Autoformation

Autoformation et documentation : quelques pistes

Autoformation

Cet article est librement inspiré de l’ouvrage de Corinne Dupin Autoformation, apprentissage buissonnier, Editions du Cercle de la librairie/Electre 2017

Dans cet ouvrage, l’auteur étudie les ressorts de l’autoformation, cherche à savoir si elle est « disciplinable » (tentative de formalisation d’une méthodologie) puis étudie les bénéfices de l’autoformation.

Je me suis inspirée de plusieurs parties de son sommaire et de ma propre expérience pour vous livrer ici quelques pistes.

Sur le principe de l’autoformation à moindre coût, je n’aborde ici que les solutions gratuites ou celles liées à un abonnement (abonnement à une association, à un magazine professionnel) ou achat de type achat d’ouvrage. Je ne traite pas dans cet article des formations professionnelles payantes proposées par les organismes.

Liste de diffusion

Commençons par l’outil le plus vieux mais pas le moins efficace : la liste de diffusion.

La liste de diffusion juriconnexion liée à l’adhésion à l’association est une source non négligeable d’informations sur le métier, les postes à pourvoir, les trucs et astuces de recherche, les problèmes sur certaines sources d’information, les annonces de manifestations, les publications de l’association et tout particulièrement de son sous-groupe Juriformation. Notons toutefois que la liste de diffusion aurait tendance à se vider au profit de publications sur le compte Twitter de Juriconnexion.

A ce jour, il n’existe plus de groupe juridique au sein de l’association ADBS donc plus de liste de diffusion utile même si la liste de diffusion ancienne a été maintenue et qu’elle est parfois utilisée principalement pour des demandes de services.

Blogs professionnels

Attention passage auto-promo ! mais pas que…

Tenir un blog professionnel oblige aussi à s’auto-former en permanence car il faut expérimenter soi-même les sujets pour mieux être à même d’en parler.
Si écrire votre propre blog ne vous tente guère, vous pouvez toujours lire ceux des autres : Emmanuel Barthe qui tient le blog precisement.org depuis fort longtemps et Serendipidoc.fr of course !

Les réseaux sociaux

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises de l’intérêt de faire sa veille métier via les réseaux sociaux : Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier ?

J’ai remarqué par ailleurs que ceux qui ne twittent pas sont en compensation assez actifs sur LinkedIn qui peut aussi être utile pour suivre une veille métier notamment en s’abonnement à des groupes.

La presse professionnelle, les ouvrages

Il n’y a pas de presse spécialisée documentation juridique mais une presse dédiée aux professionnels de l’information où chacun pourra trouver matière à développer ses connaissances.

Quelques titres de presse intéressants les professionnels de l’information

Peu d’ouvrages récents sont disponibles sur la documentation juridique.

Voir notamment :

Recherche documentaire juridique, méthodologie sous la direction d’Isabelle Fructus, Larcier, 2016

Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridique par Didier Frochot, Territorial, 2016

Voir aussi les publications des éditeurs suivants : ADBS, Cercle de la Librairie, Editions Klog

Voir aussi les livres-blancs que l’on peut obtenir auprès de certains prestataires, sociétés de conseils.

E-books et livres-blancs chez Editions Klog

Livres-blancs chez Archimag 

Les MOOC

MOOC Wordle created by Macie Hall

Image Source: MOOC Wordle created by Macie Hall

Là non plus, il n’existe pas encore de MOOC spécialisé sur la recherche et la veille juridiques même si cela serait fort utile. Certains MOOC peuvent néanmoins aborder des sujets de gestion de l’information.

Voir mes retours d’expérience sur les MOOC : https://www.serendipidoc.fr/tag/mooc/

Voir aussi les MOOC juridiques qui permettent de s’auto-former dans une matière juridique comme les cours de droit des sociétés du professeur Bruno Dondero.

