Articles

La boite à outils du community manager par Clément Pellerin

La boite à outils du community manager par Clément Pellerin. – Paris : Dunod, 2017. Collection La boîte à outils.La boite à outils du community manager par Clément Pellerin. – Paris : Dunod, 2017. Collection La boîte à outils. ISBN 978-2-10-075404-5

https://pellerin-formation.leadpages.co/presentation-boite-a-outils-du-community-manager/

Un ouvrage didactique et clair qui présente 54 outils indispensables pour mener à bien sa mission de community manager.

Que vous soyez community manager amateur, community manager en formation ou community manager en poste, l’ouvrage peut rendre bien des services. Clément Pellerin ne se contente pas de décrire les fonctionnalités, il analyse aussi les évolutions des pratiques professionnelles qui impactent l’utilisation des outils. De même, il dresse un état des relations entre producteurs d’outils et utilisateurs à jour à 2017 qui permet d’éclairer vos choix.

Figurez-vous qu’il existe des outils pour tout faire, ou même plusieurs outils pour mener à bien les mêmes actions.

Plan The Moment, outil fiche 33 est bien l’exemple à mes yeux de l’outil inattendu mais remplissant une fonction utile en terme de calendrier éditorial. Il s’agit d’un outil lié à Twitter qui permet d’avoir un calendrier des événements notables se déroulant en France. Ainsi vous pourrez pratiquer le newsjacking ou « marketing en temps réel » comme les grandes marques.

Pour en savoir plus sur le newsjacking, voir l’article récent des Echos Week-end du 10 février 2017 : 6 campagnes de pub qui détournent l’actu.

Les documentalistes trouveront dans cet ouvrage, de nombreux outils utiles pour gérer les réseaux sociaux, pour faire de la veille ou pour faire de la curation.

Le livre La boite à outils du community manager est illustré de nombreux exemples directement inspirés par les marques. Lire cet ouvrage c’est donc aussi prendre un cours de stratégie marketing.

Attention, l’ouvrage n’aborde pas le métier de community manager dans sa globalité mais seulement les outils.

Il faut aussi tenir compte du côté éphémère de certains outils. Certaines parties de l’ouvrage pourraient devenir obsolètes à court terme. On peut cependant compter sur le dynamisme de Clément Pellerin, à la fois pour assurer la mise à jour papier de l’ouvrage, et pour suivre au jour le jour l’évolution des outils qu’il mentionne sur son blog et sur les réseaux sociaux.

Une suggestion d’amélioration pour la prochaine version ?
Faire une petite échelle commune à toutes les fiches sur la notion de coût de l’outil : totalement gratuit – version gratuite satisfaisante – version premium conseillée – payant

Chez l’éditeur Dunod et dans la même collection, j’ai relevé plusieurs titres qui pourraient intéresser les lecteurs de Sérendipidoc.

La boite à outils de l’intelligence économique par Christophe Deschamps et Nicolas Moinet, 2011 (peut-être faut-il attendre une nouvelle version ?).

La boite à outils du Marketing de soi par Stéphanie Moran et Nathalie Van Laethem, 2016

La boite à outils du Mind Mapping par Xavier Delengaigne, Marie-Rose Delengaigne, 2016

http://www.dunod.com/collection/bao-la-boite-outils/entreprise-gestion

http://www.clementpellerin.fr/

Webmarketing

8 points communs entre le métier de documentaliste et celui de community manager

Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?

Webmarketing

C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.

Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.

1 – La veille, le rapport de veille, le livrable de veille

La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise

les différentes étapes du processus de veille

les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)

les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…

2 – La curation de contenu

Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.

3 – La recherche d’information et l’alimentation de bases de données internes

Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.

4 – L’analyse des documents, la synthèse documentaire, la production de contenu

Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.

5 – Le goût des mots-clés, l’optimisation du référencement naturel, la gestion des taxonomies, SEO, indexation

Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !

6 – La maîtrise de quelques outils du Community Manager

CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.

Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.

7 – Des qualités personnelles

Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :

organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité

8 – La formation des utilisateurs

Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.

Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.

Les témoignages

CHOB de Choblab http://www.choblab.com/

Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.

Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.

Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/

Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.  

De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique. 

