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Mon usage de Twitter en tant que documentaliste

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Suite à la Rencontre avec…sur Twitter pour l’information juridique, j’ai eu envie de vous livrer un témoignage sur mon usage de Twitter à la fois en tant que documentaliste juridique et en tant que blogueuse.

Mon précédent article sur ce sujet, Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier remonte maintenant à novembre 2014. Il est resté d’actualité mais ma pratique a évolué.

Ce témoignage correspond à mon usage. J’espère que ce retour d’expérience vous sera utile et vous donnera quelques idées pour votre propre pratique. N’hésitez-pas à me faire part, via vos commentaires, de vos propres astuces.

Une ligne éditoriale

Si l’on utilise Twitter à titre professionnel (mon cas), il convient de se fixer une ligne éditoriale. La mienne est en rapport avec mon activité professionnelle de documentaliste juridique et plus largement en rapport avec le  contenu de mon blog Sérendipidoc.

Je twitte sous mon nom car je considère que ce compte Twitter pro fait partie de mon identité numérique professionnelle. A ce sujet, j’ai du mal à comprendre les personnes qui twittent de manière professionnelle sous pseudo (sauf si le pseudo est un nom de blog/marque connu de tous), sachant qu’il est désormais possible de suivre anonymement des comptes en les ajoutant à des listes privées. Je trouve même que certains pseudos décrédibilisent les experts qui se cachent derrière alors qu’ils fournissent un travail de veille remarquable. Twitter demande beaucoup d’engagement, autant en tirer parti professionnellement !

La veille

J’utilise principalement Twitter pour une veille métier sur les professionnels de l’information (documentalistes, veilleurs, KM), les éditeurs, les agences de communication pour les professions juridiques, certains professionnels du droit, les organisations et associations professionnelles, les éditeurs, les Legal Tech, les concepts en vogue (MOOC, big data, open data, open law, innovation, ubérisation, à chaque année son concept !).

Je surveille également quelques institutions et comptes purement juridiques mais pour des raisons personnelles, je préfère veiller via les newsletters. La durée de vie d’un Tweet est très courte (environ 40 minutes) .En basant ma veille uniquement sur ce média, j’aurais trop peur de passer à côté d’une information importante alors que les newsletters ne s’effacent pas de ma boite de réception tant que je ne les ai pas lues.

Ceci dit, pour une actualité brûlante, la veille sur Twitter présente des avantages : réactions à chaud, premiers commentaires, fuites de documents pas encore accessibles par ailleurs, identification rapide des enjeux.

Twitter est donc un outil régulier pour ma veille métier et un outil complémentaire ou ponctuel dans ma veille juridique ou économique.

La curation de contenu

Je retweete uniquement les contenus que j’ai lu.

Lorsque je partage une information, je fais en sorte de l’illustrer (pour lui donner plus de chances d’être lue). Au besoin « j’improvise » moi-même une illustration.

Je reprends parfois des informations trouvées via Twitter dans mes produits documentaires.

Ce que j’aime

La contrainte des 140 caractères que j’essaye de tourner comme un jeu.

L’information que l’on ne trouve pas forcément ailleurs. Le côté exclusif. Information inédite ou difficile à obtenir.

L’information pratique, utile, événementielle.

Twitter est une source facile et pratique à consulter sur les temps morts : transports en commun, salles d’attente, etc…

Trouver sur Twitter de nouvelles idées pour produire du contenu sur mon blog. Développer ma sérendipité documentaire !

Ce que je n’aime pas

Les gifs animés qui pullulent sur certains comptes. Souvent importés des USA, d’un goût et d’un humour douteux, je trouve qu’ils polluent visuellement la timeline mais c’est un avis très personnel. En général je me désabonne de ceux qui en abusent.

La publication automatique des tweets. Lorsqu’elle est mal réglée, elle peut inonder votre timeline du fait de la reprise incessante des mêmes tweets. Quand une republication tombe mal par rapport au calendrier (par exemple un article qui vous parle de la magie de Noël en plein mois d’août), je trouve que c’est contre-productif pour l’émetteur.

Les live tweet : je suis mitigée sur ce point.

