IAG et sécurité des données : les politiques des éditeurs
Panorama des politiques de sécurité des éditeurs vis à vis de l’IAG
Panorama des politiques de sécurité des éditeurs vis à vis de l’IAG
Un tweet du 18 mai 2020 a attiré mon attention. Dans ce tweet, Arnaud Dumourier, Directeur de la rédaction Le Monde du Droit et journaliste juridique, célébrait ses 10 ans chez LegalNews.
A celui qui a interviewé des centaines de personnalités du monde du droit, j’ai souhaité retourner le micro.
J’exerce dans le monde du droit depuis 20 ans. J’ai un parcours assez atypique mais le fil conducteur de ma carrière est l’information juridique.
J’ai débuté comme documentaliste juridique dans des cabinets d’avocats d’affaires internationaux et déjà à cette époque je m’intéressais à la création de sites web juridiques.
J’ai donc fait partie des premiers blogueurs juridiques. J’ai notamment créé en 2002 JuridicOnline, le portail du droit en ligne et JuriBlogs, un répertoire de blogs juridiques en 2005. Ces expériences ont été pour moi un véritable virage, le point de départ de ma nouvelle carrière : entre 2004 et 2010, j’ai eu la charge de constituer des bases de données juridiques, d’abord pour une start-up dans le domaine des marchés publics, puis pour un éditeur juridique. J’ai toujours aimé l’information, le contenu. J’ai toujours voulu être journaliste. En tant que passionné de sport – notamment de football – plus jeune, je voulais devenir journaliste sportif, mais je m’épanouis pleinement en tant que journaliste juridique !
Et un jour en 2010 j’ai rencontré la direction de LegalNews (éditeur de LegalNews.fr et du Monde du Droit notamment) qui m’a proposée de prendre la tête de la rédaction.
Naturellement, j’ai accepté ce nouveau défi. Et aujourd’hui, ça donne le vertige, ça fait 10 ans…
Nous avons réactivé notre groupe WhatsApp de la rédaction qui avait été créé lors des dernières grèves liées à la réforme des retraites. Dès mon arrivée chez LegalNews, j’avais initié un Wiki pour favoriser la diffusion d’informations dans notre rédaction. Il nous sert beaucoup dans cette période où nous travaillons encore majoritairement en télétravail. On y partage notamment notre planning éditorial ainsi que nos deadlines. Etant donné que notre activité est uniquement sur le web, notre seule « contrainte » était la gestion des équipes.
Avec ces outils, nous avons donc pu continuer notre activité sereinement.
Par ailleurs, nous nous sommes rapidement posé la question de savoir comment nous pouvions être utiles à nos lecteurs durant la période de confinement. Nous avons donc développé un format de podcasts sur les grands enjeux des entreprises et l’actualité «chaude ».
Toute la France confinée, avec un tel niveau de gravité dans la crise sanitaire, qui a vécu cela ? Pour le journaliste que je suis, c’est inédit. Nous constatons une augmentation de 30% de notre fréquentation sur nos sites internet car les conséquences juridiques et financières sont très importantes dans tous les domaines. Sur Linkedin : + 56 % de croissance. Nous venons de passer la barre des 22.000 abonnés. Est-ce que cela durera ?
Difficile à savoir mais je ferai tout pour que cela dure !
En tout état de cause, même si la crise sanitaire a renforcé le travail collaboratif et a permis que nous expérimentions le podcast, je pense que le rôle du journaliste juridique restera identique à savoir sélectionner l’information juridique pertinente, la commenter et essayer de la rendre intelligible.
LegalNews.fr est un portail de veille juridique à destination des avocats et des juristes. On peut y retrouver l’actualité juridique et jurisprudentielle dans les principaux domaines du droit.
Le Monde du Droit est en revanche un magazine d’informations juridiques qui propose des décryptages, des interviews, des commentaires de l’actualité, ainsi que les nominations et les deals. Le Monde du Droit compte 180.000 visiteurs uniques par mois, 80.000 professionnels abonnés à sa newsletter et plus de 45.000 followers sur les réseaux sociaux.
La chaîne TV du Monde du Droit se fait l’écho des débats qui animent la profession et interroge tout au long de l’année ses principaux acteurs : institutionnels, dirigeants de sociétés, directeurs juridiques, avocats et experts reconnus… Fort d’une communauté fidèle et active, Le Monde du Droit organise également des événements professionnels ( Palmarès du Droit , Rencontres Business …) qui mettent en avant les talents et les initiatives du monde juridique.
En ce qui concerne les contenus, j’observe que tous les acteurs font désormais des contenus gratuits. Il y a 10 ans, tous les contenus étaient quasiment tous exclusivement disponibles sur abonnement !
Par ailleurs, de nouvelles formes de contenus se sont développées comme les vidéos, les podcasts ou encore les infographies.
S’agissant des technologies de veille et de mises à disposition de l’information, il me semble que les réseaux sociaux – et particulièrement Twitter – ont bouleversé le rapport à l’information. L’information nous parvient presque instantanément. Et par flux… C’est ce qu’on appelle communément l’infobésité. Il faut donc arriver à digérer toutes ces informations. Il faut donc être davantage vigilant dans la sélection et le traitement de l’information juridique. C’est le défi quotidien du journaliste juridique que je suis.
J’essaie sans cesse de me renouveler, de trouver de nouvelles façons de faire évoluer nos publications. Par exemple, il m’a semblé important de développer la vidéo comme le faisaient certains médias dans d’autres secteurs. C’est ainsi que depuis plusieurs années, j’ai la particularité de réaliser des interviews et reportages avec mon smartphone. Ce format est apprécié de nos visiteurs. J’ai d’ailleurs était récompensé d’une caméra d’or lors de la dernière édition des Plumes et Caméras de l’Economie et du Droit pour un reportage sur le Code européen des affaires.