En savoir plus

Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.

http://www.ina-expert.com/formation-professionnelle/le-community-management-au-service-des-documentalistes.html

Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.

http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm

Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.

http://www.village-justice.com/articles/Des-cabinets-qui-innovent-creation-une-communaute-autour-theme-juridique-precis,22559.html

 

Livres, crédit Albert Grégo

Quand le documentaliste se fait chargé de veille sur du contenu numérique marchand

Par Albert Grégo

Vous connaissez tous les sites de petites annonces gratuites entre particuliers qui se dénombrent par dizaine dont les plus connus sont Leboncoin, Mondebarras, Vivastreet. Il vous est arrivé sans doute de les utiliser pour chercher un objet ou pour vous débarrasser de ce que vous ne souhaitez plus garder.

Ce que vous savez moins c’est qu’en insérant des petites annonces de ce type sur internet, vous devenez producteurs d’un contenu numérique bien singulier que nous qualifions de « contenu marchand ».

Livres, crédit Albert Grégo

 

Comment définir un contenu marchand ?

Le « contenu marchand » porte sur de la marchandise physique qui fait l’objet d’une mise en vente sur internet exclusivement via des sites de petites annonces entre particuliers.  Nous différencions ce type de contenu de celui qui existe sur les sites de e-commerce ou les placemarkets (ebay, Amazon, Priceminister, Fnac).

Ce contenu a pour particularité d’être :

Abondant : plus de 15 millions de petites annonces mises en ligne sur le seul site internet Leboncoin ;

Ephémère : D’une durée limitée, soit par choix du site hébergeant l’annonce (ex : Leboncoin publie des annonces pour une durée de 60 jours renouvelable non automatiquement) ou soit parce que le produit mis en vente a trouvé rapidement preneur. Contrairement  aux placemarkets où l’annonce postée a une durée de publication illimitée : tant que le produit n’est pas vendu, l’annonce reste consultable.

Rédigé dans un langage naturel : La personne qui rédige une annonce le fait dans son propre langage (autrement dit dans un langage naturel). L’utilisation de ce langage libre engendre un certain nombre d’ambiguïtés due à la synonymie (rapport de similarité sémantique entre des mots ou des expressions d’une même langue) et à la polysémie (caractéristique d’un mot ou d’une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes). Un langage non contrôlé laisse au créateur une totale liberté dans la rédaction de l’annonce, provoquant des omissions dans la description de l’objet, des fautes d’orthographe etc… Cette particularité ne se retrouve pas dans les annonces publiées sur les placemarkets du fait de l’utilisation d’un langage contrôlé avec des champs à compléter ou pré-remplis contenant des informations sur le produit. Pour un livre : l’auteur, l’éditeur, la  langue, la date de parution, la dimension, la catégorie voire la sous-catégorie, sont renseignés. Pour un smartphone, sur Amazon, il est demandé de préciser le type d’étanchéité.

DVD, crédit Albert Grégo

A qui profite ce contenu marchand ?

A côté du simple particulier à la recherche d’un objet pour son plaisir, de nombreux professionnels ont trouvé un intérêt économique à ce contenu marchand. Il s’est développé une pratique consistant à acheter sur internet pour revendre sur des sites de e-commerce ou les placemarkets. C’est une opportunité pour les commerçants d’obtenir du stock à moindre coût par rapport à ce que proposent les grossistes et autres sociétés spécialisées dans la solderie de produits.

Cependant, n’ayant pas une appétence pour la recherche sur la toile et la technique pour optimiser leurs recherches, ils ne trouvent pas forcément sur internet les produits qu’ils convoitent. Ils abandonnent après avoir lancé deux à trois requêtes sans aller plus loin.

La nature éphémère du contenu marchand implique aussi une forte réactivité sur les annonces publiées : l’adage « premier arrivé, premier servi » s’applique parfaitement dans ce cadre. Ayant peu de temps pour se consacrer à une veille quasi permanente, le professionnel passe donc à côté de bonnes affaires.

Dans ce contexte, le chargé de veille doit faire valoir sa valeur ajoutée.

A l’instar du chargé de veille dans le domaine juridique ou pharmaceutique, nous voyons de manière embryonnaire apparaître le chargé de veille spécialisé en recherche de contenu marchand.

Son apport peut s’articuler autour de deux axes :

  • apporter ses compétences dans la recherche d’objets

Il va mettre en place une cellule de veille :

  • Identification des produits à surveiller (soit à la demande de son client, soit après une étude de l’offre et de la demande sur les produits concernés).
  • Identification et sélection des sources d’information (un produit spécifique est plus facilement déniché sur un site plutôt que sur un autre site).
  • Collecte et diffusion des résultats de la veille. Ici la collecte et la diffusion vont différer selon le modèle économique que le chargé de veille aura choisi.
  • Réajustement de la veille marchande selon le marché de l’occasion.