Lorsque je suis auditeur (j’assiste à la conférence) j’aime me concentrer sur la parole de l’intervenant, sur son support, sur les éventuelles interactions avec la salle et parfois même sur une idée de futur article pour mon blog (secret de fabrique dévoilé !). Je n’ai guère de temps pour penser à la phrase de 140 caractères qui fera mouche pour résumer une conférence d’une matinée !

Lorsque je suis lecteur de ma timeline (je n’assiste pas à la conférence), je trouve les successions de live tweet du type « j’y étais » sans grand intérêt si ce n’est parfois celui d’identifier quelques experts et quelques grandes tendances.

Quelques astuces pour un usage optimal de Twitter

Twitter en tant que twittos

J’essaye de respecter les créneaux horaires stratégiques pour lire et twitter (8h00, 13h00, 19h00 en semaine), même s’il m’arrive de ne pas forcément m’y conformer. Je maintiens une sorte de veille le week-end et pendant mes congés en me connectant au moins une fois par jour si possible.

Je privilégie les messages avec liens, images, infographies.

Je recherche systématiquement les alias des personnes visées mais je ne trouve pas toujours mon interlocuteur ! (Tout le monde n’est pas sur Twitter, certaines personnes ont des pseudos).

J’intègre des hastags # de temps à autre mais pas plus de 2 ou 3 par Tweet car sinon il devient vite indigeste !

Twitter en tant que blogeuse

Même si je me sers de Twitter pour diffuser les articles de mon blog, je veille à bien partager d’autres contenus. Selon Raphaël Blanchard (TAJ), le bon ratio serait de 80 % d’informations relayées pour 20 % d’informations propres.

Twitter est un relais comme un autre. Il ne permet en aucun cas d’atteindre toute une communauté. Certains de mes articles sont beaucoup plus lus via LinkedIn ou via la newsletter du blog.

Je ne néglige pas ce canal pour autant car Twitter me permet de toucher des lecteurs qui ne sont pas directement dans mon environnement proche.

Lors de la construction du titre d’un article de blog j’essaye de faire simple et concis car il sera plus facile à reprendre sur les réseaux sociaux.

Voir à ce sujet un très intéressant article de Chob sur la rédaction des titres courts.

Pour contourner la limite des 140 caractères certains sites utilisent des illustrations ou des infographies qui contiennent du texte. Voir par exemple les comptes Twitter du Sénat. Il faudra que j’y pense !

Les statistiques

Découvertes récemment pour ma part, elles sont accessibles via analytics.twitter.com. Ce module permet d’obtenir des informations quant aux performances de vos tweets.

Le nombre d’impressions indique le nombre de fois que les utilisateurs ont vu votre Tweet sur Twitter et sert à classer vos meilleurs tweets sur une période de 28 jours. Pour chaque Tweet vous pourrez même connaître la portée de l’engagement de vos lecteurs grâce au taux d’engagement et grâce à de nombreux paramètres comme les nombres de retweet, de clics du lien, de réponses, de J’aime, de clics sur le profil, etc… A noter, la portée d’un Tweet n’est pas forcément en rapport avec la taille de votre communauté (nombre d’abonnés) puisque chaque Tweet peut être partagé.

Vous pourrez en savoir plus sur votre Audience et découvrir la répartition hommes/femmes, leur tranche d’âge et leurs intérêts. Grosse surprise pour moi car mes lecteurs sont pour 59 % des hommes qui ont entre 25 et 34 ans alors que mes collègues documentalistes sont principalement des femmes dans une tranche d’âge un peu plus haute pour la plupart !

Extrait Twitter Analytics

Twitter Analytics, Extrait, Nov. 2016

Passé l’effet de surprise, si vous twittez à titre personnel et non pour une société, ces statistiques sont amusantes à consulter mais ne devraient normalement pas trop interférer avec votre pratique.

En savoir +

Les documents de la Rencontre avec du 20 octobre 2016 sur le thème de Twitter pour l’information juridique.

Liste des opérateurs de recherche avancée de Twitter par Bryan Coder sur son blog Keep It Simple

Compte Twitter : @GuelfucciC

 

Tweetiebyte, vos données Twitter en infographie

J’ai découvert Tweetiebyte lors d’une intervention de Béatrice Foenix-Riou (Comment les médias sociaux ont modifié mes pratiques de veille) dont elle vient de publier la synthèse.