En outre, je suis impliqué dans différentes associations professionnelles (Cercle des Journalistes Juridiques, Open Law ), ce qui me permet de suivre avec attention l’évolution du marché du droit et de réfléchir à l’avenir de la profession.
Je dispense également des formations sur la veille juridique, l’écriture web ou la réalisation de vidéos sur smartphone pour les professionnels du droit avec le collectif Ateliers by design et suis chargé d’enseignements sur la veille juridique et le traitement l’information juridique à Paris 1 ( DU Droit et Informatique ) et Paris 2 ( Master 2 Communication juridique, sociologie du droit et de la justice ). Ce contact avec les étudiants est extrêmement enrichissant.
S’il faut se renouveler, cela ne signifie pas tout remettre en question, mais il faut se demander si ce que l’on publie correspond toujours aux attentes de nos lecteurs.
Pour ce faire, je consulte régulièrement nos statistiques web. Je suis également attentif au retour de nos lecteurs lorsqu’ils contactent notre rédaction. Je regarde de près aussi l’évolution du marché du droit qui s’est renouvelé avec l’apparition des legaltech. Les professionnels du droit effectuent leur transformation numérique et exigent une grande réactivité de notre part.
Enfin, si une publication porte beaucoup l’empreinte de son rédacteur en chef, on ne peut pas être seul pour vivre des publications comme LegalNews et Le Monde du Droit. J’ai la chance de pouvoir compter sur mon équipe pour m’aider dans mes réflexions et contribuer à la réussite de nos projets.
L’avènement des legaltech. Cela profondément bouleversé le marché du droit. Cela a accéléré la transformation numérique des professionnels du droit même si pour le moment ce n’est pas la grande révolution annoncée.
La consolidation dans le marché des legaltech va se poursuivre.
D’ailleurs, la crise sanitaire pourrait très bien accélérer les choses.
A suivre…
Côté innovation, je suis avec beaucoup d’intérêt le développement des solutions de justice prédictive. Cela pourra être un formidable outil d’aide à la décision pour les professionnels du droit à condition d’avoir des statistiques fiables c’est-à-dire des bases de données de jurisprudence avec suffisamment de décisions. Par conséquent, la réussite de la justice prédictive est liée, en partie, à la réussite de l’open data des décisions de justice.
Evidemment, il faut aussi y associer une intelligence artificielle performante.
S’agissant de nos projets, nous travaillons sur une refonte de LegalNews qui devrait sortir avant l’été.
En ce qui concerne Le Monde du Droit, nous venons de moderniser notre studio TV avec la récente acquisition de Décideurs TV . Ce rachat nous donne des moyens techniques dont nous ne disposions pas précédemment pour réaliser de nouveaux programmes, couvrir des événements et retransmettre en direct.
Nous innovons constamment dans nos activités, c’est quelque chose de fondamental pour moi. C’est motivant d’avoir des projets à porter.
Restez vous-mêmes. Quoi que vous fassiez prenez du plaisir !
Ne pas hésiter à essayer de nouvelles choses, à se former.
L’avenir appartiendra à ceux qui ont plusieurs cordes à leur arc. J’en suis convaincu.
Je vous propose de consulter le site du Cercle des journalistes juridiques, association qui regroupe des journalistes juridiques, afin de mieux connaître notre métier. Et si vous êtes journaliste, je vous invite à y adhérer.
Merci Arnaud pour ce retour sur vos 10 ans d’activité. Votre parcours est très inspirant dans une période où justement les lecteurs de ce blog peuvent chercher l’inspiration pour se renouveler.
Ce fut une rencontre rare, une de celle qui pour longtemps vous marque. Comme beaucoup, nous avions régulièrement des contacts professionnels par téléphone avec Anne-Françoise Bidault, la documentaliste des éditions LexisNexis et nous nous doutions que derrière la voix toujours accueillante et le service parfait se cachait une personnalité exceptionnelle. Nous n’avons pas été déçus.
En souhaitant la rencontrer pour faire son portrait avant son départ à la retraite nous voulions aussi mettre en avant une fonction pour nous capitale, mais qui malheureusement disparaît, celle de bibliothécaire / documentaliste chez un éditeur juridique
L’interview a été réalisée sous la forme d’une longue discussion à bâtons rompus avec une foule d’anecdotes pas facile à retranscrire d’autant plus que nous n’avons pas enregistré nos échanges.
Pas facile non plus de résumer presque 30 ans de métier, nous en savons quelque chose nous-mêmes qui exerçons ce métier depuis pas mal d’années également !
Ci-dessous notre tentative de retranscription qui nous l’espérons vous permettra d’en savoir plus sur la fonction de documentaliste juridique chez un éditeur et sur la personnalité de Mme Bidault.
Interview réalisée par Carole Guelfucci et Benoît Bréard.
Anne–Françoise, qui a une maîtrise de droit privé option notarial, se destinait à travailler dans le notariat. Après trois années d’expérience comme clerc de notaire en province, elle s’installe à Paris où elle devient correctrice à domicile pour l’éditeur Lamy.
En 1990, elle rejoint les Editions du Juris-classeur pour la « révision au fond » sur la base de six heures par jour, puis à plein temps. Il s’agit alors de vérifier que ce qu’a écrit l’auteur « tient la route » et de vérifier les références utilisées.
Peu de temps après, la bibliothécaire de l’époque, qui a 62 ans, prend sa retraite. L’éditeur propose à Anne-Françoise de prendre la relève. Elle accepte volontiers le poste de bibliothécaire juridique. Elle entre en fonction le 1er avril 1991.
Les locaux de l’éditeur se trouvaient à l’époque au 18 rue Séguier, à Paris dans le 6ème arrondissement entre le Palais de Justice et les deux universités Paris I et Paris II. L’entreprise occupe un hôtel particulier dont la bibliothèque se trouve tout au fond du jardin : « un endroit de rêve mais très mal foutu ! » où il lui est même arrivée de croiser le chemin d’une cane et de sa portée de canetons. Le fonds documentaire dans la bibliothèque même est alors assez réduit, quelques Recueil Dalloz, 50 livres mais le journal officiel « depuis toujours », là ; tous les autres livres et revues sont répartis sur 4 et 3 étages par matière dans deux immeubles indépendants sans ascenseur ! Les services commerciaux de l’éditeur ainsi que le notariat et Juris-Data se trouvent rue d’Alésia et d’autres services éditoriaux sont dispersés dans Paris. La bibliothèque est alors une sorte de point d’ancrage, notamment pour les auteurs, qui s’y donnent rendez-vous.
En 1992, Lexis est revendu à Reed-Elsevier.
En 1993, l’éditeur choisit de nouveaux locaux rue de Javel dans le 15ème arrondissement de Paris avec l’idée dans un premier temps de supprimer la bibliothèque.
Finalement, après intervention des directeurs scientifiques, J. Béguin, P. Catala et F. Terré, le déménagement de la bibliothèque aura lieu à la Toussaint de l’année 1994, soit environ 1000 cartons de papier à déménager et à stocker à l’entresol qui a dû être renforcé pour les accueillir. Les différents services de l’éditeur sont enfin réunis sur un site unique.
Après avoir compté jusqu’à 3 personnes dans ce service (2 bibliothécaires et 1 secrétaire), Anne-Françoise exerce seule depuis le début des années 2000.
Voici quelques-unes des activités liées à la fonction de documentaliste d’un éditeur juridique. Il s’agit d’un très bref aperçu car la liste complète de ses tâches, non achevée au moment de l’entretien, nécessite un document de plus de trente pages:
L’anonymisation des décisions de justice est externalisée.
Le service documentation n’a pas accès aux bases de données des autres éditeurs en dehors de Lamyline qui représente 25% du montant annuel des abonnements mais compense ce montant en proposant le papier avec 70 % de réduction !
Pour Anne-Françoise, et ce n’est pas une surprise, l’évolution majeure du métier c’est son informatisation.
D’après Anne-Françoise : « une bibliothécaire qui travaille dans son coin ne fait pas son boulot ! »
La bibliothèque accueille les auteurs maison, les professeurs, les magistrats, les doctorants, les agrégatifs. Les utilisateurs apprécient de venir y travailler. C’est aussi un lieu de rencontre entre auteurs avec une savoureuse tradition, celle du gâteau fait maison apporté par Anne-Françoise le lundi matin. Les auteurs sont chouchoutés !
Anne-Françoise définit son métier comme un métier de service, d’aide et de rencontres. Un poste où il faut être très humble tout en sachant que la reconnaissance interne n’est pas forcément à la hauteur de l’investissement.
Anne-Françoise nous a notamment parlé d’une classification maison des ouvrages adaptée d’après la classification DEWEY.
Les ouvrages ne sont pas en accès libre et ne font pas l’objet de prêt (« par expérience, un livre prêté est un livre perdu »). Il y a deux copieurs pour la bibliothèque.
La bibliothèque dispose d’une très belle collection de Mélanges.
Anne-Françoise nous a évoqué de nombreuses anecdotes, notamment de belles rencontres professionnelles et personnelles qu’elle a pu faire dans sa carrière avec certains auteurs ou professeurs de droit qui sont devenus comme des amis ou de la famille proches.
Le Professeur Jean-Philippe LÉVY, grand historien du droit entre autres, lui a, un jour de grande chaleur, fait cette charmante demande : « Puis-je ôter ma veste car il fait un peu chaud ? ».
Certains auteurs qui exercent encore leur métier à plus de 80 ans ne tiennent qu’avec la lecture de la documentation qu’elle leur fournit. S’ils arrêtent, ils meurent. On peut dire qu’ils sont sous « perfusion documentaire. »
Elle a longuement évoqué l’ouvrage publié à compte d’auteur de Philippe Durieux, le roman des Editions Techniques, qui, malheureusement, n’est pas disponible.
Voir l’hommage en accès libre sur internet à Philippe Durieux par Philippe Simler et François Terré. Cet hommage retrace très rapidement l’histoire de Lexis à travers la vie de Philippe Durieux, Président des Éditions Techniques – aujourd’hui LexisNexis France – de 1968 à 1992, décédé le 10 mars 2018.
D’un métier qu’elle a découvert à 35 ans par hasard, tout en sachant qu’elle ne se considérait pas comme étant particulièrement méthodique, elle a fait une passion alliant méthode, rigueur, professionnalisme et empathie.
Celle qui se voyait bien embrasser le métier d’infirmière, aura pendant toute sa carrière de documentaliste juridique tenu quelques auteurs sous « perfusion documentaire », donnant beaucoup d’importance à la relation humaine. Par son côté « maternel » et aux petits soins pour les auteurs, les éditeurs, les clients, elle ne s’est pas éloignée de sa vocation d’origine.
Son témoignage souligne une fois de plus que le métier de documentaliste juridique, qui est un métier de l’ombre, « au service de », reste un rouage essentiel de toute entreprise, que l’on parle de cabinet d’avocats ou d’éditeur juridique.
La question de son remplacement a bien sûr été posée par nous et Mme Bidault sera en principe remplacée, si la lettre est bien respectée qu’en sera-t-il de l’esprit. C’est une question à laquelle les nombreux utilisateurs de ses services aimeraient avoir une réponse. Comme tous les éditeurs Lexis communique beaucoup, alors pourquoi ne pas le faire à propos de ce changement majeur, cela montrerait aux yeux de tous l’importance qu’il attache à ce service que Mme Bidault a porté, pour le plus grand bénéfice de Lexis, à un si haut niveau d’excellence.
J’ai recontré Faten Habachi lors d’un atelier d’observation des usages pour Wolters Kluwer (Lamyline). Lors de nos premiers échanges, Faten m’a confié qu’il est essentiel d’observer un utilisateur quelques minutes pour comprendre son fonctionnement et les points de frictions qu’il peut rencontrer.
J’ai beaucoup aimé être dans les coulisses du projet, dans l’élaboration d’un prototype, dans le test mais sans jugement de valeur. J’ai retrouvé lors de cet atelier quelques éléments étudiés pendant le MOOC architecture de l’information.
J’ai pensé qu’il était très futé pour un éditeur de convoquer à ces tests des documentalistes qui sont d’une part habitués à passer toute la journée d’une base de données à l’autre (avec une excellente connaissance de leurs forces et de leurs faiblesses) et d’autre part conscients des points de frictions rencontrés par les avocats et stagiaires car ils sont en charge de leur formation. Et encore plus futé de mette l’utilisateur au centre du projet avec des personnes qui pensent utilisateurs et non pas listes de fonctionnalités !
Les métiers de l’UX Design sont assez peu connus. Pourtant, du fait de la compétitivité sur les produits et services, leur rôle est de plus en plus important.
Dans cette interview de Faten Habachi, découvrez en quoi l’expérience utilisateur est essentielle lors d’un projet numérique.
Après avoir obtenu un DUT Techniques de commercialisation je me suis orientée vers le Multimédia en intégrant un Master Produits et services multimédia et nouvelles technologies. Et depuis je ne cesse de me former aux méthodes des approches Design, UX et Agile.
Je peux intervenir en phase amont d’un projet lorsqu’il faut définir les premières ébauches d’un produit et services numériques en passant par l’identification de la cible, des problématiques existantes et des objectifs à atteindre. Il m’arrive également d’intervenir pour faire un rapport d’étonnement sur les problèmes d’utilisabilité d’un produit numérique et en proposer les axes d’améliorations toujours avec une approche centrée utilisateurs.
Mon rôle es transverse et nécessite donc de collaborer avec de multiples acteurs.
Ceux-ci restent différents en fonction de la nature du projet, l’utilisateur reste un interlocuteur phare lorsqu’on applique une démarche en mettant l’utilisateur/client au centre de la réflexion.
Les membres de l’équipe de développement, du Marketing, le Product Manager ou encore Product Owner et les acteurs définissant les contenus sont par exemple les interlocuteurs avec lesquels je co-créée en ce moment.
Mes méthodes sont issues des approches de Design Thinking et Méthodes de design UX (User eXperience). Les méthodes sont choisies en fonction du contexte et de l’objectif à atteindre, il en existe plusieurs, la difficulté est de mettre en application la plus pertinente avec les acteurs pertinents.
Les outils sont multiples, ils peuvent être orientés production de prototype avec des outils de type Axure, Adobe XD ou encore Sketch pour tester de premières interfaces en cours de conception.
Une cession d’observation peut se dérouler de différentes manières en fonction de l’objectif à atteindre mais toute approche d’observation nécessite une écoute essentielle afin de récolter le maximum de données que ce soit sur ce que l’utilisateur dit, fait, pense ou ressent. Avant toute cession d’observation il est important pour un Designer d’instaurer un climat de confiance afin de laisser l’utilisateur libre de ses commentaires et de ses actions. Il faut réussir à faire comprendre que ce que nous évaluons c’est le produit et/ou le service et non les compétences de l’utilisateur.
Encore une fois tout dépend des objectifs du projet et des parties prenantes de celui-ci.
Dans l’idéal il y a une phase d’exploration et de compréhension du projet et des utilisateurs, une phase d’idéation et définition pour initier et définir les hypothèses à développer, une phase de prototypage pour tester les hypothèses. La phase de développement peut se faire en parallèle si celle-ci est dans une démarche agile ce qui nous permet de tester au fur et à mesure et d’être en itération continue entre designers, responsable produits, référents éditoriaux et développeurs.
Comme tout milieu il y a effectivement des particularités et dans le milieu de l’édition juridique la particularité est de comprendre le langage juridique et les différentes logiques entres contenus juridiques. Sans une compréhension de ces logiques on ne peut présenter et organiser de façon pertinente la diversité des langages liés au droit sur une interface numérique.
La vision utilisateur apporte les éléments essentiels pour construire le modèle mental qui nous permettra de comprendre ce que l’utilisateur essaie d’atteindre comme tâche en fonction de son contexte. Sans cette vision la conception ou la refonte d’un produit peut être un échec car elle risque de ne pas répondre à une réalité externe.
Il y a de plus en plus de sources disponibles dans les métiers de l’UX Design, notamment les ouvrages de Carinne Lallemand, pour les anglophones je conseille les articles de Nielsen Norman et Don Norman.
MERCI !
Faten Habachi, Responsable User eXperience, Wolters Kluwer
https://www.linkedin.com/in/fatenhabachi/
Twitter : @fatenh
Intervenante Ecole EEMI, ECV Digital
Membre active association Girls In Web
Le 18 septembre 2018, les éditions Francis Lefebvre ont convié un certain nombre de documentalistes de cabinets d’avocats à une réunion en leurs locaux.
Cette réunion s’est articulée en plusieurs parties : une rapide cession sur l’évolution de notre métier de documentaliste, un panorama des bases de données du marché avec un feedback plus approfondi sur la base Navis, les nouveautés à venir concernant la base Navis, puis une visite des rédactions par petits groupes.
De cette réunion je relèverai quelques points qui m’ont semblé particulièrement importants.
Madame El Khomri s’est retrouvée involontairement à l’origine de la réflexion des Editions Francis Lefevbre sur une nouvelle version de leur moteur de recherche. En effet, l’orthographe de son nom de famille peut être source d’erreur dans les recherches.
Le nouveau moteur sera basé à la fois sur un travail de correction orthographique des fautes des utilisateurs et sur une étude des requêtes utilisateurs les plus performantes. Afin que la requête soit vraiment performante, il faut tenir compte du contexte de l’utilisateur via un filtre matière. Un utilisateur expert-comptable n’aura pas forcément les mêmes besoins qu’un avocat fiscaliste.
Enfin l’actualité juridique économique et financière entre en jeu dans la recherche (exemple : en 2018, le fait de taper le mot prélèvement suggère automatiquement l’expression « prélèvement à la source »). En parallèle, l’éditeur enrichit constamment le vocabulaire juridique, le vocabulaire métier et la liste des acronymes.
La nouveauté est que la machine est apprenante (on parle de machine learning) ce qui devrait donner des résultats encore meilleurs au fil du temps.
Le groupe Lefevbre Sarrut a également signé un partenariat exclusif avec Wuha, un moteur de recherche qui permet de faire ses recherches directement via Google en y connectant ses applications. La technologie du moteur Wuha est basée sur l’Intelligence Artificielle et le Machine Learning tout en respectant des standards de sécurité très élevés (comparables à ceux du secteur bancaire).
Un chat, basé sur l’intelligence humaine, et non sur celle d’un robot, permettra aux utilisateurs de poser leurs questions aux 50 juristes spécialisés, experts du fonds documentaire Francis Lefevbre. Ce chat concernera uniquement les problèmes d’aide à la recherche et non les problèmes de connexion (problèmes techniques).
Dans le cadre de cette matinée j’ai pu visiter la rédaction Affaires qui compte 23 personnes.
De la visite de la rédaction, je retiendrai que chaque publication est un gros travail d’équipe. Avis aux candidats, pour intégrer la rédaction des EFL, il faut être à la fois bon juriste et bon rédacteur ! Chaque article fait l’objet de plusieurs relectures à l’intérieur de la rédaction sachant que l’éditeur possède encore (ce qui devient rare) un service de correcteurs professionnels. La rédaction peut également s’appuyer sur le service documentation, 9-10 personnes, qui fournit une veille législative et juridiques et s’occupe du produit « Travaux parlementaires ».
Pour la rédaction affaires, la ligne éditoriale est celle de l’entreprise et de son dirigeant.
Entre le fonds de concours des arrêts de la Cour de cassation (tous dépouillés), la sélection de certains arrêts des Cours d’Appel de Paris et de Versailles, le dépouillement d’environ 60 revues juridiques et une veille chez leurs concurrents, la rédaction a fort à faire. Dans la matière affaires, elle ne prétend pas être exhaustive à la différence de la rédaction fiscale.
Le mémento droit commercial compte à lui seul 25.000 décisions citées. Son écriture est une succession de textes et de balises qui permettent d’insérer des liens hypertextes. Dans le mémento droit commercial, le lien vers la doctrine commentée se fera de préférence sur la RJDA, revue à vocation pérenne plutôt que sur le BRDA, bulletin à vocation d’actualité.
En édition annuelle, le mémento est entièrement relu. On peut dire que l’impression d’un mémento papier n’est qu’un tiré à part à un « instant T » de sa vie.
Les fonctionnalités de la base de données NAVIS évoluent à grand renfort d’intelligence artificielle et de machine learning tout en conservant un aspect humain bien présent.
En contemplant les portraits des fondateurs, on comprend à quel point le groupe Lefebvre Sarrut est une entreprise familiale, consciente de sa valeur et de son côté incontournable pour certaines matières mais qui ne souhaite pas s’endormir sur ses acquis.
Merci aux équipes EFL pour leur accueil et l’enrichissant brainstorming entre personnes concernées. L’intelligence humaine collective reste pour moi tout autant fascinante que l’intelligence artificielle appliquée au droit !
Ci-dessous un résumé de mon intervention lors de la table ronde de la Journée Juriconnexion du 7 décembre 2017 sur les thèses et mémoires universitaires.
Diverses expériences nous montrent qu’il n’est pas simple pour un avocat qui travaille dans l’urgence mais néanmoins avec une volonté d’exhaustivité de comprendre la difficulté d’obtention d’une thèse mentionnée dans un document.
Les thèses ne sont pas disponibles pour plusieurs raisons :
Voici pour quelques exemples.
Inciter le dépôt en OPEN ACCESS ou à la publication ou les deux avec un embargo par exemple. Le minimum serait de pouvoir disposer de la table des matières en accès libre.
Inciter l’auteur à publier un article de synthèse qui signale l’intérêt de son travail et donne envie d’en savoir plus. Dans le même ordre d’idée, il est possible d’exposer sa thèse en 180 secondes http://mt180.fr/ (vidéo) : un très bon exercice de communication.
Inciter au dépôt via le legal design
Cette forme de communication est très virale car elle est très partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. Elle peut plaire aux jeunes juristes et marquer les esprits.
Voir par exemple : OA | Mais au fait, je dépose quoi ?
Un bon exemple d’incitation au dépôt. Sketchnote de Magalie Le Gall, pour Couperin.
Communication juridique
Faire de sa thèse un argument central de sa propre communication et pourquoi pas construire un blog autour de sa thèse ?
On peut alors imaginer qu’un internaute s’inscrive via un formulaire de contact pour récupérer le texte intégral de la thèse comme nous avons coutume de le faire pour les livres blancs.
Il est du devoir des documentalistes, bibliothécaires de former les jeunes juristes sur ce type de source.
Parmi les axes de formation, on notera :
L’entraide entre personnels des bibliothèques, documentalistes, public / privé existe déjà. C’est un atout dans les recherches complexes. La journée Juriconnexion qui réunissait un grand nombre d’acteurs des secteurs publics et privés favorisera sans aucun doute de nouvelles collaborations.
