Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Pourquoi les éditeurs juridiques doivent absolument innover

Le cas de Lamyline et le lancement de leur nouvelle plateforme en septembre 2016

Le jeudi 29 novembre 2016, les clients de la base de de données Lamyline étaient conviés à une soirée de lancement de la nouvelle base.

Une soirée assez surprenante dans son organisation : salle high-tech façon boite de nuit, vision sur écrans à 360 degrés, démonstration live par Vincent Henderson revêtu d’un polo noir et d’un micro filaire pour renforcer « l’effet Steve Jobs », mise en scène très américaine de l’entrée des intervenants, incrustations des photos des clients sur les écrans pour accompagner le lancement du cocktail. Bref, nous étions très loin des dorures, de la moquette et des moulures des traditionnelles réunions dans les salons d’hôtels parisiens.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Présentation par Vincent Henderson

Cette manifestation tech, en droit augmenté comme l’indique le slogan de la marque, n’était peut-être pas qu’une question de mode mais bien une réalité de l’indispensable mutation des éditeurs juridiques.

Si l’on tient compte du poids de plus en plus important au niveau français comme européen de structures de type OPEN LAW qui ont pour but à la fois de diffuser gratuitement les données juridiques publiques et d’inciter les legal start-up à s’emparer du Big data pour innover en terme de produits documentaires et de services, on comprend facilement que les éditeurs juridiques doivent impérativement innover et augmenter leurs contenus d’une forte valeur ajoutée pour ne pas risquer de se faire « ubériser ».

Enrichir le contenu

Capitaliser sur les documents anciens, car la numérisation du droit est récente (années 90) donc tout ce qui est antérieur est très convoité. Ainsi, la possibilité de consulter les archives des ouvrages, des articles de doctrine et des fonds officiels est un atout.

Toujours plus de commentaires, d’abstracts et de contextualisation de l’information, de mises à jour en temps réel et aussi de relations entre les documents.

S’associer à d’autres éditeurs pour enrichir certains contenus qui seraient considérés comme  limités par l’éditeur. Chez Lamyline l’association se fait avec l’éditeur Lexbase qui propose des fonds en civil, pénal et public.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Proposer une veille réactive

avec une bonne visibilité et un bon référencement, y compris sur Google. Une partie du contenu des informations du site Actualités du Droit est ainsi disponible en version freemium ce qui permet à l’éditeur de se faire référencer et indexer par Google surtout sur des sujets très pointus. Cependant, les clients de la solution restent les seuls à bénéficier de l’intégralité et de l’exhaustivité du contenu Actualités du Droit.

Possibilité de paramétrer des alertes à partir d’une recherche ou sur des documents pour être prévenu lors de leur modification.

Proposer de nombreuses innovations techniques

Une recherche sémantique de plus en plus performante : l’utilisateur tape quelques mots dans la barre de recherche et l’outil lui propose des associations pertinentes. L’éditeur a été précurseur en ce qui concerne cette technologie = autocomplétion ou autosuggestion.

Proposer un suivi graphique de l’affaire ou chaînage des décisions de jurisprudence ce qui permet de gagner du temps dans la recherche. Si l’on ajoute à cela des recommandations de jurisprudences liées et des commentaires, on enrichit encore plus l’expérience utilisateur.

Proposer un versioning des textes législatifs afin de repérer visuellement et très rapidement les évolutions des dispositions législatives.

Prévoir un usage en mobilité, sur tous supports car c’est toujours la tendance actuelle.

L’ergonomie, la facilité d’utilisation et de connexion des utilisateurs sous toutes les configurations est aussi un élément clé de la prise en main de l’outil (ou à l’inverse de frustrations et d’abandon si la solution n’est pas assez facile à utiliser).

La relation client

Il faut souligner la volonté de l’éditeur Lamy d’être à l’écoute des clients. Cette volonté s’est clairement manifestée par :

  • une longue période de test du produit,
  • une étroite collaboration avec les membres de Juriconnexion (et tout particulièrement l’équipe Juriformation) qui sont documentalistes juridiques, au contact quotidien des avocats et stagiaires et utilisateurs des bases de données de juridiques concurrentes,
  • une forte réactivité dans les corrections des dysfonctionnements ou tout au moins la prise en compte des nouvelles demandes et la planification des améliorations,
  • un encadrement dynamique au moment du lancement avec nombreux e-mails de communication, plusieurs tutoriels vidéos en ligne, des webinars et d’autres solutions de formation plus classique, le tout capitalisé sur un site dédié.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Et enfin une soirée de lancement moderne, ambitieuse qui donne envie de tester les nouvelles fonctionnalités en espérant que le rapport qualité/prix de la nouvelle version de Lamyline restera acceptable pour les utilisateurs.

Site : www.toutsurlamyline.fr

E-mail : contact@lamyline.fr

Merci à Sandrine Esclangon (membre de Juriconnexion et Juriformation) pour son aimable relecture.
Crédit photos : compte Twitter @WoltersKluwerFr

 

Publié le 04/10/2016, modifié le 21 mars 2017

0 réponses

Trackbacks (rétroliens) & Pingbacks

  1. […] Pourquoi les éditeurs juridiques doivent absolument innover […]

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *