Stratégie, BD

Stratégie et communication des cabinets d’avocats, des conseils d’experts dans la littérature spécialisée

Stratégie, BD

Cette bibliographie sélective a été établie en collaboration avec Isabelle Brasseur, Responsable Documentation TAJ que je remercie pour son travail de recherche et de compilation.

Elle répertorie des ouvrages qui abordent la stratégie des cabinets d’avocats, également l’aspect communication.

A noter, la stratégie et la communication sont souvent associées alors qu’il s’agit de deux activités distinctes. Dans certaines structures, ces postes sont occupés par des personnes différentes.
Il faut également noter qu’en matière de communication, la communication digitale occupe en ce moment tout le terrain (surtout dans la doctrine) alors que la communication dite classique existe toujours et qu’elle a son importance.

Cette bibliographie se limite aux ouvrages car ils ont une certaine pérennité. En fin d’article se trouve une liste de sources potentielles pour les articles.
Les ouvrages sont un bon point de départ pour qui s’intéresse à un sujet. Cette lecture peut ensuite être complétée par du coaching ou par des formations.
Qui sait, votre future botte secrète se trouve peut-être dans les bonnes pages mentionnées ci-dessous ?

Cette liste permet également d’identifier les experts en la matière (à l’intérieur des sous-rubriques, classement par ordre alphabétique d’auteurs).

Mots-clés : avocats, rainmaking lawyers, stratégie, stratégie de développement ou business development, innovation, business model, clientèle, communication, marketing, e-reputation, organisation, gestion du cabinet, gouvernance, management, marché du droit, rentabilité, relation avocats/Ordre, relation avocats/Direction juridique

Les généralistes

Jean-Michel Braunswchweig et Jack Demaison. – Profession avocat, le guide. Paris : Lamy, 2014. – (Axe Droit)

Description de l’éditeur :

Destinés aux avocats et aux étudiants à l’Ecole de formation du barreau, à tous ceux qui travaillent avec des avocats (juristes d’entreprises), cet ouvrage – élaboré en partenariat avec le Conseil national des barreaux-  constitue un recueil des règles déontologiques, du statut, du cadre et des modes d’exercice de la profession d’avocats,  explicitées par d’éminents praticiens. Il est complété par une partie inédite, dédiée au management, à la gestion, au développement, au marketing et à la communication des cabinets.

  • PARTIE 1. L’AVOCAT
  • PARTIE 2. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU CABINET D’AVOCATS
  • PARTIE 3. MANAGEMENT, GESTION, MARKETING ET COMMUNICATION DU CABINET D’AVOCATS

http://www.wkf.fr/fiche-produit/wolters-kluwer-france/social-rh/1256-profession-avocat-le-guide.html


Dominic Jensen. – Cabinet d’avocats : Création et stratégie, organisation et gestion 2013 – 2014. Paris : Dalloz, 2013. – (Collection Dalloz Référence), 2ème édition.

Description de l’éditeur :

Dès la création d’un cabinet et tout au long de l’exercice de son activité, l’avocat est en permanence confronté à la pertinence de ses choix stratégiques. Comment faire pour s’inscrire dans une logique économique tout en respectant sa déontologie? Comment s’adapter à la conjoncture tout en préservant la qualité de ses prestations et sa compétitivité? Quels moyens pour faire connaître un cabinet et accroître sa clientèle? Quelles sont les opportunités de croissance? Faut-il se grandir pour se développer? Comment améliorer la rentabilité? Comment motiver ses collaborateurs?

Pour la première fois, un ouvrage répond à l’ensemble des questions liées à la création, la stratégie, l’organisation et la gestion du cabinet d’avocats.

Cabinet de deux avocats ou cabinet international, quelles que soient leur taille ou leurs activités, toutes les structures d’exercice trouveront dans cet ouvrage des réponses sur leur organisation et leurs choix stratégiques. Il donne aussi aux jeunes avocats une vision concrète de leur environnement professionnel et de leurs choix futurs.