Instaurer un prêt entre centre de documentation et bibliothèques universitaire ?
La disparition du service de copies de documents de la bibliothèque CUJAS en juin 2017 pose des problèmes d’accès (rapide) à l’information. Il était bien pratique d’obtenir par ce biais une photocopie du sommaire ou d’un extrait de thèse épuisée par exemple. Le retour d’un service identique, même freelance, serait apprécié.
La réimpression de thèses majeures est une bonne chose.
Ainsi, cette année, j’ai pu commander la thèse Principes d’une réalisation méthodique du droit privé d’Henri Motulsky datée de 1947. Elle a été publiée une première fois en 1948 chez Sirey, puis à nouveau en 1991 chez Dalloz, puis à nouveau en 2002 chez Dalloz.
Elle est toujours disponible à la commande chez notre libraire habituel.
Cette remarque vaut aussi pour les traités de droit épuisés !
L’impression à la demande pourrait aussi apporter plus de souplesse dans la gestion des fonds documentaires de thèses.
Blog Precisement.org (Emmanuel Barthe)
http://www.precisement.org/blog/Faire-sa-these-ouvrages-et-sites-utiles.html
http://www.precisement.org/blog/Faire-sa-these-de-droit-methodologie-et-conseils.html
Fiche pédagogique Jurisguide Thèses et travaux universitaires (Bibliothèque Cujas) http://jurisguide-cuj.univ-paris1.fr/fiches-pedagogiques/theses-et-travaux-universitaires-A-panorama/
Blog Precisement.org (Emmanuel Barthe)
http://www.precisement.org/blog/Theses-et-memoires-en-droit-disponibles-sur-Internet.html
Sur Sérendipidoc
https://www.serendipidoc.fr/rechercher-these-droit-dapres-references/
Blog Precisement.org (Emmanuel Barthe)
http://www.precisement.org/blog/Les-meilleures-theses-de-droit-disponibles-en-open-access.html
Crédit illustrations : FXM, Magalie Le Gall (sketchnote), CGU
Je m’aperçois que les stagiaires connaissent mal la procédure pour rechercher une thèse d’après son titre et son auteur.
Souvent ils s’adressent à moi en me demandant de commander la thèse au plus vite, « commander » étant le mot magique qui résout tous les problèmes d’accessibilité !
Voici ma façon de procéder.
La publication est récente : c’est l’hypothèse la plus simple, dans ce cas il suffit de contacter un libraire juridique afin de procéder à son acquisition. C’est le seul cas où la commande (rapide) est véritablement possible !
Pensez à regarder les sites de ventes d’ouvrages d’occasion (Amazon, Price Minister, Chapitre, Recylivre…).
Localisez la thèse dans une bibliothèque publique afin de l’emprunter (cf. catalogue SUDOC ci-dessous).
Il sera toujours possible de consulter le catalogue SUDOC pour localiser la thèse et voir s’il est possible de la consulter dans une bibliothèque.
A noter, la mention « Non disponible pour le PEB », signifie que la thèse n’est pas disponible pour le prêt entre bibliothèques.
Consulter le site internet de la faculté où a été soutenue la thèse. Éventuellement envoyer un message à la bibliothèque de cette faculté.
Chercher à entrer en contact directement avec l’auteur en le recherchant sur un moteur de recherche ou sur un réseau social professionnel. Cette démarche est rarement envisagée par ceux qui cherchent une thèse non publiée or l’auteur peut être flatté que ses écrits intéressent des praticiens. Si la thèse est récente et disponible au format PDF, il lui sera facile de vous la communiquer par e-mail. Cette démarche présente néanmoins une part de risque, elle n’aboutit pas toujours. A noter, la nouvelle version de LinkedIn déployée en début d’année 2017 favorise encore plus la prise de contact avec des personnes extérieures à votre réseau.
Pensez aussi à visiter le site ANRT (voir ci-dessous).
Dans tous les cas, retenez qu’il convient de consulter les sites ci-dessous
SUDOC http://www.sudoc.abes.fr : ce catalogue vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse, de savoir si elle est publiée ou non, de savoir dans quelle bibliothèque elle peut être consultée.
A noter, le catalogue Sudoc, même s’il a pour mission de recenser l’ensemble des thèses produites en France est un catalogue documentaire beaucoup plus large puisqu’il qu’il comprend plus de 12 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, microformes, cartes, partitions, manuscrits et livres anciens…).
THESES.FR http://www.theses.fr : ce site vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse soutenue ou en préparation et d’accéder au texte intégral de celle-ci seulement si le docteur a accepté sa diffusion. Thèses.fr recense toutes les thèses soutenues en France depuis 1985 (équivalent du fonds documentaire du catalogue Sudoc). A noter, theses.fr n’héberge pas les thèses mais renvoie vers le site internet qui les héberge. N’hésitez pas à utiliser la fonction avancée du moteur de recherche. Elle est très simple et performante.
Voir aussi
ANRT http://www.diffusiontheses.fr/ : l’Atelier National de Reproduction des Thèses (ANRT) reproduit, sous différents supports (imprimés, microfichés et électroniques) les thèses soutenues en France dans toutes les disciplines, et assure leur diffusion tant institutionnelle que commerciale en France et à l’international.
Bonne recherche !
Commentaire de Jean Gasnault (publié sur LinkedIn le 20/04/2017)
J’ajoute une petite astuce : une bonne source pour trouver les thèses de droit en accès libre déposées dans HAL (le site officiel de dépôt des travaux de recherche) https://halshs.archives-ouvertes.fr/AO-DROIT/
Suite à l’AG de l’association Juriconnexion du 28 mars 2017 où Sandrine Esclangon a identifié une tendance à la synthèse chez les éditeurs juridiques, voici un retour d’expérience sur trois éditeurs qui proposent de l’information avec ce type de format.