Tweetiebyte est une application gratuite en ligne qui vous permet de créer automatiquement une spectaculaire infographie qui analyse en détail vos statistiques Twitter.

Tweetiebyte Logo

Pour cela, il suffit d’entrer votre compte twitter et de valider : on ne peut pas faire plus simple !

Vous aurez ainsi accès :

  • à la date anniversaire d’ouverture de votre compte,
  • au nombre de tweets, d’abonnements et d’abonnés,
  • à la répartition de vos tweets selon qu’ils contiennent seulement du texte, des liens, des images ou des vidéos,
  • au pourcentage de vos tweets qui sont retweetés,
  • à des informations sur vos habitudes : jour de la semaine où vous twittez le plus, oiseau de jour ou de nuit, créneaux horaires de vos gazouillis,
  • au classement des comptes Twitter avec qui vous interagissez le plus,
  • aux hastags que vous utilisez le plus,
  • à votre tweet le plus populaire depuis la création de votre compte.

Le tout est présenté dans une infographie très ludique et se compose sous vos yeux de manière automatique, vous allez adorer !

Je considère pour ma part l’outil plus comme un jeu que comme un véritable outil de monitoring. J’envisage de faire le point une ou deux fois par an, notamment à la date anniversaire de l’ouverture de mon compte Twitter.

J’ai eu des surprises en le lisant. Ainsi, je ne pensais pas être un oiseau de nuit !

En 2015, j’ai été très investie dans différents MOOCs et visiblement j’ai beaucoup tweeté autour du #MOOC #ARCHINFO (MOOC architecture de l’information) #UX (je n’avais pas le souvenir que c’était à ce point) ; en toute logique, je tweete aussi sur le #droit, la #veille et les #MOOC.

Sans surprise @Cottinstef est un peu mon maître à penser sur Twitter mais visiblement je suis aussi une bonne « cliente » de @choblab et d’ @Archimagredac !

J’ai encore une belle marge de progression à accomplir pour être d’avantage retwettée, pour améliorer la qualité de mes tweets avec plus de liens et plus d’images et avec des hastags qui reflètent bien ma profession de documentaliste juridique.

Même si nous sommes en début d’année et dans la période des bonnes résolutions, cela ne veut pas dire que je me fixe un quelconque objectif ou que je vais modifier mes pratiques mais il est toujours intéressant de voir comment son compte Twitter évolue.

Vous pouvez transférer votre infographie par e-mail ou dans un message Twitter : dans les deux cas il s’agit d’un lien actif (pratique par exemple si vous gérez le compte Twitter d’autrui et que vous devez rendre des comptes).

Pour l’instant, il n’est pas possible de récupérer l’infographie sous format PDF ou image. Il faut faire un petit bricolage si vous souhaitez l’afficher sur votre blog comme ci-dessous.

@GuelfucciC

TweetieByte

TweetieByte, infographie du compte @GuelfucciC le 14 janvier 2016

Site : http://www.tweetiebyte.com/

Dalloz Avocats n° 5, mai 2015

La revue Dalloz Avocats publie un dossier sur Twitter

Dalloz Avocats n° 5, mai 2015La revue Dalloz Avocats Exercer et entreprendre a publié dans son numéro 5 du mois de mai 2015 une version mise à jour et légèrement remaniée de mon billet Pourquoi et comment utiliser Twitter pour sa veille métier ? (rubrique Stratégie de développement du cabinet, pages 198-202).

 

 

Cet article est accompagné deux encadrés (rédigés par la rédaction de Dalloz-avocats ):

  • quelques abréviations ou mots de vocabulaire à connaître,
  • quelques suggestions de comptes à suivre dans le cadre d’une veille métier.

Le dossier est complété par un article rédigé par Aurélie Prosper et Aurélie Lustrement, consultantes média de l’agence Eliott & Markus : Comment l’avocat doit-il twitter ? Les cinq conseils essentiels.

Retrouvez la revue Dalloz Avocats Exercer et entreprendre sur le portail numérique Dalloz ou en version papier (les deux sur abonnement).

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier ?

