Pourquoi j’ai repris une adhésion à l’ADBS ?
Dans ce post j’explique pourquoi j’ai repris une adhésion ADBS. Formation professionnelle, métier de documentaliste, REX.
Dans ce post j’explique pourquoi j’ai repris une adhésion ADBS. Formation professionnelle, métier de documentaliste, REX.
Tâche chronophage, surcharge de travail, projet documentaire, audit, vous cherchez un prestataire ? C’est ici.
Parce qu’il n’y a pas que le droit dans la vie !
Dans le magazine LJA reçu le 29 avril 2020,
J’ai vu : « Chez Herbert Smith Freehills, la responsable du centre de documentation envoie à l’ensemble du cabinet un e-mail en fin de semaine sur « les propositions de distractions pour se changer les idées » avec notamment une sélection de livres à lire ou de recettes publiés dans la presse. »
J’ai donc posé quelques questions à Caroline de Rougié, Knowledge and Research Manager chez Herbert Smith Freehills Paris LLP.
Comment vous est venu l’idée de la newsletter « Propositions de distractions pour se changer les idées pendant le confinement » ?
L’idée de faire cette newsletter m’est venue en faisant les panoramas de presse.
Comme je lis environ 7 journaux, quotidiennement, je me suis dit que faire un petit récapitulatif des trucs et astuces pour vivre « mieux » le confinement serait une idée.
J’ai opté pour un rythme hebdomadaire avec une diffusion en fin de semaine, car cela me permet d’ajouter les informations au fur et à mesure de mes lectures, de ne pas « plomber » les boîtes emails et marquer le début du week-end.
Comment se présente votre newsletter ?
La newsletter se présente de façon très simple. Tout est dans le corps du mail, avec des liens vers les ressources citées.
Il y a des idées de visites virtuelles, de cours de danse, de cours de sports en ligne, des idées pour rendre service, des idées de jeux en ligne ou pas, des suggestions de lecture, des recettes de cuisine…
Bref, des suggestions diverses et variées à vivre seul ou en groupe !
Etes-vous seule aux manettes ou est-ce un projet collaboratif ?
Je suis totalement seule pour réaliser cette newsletter, même si je propose à chacun de me faire part de suggestions.
Cela est arrivé une fois. Une secrétaire qui a donné une adresse d’atelier en ligne pour prendre des cours de dessins et/ou de sculpture.
Quels ont été les retours ?
Quand j’ai envoyé la première suggestion, je ne savais pas du tout comment cela allait être perçu.
Je me suis dit : « au pire, on me demande d’arrêter et j’arrête et si on ne me dit rien, je continue ».
A ma grande surprise, les réactions ont été très positives et issues de personnes très différentes !
Je suis donc repartie en seconde semaine et ainsi de suite, sauf pendant mes vacances.
Le prochain message est donc pour jeudi prochain (vendredi étant férié).
Pensez-vous poursuivre ce produit une fois que la crise sanitaire sera terminée ?
Je ne sais pas du tout, tout va dépendre de comment va se passer le déconfinement !
Merci et bravo Caroline pour cette initiative !
Je me tâte pour ma part. J’essaye parfois d’élargir l’univers droit/affaires dans une rubrique Divers en fin de newsletter mais j’y vais avec beaucoup de prudence !
Et vous qu’en pensez-vous ?
Avez-vous innové pour une newsletter loisirs pendant le confinement ou participé à sa rédaction ?
Vous pouvez m’envoyer vos initiatives inspirantes via les commentaires.
Si l’exercice devait perdurer après la crise sanitaire, cela pourrait modifier la perception de nos services.
Bon confinement, déconfinement, enfin bonne continuation !
Illustrations : illustrations personnelles de quelques loisirs de mon confinement.
Les documentalistes ont des atouts à faire valoir en période de crise sanitaire.
J’ai cherché (rapidement) pour Stéphane Lefer (rédacteur de la newsletter BibBipNews) une source sur l’importance du métier de documentaliste en période de crise sanitaire et je n’ai pas trouvé. Du coup je me suis dit qu’il fallait que j’écrive quelque chose moi-même, un peu pour moi comme un « feel good article », un peu pour la nouvelle génération de documentalistes et un peu aussi pour ceux qui nous embauchent. Mon point de vue est celui d’une documentaliste juridique mais je vais essayer d’élargir à d’autres secteurs. Je vous invite à compléter l’article par vos commentaires si vous estimez que j’ai oublié un point important.
