collaborative, retour d’expérience par Natacha Couvert-Tarnowka

Veille collaborativeAnimer une veille collaborative : programme de la formation sur le site de l’ADBS :
http://www.adbs.fr/animer-une-veille-collaborative-142882.htm?RH=1410350879074

J’ai été intriguée par le concept de « veille collaborative » et je me suis demandé comment il était possible de mettre en place ce type de collaboration.

Avant tout, la veille collaborative est le prolongement de veilles existantes. Il faut donc établir une réflexion stratégique importante car elle implique nécessairement de l’humain, des outils et de l’organisation.

  • De l’humain: le professionnel de veille doit capter l’information pour que le dirigeant puisse prendre la bonne décision. Il doit donc aller à la rencontre de ceux qui détiennent cette information, notamment les experts du domaine, et adapter son comportement en fonction des différentes personnes. L’implication de tous est essentielle.
  • Des outils : les outils facilitent le travail des veilleurs et leur permettent de travailler en réseau. Il existe des logiciels spécialement conçus pour la veille. Google et les flux RSS seront très utiles également. Mais il ne faut pas négliger un outil important : les réseaux (réseaux sociaux, RSE, associations, etc …).
  • De l’organisation : Bien souvent la mise en place de ce type de veille est la volonté d’une hiérarchie. Cela nécessite donc l’implication des managers, une analyse des besoins et du benchmarking.

Animer une veille collaborative n’est pas aisé. Il faut savoir convaincre, faire comprendre le bien-fondé et les apports de la démarche à tous, même aux récalcitrants. Il est important de bien connaître les mécanismes de l’entreprise, de bien organiser et coordonner cette veille pour qu’elle puisse donner des résultats.

Je vous recommande de suivre cette formation car Jérôme Bondu, expert en veille, nous a montré de nombreuses facettes de cette veille collaborative et nous a donné les clés pour mettre en place un tel projet.

Natacha Couvert-Tarnowka
Documentaliste juridique – Archiviste

MOOC Wordle created by Macie Hall

De la doc aux moocs, interview de Nelly Violette

MOOC Wordle created by Macie Hall

Image Source: MOOC Wordle created by Macie Hall

Quel poste occupes-tu actuellement ?

Je suis chef de projet MOOC (Cours en ligne massifs et ouverts) à l’ENS Cachan

Quelle est ta formation d’origine ?

J’ai une formation littéraire. Après une hypokhâgne, j’ai enchaîné avec des études de langues (anglais, espagnol, français langue étrangère) puis un DESS de traductrice documentaliste scientifique et technique.

Comment es-tu passée de la documentation juridique aux MOOCs ?

J’ai profité d’un licenciement pour faire évoluer ma carrière et m’orienter vers la gestion de projet. Grâce à une collègue, j’ai découvert le MOOC Gestion De Projet de Rémi Bachelet de l’Ecole Centrale Lille, un des tous premiers MOOC en France pour lequel j’ai obtenu le certificat avancé authentifié. J’ai complété cette initiation en suivant juste après une formation intensive de Chef de projet multimédia. Peu avant la fin de ma formation, une annonce sur le blog de Matthieu Cisel, co-créateur du MOOC Gestion de Projet a attiré mon attention car le profil recherché devait combiner des connaissances sur les MOOCs, la gestion de projet et le domaine de la formation. Ayant été également enseignante aux Etats-Unis puis formatrice bénévole pendant une dizaine d’années dans une association et ayant suivi des cours à distance et en présentiel dans le cadre de cours du soir, je répondais à tous les critères et la balance a penché en ma faveur.

Quelles sont les points communs entre les deux fonctions ?

En premier, je dirais l’autonomie et la gestion des priorités. Le chef de projet est un chef d’orchestre qui doit gérer le planning, parer au plus pressé et concilier tous les impératifs humains et matériels. Le documentaliste doit aussi savoir gérer les recherches et les travaux qui lui sont demandés, concilier les demandes des uns et des autres dans un laps de temps limité.

Il faut également être débrouillard et savoir trouver des solutions à un problème inattendu. Le documentaliste peut avoir à pallier la défaillance d’un serveur, la fermeture d’un service et devoir tout de même trouver la réponse à la question qu’on lui a posée. Le chef de projet doit trouver une solution de repli si du matériel ou des ressources prévues ne sont plus disponibles.

Savoir bien rédiger est également  un point commun aux deux professions. Le chef de projet MOOC est garant de la qualité du contenu d’un point de vue lexical et syntaxique. Son français doit être impeccable tout comme pour le documentaliste qui est amené à rédiger des résumés ou des synthèses.

Enfin, la gestion de projet existe dans de nombreux métiers et un documentaliste qui doit mettre en place un système d’informatique documentaire ou un système d’archivage numérique ou encore de records management utilisent les méthodes de la gestion de projet même si c’est à une petite échelle.

Chef de projet par Merci Alfred

Les métiers déchiffrés par Merci Alfred

(Rapidement) comment fonctionne un MOOC ?