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Sculpture oiseau fourchette par @GuelfucciC

Vous l’avez sans doute remarqué, les listes de diffusion professionnelles se vident progressivement de leur contenu, c’est une des raisons pour lesquelles il convient de se tourner vers Twitter pour effectuer sa veille métier.

En voici quelques autres :

Pour obtenir l’information en exclusivité ou pour obtenir une information que l’on ne retrouvera pas forcément ailleurs car il est difficile de suivre soi-même tous les sites. Twitter peut être considéré comme un agrégateur de contenus, qu’il convient néanmoins de relever très régulièrement car la durée de vie de l’information y est très courte.

Pour avoir une seconde chance de lire une information à haute valeur ajoutée.  
Certains blogueurs productifs et influents (re)diffusent via Twitter leurs contenus anciens. Ce sont souvent des articles à forte valeur ajoutée, plus ou moins anciens (en général de six mois à deux ans) mais toujours pertinents. De tels messages sont souvent précédés par la mention [Relire] qui indique que l’on a bien affaire à un contenu déjà diffusé. Ce dispositif est particulièrement intéressant lorsque l’on suit depuis peu une personne, que cette personne publie beaucoup (parfois même sur plusieurs sites) et que l’on a loupé ses « bonnes feuilles ». Pour celui qui twitte de la sorte c’est un moyen d’être dans l’actualité sans effort et en valorisant du contenu vraisemblablement enfoui dans la masse internet; pour celui qui le lit, c’est un moyen de faire une veille métier sur des billets où l’information est toujours bonne à prendre même plusieurs mois après sa diffusion.

Suivre des comptes personnels et identifier les experts :

En tant que medium d’information, Twitter permet d’obtenir du contenu plus rapidement et en provenance de profils plus variés que ceux utilisant les classiques fils RSS (étrangers/français, professionnels/amateurs éclairés, etc.).

Pour veiller et diffuser sa veille ou pour suivre la veille de twittos influents.

Pour échanger avec ses pairs, créer et entretenir un réseau de collègues, pour communiquer avec certains professionnels parfois peu accessibles par ailleurs.

Pour obtenir un conseil, une expertise sur un sujet particulier.

Pour trouver des points de vue étrangers (principalement en anglais), des articles (posts) partagés par leurs auteurs ou des lecteurs.

Pour créer du trafic vers son blog, sorte de teasing (le cas échéant).

Suivre les comptes des éditeurs. Certains sont très proactifs sur Twitter alors que leur communication traditionnelle (papier) et numérique (e-mail, newsletters) est limitée. Une communication en temps réel qui pourrait à terme être utilisée pour prévenir des pannes ou éventuels dysfonctionnements et interagir avec les utilisateurs.

Suivre des comptes associatifs (par exemple ADBS, Juriconnexion) : notamment pour être informés d’évènements, pour connaître les points clés d’un évènement grâce aux tweet émis depuis l’évènement en question, pour commenter soi-même un évènement (livetweet). Pour être informé des formations.

Pour élargir ses connaissances en s’intéressant à d’autres secteurs d’activité ou à des outils communs aux métiers de l’information et de la communication. Pour flairer les nouvelles tendances et anticiper les évolutions du métier.

Pour trouver des infographies qui y sont souvent commentées d’autant plus qu’elle sont tellement plus parlantes qu’un long discours.


Les limites :

Se limiter dans les abonnements : trop de tweet tue le tweet… Ou alors il faut créer deux comptes pour ne pas mélanger intérêts personnels et suivi professionnel.

Ne pas hésiter à revoir régulièrement sa liste de ses abonnements.

Sachant que j’utilise Twitter pour une veille métier, je suis amenée à supprimer régulièrement les Twittos qui mélangent engouements personnels et compte professionnel. Je n’ai rien contre un message un peu personnel de temps à autre, notamment le week-end car souvent je peux aussi y trouver un intérêt (par exemple pour les messages à caractère culturel). En revanche, je trouve pénible de suivre une personne qui plusieurs fois par jour fera état de ses pauses café, dégustations de vins, de bières, apéros en tous genres et autres étapes gastronomiques. Non pas, que je n’ai pas l’esprit festif, mais ce genre d’engouement n’a pas de place à mon sens dans un compte Twitter à vocation professionnelle (sauf sur un compte de critique gastronomique ou d’œnologue). Je conseillerais plutôt à la personne d’ouvrir un autre compte Twitter ou de diffuser ce type de contenu à ses amis sur Facebook. Avis personnel qui n’engage que moi.