L’auteur, Dominic Jensen, a exercé la profession d’avocat à New York et à Paris dès 1987 avant de créer son propre cabinet. En 2001, il fonda Legal News qu’il dirigea jusqu’en 2009. Conseil en stratégie des cabinets d’avocats et auteur de nombreuses contributions sur la matière, il est membre de la direction scientifique des formations Dalloz sur la gestion du cabinet d’avocats.

http://www.editions-dalloz.fr/cabinet-d-avocats-2013-2014.html

Site de l’auteur :
http://www.dominicjensen.com/

A noter pour les lecteurs documentalistes :
chapitre 333 Gestion des connaissances (knowledge management)
chapitre 334 Documentation


Publications Ark Group    

ARK stands for Applied Research & Knowledge and is a B2B publishing and events company providing leading products for the Legal and Information Management markets.

We aim to help professionals and organisations work more intelligently by delivering reliable information and techniques that can be used to benchmark, instigate, develop and improve fundamental business processes and procedures.

https://www.ark-group.com/

Business development/marketing (17 reports)
Strategy & management (61 reports)


Orientation communication

FNUJA. – Guide de l’avocat & du numérique par la Commission Nouvelles technologies, première édition, 2014-2015, 25 pages (mis en ligne le 17 novembre 2014). En accès libre sur le site.

Description de l’éditeur :

Qui ne s’est jamais posé les questions suivantes :

– Est-ce que je peux enregistrer un nom de domaine www.monnomavocatdivorce.fr ?
– Puis-je faire référence aux clients institutionnels qui me font confiance sur mon site internet ?
– Combien coûte un site internet ?
– Puis-je mettre en ligne une décision de justice favorable à un de mes clients ?
– Pour travailler à distance puis-je mettre mes données dans le cloud (I-cloud, Google drive ou Dropbox) ?
– Est-ce que je peux travailler en toute confiance sur des sites d’intermédiation en ligne avec des internautes ?
– Puis-je proposer un service ciblé à un prospect par e-mail?

Trouvez toutes les réponses dans le guide FNUJA de l’avocat et du numérique (à télécharger ci-après) !

Outre un rappel des textes et de la réglementation applicable, une compilation des recommandations du CNB et du Barreau de Paris, vous trouverez tous les conseils de la FNUJA pour faire les bons choix techniques et économiques.

Des tableaux comparatifs proposent une analyse des offres des principaux fournisseurs web et cloud sur le marché et… bien plus encore !

http://www.fnuja.com/Le-GUIDE-DE-L-AVOCAT-et-du-NUMERIQUE_a1990.html

Voir aussi :

https://www.serendipidoc.fr/guide-de-lavocat-du-numerique-par-la-commission-nouvelles-technologies-fnuja/


Orientation stratégie

Jurimanagement. – Améliorer la rentabilité du cabinet d’avocats, 2013

Jurimanagement. – Business développement et cabinets d’avocats, 2013

Description de l’éditeur, voir :

http://www.jurimanagement.com/site/portfolio/juribook/


Bernard Lamon. – Services juridiques : innover pour survivre au « nouveau maintenant ». Livre blanc, disponible en ligne gratuitement (2013)

http://www.blog-lamon-associes.com/wp-content/uploads/2013/09/livre_blanc_nouveau_maintenant.pdf


Jean-Marc Lefèvre. – Stratégie et management des cabinets d’avocats. – Paris : LGDJ, 2014. – (Collection Droit des affaires)

Description de l’éditeur :

Un livre consacré à la stratégie et au management des cabinets d’avocats est banal dans les pays anglo-saxons, rare en France.
Le sujet est en effet nouveau et mérite d’être abordé. Une autre originalité de cet ouvrage est d’avoir été écrit sous la direction d’un avocat entouré d’experts. Les auteurs ont abordé les sujets classiques en la matière (stratégie, clients et services, gouvernance et relations humaines), mais aussi le leadership et la communication.
Quatre lignes directrices se dégagent de cet ouvrage : le modèle unique n’existe pas (la stratégie doit être analysée et mise en œuvre au regard du positionnement du cabinet vis-à-vis de ses clients et des services qu’il leur offre) ; le partage est essentiel dans les cabinets d’avocats (il contribue à l’apprentissage des avocats puis à leur carrière au sein du cabinet et a un impact direct sur le management et la gouvernance du cabinet) ; il n’y a pas de succès du cabinet sans talent et reconnaissance du talent et de l’ambition personnelle des associés (talents, ambitions personnelles et projet commun doivent être encouragés et reconnus pour devenir compatibles) ; enfin, le lien historique entre le cabinet et le grand public ne doit pas être ignoré, de même que leur contribution aux grands débats de la société.

Jean-Marc Lefèvre, avocat honoraire, s’est entouré d’experts dans chacun des domaines concernés : Jean-Pierre Beaudoin est conseiller stratégique auprès de grandes entreprises ou institutions et professeur associé au Celsa-Paris Sorbonne. Valentine Burzynski est directrice associée d’un cabinet de conseil et coaching de dirigeants. Christopher Bockmann accompagne les avocats tout au long de leurs cycles professionnels, tant sur le plan individuel que collectif. Didier Serrat est président d’un cabinet de conseil en management stratégique et maître de conférences à Sciences Po. Cécile Viniane est intervenante à Science Po et professeur affilié à HEC et spécialisée en marketing stratégique.

http://www.lgdj.fr/les-conventions-societaires-9782275044415.html

A noter pour les lecteurs documentalistes :
Une importance particulière est accordée au concept de partage des connaissances et de l’expérience (knowledge management) et à ses conséquences bénéfiques pour le cabinet (chapitre 1)


Stephen Mayson. – Law Firm Strategy: Competitive Advantage and Valuation. Oxford : Oxford University Press, 2007 (printed to order).

Description de l’éditeur :

  • The first in-depth treatment of strategy, competitive advantage, and valuation for the legal services market
  • Explores the full range of factors that law firms must address in order to build and preserve capital value
  • Examines the groundbreaking Legal Services Bill, and its substantial implications for the sector
  • Written in a practical style, but also discusses the relevant conceptual frameworks from management strategy theory
  • An invaluable guide for all those who own and manage law firms, and for those who may seek to invest in or own law firms in the future
  • Authored by a leading consultant in legal practice management

The legal services marketplace has become ever more competitive. Identifying a robust business strategy and sources of competitive advantage are difficult challenges for law firms today. The review of legal services carried out by Sir David Clementi, leading to the Legal Services Bill, paves the way for yet more change, competition and consolidation. As well as reviewing the way that law firms are regulated, the Bill will de-regulate the ownership of law firms, so that they can be made public or owned by multi-disciplinary principals. For the first time, firms now face the prospect of not being wholly owned and managed by lawyers, and of being able to seek capital in the general finance markets in the same way as other businesses.

Stephen Mayson has been a consultant to law firms all over the world for more than 20 years, and is one of the most respected commentators on legal practice. In this new book, he presents the first in-depth and systematic treatment of strategy, competitive advantage and valuation for the legal services market. The text provides practical guidance for law firms on how respond to the reforms to be introduced by the Legal Services Bill, and in particular how to build and preserve value in the new environment. It explores in detail a range of factors that firms need to address in order to face both known and new forms of competition, and build a sustainable business.

In the first part of the book, the author explores the emerging landscape of legal services. He discusses fair market valuation and the link between strategy, competitive advantage and valuation, before addressing regulation and competition. Here the decline of regulatory barriers (including the Clementi Review and the Legal Services Bill) and the effects of maturing markets are examined, as well as the issues and challenges of consolidation and polarisation of legal service providers, and globalisation. Mayson then examines the nature of competitive advantage, including its foundations and sustainability. In the third section, the principles of valuation, including definitions of value and methods of valuation, are looked at, in addition to an analysis of the drivers of value in law firms and guidance on how to optimise and sustain income. A section on the implications of valuation then focuses on issues such as the possible tensions between individuals and the organisation, collective action and commitment, and the longevity of the firm. In the final section, the author looks at the foundations of strategy, such as: its context; the ‘strategic triangle’ of services, clients and geography; strategic objectives and risks; the strategic response; and the building of capital for competitive advantage (including a discussion of financial, physical, human, social and organisational capital). The book ends with a discussion of future prospects for the legal services market.

Law Firm Strategy: Competitive Advantage and Valuation is an invaluable text for those already managing law firms, those looking to compete with existing law firms in the new environment, and those who are not lawyers but find themselves with an opportunity to own, invest in or manage a legal services business.

Readership: Primary: Current lawyer-owners of law firms, particularly senior and managing partners and members of strategy committees; prospective owners of law firms (particularly other lawyers and law firm managers); new entrants to the legal services market, either as investors (e.g. private equity funds) or owners (e.g. retailers, membership organisations, insurance companies, investment banks). Secondary: lenders, students and academics.