J’ai eu une période très MOOC pour ma part. J’en ai enchaîné plusieurs. J’imprimais l’ensemble des supports. Je les consultais dans les transports en commun. Ce n’est pas très écologique (même si j’imprimais recto/verso) et je ne bénéficiais pas des attraits multi-média des MOOC mais je mémorise mieux sur le papier et cela me permettait d’annoter les supports. Chacun sa méthode, ce qui compte c’est d’aller au bout en empochant si possible un certificat avec une bonne note (la récompense !).

Au moment où j’ai publié cet article, la plateforme FUN a lancé les inscriptions pour le MOOC Les bonnes pratiques de la veille technologique.

Les conférences gratuites ou celles liées à une adhésion

L’adhésion à l’association Juriconnexion donne accès à plusieurs manifestations annuelles comme la journée juriconnexion, les Rencontres Avec, les Ateliers autour d’une matière juridique ou l’AG.

De ces manifestations on retiendra le IN qui permet de se former et de rencontrer des experts et le OFF qui permet d’échanger avec ses pairs.

Voir aussi les conférences en marge de grands salons de type Documation.

Pour un annuaire des salons professionnels, voir celui d’Archimag.

La pré-inscription au salon permet d’accéder gratuitement au salon et à certaines conférences.

Pour des meetups entre droit et technologies voir notamment les meetups d’Open Law.

Voir aussi les conférences gratuites organisées parfois par Archimag (avec mise en avant d’un prestataire, c’est le jeu !)

Les webminars

Ces mini conférences en lignes deviennent de plus en plus fréquentes. Pour les suivre dans les conditions optimales, l’idéal est de posséder un casque audio et un double écran.

Exemples de webminars :

  • webminars d’éditeurs sur les trucs et astuces de recherche,
  • webminars de présentation de nouveaux produits (éditeur/fournisseur dont vous n’êtes pas client),
  • webminars de logiciels métier permettant de se familiariser avec de nouvelles fonctionalités,
  • webminars de sociétés de conseils, de blogueurs professionnels, d’experts qui ensuite vous proposerons leurs services (situation identique avec les livres-blancs).

N’hésitez pas à vous inscrire !

Les rencontres professionnelles

Ce que Corinne Dupin appelle le « compagnonnage ». J’avoue que l’idée est très séduisante.

J’ai été plusieurs fois pour ma part impliquée dans des présentations de notre outil documentaire (en l’occurrence notre portail PMB) à des consœurs qui avaient un projet en cours. Cette présentation n’est pas unilatérale. Elle débouche très souvent sur un échange de bonnes pratiques.

Je rêverais d’échanges in situ de ce genre plus réguliers, une sorte de « Vis ma vie » encadré chez mes homologues. Malheureusement les situations de concurrence font que ce n’est guère possible mais rien ne vous empêche d’échanger autour d’un déjeuner.

Si vous avez d’autres pistes, juridiques ou non, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires.

Presse

Les sources d’informations non juridiques utiles aux avocats et juristes

Maîtriser les fondamentaux de la recherche sur les bases de données juridiques est indispensable, toutefois le monde des affaires nécessite de parfaitement appréhender l’écosystème économique et financier.

Finalement nos recherches sont parfois de moins en moins juridiques !

L’information sur les sociétés

Bourse

Les avocats et juristes sont gros consommateurs d’informations légales sur les sociétés issues d’Infogreffe ou de societes.com.

Pour les sociétés cotées, on consultera le site de l’AMF en utilisant la fonction recherche avancée de son moteur ou en la contournant via Google et via l’opérateur de recherche site:amf-france.org

Les informations économiques et financières

Presse

 

S’obtiennent via des abonnements à la presse du même nom. Les versions numériques des journaux comme Les Echos, Le Figaro, Le Monde, permettent d’obtenir l’intégralité des articles diffusés et leurs archives.

Les structures qui souhaitent consulter un large panel de sources françaises, internationales ou très spécialisées dans un domaine d’activité, ont tout intérêt à prendre un abonnement auprès d’un agrégateur de presse.

Qu’est-ce qu’un agrégateur de presse ?

C’est une base de données où sont compilés plusieurs milliers de titres de presse dont les contenus sont automatiquement indexés.

Pour remplir leur mission de veille, les agrégateurs proposent un produit « clé en main », prêt à être diffusé avec une couverture média large qui inclut la presse mais aussi les dépêches, TV, radio, blogs et réseaux sociaux. Des milliers de sources françaises et internationales font l’objet d’une surveillance parfois enrichie par des prestations d’analyse de contenus ou de tendances.

Le coût d’un abonnement à un agrégateur de presse est élevé. Il est lié à l’accès à plusieurs milliers de sources françaises et internationales, à la rediffusion de l’information en interne,  à l’acquittement, directement par l’agrégateur, des droits d’auteurs auprès du Centre Français d’exploitation du droit de Copie et aux technologies mises en œuvre pour en faire un outil de plus en plus performant tant dans l’édition de produits documentaires (panoramas de presse), que dans la veille ou les recherches ponctuelles.

Quelques prestataires :

Sans budget, il est toujours possible de faire des recherches via Google et notamment sa partie Google Actualités avec le risque de passer à côté de contenu payant non indexé ou celui, de plus en plus fort, de voir vos résultats de recherche biaisés par les choix de Google.

Voir à ce sujet deux articles récents publiés par Carole Tisserand-Barthole sur le blog fla-consultants :

Google évolue : les documentalistes plus utiles que jamais ? 

Comment bien interroger Google en 2018 ?

Si la réactivité des bases de données payantes ou de Google Actualités ne vous permet pas d’aboutir à une recherche concluante pensez également à interroger le réseau social Twitter justement réputé pour l’indentification des signaux faibles et la très bonne réactivité de ses membres.

Pour une vieille juridico-économico-financière gratuite, voir aussi l’excellente lettre BipBipNews déjà abordée sur ce blog.

L’intelligence économique

Action de groupe

Il s’agit en général de bases de données étrangères et couteuses. La souscription à un abonnement relève dans ce cas d’un enjeu stratégique. On y trouve des actualités, des rumeurs, des analyses rédigées des journalistes spécialisés.

Certains domaines du droit s’y prêtent particulièrement comme :

L’information biographique

 

Car qui dit affaires, dit hommes d’affaires. Un rendez-vous est souvent précédé par la recherche de la biographie de la personne.

Les agrégateurs de presse proposent ce genre d’information. Voir aussi le traditionnel Who’s who (payant) ou les annuaires de grandes écoles (selon votre parcours).

Pensez aussi aux réseaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo.
Pour rechercher de manière anonyme, voir l’article Comment voir sans être vu sur LinkedIn et Viadeo ? par Laurent Brouat.

Les informations métier

Dalloz Avocats n° 5, mai 2015Par métier, j’entends ici métier d’avocat ou de juriste d’affaires et tout particulièrement les aspects communication (internet et intranet), business development, gestion de l’information.

D’après moi il y a peu de sources sur les thèmes cités ci-dessus.

On notera la revue « Dalloz avocats Exercer et entreprendre » disponible en papier et en électronique sur la plate-forme Dalloz-avocats.fr

 

Par ailleurs, l’auteur de l’ouvrage Dalloz référence Cabinet d’avocats, également disponible en papier et en format électronique sur dalloz-avocats.fr est Dominic Jensen. Il écrit de manière régulière sur la profession d’avocat sur le blog WILO de l’agence de communication Eliott & Markus.

La Lettre des Juristes d’Affaires qui s’intéresse principalement aux deals et aux nominations aborde également parfois les aspects métier dans ses suppléments ou sur son site notamment la partie Fiches pratiques.

On pourra consulter également certains articles du Village de la justice.

Overdose sur l’innovation

Si l’on s’intéresse aux évolutions du métier et tout particulièrement à l’innovation appliquée au domaine du droit, la difficulté sera de faire le tri parmi les centaines d’articles de qualité inégale qui sortent chaque jour sur les legaltechs, l’intelligence artificielle, les robots, les données juridiques ouvertes (open data, open law), la blockchain, la justice prédictive,… N’en jetez plus, c’est l’overdose !

Voir mon article sur droit et innovation où sont listées quelques sources.

Et aussi…

Cet article n’aborde pas la recherche d’information sur les bases de données scientifiques, marques, dessins, brevets et modèles, un domaine à maîtriser si le juriste opère dans ce secteur.

BipBipNews Mugs

BipBipNews

BibBipNews Logo
C’est une newsletter hebdomadaire juridique. Pas une de plus ! Une différente.
Son objectif est de balayer l’actualité économique-financière-juridique en 2 minutes chaque vendredi à 17h00 afin de ne rien manquer de l’actualité du droit et des affaires !

Face à l’infobésité et au manque de temps, Bib Bip News présente ses arguments :

Professionnels du droit dans le monde des affaires, vous faites face à une multitude d’informations et vous n’avez pas le temps de scanner l’actualité tous les jours.

Nous sommes là pour vous. L’équipe Bip Bip ! News scanne les médias et vous restitue l’essentiel.

L’exhaustivité n’est pas notre objectif. En revanche, nous souhaitons lister les quelques points forts de la semaine écoulée pour que vous soyez certain de ne pas avoir manqué l’essentiel.

Son style est à part, presque parlé, dans le sens noble du terme, un peu comme une revue de presse radio avec savant fondu-enchaîné des idées.

Gros avantage et non des moindre, Bip Bip News est gratuit pour l’instant avec un système de partenariat qui a du sens pour les avocats et juristes (formations EFE, consulting en communication, management).

Derrière Bip Bip News se cache une équipe de trois personnes, une juriste Rozenn Le Bourdais, une journaliste pigiste Delphine Iweins et Stéphane Lefer, par ailleurs à la tête d’Oxygen+, un cabinet d’avocats, spécialisé dans le support aux entreprises via des experts juristes ou avocats détachés dans des entreprises clientes pour leur apporter leur savoir-faire durant une période déterminée.

C’est pendant sa période de juriste d’entreprise que Stéphane Lefer a ressenti le besoin d’avoir une newsletter d’actualité synthétique hebdomadaire.

Le projet est novateur, tout comme la soirée de fin d’année 2016, qui s’est tenue dans un espace de co-working légèrement underground d’une ruelle (légèrement louche) du 10ème arrondissement !

BipBipEvent, Oser

BipBipEvent, Oser

 

 

Au programme, plusieurs interventions autour de la thématique OSER : oser se former pour faire évoluer son poste, oser communiquer avec les outils gratuits gravitant autour des réseaux sociaux, oser passer du métier d’avocat à celui de viticulteur, oser imaginer la fonction juridique de demain. Parfois, il faut OSER quitter le triangle d’or pour trouver de nouvelles idées !

Pour recevoir la newsletter Bip Bip News, il suffit de vous inscrire sur le site.
Possibilité de consulter les archives.

BipBipNews Mugs

Les mugs assortis à la réserve de canistrelli, c’est très important pour bien démarrer la journée !

Pour les documentalistes ou personnes faisant de la veille, c’est une sécurité supplémentaire sachant que normalement vous avez dû identifier les principaux points évoqués dans la newsletter. J’apprécie pour ma part Bip Bip News pour son ton décalé.

Pour les avocats/juristes/femmes et hommes d’affaires travaillant en petites structures, c’est une bonne source de veille, gratuite et synthétique.

Mise à jour du 19 mars 2018 
A l’occasion de la sortie du rapport L’entreprise, objet d’intérêt collectif par Nicole Notat et Jean-Dominique Senard (qui propose l’inscription de la notion de raison d’être de l’entreprise dans le code civil), BipBipNews s’est essayé à sa propre définition de sa notion de raison d’être :

« On se lance : il s’agit d’informer de manière simple et direct la communauté des juristes en prenant de la hauteur pour ne pas voir l’activité juridique par le petit bout de la lorgnette et ainsi valoriser, d’une part, les sujets juridiques et éthiques et, d’autre part, le travail des juristes. Il s’agit aussi de considérer les juristes comme des personnes « normales » et par exemple considérer qu’ils peuvent, ça c’est pour notre dernière rubrique, faire autre chose que travailler !
Au final notre objectif est de vous aider, de vous faire plaisir et, nous tous, finir la semaine avec du peps et le sourire aux lèvres ! »

Réussi et stimulant car BipBipNews vous invite à réfléchir à votre propre notion de raison d’être !

http://www.bipbipnews.com/

Sommaires de revues juridiques

Revue des sommaires, faut-il la conserver ?