Pour une autre raison, j’ai été aussi amenée à supprimer des Twittos qui utilisent un logiciel de diffusion automatique de leur contenu et qui vous abreuvent plusieurs fois par jour de messages relatifs à du contenu plus ou moins ancien vous donnant la fausse impression qu’ils sont très productifs alors que vous avez affaire à 10-15 articles qui tournent en boucle. Autant je trouve la pratique de rediffusion de contenu ancien utile [fonction Relire évoquée ci-dessus] si elle est utilisée avec modération, autant l’automatisation de diffusion de contenu, façon matraquage du même article tous les deux jours, est particulièrement pénible. Tout est question de dosage.

Il faut par ailleurs savoir gérer son temps disponible. Suivre plusieurs comptes Twitter demande du temps (mais peut se faire sur dispositif mobile pendant les transports par exemple). Analyser quelques messages en détail demande aussi du temps. Interagir et publier sa veille peut être considéré comme une activité en soi, d’ailleurs certains twittos particulièrement actifs sont parfois consultants ou formateurs à titre principal, ou dorment très peu, ou les deux !

De façon plus générale, la veille effectuée grâce à Twitter doit être intégrée dans sa veille métier tout en conservant ses autres canaux d’information (presse professionnelle, ouvrages professionnels), e-mail, newsletters, fils RSS, recherches sur internet et surtout présence physique lors des manifestations avec un échange verbal entre participants qui ne sera pas limité à 140 signes !


Bref retour d’expérience de ma veille métier sur Twitter :

A la création de votre compte Twitter, méfiez-vous des propositions automatiques d’abonnements. Les miennes concernaient uniquement la communauté corse, on se demande bien pourquoi !

Pour sélectionner des abonnements, il suffira de consulter les abonnements d’un Twittos déjà inscrit au profil similaire. Une fois le profil lancé, Twitter vous suggère aussi des abonnements. N’oubliez pas de limiter vos sources en les évaluant régulièrement, sachez les diversifier plutôt que les additionner.

Sur ce point, on peut se reporter à un extrait du livre de Corinne Dupin Guide pratique de la veille, Klog éditions, 2014 :

Comme leur territoire est très vaste, le défi consiste à y dénicher les contributeurs susceptibles de faire pour soi office de filtres pertinents et de capteurs d’attention. En recommandant les publications qu’ils considèrent clefs dans l’actualité disponible, ils aiguillent leurs contacts vers des lectures ciblées. La délégation du choix de lecture peut avoir ses vertus : gain de temps, indentification de nouvelles sources, découverte de points de vue inédits, ouverture du champ d’investigation…

Ce rôle d’aiguilleur peut évidemment parfaitement être endossé par le professionnel de l’information. Sa tâche consiste ainsi à la fois à identifier ses « tiers de confiance » (de l’art de bien s’entourer !) et à faire lui-même office de « recommandeur » après avoir gagné ses galons de « garant de l’information pertinente ». (p. 65)

Je consulte mon fil d’actualités plusieurs fois par jour.
Je scanne les titres rapidement, je lis parfois une actualité en ligne sur dispositif mobile, éventuellement je retweete une information (assez peu pour l’instant pour éviter les doublons).

Une à plusieurs fois par semaine, je choisis une actualité avec un lien, j’imprime l’article que je lis à tête reposée. Certains de ces articles inspirent ma réflexion et me donnent parfois l’idée d’un article sur ce blog où j’essaye de synthétiser ce que j’ai lu (appropriation de l’information) en ajoutant mon propre point de vue.

J’émets un tweet si j’estime avoir une information originale. Je diffuse les articles de mon blog via Twitter ce qui me permet d’améliorer leur communication.

Je n’oublie pas les autres canaux d’information.

L'oiseau de Twitter par @GuelfucciC

Décoration métal l’oiseau de Twitter par @GuelfucciC

@GuelfucciC, twittos débutante

Avec l’aimable relecture de Pascale Richard, @rascalitsa