Un MOOC c’est un cours mis en ligne sur une plateforme numérique. En France, nous avons France Université Numérique (FUN) https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/ créée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Cette plateforme repose sur un LMS (Learning Management System) qui est un CMS spécialisé pour la formation en ligne. Celle utilisée par FUN est Open EdX.

Pour créer un cours, il y a 3 types d’intervenants : une équipe pédagogique qui crée les contenus,  une équipe support (service audiovisuel, chef de projet) et une équipe technique pour la maintenance de la plateforme.

La spécificité des MOOCs est qu’au-delà des cours sous forme de vidéos (courtes en général) et d’exercices d’autoévaluation, une interaction est générée et encouragée entre les participants. Certains MOOCs incluent un projet à faire à plusieurs dans leur parcours et des équipes d’apprenants se forment via le forum de l’interface ou des outils externes de mise en réseaux. L’animation de cette communauté fait souvent partie de la fonction du chef de projet

Voir aussi : http://www.france-universite-numerique.fr/IMG/pdf/a_la_decouverte_des_mooc-2.pdf

Quels MOOCSs conseillerais-tu à des documentalistes qui souhaitent élargir leurs compétences ?

De nouveaux MOOCs sont publiés tous les mois, il est donc difficile de conseiller des MOOCs en particulier. En revanche, il y a des domaines qui vont être plus intéressants pour les documentalistes, comme l’informatique et la sécurité de l’information. De nombreux MOOCs existent sur cette thématique sur FUN et sur Openclassrooms http://openclassrooms.com/ . Il y a également des MOOC thématiques (droit, histoire etc.) qui peuvent être utiles.

Pour ceux qui s’intéressent au droit, il y a les MOOCs de l’université Panthéon-Assas qui sont achevés mais qui sont archivés sur http://openeducationeuropa.eu/, le MOOC Droit des entreprises de Bruno Dondero (https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/Paris1/16001S02/Trimestre_1_2015/about) et les MOOCs de Sciences-Po.

En archivage, Marie-Anne Chabin, spécialiste de l’archivage numérique vient d’ouvrir un MOOC « Bien archiver : la réponse au désordre numérique » https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/Paris10/10003/Trimestre_1_2015/about

http://www.marieannechabin.fr/2014/12/un-mooc-qui-bouscule/

Enfin, il existe des annuaires de MOOCs comme https://www.mooc-list.com/ ou http://mooc-francophone.com/liste-mooc-en-francais/

La participation à un MOOC peut-elle booster une candidature à un poste ?

Oui et j’en suis un bon exemple car la connaissance des MOOCs était un pré-requis pour le jury de recrutement et le fait que j’aie suivi la version avancée du MOOC gestion de projet  a montré ma capacité d’implication et d’autonomie.

Je pense par ailleurs que c’est un excellent outil pour démontrer à un employeur son intérêt pour un domaine et son aptitude à gérer son temps et s’auto-former.

Voir aussi : Les entreprises commencent à utiliser les Mooc pour recruter par Elodie Buzaud sur Cadremploi.fr, 1er octobre 2014

http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/les-entreprises-commencent-a-utiliser-les-mooc-pour-recruter.html

Nelly VIOLETTE, Chef de projet MOOC à l’ENS Cachan.

http://www.linkedin.com/in/nellyviolette

 

Knowledge Management arbre

Retour d’expérience sur la formation Knowledge Management 2.0 : enjeux et mise en œuvre par Anne Thébault

Knowledge Management arbre

Retour d’expérience sur la formation Knowledge Management 2.0 : enjeux et mise en œuvre par Anne Thébault

Voir le programme de la formation sur le site de l’ADBS : http://bit.ly/1xsENPC

Tout d’abord, je dois préciser que je me suis inscrite à cette formation pour moi et non dans le cadre du travail.

Je n’avais aucun projet en cours mais seulement un début de volonté de la part de mon entreprise de mettre en place un projet KM.

Je me suis donc présentée à la formation en pensant assister à une présentation technique sur les solutions KM existantes.

Dès les premières minutes, je me suis rendue compte que j’étais bien loin du compte.

Nous avons commencé par exprimer notre propre vision du KM en dessin (et oui j’ai pu mette à profit mes talents de graphiste).

Nous n’étions que 4 personnes à assister à la formation et nous avons eu énormément de temps de parole et de réflexion en binôme ou toutes ensemble. Nous venions d’horizons différents, avec des formations différentes et surtout des postes totalement différents.

Cela nous a permis d’ouvrir un peu la vision que nous avions du KM et de comprendre que les applications étaient bien plus vastes que nous l’avions pensé.

La formation en elle-même était dispensée par deux universitaires (Aurélie Dudezert et Kelly Sellin) très à l’écoute et plus proche de coach que de professeurs. Les concepts nous ont été clairement présentés avec beaucoup d’exemples, d’exercices et un lien constant avec nos (futurs) projets KM. J’ai vraiment eu le sentiment d’être assistée dans la construction de mon projet.