Sommaires de revues juridiques

La question de conserver ou non la revue des sommaires est une question que je me pose souvent. Ce n’est pas un produit très moderne et j’ai parfois un peu honte de le présenter aux nouveaux avocats et stagiaires.

Le produit

Pour mémoire, la revue des sommaires consiste en une compilation des sommaires des revues pendant une période donnée.

Son régime juridique

Pour en savoir plus sur son régime juridique (droit d’auteur), vous pouvez consulter les articles :

Droit des revues de sommaires de Didier Frochot (14 mai 2011)

Diffuser une revue de sommaires en toute légalité : un casse-tête par Michèle Battisti (2 décembre 2010)

Son utilité

Un outil de veille

La revue des sommaires est un produit utile pour la veille : les choix éditoriaux des revues reflètent bien l’actualité et font souvent ressortir ce qui est important.

En fonction de sa spécialité, un avocat peut souhaiter avoir un regard exhaustif sur une ou plusieurs revues, regard que le documentaliste ne pourra pas toujours partager s’il doit couvrir de nombreux domaines du droit.

Les maquettes des revues changent assez peu. Il est facile de se repérer dans le sommaire d’une revue lorsqu’on la connait bien afin d’identifier rapidement les articles que l’on souhaite consulter.

Inversement, il est toujours surprenant de constater que certaines revues ont des sommaires incomplets (manque du titre de la revue et de ses références, manque de détail) qui sont presque incompatibles en l’état avec une revue des sommaires. Avis aux éditeurs !

La plupart des revues juridiques sont intégrées dans les bases de données des éditeurs. Valoriser la production doctrinale présente dans les revues, est aussi une façon de valoriser les abonnements aux bases de données juridiques hors recherche documentaire. Le juriste prendra ainsi l’habitude de consulter les bases pour sa veille et pas seulement pour une recherche ponctuelle.

L’état de l’art

Après sondage auprès de quelques collègues, nous sommes nombreux à utiliser des versions PRO du logiciel Adobe Acrobat afin de constituer un sommaire des sommaires cliquable et « chapitrable » en fonction des thèmes des revues.

La revue des sommaires est souvent « océrisée » pour y faire des recherches plus facilement.

Le produit est alors diffusé par e-mail ET/OU intégré à un portail documentaire avec un système de PUSH pour avertir les avocats de sa mise en ligne ET/OU intégré à la GED (Gestion Electronique des Documents) avec un système d’abonnement pour recevoir chaque nouveau sommaire dès sa mise en ligne.

Certains ajoutent une indication manuscrite en vis-à-vis de ce qui est important (flèche devant l’article important), d’autres préfèrent faire une extraction de ce qui est important pour alimenter d’autres produits documentaires (bases de doctrine interne, revue documentaire).

Faut-il moderniser à tout prix ?

J’aurais tendance à dire que tout dépend de la charge de travail du documentaliste et de l’intérêt que manifestent les avocats pour ce produit.

Si le produit, même vieillot, a ses habitués, il me semble contre-productif de vouloir en faire une usine à gaz.

Précisions sur le titre du billet

Conserver se lit ici dans le sens, faut-il ou non continuer d’éditer ce genre de produit ?

Il ne s’agit pas ici de la politique d’archivage du produit.

Ceci dit, la question de la politique d’archivage du produit a aussi du sens.

Pour ma part, dans la mesure où il s’agit d’un produit d’actualité, je ne conserve le produit qu’un mois par roulement. Je supprime régulièrement des anciens sommaires afin de ne pas alourdir inutilement notre base documentaire.

Sommaires de revues juridiques

Si vous avez des idées sur l’utilité ou non de la revue des sommaires ou sur sa modernisation, n’hésitez pas à poster des commentaires.

Merci à Olivier Fruchart d’avoir posé la question et sondé son entourage.