Ensuite, l’utilisation du langage naturel dans la rédaction des petites annonces et les réponses apportées peu pertinentes et trop nombreuses par les moteurs de recherche impliquent en amont un travail important pour le chargé de veille dans la formulation de ses requêtes sur les sites de petites annonces, voire sur Google (Google images par exemple).

Par ailleurs, il devra faire preuve d’une grande réactivité face à la publication des petites annonces. Pour cela, il peut se faire aider par des outils.

Vinyles, crédit Albert Grégo

Les outils mis à disposition pour surveiller le contenu marchand

Le chargé de veille doit rester informé des nouvelles tendances du marché de l’occasion voire les anticiper. S’abonner donc à des revues telles que « le collectionneur-chineur » est par exemple indispensable pour se tenir au courant du marché.

Pour automatiser les différentes étapes du cycle de veille et gagner du temps dans la surveillance du contenu marchand sur internet, il existe un certains nombres d’outils gratuits pour la plupart qui peuvent vous aider dans votre quotidien.

La plupart des sites de petites annonces dont notamment Leboncoin ne proposent pas de système d’alerte paramétrable sur mots clés.

Pour pallier cette absence, le chargé de veille peut utiliser des sites sur lesquels un service gratuit de création d’alertes est proposé : Alertes.biz ou Alerteslbc.com spécialement dédié au site Leboncoin.

Dès le début, le chargé de veille doit être vigilant dans le paramétrage de ces alertes. Il doit bien choisir les mots-clés car il peut être rapidement envahi par des alertes non pertinentes. De plus malheureusement dans le paramétrage de ces alertes, il n’est pas possible de filtrer les annonces selon leur localisation. Le chargé de veille est obligé de faire du tri dans les résultats remontés.

Quel modèle économique adopter pour le chargé de veille ?

Soit le chargé de veille travaille pour le compte d’un client spécifique et lui transmet selon une périodicité déterminée les annonces susceptibles de l’intéresser. A charge pour celui-ci de conclure le rachat des objets trouvés. Le chargé de veille peut être salarié chez un e-commerçant ou une boutique physique ou encore travailler en tant qu’indépendant pour plusieurs clients. Le client étant donneur d’ordre, il spécifiera au chargé de veille son périmètre de recherche (type de produits, fourchette de prix de rachat souhaitée, zone géographie concernée).

Soit le chargé de veille décide de créer sa propre structure et revend à son compte les produits qu’il aura dénichés sur les sites de petites annonces entre particuliers. Ici, son activité s’assimilera en quelques sortes à une activité de curation de contenu. Ce type de modèle économique est le plus intéressant pour le chargé de veille. Il a une totale indépendance dans le choix de son périmètre de veille et étoffera sa fonction de nouvelles compétences (préparateur de commande, négociateur, connaissance du marché du e-commerce de reconditionnement).

Cependant, cette indépendance s’accompagnera d’un véritable investissement financier de sa part : acquisition de locaux de stockage en location ou à l’achat, constitution d’une trésorerie suffisante pour racheter les objets trouvés sur internet (le chargé de veille en deviendra propriétaire), abonnement à des placemarkets pour avoir un compte pro afin de créer son propre catalogue en ligne dans lequel seront mis en avant ses trouvailles.

Si vous choisissez ce modèle économique, nous vous conseillons au départ de vous spécialiser sur un marché de niche précis. Vous éviterez d’être rapidement débordé par votre activité au niveau de la gestion de stock. N’oubliez pas que le cœur de votre activité restera la veille. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire le livre de Chris Anderson « La Longue traîne : quand vendre moins, c’est vendre plus ».

CD, crédit Albert Grégo

En France, la société Selectinfo spécialisée dans la veille et la gestion de contenu numérique a ouvert  un département dédié à la recherche et revente de contenu marchand dès 2013. En moins de deux ans, plus de 11000 articles dénichés sur internet connaissent une seconde vie. Ils ont été insérés dans plusieurs catalogues en ligne et déjà 6000 articles ont été vendus.

Le contenu numérique marchand va continuer de croître dans les prochaines années et prendre de nouvelles formes avec des solutions comme Facebook live ou Périscope. Pourquoi ne pas voir s’organiser un vide appartement en direct ? L’avenir nous le dira…..


ALBERT GREGO est fondateur de la société SELECTINFO spécialisée dans la gestion de contenus et flux numériques. Il s’occupe au quotidien de la production et de la valorisation de contenus numériques informatifs et/ou marchands.