Finalement je suis sortie de cette formation avec une bonne idée de projet à proposer à mes associés, un argumentaire plutôt solide et une re-motivation bien utile. Cette formation m’a la fois permis de me lancer dans un nouveau projet motivant mais aussi de réfléchir à l’évolution de mon poste et de mon métier. C’était enrichissant à tous les points de vue.

Anne Thébault, documentaliste juridique

 

Formation CIL

Documentalistes, intéressez-vous à la fonction CIL

Formation CIL

Qu’est-ce qu’un CIL ?

La fonction Correspondant Informatique et Libertés a été instaurée par la loi du 6 août 2004. Les entreprises et les organismes publics ont la faculté de désigner officiellement un CIL.
Le CIL accomplit des missions de contrôle interne de conformité à la loi informatique et libertés au sein de l’organisme dont il est CIL. Cette maîtrise des risques juridiques est d’autant plus importante que la plupart des manquements à la loi du 6 janvier 1978 sont pénalement sanctionnés.
Les fonctions de CIL s’exercent à temps plein ou partiel, en qualité de salarié ou de consultant externe.

Pourquoi désigner un CIL ?

  • Etre dispensé d’une grande majorité des déclarations (remplacées par le registre)
  • Disposer d’un conseiller interne (avec un accès facilité aux services de la CNIL, sur tous les projets informatiques, anticiper les évolutions légales)
  • Renforcer la sécurité juridique (mise en conformité et maintien de la conformité, sensibilisation)
  • Améliorer l’image (engagement pour la vie privée, responsabilité sociétale, réduction du risque de sanction surtout si elle est rendue publique).

Source : extrait du support HSC (slide 75/291)

Voir aussi :

http://www.cnil.fr/linstitution/missions/informer-conseiller/correspondants/pourquoi-designer-un-cil/

Qui peut être CIL ?

D’après la loi Informatique et Libertés, le CIL est une personne qui bénéficie des « compétences et des qualifications requises pour exercer ses missions. » Pas de diplôme particulier, pas d’agrément. Idéalement le CIL a une double compétence en droit et en informatique, plusieurs années d’ancienneté dans l’organisme et serait chef de service ou d’un niveau de responsabilité équivalent. Il peut s’agir d’une personne physique ou morale, d’un employé de l’organisme ou, sous certaines conditions, d’une personne extérieure à celui-ci.

En savoir + : la désignation du CIL en questions

http://www.cnil.fr/linstitution/missions/informer-conseiller/correspondants/questions-reponses/

Pourquoi un documentaliste (juridique) a-t-il des aptitudes pour être CIL ?

  • Rigueur. Organisation.
  • Compétence dans l’utilisation et l’administration de bases de données. Compétences informatiques.
  • Connaissances juridiques. Sens du respect de la règle de droit.

Où se former ?

A ce jour, il n’existe pas de diplôme CIL et pas de certification de personnes par la CNIL.

La CNIL propose des ateliers d’information gratuits, généralistes et thématiques, animés par ses propres experts.

Si l’on souhaite une formation concrète, pratique et opérationnelle, il est conseillé d’en suivre une auprès d’un organisme de formation piloté par des experts, des avocats, des juristes.

La formation que j’ai suivie était une formation de trois jours consécutifs organisée par la société Hervé Schauer Consultants, ci-dessous HSC (société de conseil en sécurité des systèmes d’information depuis 1989). Elle était prise en charge dans le cadre de mon Droit Individuel à la Formation (DIF).

Formation CIL 3 jours HSC : http://www.hsc-formation.fr/formations/cil_3jours.html.fr

Ce que j’ai pensé de la formation

Je ne pense pas que le poste de CIL soit une priorité pour les petites structures.
Après la formation, je continue de penser que cette fonction est tout à fait compatible avec les capacités techniques et juridiques des documentalistes juridiques.
En ce qui me concerne, je n’envisage pas à court terme de demander à être désignée CIL de mon employeur car je pense que cette tâche, pour être correctement exécutée, me demanderait d’abandonner d’autres fonctions. En revanche, j’envisage de m’intéresser aux problématiques informatique et libertés. Sans pour autant être désigné CIL, il est possible d’occuper une fonction de « référent ou relais CNIL« . L’activité de référent CNIL recoupe une grande partie des fonctions du CIL : sensibilisation à la loi informatique et libertés, enregistrement des déclarations ou établissement de dispenses de déclaration, tenue d’un registre des déclarations, interlocuteur privilégié de l’entreprise pour les questions relatives à la loi informatique et libertés, force de propositions pour les dirigeants.

Qui peut le plus peut le moins. Avec cette formation de trois jours sur la fonction CIL, on peut donc préparer le terrain et se sensibiliser au sujet ou prévoir d’exercer la fonction CIL avec tous les outils en main, notamment si l’on travaille dans une organisation/entreprise importante qui souhaite créer ce poste à temps plein ou à temps partiel.