On le sait depuis longtemps,
trop d’info tue l’info
cette période de crise sanitaire renforce la sensation du trop plein d’information à trier : la bonne information à la bonne personne au bon moment, c’est plus que jamais notre mission.
Dans le secteur juridique avec un public très éduqué nous n’avons pas à gérer ce genre de problème mais on peut imaginer que c’est une priorité dans d’autres secteurs.
Plus que jamais la veille (juridique, économique, concurrentielle, métier) est importante pour éclairer nos utilisateurs, les aider à interpréter les mesures foisonnantes prises par le Gouvernement et leur fournir de la matière pour anticiper les questions de leurs clients. La recherche de documents exclusifs (projets d’ordonnances, commentaires exclusifs, lettres confidentielles) a aussi mobilisé beaucoup de veilleurs juridiques.
J’imagine à quel point cette veille est cruciale en ce moment dans le milieu médical, dans le milieu pharmaceutique et dans le milieu de l’industrie de matériel médical ainsi que dans tous les secteurs de l’économie mis à mal par la crise économique.
La richesse d’une bibliothèque juridique tenait auparavant dans un fonds documentaire papier varié, mis à jour, ordonné, avec beaucoup d’antériorité. Avec l’arrivée des bases de données (et parfois aussi à la faveur de déménagements), cette position a évolué pour laisser plus de place au numérique même si le papier restait souvent une source confortable fort appréciée des utilisateurs. Avec le confinement, le télétravail et la fermeture des bibliothèques juridiques privées ou publiques, certaines sources, disponibles uniquement en papier ne sont plus accessibles.
Le/la documentaliste devient l’arbitre de ce qui est possible et de ce qu’il n’est plus possible de trouver pour cause de confinement avec parfois une certaine ingéniosité pour contourner le problème mais à l’impossible nul n’est tenu !
Pour se rassurer, on pourra aussi souligner que dans la recherche d’information, même une réponse négative est une réponse.
Pendant du point ci-dessus, le/la documentaliste doit valoriser au maximum les sources numériques disponibles en s’assurant de leur bon fonctionnement, en formant les utilisateurs à distance, en négociant au besoin avec les éditeurs afin d’étudier l’élargissement temporaire des abonnements et en valorisant des contenus parfois ignorés.
Dans le milieu juridique, l’accès gratuit à l’information a été grandement facilité par de nombreux acteurs, une politique gagnant-gagnant où l’éditeur offre du contenu et où le juriste initialement peu équipé, peut tester gratuitement presque toutes les plateformes.
Dans le pire des cas, il restera de ces initiatives, une image de marque positive car l’éditeur s’est montré solidaire et proactif (ce qui est important de nos jours). Dans le meilleur des cas, on peut en tout cas l’espérer pour les éditeurs, mais cela dépendra beaucoup de la reprise, l’utilisateur ressentira une sorte « d’addiction » qui se concrétisera par de nouveaux abonnements une fois la crise passée.
Dans nos échanges avec les éditeurs, on mesure aussi l’importance des réseaux et notamment l’importance de l’association Juriconnexion qui dès le début du confinement a partagé sur sa liste de distribution les ressources gratuites mises à dispositions par les différents éditeurs.
Voir notamment le wiki de l’association https://droit.org/wiki-juriconnexion/index.php/Accueil relancé pour l’occasion.
Je reprends ici les termes d’un article anglais qui listait certaines caractéristiques professionnelles des documentalistes comme la capacité d’adaptation, le goût pour l’innovation et les nouvelles technologies de l’information, la curiosité et l’anticipation. Ces caractéristique s’avèrent particulièrement utiles en temps de crise sanitaire, à nous de les exploiter !
https://www.lexblog.com/2020/03/25/covid-19-why-librarians-are-amazing-in-times-of-crisis/
Ce goût pour les nouvelles technologies amène aussi les documentalistes à prendre en charge une partie de la communication interne (intranet) ou externe (site internet, blog, hub dédié au covid-19) dans la mise en ligne quotidienne d’information. Lorsqu’il n’y a pas de Service Communication se sont souvent les documentalistes qui sont aux commandes pour ce genre de tâche sachant que les Services Informatiques sont en général peu friands de ce qui touche au contenu web et qu’ils ont bien d’autres chats à fouetter avec la gestion du réseau, sa sécurité et le bon fonctionnement du télétravail.
Il en va de même pour la communication sur les réseaux sociaux lorsque cela s’applique à la structure (page Facebook, page LinkedIn, compte Twitter).