Crédit photos : Albert Grégo

Bourse

La gestion de l’information des sociétés cotées

BourseJ’aimerais entrer en contact avec un/une gestionnaire de l’information pour une société cotée afin d’en savoir plus sur son parcours professionnel et sur la présentation de ses activités.

Si vous exercez ce métier, pouvez-vous me contacter ? cguelfucci [chez] free [Point] fr

En effet, lorsque je lis la Recommandation AMF n° 2014-15 concernant la communication des sociétés cotées sur leur site internet et sur les médias sociaux (9 décembre 2014), je me dis qu’un documentaliste ferait merveille dans le respect de la recommandation :

« Il est donc essentiel que l’information publiée sur les sites internet corporate soit complète, équilibrée dans sa présentation, facile d’accès, à jour, et archivée pendant un délai adéquat ». (§1)

Dans la recommandation en question, j’ai repéré plusieurs fonctions que certains documentalistes occupent :

♦ Webmaster/Webdesigner/ergonome : pour l’accessibilité (§ 1.1) et la mise à jour des informations financières (§ 1.2).
Les informations les plus sensibles doivent être horodatées et il doit être possible d’y accéder avec un minimum de clics. Ces informations doivent être exactes, précises, sincères et faire une présentation équilibrée des risques et des avantages que représente la société pour les investisseurs;

♦ Community manager : pour l’accessibilité (§1.1) et l’ensemble des recommandations relatives à l’utilisation par les sociétés cotées des médias sociaux (§2),
Les informations privilégiées ne peuvent être diffusées sur les réseaux sociaux qu’après avoir fait l’objet d’un communiqué de presse intégralement diffusé. Un lien vers ce communiqué doit renvoyer vers une information complète:

a – Le community manager met en ligne un communiqué financier complet sur le site internet de la société cotée,

b – Le communiy manager peut ensuite relayer l’information sur les réseaux sociaux avec un lien vers le communiqué financier d’origine.

Le communtiy manager pourrait aussi aider la société à établir une charte d’utilisation des réseaux sociaux par les dirigeants et salariés « afin de les sensibiliser aux problématiques particulières de la communication des sociétés cotées sur ces médias et d’attirer leur attention sur la prudence nécessaire dont ils doivent faire preuve ».  (§ 2.1)

♦ Record manager / archiviste : pour le respect des obligations d’archivages de la directive Transparence, qui requiert que les rapports financiers annuels et rapports financiers semestriels restent à la disposition du public pendant au moins dix ans (§ 1.3) ;

♦ Veilleur / gestionnaire d’e-reputation : pour la mise en place d’un processus de veille active (§ 2.2) et pour la mise en place d’une procédure interne de réaction rapide en cas de rumeurs (§ 2.4).

Si ce n’est pas un profil de documentaliste web 2.0 qui est décrit là, je ne m’y connais pas !

Source :

Communiqué de presse de l’AMF du 9 décembre 2014 : L’Autorité des marchés financiers publie une recommandation sur la communication des sociétés cotées sur leur site internet et sur les médias sociaux – Voir ici.


Mise à jour de juin 2015

Comment construire sa rubrique «relations investisseurs» par Guillaume Clément in Option Finance du 15 juin 2015, n° 1322, pp. 39-41

Chaque année, de nouvelles entreprises françaises ajoutent à leur site Internet une rubrique dédiée spécialement à la communication financière. Un chantier que les directions financières doivent appréhender en composant avec la réglementation de l’AMF, ainsi qu’un budget et des ressources humaines souvent limités.

Article disponible sous réserve d’abonnement à Option Finance.

Ma description de l’article  : information financière, information réglementée, communication financière, AMF, rubrique finance, rubrique investisseurs, internet, webmaster, SEO, référencement, arborescence, introduction en bourse, réseaux sociaux, archivage, choix des contenus, audience visée (investisseurs institutionnels, actionnaires individuels, petits porteurs, professionnels de la finance, analystes).
Dans cet article qui porte sur l’information financière des sociétés cotées, les fonctions de webmaster, community manager, content manager, documentaliste ne sont pas évoquées. On parle plutôt de « membres de la fonction finance », de service informatique, de prestataire externe ou d’agence. « On n’imagine pas le temps que peuvent prendre la sélection des contenus à mettre en ligne et le choix de leur mise en forme ». Certes ! Sans doute faudrait-il confier ces tâches à un professionnel de l’information ?