La formation HSC se compose à la fois d’une analyse pointue de la loi du 6 janvier 1978 (exposé magistral) et d’exercices pratiques avec notamment une mise en situation sous forme de jeu de rôle particulièrement instructive. Son succès est, à mon sens, lié à la fois au professionnalisme de l’intervenant, Frédéric Connes, et à un support de cours particulièrement bien rôdé et détaillé. La formation aborde des points qui ne figurent pas forcément dans la loi de 78. Le formateur a pour but de nous initier à l’appréciation des risques et donc à une interprétation plus ou moins stricte des règles, ce qui serait impossible dans le cadre d’un atelier dispensé par la CNIL.
HSC ayant été la première société à être certifiée par la CNIL (pour leur formation initialement de deux jours), le formateur a un grand recul sur la fonction CIL et n’hésite à partager divers retours d’expérience qu’il a pu connaître via sa pratique ou ses anciens stagiaires.

A noter, HSC a déménagé fin octobre 2014 et dispense désormais ses formations au 185 avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine (face au métro Pont de Neuilly), locaux Deloitte.

Dans quelle mesure cette activité est-elle en devenir ?

Un nouveau débouché dans les métiers du droit en entreprise, en administration, collectivité locale ou association.

Compte-tenu des enjeux et des risques juridiques de plus en plus forts liés à cette réglementation, il y a actuellement un fort engouement pour cette fonction.

Près de 14 400 organismes ont déjà désigné un CIL (chiffres à jour à novembre 2014). Plus de 80 % des organismes ayant désigné un CIL relèvent du secteur privé .Plus de 80 % des organismes ayant désigné un CIL comptent plus de 1000 salariés.

La tendance au développement des CIL dans les entreprises et les administrations devrait se confirmer de manière très significative à moyen terme (2015-2017) dans le contexte d’un projet de règlement européen présenté par la Commission Européenne le 25 janvier 2012 qui prévoit de rendre la fonction de « Data Protection Officer » (DPO)  obligatoire pour les organismes publics et pour les personnes morales dont le traitement des données porterait sur plus de 5000 personnes concernées sur une période de 12 mois consécutifs.

Etat d’avancement du projet de Règlement sur la Protection des données à caractère personnel :

http://www.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?reference=2012/0011(COD)&l=fr

Comment suivre l’actualité en rapport avec ce domaine une fois formé ?

Suivre l’évolution des textes

Sur Légifrance pour la loi informatique et libertés et sur Eurlex pour les directives et règlements.

Le groupe 29 (les « CNIL » européennes)

Sur le site de la CNIL

Par ailleurs, la CNIL met à disposition des CIL un site extranet qui permet notamment de consulter les dernières actualités sur les sujets et secteurs d’activité qui les intéressent

Association Française des Correspondants à la protection des Données à caractère Personnel (existe depuis 2004), AFCDP

En savoir + :

Le Guide du Correspondant Informatique et Libertés par la CNIL (édition 2011) :

http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/Guides_pratiques/CNIL_Guide_correspondants.pdf

Le correspondant « informatique et libertés » par Guillaume Desgens-Pasanau, Préface de Alex Türk. – Paris : LexisNexis (Droit & Professionnels, Communication et commerce électronique), 2013. – 374 pages. – ISBN : 978-2-7110-1886-4

Code informatique, fichiers et libertés par Alain Bensoussan. – Bruxelles : Larcier (Les codes commentés Larcier), 2014. – 904 pages. – ISBN : 978-2-8044-7300-6

 

 

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier ?

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Sculpture oiseau fourchette par @GuelfucciC

Vous l’avez sans doute remarqué, les listes de diffusion professionnelles se vident progressivement de leur contenu, c’est une des raisons pour lesquelles il convient de se tourner vers Twitter pour effectuer sa veille métier.

En voici quelques autres :

Pour obtenir l’information en exclusivité ou pour obtenir une information que l’on ne retrouvera pas forcément ailleurs car il est difficile de suivre soi-même tous les sites. Twitter peut être considéré comme un agrégateur de contenus, qu’il convient néanmoins de relever très régulièrement car la durée de vie de l’information y est très courte.

Pour avoir une seconde chance de lire une information à haute valeur ajoutée.  
Certains blogueurs productifs et influents (re)diffusent via Twitter leurs contenus anciens. Ce sont souvent des articles à forte valeur ajoutée, plus ou moins anciens (en général de six mois à deux ans) mais toujours pertinents. De tels messages sont souvent précédés par la mention [Relire] qui indique que l’on a bien affaire à un contenu déjà diffusé. Ce dispositif est particulièrement intéressant lorsque l’on suit depuis peu une personne, que cette personne publie beaucoup (parfois même sur plusieurs sites) et que l’on a loupé ses « bonnes feuilles ». Pour celui qui twitte de la sorte c’est un moyen d’être dans l’actualité sans effort et en valorisant du contenu vraisemblablement enfoui dans la masse internet; pour celui qui le lit, c’est un moyen de faire une veille métier sur des billets où l’information est toujours bonne à prendre même plusieurs mois après sa diffusion.