Notes
Merci à Stéphane Lefer pour l’inspiration et pour avoir souligné l’importance de notre métier dans sa newsletter du 10 avril 2020, https://www.bipbipnews.com/
En savoir +
Article complémentaire : Veille juridique, sur la brèche avant pendant et après, propos recueillis par Jean Gasnault pour le Monde du Droit, 11 mai 2020.
Illustrations : photos personnelles prises pendant les sorties sportives autorisées du confinement
Par Emilie Gempp et Carole Guelfucci
A l’instar de bien d’autres fonctions, l’heure est aux changements pour les professionnels de la documentation. Face aux défis présents et à venir, les discussions autour du métier s’échauffent lors des débats et colloques et parfois en interne dans les structures. Il y est question de digitalisation, d’intelligence artificielle, de Legal tech, de machine learning et de codage. Car nous vivons une période particulière bien différente de celle de l’informatisation ou de l’électronique durant laquelle les nouvelles technologies se sont adaptées somme toute docilement aux pratiques et process qui les précédaient que l’on se trouve en bibliothèque ou en centre de documentation. Aujourd’hui, l’outil devient potentiellement le process et emporte avec lui une partie des certitudes du professionnel. Plus trivialement, dans un contexte de forte concurrence, de course à la performance et de réduction de coût, semble venir l’heure de rendre des comptes sur l’utilité de la fonction jusqu’à son objet même.
A quoi bon écrire un article sur le marketing des fonctions documentaires quand les défis de demain tendent déjà les bras et nous invitent à faire fi du passé ? D’une part, il semble que le documentaliste ne pourra efficacement faire face à tout ce qui l’attend qu’à la condition qu’il soit suffisamment armé et confiant dès aujourd’hui dans sa structure et dans son milieu professionnel. D’autre part, avant même de parler formation, évolution professionnelle, révolution digitale, il peut s’avérer utile au documentaliste de porter un regard objectif et nouveau sur ce qu’il fait déjà afin de prendre la mesure des acquis et des carences.
Avant d’entrer dans le dédale des tâches quotidiennes, il semble intéressant de prendre du recul sur la fonction et de s’interroger sur le véritable apport du documentaliste à la structure à laquelle il appartient. Démarrer un tel exercice n’est pas chose aisée tant il est vrai que la fonction documentaire est souvent perçue comme un service administratif très peu lié au business et aux positionnements stratégiques de l’entreprise. Cette perception n’est souvent pas seulement le fait des utilisateurs, ni des directions mais du professionnel lui-même parfois peu enclin à effectuer cette démarche et à se sentir intégré aux enjeux de sa structure.
On peut tenter d’avancer plusieurs explications à ce problème de perception qui seront volontairement non exhaustives dans le cadre de cet article.
D’abord, le bibliothécaire/documentaliste est un des rares professionnels en entreprise à porter le nom d’un lieu et non d’une fonction. Et quel lieu ! La bibliothèque ou la documentation sont certes des lieux de savoirs et de connaissances mais ce sont aussi des lieux immobiles, du moins en apparence, qu’on imagine facilement immuable, peu mouvant et silencieux. Le documentaliste doit donc porter un nom aux antipodes des notions « trendy » d’innovation et d’agilité. Bon nombre d’entre nous pourraient rétorquer à cela que la force d’un service documentaire se trouve justement dans sa permanence et sa vision à long terme, que la fourniture d’une information fiable est souvent liée à un temps long. Connaître les sources qui font autorité dans un domaine nécessite une très bonne connaissance des fonds qui ne peut s’acquérir qu’au fil d’expériences et de recherches variées. Et puis, l’on sait bien désormais que l’agilité confine parfois à la précipitation, qui n’est pas très bonne conseillère. Le documentaliste bénéficie donc d’une image plutôt moyenne bien que la plupart du temps, son expertise en terme d’information fasse autorité.
La perception plutôt moyenne du service documentaire tient également à la fonction elle-même. En effet, le métier est ponctué de temps forts et visibles (recherches, réponses aux questions, conseils, orientation….) mais également de temps faibles assez importants souvent occupés à des travaux non visibles mais nécessaires. A titre d’exemple, la veille qui est par nature une activité qui demande une agilité et une rapidité de compréhension très importantes, avec un livrable à la fin est aussi faite de temps faibles. En effet, le documentaliste devra faire souvent l’exercice sans résultat ce qui présente un temps faible important mais sans lequel la veille serait incomplète. Sans compter les activités quotidiennes de type classement, rangement, catalogage, gestion des abonnements, mises à jour, gestion administrative… qui sont très peu visibles et valorisantes bien que chronophages et nécessaires.