Stephen Mayson, Professor of Strategy and Director of the Legal Services Policy Institute at the College of Law

http://ukcatalogue.oup.com/product/9780199231744.do


Jérôme Rusak. – Études de marché et développement clients. – Paris : EMS, 2014.

Description de l’éditeur :

Comment les cabinets de services professionnels utilisent les études pour se développer

Les cabinets de services professionnels (avocats d’affaires, audit, banque d’affaires, consultants, conseil financier, conseil en propriété intellectuelle, expertise comptable, risk consulting, SSII…) sont des structures très particulières où la relation intuitu personae avec les clients et le marché est totalement clé, notamment dans la perception du cabinet, de son positionnement et de sa satisfaction.

À travers de nombreux exemples concrets, l’auteur nous explique comment les études de marché, clients ou non-clients, permettent d’appréhender les spécificités de ces structures pour comprendre le positionnement, analyser la satisfaction des clients, identifier ou valider des opportunités de développement. Il nous montre comment les études constituent bien évidemment une source d’informations clé tant sur le cabinet que sur la concurrence, mais surtout comment elles permettent également de renforcer la relation avec le marché en général et avec les clients, ou futurs clients en particulier.

Enfin, il nous indique comment les études peuvent constituer un véritable outil de management pour favoriser les évolutions internes.

http://www.editions-ems.fr/livres/collections/pratiques-d-entreprises/ouvrage/312-etudes-de-march%C3%A9-et-d%C3%A9veloppement-clients.html

Site de l’auteur :

http://www.dayone.fr/etudes-de-marche-et-le-developpement-clients-le-nouveau-livre-de-jerome-rusak


Thierry Wickers.  – La grande transformation des avocats. – Paris : Dalloz, 2014. – (Essai).

Description de l’éditeur :

Les avocats risquent d’être évincés du marché des services juridiques par des acteurs innovants s’ils ne modifient pas leur pratique individuelle et ne se dotent pas d’une stratégie collective cohérente. C’est de leur capacité à y parvenir que dépend l’avenir de la profession. Tel est le constat que livre Thierry Wickers, qui conduit actuellement la délégation française au Conseil des barreaux européens (CCBE), après avoir été bâtonnier du barreau de Bordeaux, président de la Conférence des bâtonniers et président du Conseil national des barreaux (CNB).

Les pouvoirs publics s’appuient sur un discours économique du droit pour démanteler le statut des professions juridiques. Pour une majorité des justiciables, les prestations des avocats se révèlent inaccessibles : le barreau d’affaires épaule les grandes entreprises, l’aide juridictionnelle accompagne les plus démunis ; entre les deux, une fraction croissante de particuliers et de professionnels ne peut plus être conseillée ni faire valoir ses droits ; ce qui suscite l’émergence d’une offre de services juridiques à des prix abordables, notamment grâce aux technologies de l’information.

La profession doit donc renouer son pacte avec le public en garantissant l’accès le plus large au droit. Cet objectif justifie le recours à des moyens qui lui ont toujours été étrangers : les services standardisés, l’accroissement de la publicité, l’ouverture du capital des cabinets et la participation des étudiants, futurs avocats, aux programmes des cliniques du droit. Les organes représentatifs devront aussi réformer leurs modes de régulation, principalement la discipline, et rénover la gouvernance du Conseil national des barreaux. Si ce dernier absorbe les organismes techniques de la profession il améliorera les services rendus aux avocats. S’il acquiert une représentativité politique, il disposera d’un réel pouvoir sur des ordres qui n’auront plus le pouvoir de s’exprimer « au nom de la profession ».

En rupture avec les paradigmes habituels de la profession, cet essai inaugure une nouvelle orientation dans la stratégie à mener.

http://www.editions-dalloz.fr/la-grande-transformation-des-avocats.html

Relation avocats/Ordre

Avocats et ordres du 21e siècle. – Ouvrage collectif de la conférence des bâtonniers sous la direction de Jean-Luc Forget et Marie-Anne Frison-Roche. Paris : Dalloz, 2014.

Description de l’éditeur :

Deux siècles après le rétablissement des Barreaux de France supprimés au lendemain de la Révolution, l’engouement des juristes pour le barreau ne se dément pas : la profession compte aujourd’hui plus de 58 000 avocats.