Suivre des comptes personnels et identifier les experts :

En tant que medium d’information, Twitter permet d’obtenir du contenu plus rapidement et en provenance de profils plus variés que ceux utilisant les classiques fils RSS (étrangers/français, professionnels/amateurs éclairés, etc.).

Pour veiller et diffuser sa veille ou pour suivre la veille de twittos influents.

Pour échanger avec ses pairs, créer et entretenir un réseau de collègues, pour communiquer avec certains professionnels parfois peu accessibles par ailleurs.

Pour obtenir un conseil, une expertise sur un sujet particulier.

Pour trouver des points de vue étrangers (principalement en anglais), des articles (posts) partagés par leurs auteurs ou des lecteurs.

Pour créer du trafic vers son blog, sorte de teasing (le cas échéant).

Suivre les comptes des éditeurs. Certains sont très proactifs sur Twitter alors que leur communication traditionnelle (papier) et numérique (e-mail, newsletters) est limitée. Une communication en temps réel qui pourrait à terme être utilisée pour prévenir des pannes ou éventuels dysfonctionnements et interagir avec les utilisateurs.

Suivre des comptes associatifs (par exemple ADBS, Juriconnexion) : notamment pour être informés d’évènements, pour connaître les points clés d’un évènement grâce aux tweet émis depuis l’évènement en question, pour commenter soi-même un évènement (livetweet). Pour être informé des formations.

Pour élargir ses connaissances en s’intéressant à d’autres secteurs d’activité ou à des outils communs aux métiers de l’information et de la communication. Pour flairer les nouvelles tendances et anticiper les évolutions du métier.

Pour trouver des infographies qui y sont souvent commentées d’autant plus qu’elle sont tellement plus parlantes qu’un long discours.


Les limites :

Se limiter dans les abonnements : trop de tweet tue le tweet… Ou alors il faut créer deux comptes pour ne pas mélanger intérêts personnels et suivi professionnel.

Ne pas hésiter à revoir régulièrement sa liste de ses abonnements.

Sachant que j’utilise Twitter pour une veille métier, je suis amenée à supprimer régulièrement les Twittos qui mélangent engouements personnels et compte professionnel. Je n’ai rien contre un message un peu personnel de temps à autre, notamment le week-end car souvent je peux aussi y trouver un intérêt (par exemple pour les messages à caractère culturel). En revanche, je trouve pénible de suivre une personne qui plusieurs fois par jour fera état de ses pauses café, dégustations de vins, de bières, apéros en tous genres et autres étapes gastronomiques. Non pas, que je n’ai pas l’esprit festif, mais ce genre d’engouement n’a pas de place à mon sens dans un compte Twitter à vocation professionnelle (sauf sur un compte de critique gastronomique ou d’œnologue). Je conseillerais plutôt à la personne d’ouvrir un autre compte Twitter ou de diffuser ce type de contenu à ses amis sur Facebook. Avis personnel qui n’engage que moi.

Pour une autre raison, j’ai été aussi amenée à supprimer des Twittos qui utilisent un logiciel de diffusion automatique de leur contenu et qui vous abreuvent plusieurs fois par jour de messages relatifs à du contenu plus ou moins ancien vous donnant la fausse impression qu’ils sont très productifs alors que vous avez affaire à 10-15 articles qui tournent en boucle. Autant je trouve la pratique de rediffusion de contenu ancien utile [fonction Relire évoquée ci-dessus] si elle est utilisée avec modération, autant l’automatisation de diffusion de contenu, façon matraquage du même article tous les deux jours, est particulièrement pénible. Tout est question de dosage.

Il faut par ailleurs savoir gérer son temps disponible. Suivre plusieurs comptes Twitter demande du temps (mais peut se faire sur dispositif mobile pendant les transports par exemple). Analyser quelques messages en détail demande aussi du temps. Interagir et publier sa veille peut être considéré comme une activité en soi, d’ailleurs certains twittos particulièrement actifs sont parfois consultants ou formateurs à titre principal, ou dorment très peu, ou les deux !

De façon plus générale, la veille effectuée grâce à Twitter doit être intégrée dans sa veille métier tout en conservant ses autres canaux d’information (presse professionnelle, ouvrages professionnels), e-mail, newsletters, fils RSS, recherches sur internet et surtout présence physique lors des manifestations avec un échange verbal entre participants qui ne sera pas limité à 140 signes !


Bref retour d’expérience de ma veille métier sur Twitter :

A la création de votre compte Twitter, méfiez-vous des propositions automatiques d’abonnements. Les miennes concernaient uniquement la communauté corse, on se demande bien pourquoi !

Pour sélectionner des abonnements, il suffira de consulter les abonnements d’un Twittos déjà inscrit au profil similaire. Une fois le profil lancé, Twitter vous suggère aussi des abonnements. N’oubliez pas de limiter vos sources en les évaluant régulièrement, sachez les diversifier plutôt que les additionner.