Nul doute que trouver et diffuser l’information qui servira le business de la structure est une valeur ajoutée incroyable. La masse d’information à disposition est telle que distinguer les informations clés et fiables apparait comme une compétence précieuse. Un documentaliste peut devenir un avantage concurrentiel si la structure sait l’utiliser. Par ailleurs, la plupart des utilisateurs de ressources fonctionnent de la même façon et feront une recherche identique là où le documentaliste de par son expertise, peut faire la différence.
Sur le fonds, il est notable que le documentaliste présente la plupart du temps des connaissances et compétences dans la matière de la structure dans laquelle il exerce. A titre d’exemple, le documentaliste juridique, bien qu’il soit un des très rares membres du staff/fonctions support à toucher au cœur de la matière juridique, bénéficie d’une valorisation fluctuante en fonction des structures. Et pourtant, il trouve et rassemble un contenu difficile d’appréhension, le digère puis le rend accessible et compréhensible. Il est également un des rares membres du cabinet a pouvoir travailler sur toutes les matières juridiques, sa vision à la fois générale et spécialisée lui donne un regard global sur les pratiques.
S’il est vrai que le reporting s’incrit dans une longue tradition du management par le contrôle qui n’a plus du tout la cote aujourd’hui et à juste titre, il peut s’avérer un outil précieux s’il part d’une démarche personnelle. Aussi, celui-ci ne doit pas seulement permettre de justifier la fonction mais de la mettre en valeur.
Les 10 bienfaits du reporting en documentation
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Les 10 commandements du reporting en documentation
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Tableur Excel
Un tableau Excel permet de poser les bases.
Quelques suggestions de critères : date, nom du demandeur, type de demande, question posée, niveau de difficulté, réponse apportée, sources utilisées, temps passé, commentaires
Logiciel dédié
Priory solutions, éditeur de logiciels dédiés aux services documentaires a développé une solution de gestion des recherches et questions. Il est possible de paramétrer totalement l’outil en fonction de sa structure. Très ergonomique, le logiciel permet d’éditer des statistiques très précises, par documentaliste, par utilisateur, par type de recherche.
http://priorysolutions.com/quest/
Les indicateurs de performance
Sur ce sujet, on peut consulter le texte intégral de l’article :
Briand Bénédicte, Buffeteau-Hejblum Annie, Cudelou Jean-François et al., « Indicateurs de performance des services documentaires. L’expérience d’un groupe de professionnels de l’information », Documentaliste-Sciences de l’Information, 2002/1 (Vol. 39), p. 26-33. DOI : 10.3917/docsi.391.0026. URL : https://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2002-1-page-26.htm
Dont on retiendra : « La définition et le suivi d’indicateurs quantitatifs représentent la démarche la plus facile à mettre en œuvre car il s’agit de données factuelles que l’on peut tirer d’une base de suivi des activités du service. La mise en place d’indicateurs qualitatifs est plus problématique parce que ces indicateurs sont essentiellement subjectifs (estimations, jugements, appréciations) et que, à l’exception de la validation des sources et de critères de valeur ajoutée, ils dépendent pour beaucoup de retour client. Il faut responsabiliser les demandeurs et les convaincre de l’utilité et du bien-fondé de ce retour pour l’amélioration des prestations futures. »
La mise en place d’indicateurs quantitatifs est une première étape que l’on peut mettre en œuvre facilement (avec un peu de discipline). Ces indicateurs présentent l’avantage de la discrétion.
Pour ce qui est des indicateurs qualitatifs en revanche qui nécessitent des enquêtes de satisfaction, tout dépendra de la politique de la Direction et de la place accordée au Service Documentation dans la structure. Pour faciliter la mission, il sera possible d’avoir recours à des outils de sondage en ligne.
Pour présenter un reporting qui peut sembler indigeste si l’on se contente d’une présentation Excel, on conseille d’avoir recours aux infographies.
Voir par exemple :
10 outils en ligne pour créer des infographies facilement par Fidel Navamuel (Outils Tice)
Les techniques de pensée visuelle (sketchnoting, mindmaping) peuvent aussi aider à présenter une équipe ou un service de manière attractive.