Pour les besoins de l’article, j’ai choisi de rechercher une synthèse sur l’action de groupe.
Elles sont réservées aux abonnés du portail Lexis360.
Organisées par grand champ de droit, elles résument l’état du droit sur une matière. Elles permettent d’avoir une première approche d’une matière moins connue ou de faire un point rapide sur l’actualité.
C’est aussi une table d’orientation vers les encyclopédies JurisClasseur avec des liens directs vers les fascicules de commentaires qui vous permettent d’approfondir un point particulier.
Le moteur de recherche ratissant particulièrement large, passer par les contenus pratiques (fiches de synthèses et fiches pratiques) est parfois la seule solution pour accéder à l’information sans se noyer dans trop d’informations.
Nombre : 662 synthèses au 28/03/2017, 1292 fiches pratiques au 28/03/2017
Contenu Fiche pratique : éléments clés, textes, références bibliographiques pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, informations préalables, inventaire des solutions et éléments de décision, mise en œuvre, outils (check-list)
Contenu Synthèse : fiche de synthèse, textes, bibliographie pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, orientation (= points clés permettant de s’orienter à la fois dans la synthèse et dans les fascicules du juris-classeurs), actualité
Exemple choisi Action de groupe : Synthèse Institutions et litiges de consommation, 25 pages, mais le sujet est plus vaste que le mon exemple choisi. La partie sur l’action de groupe occupe environ 4 pages
Fiche pratique : Intenter une action de groupe, 11 pages
Avantages : date de fraîcheur et auteurs bien mis en valeur dès le début des fiches, sources bibliographiques variées y compris en dehors du fonds documentaire Lexis, la porte d’entrée du vaste fonds documentaire Lexis.
Inconvénients : pas vraiment synthétique sauf si l’on consulte en premier l’orientation qui est en fait la synthèse de la synthèse !
Nombre : plus de 1200 fiches présentant les principales notions juridiques.
Elles sont disponibles depuis la fin de l’année 2016 sur le site open Dalloz. L’éditeur s’est fait remarquer en livrant en open access du contenu juridique de qualité (codes officiels non annotés, jurisprudence et fiches d’orientation).
Contenu : Définition, références juridiques indispensables, actualité, fiche de synthèse, références bibliographiques dans le fonds documentaire Dalloz
Exemple choisi Action de groupe : Action de groupe (Droit de la consommation), 4 pages, mission bien remplie par Dalloz avec une fiche à la fois synthétique et gratuite !
Avantages : gratuit sur open-dalloz.fr ; également accessibles aux abonnés des sites dalloz.fr et dalloz-avocats
Inconvénients : la fiche n’est pas attribuée à un auteur, les références bibliographiques sont limitées à l’éditeur Dalloz.
L’éditeur Lexbase s’est distingué en étant le premier éditeur à proposer des infographies juridiques.
Nombre : 158 au 28/03/2017
Toute l’information tient sur une page avec une partie rédigée et une partie sous forme de tableau fléché de procédure.
Contenu : objectif, conditions, domaine, procédure
Exemple choisi Action de groupe : Régime spécifique de l’action de groupe en matière de consommation, 1 page
Avantages : outil pédagogique clarifié à l’extrême, contenu à la présentation innovante amené à devenir de plus en plus populaire auprès des utilisateurs, déjà très populaire sur les réseaux sociaux
Inconvénients : pas de possibilité d’approfondir le sujet dans les sources Lexbase ou sources externes, fiche non datée et sans auteur, legaldesign assez pauvre dans le cadre l’exemple choisi mais cela dépend peut-être du sujet ?
Le format synthèse peut être utile pour aborder une matière que l’on maîtrise mal, comme outil d’orientation pour accéder à un fonds documentaire plus dense, pour les étudiants et stagiaires dans le cadre de leurs études, pour le grand public, pour les journalistes.
Chez les éditeurs juridiques c’est aussi un outil marketing dans la mesure où les synthèses sont une sorte de produit d’appel pour mieux faire connaître la marque. Ceci est tout particulièrement vrai chez Dalloz qui propose ses fiches d’orientation gratuitement.
L’aspect synthétique et pratique est séduisant surtout pour le grand public et les étudiants, sans doute un peu moins pour les professionnels du droit.
Le legaldesign pourrait jouer à l’avenir un rôle encore plus important pour clarifier les procédures et aider à synthétiser les idées.
Le jeudi 29 novembre 2016, les clients de la base de de données Lamyline étaient conviés à une soirée de lancement de la nouvelle base.
Une soirée assez surprenante dans son organisation : salle high-tech façon boite de nuit, vision sur écrans à 360 degrés, démonstration live par Vincent Henderson revêtu d’un polo noir et d’un micro filaire pour renforcer « l’effet Steve Jobs », mise en scène très américaine de l’entrée des intervenants, incrustations des photos des clients sur les écrans pour accompagner le lancement du cocktail. Bref, nous étions très loin des dorures, de la moquette et des moulures des traditionnelles réunions dans les salons d’hôtels parisiens.
Cette manifestation tech, en droit augmenté comme l’indique le slogan de la marque, n’était peut-être pas qu’une question de mode mais bien une réalité de l’indispensable mutation des éditeurs juridiques.
Si l’on tient compte du poids de plus en plus important au niveau français comme européen de structures de type OPEN LAW qui ont pour but à la fois de diffuser gratuitement les données juridiques publiques et d’inciter les legal start-up à s’emparer du Big data pour innover en terme de produits documentaires et de services, on comprend facilement que les éditeurs juridiques doivent impérativement innover et augmenter leurs contenus d’une forte valeur ajoutée pour ne pas risquer de se faire « ubériser ».