Sur ce point, on peut se reporter à un extrait du livre de Corinne Dupin Guide pratique de la veille, Klog éditions, 2014 :

Comme leur territoire est très vaste, le défi consiste à y dénicher les contributeurs susceptibles de faire pour soi office de filtres pertinents et de capteurs d’attention. En recommandant les publications qu’ils considèrent clefs dans l’actualité disponible, ils aiguillent leurs contacts vers des lectures ciblées. La délégation du choix de lecture peut avoir ses vertus : gain de temps, indentification de nouvelles sources, découverte de points de vue inédits, ouverture du champ d’investigation…

Ce rôle d’aiguilleur peut évidemment parfaitement être endossé par le professionnel de l’information. Sa tâche consiste ainsi à la fois à identifier ses « tiers de confiance » (de l’art de bien s’entourer !) et à faire lui-même office de « recommandeur » après avoir gagné ses galons de « garant de l’information pertinente ». (p. 65)

Je consulte mon fil d’actualités plusieurs fois par jour.
Je scanne les titres rapidement, je lis parfois une actualité en ligne sur dispositif mobile, éventuellement je retweete une information (assez peu pour l’instant pour éviter les doublons).

Une à plusieurs fois par semaine, je choisis une actualité avec un lien, j’imprime l’article que je lis à tête reposée. Certains de ces articles inspirent ma réflexion et me donnent parfois l’idée d’un article sur ce blog où j’essaye de synthétiser ce que j’ai lu (appropriation de l’information) en ajoutant mon propre point de vue.

J’émets un tweet si j’estime avoir une information originale. Je diffuse les articles de mon blog via Twitter ce qui me permet d’améliorer leur communication.

Je n’oublie pas les autres canaux d’information.

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Décoration métal l’oiseau de Twitter par @GuelfucciC

@GuelfucciC, twittos débutante

Avec l’aimable relecture de Pascale Richard, @rascalitsa

 

 

 

Business report

Rechercher une note d’analyste ou note de broker

Business report

La définition :

Les analystes financiers publient régulièrement des notes d’analyse sur les actions qu’ils suivent afin donner un conseil d’achat, de conservation ou de vente à leur clients investisseurs. Lors d’un placement de titres, des notes d’analyses financières sont publiées par les banques en charge de l’opération afin de sensibiliser les investisseurs à l’intérêt potentiel des titres proposés. Cette période d’environ deux semaines précédant la période de lock-up, est qualifiée de prémarketing.

Source : lexique financier Les Echos.fr

 

 

La problématique : identifier les sources pour obtenir des notes d’analystes ou note de brokers.

La méthode « artisanale »

Chercher les commentaires dans la presse économique via Google, en retrouvant le nom de l’émetteur et en contactant leur service communication. Méthode artisanale, lente, sans aucune garantie de succès.

A noter, au lieu de chercher des commentaires via Google Actualités, possibilité de consulter les sites boursiers ci-dessous afin d’identifier la note recherchée et de trouver un éventuel commentaire dans la presse boursière.

http://www.zonebourse.com/analyse-bourse/

http://bourse.lesechos.fr/bourse/actions/cours_az.jsp

http://www.boursorama.com/bourse/actions/cours_az.phtml

http://www.boursier.com/recherche

Question : quelles sont les sources d’informations financières susceptibles de contenir des notes d’analystes ou notes de broker ?

Le réseau

Idéalement, lorsque l’on contacte un établissement financier, il faudrait passer par un contact précis, c’est-à-dire avoir un bon réseau d’interlocuteurs dans différents établissements, une approche qui n’est possible que si l’on exerce dans ce domaine depuis de nombreuses années. Les avocats peuvent faire appel à leurs clients financiers, ponctuellement pour obtenir soit dans le cadre des dossiers en cours, soit dans le cadre de relations d’affaires, cette fameuse recherche.

Les bases de données

Thomson : http://thomsonreuters.com/

La réponse de l’éditeur à ma demande de tarif annuel et de possibilité d’interroger la base en « pay per view » :

« Thomson Reuters n’a malheureusement pas de service Library qui permette de répondre à des requêtes ponctuelles, nous ne fonctionnons que sous forme d’abonnement.  A ma connaissance, l’abonnement Thomson qui permet l’accès entres autres aux notes de brokers est de plusieurs milliers d’Euros par mois ».

Capital IQ https://www.capitaliq.com/home.aspx

J’ai eu un bon contact avec cet éditeur. Leur plaquette de présentation pour « law firms » est particulièrement bien faite. Elle s’adresse directement aux fonctions support qui vont utiliser la base (librarians / business development / marketing / conflict resolution / client intake); ce qui est assez rare pour être souligné. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site ci-après : http://www.spcapitaliq.com/our-capabilities/our-capabilities.html. Il donne une idée  précise des services disponibles au sein de S&P Capital IQ en fonction du type de compagnie, de la fonction et de l’activité.

La non-exhaustivité des bases

Aucune des bases mentionnées ci-dessus n’est exhaustive en ce qui concerne les notes. La base peut permettre d’identifier la note mais dans certains cas il faudra l’acheter et ce coût se rajoutera à l’abonnement annuel.

Le coût élevé des bases

Le coût des bases citées ci-dessus est très élevé. Un budget conséquent qui n’est justifié qu’en cas d’usage régulier de la base mais pas pour une demande ponctuelle. Pas de possibilité d’un service de recherche avec paiement à l’acte pour les bases mentionnées ci-dessus.

Autres sources d’informations, notamment sur les notes de secteurs

Les notes Xerfi (http://www.xerfi.com/) peuvent être consultées pour faire le point sur un secteur. Leur coût varie en fonction de la note. Elles peuvent être achetées à l’unité ou avec un système de crédit à dépenser sur une année.

  • Collection Xerfi Precepta: Analyse de la stratégie : analyse des stratégies et de la concurrence sectorielle, facteurs de changement et leurs impacts sur le marché, identification des modèles économiques performants, panorama et positionnement des forces en présence.
  • Collection Xerfi Research: Décryptage de secteurs et marchés clés français : évolution de l’activité et du jeu concurrentiel, analyse déterminants du marché, facteurs de mutation de l’offre et de la demande, principaux axes de développement, prévision à court et moyen terme.
  • Collection Xerfi France: Etudes sectorielles sur environ 400 secteurs de l’économie française, analyse de l’offre et de la demande, prévisions sectorielles à court terme, présentation des principaux opérateurs du secteur.
  • Collection Global Business: Etudes à l’international. Analyse et prévisions des 60 secteurs clés de l’économie mondiale, études entièrement rédigées en anglais.
  • Collection Xerfi Groupe: Portrait complet de 60 groupes français, tous secteurs confondus : forces et faiblesses de l’opérateur, positionnement par rapport au marché, orientation stratégique, politique d’investissement, grandes conclusions de l’analyse de ses comptes.

Plusieurs personnes ont mentionné les sites internet des fédérations professionnelles des secteurs sur lesquels il est possible de retrouver certaines notes ou rapports distribués gratuitement.

Les courtiers en information

FLA consultants (http://www.fla-consultants.com/fr/) : soulève la difficulté de se procurer ce genre d’information car la donnée est chère, réservée aux financiers, confidentielle sachant par ailleurs que chaque broker peut mettre un véto sur la diffusion de ses analyses.

Ils ont un accord avec deux prestataires à qui ils peuvent commander des notes. Il est possible d’obtenir un devis pour une recherche de note mais FLA a besoin de connaître le nom du client ou du secteur et le nom de l’émetteur de la note car le coût de la recherche dépendra du coût de la note qui peut être différent d’un broker à l’autre (de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros par note).

SVP (http://www.svp.com/) : consulte parfois Factiva pour rechercher les rapports de brokers desquels ils extraient l’information utile pour répondre à leurs clients mais ils ne récupèrent pas les rapports en question et ne le fournissent pas au demandeur.

Note complémentaire de Sylvie Sage, Manager Business Research Center, Deloitte

Sylvie Sage a eu la gentillesse de compléter mon article. Grâce à son message, j’ai appris de nouvelles choses sur l’information financière. Je le reproduis ci-dessous en la remerciant.

Il y a une différenciation à faire entre les notes de brokers ou notes d’analystes (qui sont les 2 dénominations généralement utilisées), dites d’établissements financiers tel qu’UBS, Natixis, Morgan Stanley, Cheuvreux, Kelper, Exane, Credit Suisse, HSBC, Nomura, SG… et les notes des agences de notation (organismes privés à but lucratif) type Standard & Poors, Moodys et Fitch dont l’activité principale consiste à évaluer la capacité des émetteurs de dette à faire face à leurs engagements financiers.

Voir définition ici : http://www.fimarkets.com/pages/agences_notation.php

Pour ces dernières, le site où acheter les notes et rapports http://moodys.alacra.com/credit-ratings-and-research

Le métier d’analyse financière est vaste, il existe même des analystes crédit…

Chaque société cotée donne le nom des analystes financiers qui les suivent, par exemple :

http://www.klepierre.com/espace-finance/analystes/

http://www.finance.veolia.com/couverture-analystes.html

Un site qui permet un recensement facile et gratuit (sans la note explicative) des notes par établissement : http://www.finances.net/analyses

Par ailleurs, il existe une différence entre les rapports d’analyses sectoriels et les études sectorielles type Xerfi.

Enfin, sur les sites de bourse vous trouverez souvent le consensus des analystes : http://bourse.lesechos.fr/bourse/consensus/consensus_paris.jsp il s’agit d’avis émis par des journalistes financiers

Lien utile

Société Française des Analystes Financiers (SFAF) http://www.sfaf.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12&Itemid=24

Remerciements

Je remercie Gilles Bonabeau (Crédit Agricole), Marie-Agnès Saury (Sagard), Rachida Lièvre (HSBC) et Sylvie Sage (Deloitte) pour leurs précieux conseils concernant les sources mentionnées dans cette note ainsi que les prestataires de services ou les éditeurs qui ont répondu à mes demandes.