Voir à ce sujet : https://www.serendipidoc.fr/retour-formation-visual-mapping/
En conclusion faire savoir son savoir-faire est le grand défi de la fonction documentaire !
Communiquer sur son activité, enjeu pour services documentaires
Appliquer les techniques du marketing à son service d’information
Etudier les besoins des utilisateurs et évaluer leur satisfaction
Faire évoluer son offre de services
Nous recommandons vivement le (re)visionnage du film Erin Brockovitch, d’abord car Soderbergh fait du personnage incarné par Julia Roberts le véritable sujet du film avec son franc parler, ses jupes courtes et sa démarche inégalable. Et aussi parce qu’Erin Brockovitch n’aurait jamais découvert l’information qui fera l’histoire si elle n’avait été archiviste en cabinet d’avocats.
Synopsis : Mère de trois jeunes enfants, deux fois divorcée, sans travail ni diplôme, Erin Brockovich ne peut compter que sur son énergie et son charme pour trouver le travail qui, enfin, renflouera son compte en banque désespérément vide. Pour l’heure, la malchance s’acharne sur elle. Blessée par un chauffard, Erin vient d’apprendre qu’elle ne touchera pas un sou de dédommagement. Cependant, pris de compassion, son avocat consent à l’engager dans son cabinet comme archiviste. C’est justement en procédant au classement des archives qu’Erin tombe sur le dossier de la famille Jensen, dont une puissante compagnie d’électricité, la PG&E, convoite le terrain. Erin comprend rapidement qu’elle vient de mettre la main sur une information qui pourrait bien lui brûler les doigts…
Article écrit en collaboration avec Emilie Gempp, Legal Documentaliste, Goodwin
Cet article a été écrit en collaboration avec Emilie Gempp. Je lui ai proposé une trame d’article détaillée. Elle est revenue vers moi avec une étude complète à la fois sociologique et pratique. Je la remercie pour son implication qui va bien au-delà du simple commentaire du logiciel dédié que nous avons évoqué ensemble.
Il me tient à cœur de dépasser les sujets à la mode pour revenir à des pratiques professionnelles de base dont plus personne ne parle alors qu’elles constituent une part importante de nos activités ou de nos réflexions.
N’hésitez-pas à revenir vers moi si vous souhaitez vous aussi défendre un sujet d’exercice professionnel.
Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?
C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.
Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.
La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise
les différentes étapes du processus de veille
les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)
les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…
Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.
Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.
Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.
Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !
CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.
Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.
Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :
organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité
Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.
Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.
CHOB de Choblab http://www.choblab.com/
Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.
Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.
Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/
Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.
De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique.
Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.
Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.
http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm
Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.
Par Albert Grégo
Vous connaissez tous les sites de petites annonces gratuites entre particuliers qui se dénombrent par dizaine dont les plus connus sont Leboncoin, Mondebarras, Vivastreet. Il vous est arrivé sans doute de les utiliser pour chercher un objet ou pour vous débarrasser de ce que vous ne souhaitez plus garder.
Ce que vous savez moins c’est qu’en insérant des petites annonces de ce type sur internet, vous devenez producteurs d’un contenu numérique bien singulier que nous qualifions de « contenu marchand ».
Le « contenu marchand » porte sur de la marchandise physique qui fait l’objet d’une mise en vente sur internet exclusivement via des sites de petites annonces entre particuliers. Nous différencions ce type de contenu de celui qui existe sur les sites de e-commerce ou les placemarkets (ebay, Amazon, Priceminister, Fnac).
Ce contenu a pour particularité d’être :
Abondant : plus de 15 millions de petites annonces mises en ligne sur le seul site internet Leboncoin ;
Ephémère : D’une durée limitée, soit par choix du site hébergeant l’annonce (ex : Leboncoin publie des annonces pour une durée de 60 jours renouvelable non automatiquement) ou soit parce que le produit mis en vente a trouvé rapidement preneur. Contrairement aux placemarkets où l’annonce postée a une durée de publication illimitée : tant que le produit n’est pas vendu, l’annonce reste consultable.
Rédigé dans un langage naturel : La personne qui rédige une annonce le fait dans son propre langage (autrement dit dans un langage naturel). L’utilisation de ce langage libre engendre un certain nombre d’ambiguïtés due à la synonymie (rapport de similarité sémantique entre des mots ou des expressions d’une même langue) et à la polysémie (caractéristique d’un mot ou d’une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes). Un langage non contrôlé laisse au créateur une totale liberté dans la rédaction de l’annonce, provoquant des omissions dans la description de l’objet, des fautes d’orthographe etc… Cette particularité ne se retrouve pas dans les annonces publiées sur les placemarkets du fait de l’utilisation d’un langage contrôlé avec des champs à compléter ou pré-remplis contenant des informations sur le produit. Pour un livre : l’auteur, l’éditeur, la langue, la date de parution, la dimension, la catégorie voire la sous-catégorie, sont renseignés. Pour un smartphone, sur Amazon, il est demandé de préciser le type d’étanchéité.