Capitaliser sur les documents anciens, car la numérisation du droit est récente (années 90) donc tout ce qui est antérieur est très convoité. Ainsi, la possibilité de consulter les archives des ouvrages, des articles de doctrine et des fonds officiels est un atout.
Toujours plus de commentaires, d’abstracts et de contextualisation de l’information, de mises à jour en temps réel et aussi de relations entre les documents.
S’associer à d’autres éditeurs pour enrichir certains contenus qui seraient considérés comme limités par l’éditeur. Chez Lamyline l’association se fait avec l’éditeur Lexbase qui propose des fonds en civil, pénal et public.
avec une bonne visibilité et un bon référencement, y compris sur Google. Une partie du contenu des informations du site Actualités du Droit est ainsi disponible en version freemium ce qui permet à l’éditeur de se faire référencer et indexer par Google surtout sur des sujets très pointus. Cependant, les clients de la solution restent les seuls à bénéficier de l’intégralité et de l’exhaustivité du contenu Actualités du Droit.
Possibilité de paramétrer des alertes à partir d’une recherche ou sur des documents pour être prévenu lors de leur modification.
Une recherche sémantique de plus en plus performante : l’utilisateur tape quelques mots dans la barre de recherche et l’outil lui propose des associations pertinentes. L’éditeur a été précurseur en ce qui concerne cette technologie = autocomplétion ou autosuggestion.
Proposer un suivi graphique de l’affaire ou chaînage des décisions de jurisprudence ce qui permet de gagner du temps dans la recherche. Si l’on ajoute à cela des recommandations de jurisprudences liées et des commentaires, on enrichit encore plus l’expérience utilisateur.
Proposer un versioning des textes législatifs afin de repérer visuellement et très rapidement les évolutions des dispositions législatives.
Prévoir un usage en mobilité, sur tous supports car c’est toujours la tendance actuelle.
L’ergonomie, la facilité d’utilisation et de connexion des utilisateurs sous toutes les configurations est aussi un élément clé de la prise en main de l’outil (ou à l’inverse de frustrations et d’abandon si la solution n’est pas assez facile à utiliser).
Il faut souligner la volonté de l’éditeur Lamy d’être à l’écoute des clients. Cette volonté s’est clairement manifestée par :
Et enfin une soirée de lancement moderne, ambitieuse qui donne envie de tester les nouvelles fonctionnalités en espérant que le rapport qualité/prix de la nouvelle version de Lamyline restera acceptable pour les utilisateurs.
Site : www.toutsurlamyline.fr
E-mail : contact@lamyline.fr
Merci à Sandrine Esclangon (membre de Juriconnexion et Juriformation) pour son aimable relecture.
Crédit photos : compte Twitter @WoltersKluwerFr
2015, le projet
Présentation de la future revue
Journaliste judiciaire depuis quatre ans au sein du mensuel lyonnais Mag2 Lyon, Stéphane Damian-Tissot quitte ce poste afin de créer une revue judiciaire qui s’appellera Maât. Cette revue trimestrielle mélangera des faits d’actualité (reportages, enquêtes, tribunes d’opinion) et des sujets plus historiques (portraits, affaires anciennes…) ainsi que des aspects du polar (nouvelle d’auteurs, critiques de livres et de films, interviews…). L’idée est de créer une revue qui rassemble le monde judiciaire (avocats, magistrats, policiers…) et le grand public, toujours plus passionné par cet univers et celui du polar.
Chaque trimestre, les 180 pages de cette revue vous plongeront au cœur de la justice, de la police mais aussi du “milieu“ grâce à des articles fouillés et à contre-courant.
Le polar sera aussi à l’honneur avec, dans chaque numéro, une nouvelle spécialement écrite par un auteur reconnu ainsi que des interviews et des portraits.
Grâce aux réseaux sociaux de la revue, vous pourrez suivre l’évolution de ce projet dont le premier numéro est prévu pour septembre 2015.
Pourquoi Maât ?
Réponse de Stéphane : C’est la déesse égyptienne de la justice. Elle symbolise l’ordre, la solidarité, l’équilibre du monde, l’équité de la paix, la vérité et la justice (rien que ça !).
Si comme moi,
J’ai lu le numéro zéro et croyez-moi entre le reportage d’actualité, l’immersion au cœur d’une enquête policière et les récits d’anciennes ou récentes affaires, c’est bien écrit, richement illustré, énergique, documenté, ça dépote sans être racoleur !
Une revue qui pourrait aussi intéresser, à titre personnel, notre public d’avocats d’affaires en mal d’enquêtes criminelles.
2016, changement de nom
Chers lecteurs, nous rentrons dans la dernière ligne droite avant la naissance de la revue et nous avons plusieurs annonces importantes à vous faire :
En concertation avec nos partenaires, nous avons décidé de changer le nom de la revue et de l’appeler SANG-FROID. Entre l’orthographe, la prononciation un peu compliquée et sa signification mystérieuse si l’on n’est pas mordu d’égyptologie, le nom de Maât n’était pas clair pour tout le monde. Nous avons donc préféré opter pour un nom plus grand public et facilement identifiable. Le changement sera effectif sur la page en début de semaine prochaine. Nous espérons que tous nos lecteurs l’apprécieront.
Nous avons également le plaisir de vous confirmer que notre revue sera bien disponible dès mars 2016 en librairie. Le premier numéro devrait être distribué dans nos quelques 500 points de ventes entre le 15 et le 31 mars. Pour toutes les personnes intéressées, il sera possible de commander ce premier numéro ou de s’abonner à la revue dès le mois de février.
2016, le numéro 1, sortie prévue le 24 mars 2016
Facebook : https://www.facebook.com/revuemaat/
Site : http://www.revuesangfroid.fr/
Twitter : @RevueSangfroid
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