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz

Comment je me suis formée à WordPress en 6 étapes

Pour resituer le contexte de cet article, je suis documentaliste juridique et webmaster des sites intranet et internet de mon employeur. Par webmaster j’entends que j’assure le suivi du projet lors de la mise en place de nouveaux sites, je participe activement à toutes les étapes du cahier des charges jusqu’aux tests avant « recettage informatique » définitif, j’assure l’interface avec un prestataire informatique qui développe le site, j’assure ensuite la mise à jour du site et les suggestions d’évolution. Je n’ai pas de compétence en langage de programmation informatique, ni en graphisme pour le web. Je me considère comme un utilisateur avisé qui maîtrise suffisamment la logique de fonctionnement des CMS pour avoir un échange de qualité avec un prestataire informatique.

L’objet de ma formation à WordPress était d’apprendre à être gestionnaire d’un site WP personnel sachant que mon employeur envisage de refaire un site internet qui sera également sous WP. En quelque sorte, j’ai donc pris les devants en m’entraînant sur mon propre projet personnel.

J’ai pensé que ce retour d’expérience pourrait être utile à d’autres documentalistes (tous secteurs) qui sont dans mon cas.

Etape 1 : un atelier blog à la médiathèque de ma ville a fini de me persuader qu’il n’était plus concevable en 2014 de gérer un site en HTML. Cette technologie ne favorise pas la communication et rend la mise à jour fastidieuse. Je décide donc de basculer la partie professionnelle de mon site internet http://cguelfucci.free.fr dans un site WordPress que je baptise Sérendipidoc.

Etape 2 : sur internet, je télécharge quelques tutoriels d’utilisation de WordPress. Dans les trois cas, il s’agit de documents PDF d’une vingtaine de pages qui expliquent les rudiments de l’administration d’un site WordPress. Il ne s’agit pas tant d’apprendre véritablement à utiliser WordPress mais de comprendre la logique du logiciel, d’acquérir son vocabulaire et de me familiariser avec les écrans de la partie administration.

Etape 3 : le webmaster qui réalise mon site Caroline Viphakone, me dispense une formation à mon domicile.

Etape 4 : j’achète 3 livres récents sur le sujet

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus SchulzWordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz, Micro Application Edition, collection 200% visuel, 2ème éd., Janvier 2014. ISBN : 978-2-822-402873

Le plus attractif. Il donne envie de se plonger dedans, c’est vous dire ! Celui que je recommanderais, il mérite vraiment bien son titre de collection : 200 % visuel.

 

 

 

 

WordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury BalmerWordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury Balmer, Pearson, 3ème éd., 2013. ISBN : 978-2-7440-2566-2

Le plus détaillé (625 pages), utile pour aller dans le détail sur un point, dense mais clair. Plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs aguerris qui veulent toucher au code, ce qui n’était pas mon cas.

 

 

Créez vos sites Web avec WordPress par Simon KernCréez vos sites Web avec WordPress par Simon Kern, Dunod, collection 100% pratique, 2ème éd., 2014. ISBN : 978-2-10-071533-6

Clair mais là aussi plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs avertis qui n’ont pas peur de « mettre les mains dans le cambouis », pas mon cas.

 

 

 

 

 

 

Etape 5 : je cherche une formation complémentaire de perfectionnement dans l’idée d’utiliser mon DIF à l’Ecole des métiers de l’information (EMI) ou au Centre de Formation des Professionnels du Journalisme (CFPJ). Au final, les programmes sont soit trop simples par rapport à mon expérience, soit trop complexes avec des prérequis de maîtrise de langages informatiques que je n’ai pas. La formation personnalisée semble être la seule alternative.

Etape 6 : il existe aussi des cours en ligne gratuit de très bonne qualité comme celui d’openclassrooms.com Propulsez votre site avec WordPress que vous pouvez imprimer au format PDF après une inscription gratuite sur le site.

Conclusion :

Lorsque l’on se lance dans un projet WordPress il y a une assez longue étape d’intégration de la logique du logiciel et de son vocabulaire (en français comme en anglais).

J’ai tenté de référencer dans cet article mes stratégies pour devenir un utilisateur éclairé. Les « erreurs » que j’ai pu commettre avec un premier projet seront autant d’expérience acquise pour un second projet plus ambitieux.

Plonger dans WordPress et sa documentation vous fait courir le risque de devenir légèrement obsédé par l’outil, au point de décortiquer tous les sites WP que l’on rencontre au grès du websurfing !
Il est donc conseillé d’alterner des phases d’écriture de contenu avec des phases de lectures techniques, si l’on veut conserver l’enthousiasme de la création sans l’aspect anxiogène de la bidouille informatique mal maîtrisée !