A côté du simple particulier à la recherche d’un objet pour son plaisir, de nombreux professionnels ont trouvé un intérêt économique à ce contenu marchand. Il s’est développé une pratique consistant à acheter sur internet pour revendre sur des sites de e-commerce ou les placemarkets. C’est une opportunité pour les commerçants d’obtenir du stock à moindre coût par rapport à ce que proposent les grossistes et autres sociétés spécialisées dans la solderie de produits.
Cependant, n’ayant pas une appétence pour la recherche sur la toile et la technique pour optimiser leurs recherches, ils ne trouvent pas forcément sur internet les produits qu’ils convoitent. Ils abandonnent après avoir lancé deux à trois requêtes sans aller plus loin.
La nature éphémère du contenu marchand implique aussi une forte réactivité sur les annonces publiées : l’adage « premier arrivé, premier servi » s’applique parfaitement dans ce cadre. Ayant peu de temps pour se consacrer à une veille quasi permanente, le professionnel passe donc à côté de bonnes affaires.
Dans ce contexte, le chargé de veille doit faire valoir sa valeur ajoutée.
A l’instar du chargé de veille dans le domaine juridique ou pharmaceutique, nous voyons de manière embryonnaire apparaître le chargé de veille spécialisé en recherche de contenu marchand.
Son apport peut s’articuler autour de deux axes :
Il va mettre en place une cellule de veille :
Ensuite, l’utilisation du langage naturel dans la rédaction des petites annonces et les réponses apportées peu pertinentes et trop nombreuses par les moteurs de recherche impliquent en amont un travail important pour le chargé de veille dans la formulation de ses requêtes sur les sites de petites annonces, voire sur Google (Google images par exemple).
Par ailleurs, il devra faire preuve d’une grande réactivité face à la publication des petites annonces. Pour cela, il peut se faire aider par des outils.
Le chargé de veille doit rester informé des nouvelles tendances du marché de l’occasion voire les anticiper. S’abonner donc à des revues telles que « le collectionneur-chineur » est par exemple indispensable pour se tenir au courant du marché.
Pour automatiser les différentes étapes du cycle de veille et gagner du temps dans la surveillance du contenu marchand sur internet, il existe un certains nombres d’outils gratuits pour la plupart qui peuvent vous aider dans votre quotidien.
La plupart des sites de petites annonces dont notamment Leboncoin ne proposent pas de système d’alerte paramétrable sur mots clés.
Pour pallier cette absence, le chargé de veille peut utiliser des sites sur lesquels un service gratuit de création d’alertes est proposé : Alertes.biz ou Alerteslbc.com spécialement dédié au site Leboncoin.
Dès le début, le chargé de veille doit être vigilant dans le paramétrage de ces alertes. Il doit bien choisir les mots-clés car il peut être rapidement envahi par des alertes non pertinentes. De plus malheureusement dans le paramétrage de ces alertes, il n’est pas possible de filtrer les annonces selon leur localisation. Le chargé de veille est obligé de faire du tri dans les résultats remontés.
Soit le chargé de veille travaille pour le compte d’un client spécifique et lui transmet selon une périodicité déterminée les annonces susceptibles de l’intéresser. A charge pour celui-ci de conclure le rachat des objets trouvés. Le chargé de veille peut être salarié chez un e-commerçant ou une boutique physique ou encore travailler en tant qu’indépendant pour plusieurs clients. Le client étant donneur d’ordre, il spécifiera au chargé de veille son périmètre de recherche (type de produits, fourchette de prix de rachat souhaitée, zone géographie concernée).
Soit le chargé de veille décide de créer sa propre structure et revend à son compte les produits qu’il aura dénichés sur les sites de petites annonces entre particuliers. Ici, son activité s’assimilera en quelques sortes à une activité de curation de contenu. Ce type de modèle économique est le plus intéressant pour le chargé de veille. Il a une totale indépendance dans le choix de son périmètre de veille et étoffera sa fonction de nouvelles compétences (préparateur de commande, négociateur, connaissance du marché du e-commerce de reconditionnement).
Cependant, cette indépendance s’accompagnera d’un véritable investissement financier de sa part : acquisition de locaux de stockage en location ou à l’achat, constitution d’une trésorerie suffisante pour racheter les objets trouvés sur internet (le chargé de veille en deviendra propriétaire), abonnement à des placemarkets pour avoir un compte pro afin de créer son propre catalogue en ligne dans lequel seront mis en avant ses trouvailles.
Si vous choisissez ce modèle économique, nous vous conseillons au départ de vous spécialiser sur un marché de niche précis. Vous éviterez d’être rapidement débordé par votre activité au niveau de la gestion de stock. N’oubliez pas que le cœur de votre activité restera la veille. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire le livre de Chris Anderson « La Longue traîne : quand vendre moins, c’est vendre plus ».
En France, la société Selectinfo spécialisée dans la veille et la gestion de contenu numérique a ouvert un département dédié à la recherche et revente de contenu marchand dès 2013. En moins de deux ans, plus de 11000 articles dénichés sur internet connaissent une seconde vie. Ils ont été insérés dans plusieurs catalogues en ligne et déjà 6000 articles ont été vendus.
Le contenu numérique marchand va continuer de croître dans les prochaines années et prendre de nouvelles formes avec des solutions comme Facebook live ou Périscope. Pourquoi ne pas voir s’organiser un vide appartement en direct ? L’avenir nous le dira…..
ALBERT GREGO est fondateur de la société SELECTINFO spécialisée dans la gestion de contenus et flux numériques. Il s’occupe au quotidien de la production et de la valorisation de contenus numériques informatifs et/ou marchands.
Crédit photos : Albert Grégo
Parfois le fait d’être documentaliste impacte votre vie quotidienne et peut rendre des services grâce à certaines techniques de recherche sur des sites d’usage courant comme Le Bon Coin.
J’ai été surprise de constater qu’il y avait peu d’information disponible sur internet concernant le fonctionnement du Bon Coin. Il existe bien quelques tutoriels sur la façon de passer une annonce mais pas grand choses sur des astuces pour mieux chercher sur le site.
Et pourtant, chercher sur Le Bon Coin conduit parfois à rechercher une aiguille dans une botte de foin, à tel point que l’on se demande comment vendeurs et acheteurs arrivent à se rencontrer, vu qu’ils ne parlent pas toujours la même langue !
Ci-dessous quelques astuces tirées de mon expérience de documentaliste (et de mes propres recherches) pour mieux chercher sur Le Bon Coin.
L’idéal est de trouver la catégorie la plus adaptée à l’objet que vous cherchez. Malheureusement les vendeurs ne classent pas toujours l’objet dans la bonne catégorie. Il faut aussi penser à consulter des catégories connexes dans lequel l’objet en question pourrait être caché.
Un exemple. Pour organiser un déménagement, je cherche des caisses en plastique avec un couvercle rigide. Ces caisses sont utilisées pour le stockage ou le transport. La bonne catégorie pourrait être Matériel Professionnel / Transport – manutention mais une personne avait posté une annonce dans Maison / Accessoires et bagagerie, une autre dans Maison / Bricolage et une autre dans Matériel Professionnel / Restauration – hôtellerie. Chacun son usage, chacun sa catégorie ! Pensez à varier les catégories !
Si je souhaite acheter des pneus pour un véhicule, la bonne rubrique est Véhicule / Equipement Auto.
Le titre de l’annonce étant l’élément déterminant de l’annonce (puisque c’est lui que l’on voit sur la liste de résultats), faire une recherche sur cette rubrique permet de limiter les résultats.
Attention toutefois, si le titre est mal rédigé, vous risquez de passer à côté d’annonces qui peuvent être pertinentes.
N’utilisez donc cette fonction que si vous avez trop de résultats.
Essayer d’imaginer tous les termes que le vendeur aurait pu utiliser pour mettre en vente l’objet. Parfois l’idée d’origine de la recherche (dans votre langage courant) doit évoluer vers un autre terme, utilisé dans un langage professionnel ou marchand.
Dans mon exemple des caisses de déménagement, d’autres termes sont utilisés comme : cagettes, coffre (de rangement), bac mais le terme technique le plus juste est bac gerbable (= bac avec couvercle rigide qui peut être empilé).
Autre exemple : si je cherche à acheter des canevas anciens, il me faudra aussi penser aux termes broderie, tapisserie, ouvrage et par extension cadre ou tableau. Pensez aussi à faire une recherche par le titre de l’œuvre encadrée si vous cherchez un motif particulier de canevas ancien (exemple : La liseuse de Fragonard est un modèle de canevas très populaire).
Pour un meuble de rangement dans la cuisine sur roulettes, on utilisera les termes desserte, meuble de cuisine (d’appoint), meuble de rangement cuisine, table roulante.
C’est en cherchant une image de caisse de déménagement tel que je l’imaginais via Google Images, que j’ai découvert que le véritable terme technique était « bac gerbable » alors que je ne connaissais pas ce mot auparavant. Ce terme est surtout utilisé par les vendeurs professionnels.
Et là, soit c’est à pleurer de rire ou de tristesse ! En effet, si votre orthographe est irréprochable, « sachait ke se n’ai pas le ka de tous le monde » (attention ça pique les yeux !)
Un bon exemple est le terme sellette qui est un petit meuble composé d’une tablette montée sur pieds hauts sur lequel on pose une plante ou un objet. Si vous cherchez à acheter une sellette sur Le Bon Coin, accrochez-vous, l’imagination des vendeurs est sans limite !
On trouve ainsi des : selettes, celettes, scelettes. Vu aussi une « celette ancien en chaine » ou une « celette / bout de canapé, style Effel » !
Anticiper les fautes sur les noms communs (caneva, canneva, cannevas au lieu de canevas, déserte de cuisine au lieu de desserte de cuisine), sur les noms propres (le style Effel au lieu du style Eiffel, voir ci-dessus) et aussi sur les noms de marques (les lunettes reban à 25 euros trouveront-elles preneur ?).
Le risque, si vous acceptez la mission, est de perdre votre bon français !
Saisir des références techniques est un bon moyen d’éviter le bruit (trop de résultats).
L’astuce se prête bien à une certaine catégorie d’objets comme les références techniques de pneus pour une voiture. Les références « 205 55 17 » correspondent aux pneus d’une voiture de marque Renault et d’un modèle de cette marque en particulier. Si l’on saisit cette référence technique en recherchant dans le titre avec la catégorie Véhicule / Equipement Auto, on cible bien la recherche.
De même, le meuble dénommé RASKOG est une référence du magasin IKEA, qui vous conduira immédiatement vers des annonces portant sur ce produit vendu d’occasion sur Le Bon Coin.
Il est un peu caché et peu consulté à mon avis et pourtant il vous apprend des choses très utiles.
Le site n’est pas sensible à la casse (lettres majuscules ou minuscules), ni aux accents.
Les opérateurs booléens OU et SAUF existent mais il faut les saisir en anglais, ce qui donne OR et NOT.
Attention OR (frigo OR réfrigérateur OR frigidaire) élargit la recherche aux synonymes, tandis que NOT réduit la recherche en excluant des mots (« caisse plastique » NOT « caisse à jouets » NOT « caisse à outils »).
L’expression exacte est entre guillemets » » comme dans tous les moteurs de recherche.
Et sans doute l’astuce la plus utile, notamment pour les orthographes fantaisistes et la gestion des singuliers/pluriels, la troncature * est possible à gauche et à droite.
Exemples : chaise* pour chaises ou chaise-longue
*canevas* si vous voulez aussi trouver les cannevas, canneva, caneva.
L’aide à la recherche sur Le Bon Coin : https://www2.leboncoin.fr/tips.htm?ca=12_s
J’espère que cet article vous sera utile dans vos recherches et dans vos achats !
Essayez quelques-unes de ces astuces et vous verrez que les résultats ne sont pas les mêmes si l’on joue ou pas avec les synonymes, les fautes, les catégories, le titre.
Les quelques exemples ci-dessous sont simplement illustratifs de l’article. A vous d’appliquer les astuces à vos propres recherches.
Grâce au Bon Coin, tu inventes des mots, tu révises ton orthographe, tu élargis ton vocabulaire, tu apprends des termes techniques, tu joues à la documentaliste et tu fais des bonnes affaires, c’est merveilleux non ?!
Si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à m’en faire part par message ou via les commentaires.
Article : rédigé avec l’aide de FG qui n’est pas documentaliste de métier mais qui est un excellent chercheur du Bon Coin avec des réflexes de documentaliste !
Crédit photos Le Bon Coin et quelques vendeurs anonymes à l’insu de leur plein gré pour les besoins de l’illustration de l’article.
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