Ce chiffre a progressé de 43 % en 10 ans. L’avocat d’aujourd’hui n’est pas celui d’hierLes pratiques professionnelles doivent s’adapter aux profondes évolutions de la société et des marchés sans que la déontologie, socle de notre profession car elle est garante de notre indépendance et de nos valeurs, n’en soit affectée. Être moderne sans se perdre, c’est là tout le défi que la profession doit relever afin que l’avocat, auxiliaire de justice et porte-parole naturel des justiciables, occupe la place qui est la sienne au XXIe siècle. Loin du conservatisme, voire de l’immobilisme parfois reproché aux ordres, la Conférence des bâtonniers a souhaité réfléchir à ces évolutions pour ne pas les subir.

Au travers de l’étude des rapports entre l’avocat et l’économie, des relations entre les ordres et l’Europe, des conséquences de la dématérialisation sur les activités de l’avocat ou encore de l’épineuse et lancinante question de la valorisation de la prestation de l’avocat, la Conférence des bâtonniers invite à une vision prospective de ce que devra être la profession de demain.

http://www.editions-dalloz.fr/avocats-et-ordres-du-21e-siecle.html

Voir aussi :

https://www.serendipidoc.fr/avocats-ordres-du-21e-siecle-vision-prospective-ce-devra-etre-profession-d-avocat-demain/


Christian Bessy. – L’organisation des activités des avocats, entre monopole et marché. Paris : LGDJ, 2015. – (Forum).

Description de l’éditeur :

Depuis plusieurs années, et en particulier le Livre blanc de la Commission européenne sur les professions libérales, les règles professionnelles des avocats font l’objet de rudes attaques car elles entretiendraient des situations de monopole. Dans le même temps, on assiste à une emprise de la logique d’entreprise, avec l’émergence de grandes structures d’exercice, et à la construction d’un « marché du droit » par de nouveaux intermédiaires peu contrôlés par la profession.
L’objectif de cet ouvrage est de fournir des éléments d’appréciation de ces règles professionnelles et d’expliquer ces évolutions. Pour cela, il s’appuie sur une série d’interviews mais surtout sur une enquête statistique auprès d’un échantillon représentatif de cabinets d’avocats. Première du genre en France, cette étude met à disposition une batterie de statistiques sur les aspects organisationnels : spécialisation et structure par taille des cabinets, turnover des avocats, canaux de prospection des collaborateurs et des clients ; autant d’indicateurs permettant d’apprécier les modes de gestion et de développement des cabinets. Ces résultats originaux sont à même d’éclairer l’action collective de régulation de la profession et d’intéresser les avocats, mais aussi d’autres professionnels, ainsi que tous les étudiants se destinant à une carrière juridique.

Christian Bessy est économiste, directeur de recherche au CNRS, à l’IDHES (ENS Cachan). Il a récemment publié aux éditions LGDJ (coll. Droit et Société), La contractualisation de la relation de travail, en 2007, et codirigé un ouvrage collectif intitulé Droit et régulations des activités économiques, en 2011.


Olivier Favereau. – Les avocats, entre ordre professionnel et ordre marchand. – Paris : Gazette du Palais, 2009. (Hors collection).

Description de l’éditeur :

OBJET DE L’ÉTUDE
Les conséquences économiques d’une libéralisation du marché des services juridiques seraient elles bénéfiques pour le « consommateur » ? On appellera « libéralisation» la suppression ou l’affaiblissement des règles traditionnelles qui organisent la profession d’avocat (existence d’un Ordre, avec un pouvoir reconnu d’auto- régulation, le monopole de la représentation en justice et de la plaidoirie, un code déontologique, etc.), toutes règles suspectées de limiter artificiellement la concurrence entre avocats.

RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
1. Si l’on suit rigoureusement les enseignements de la théorie économique standard, il n’est aucunement certain que la suppression de ces règles fasse baisser les prix, en postulant que cette suppression n’affecte pas la qualité des prestations d’avocat.
2. En endogénéisant la qualité, grâce aux apports non standard de l’économie institutionnaliste et de la nouvelle sociologie économique, on montre que cette suppression comporte un risque élevé de chute de la qualité.
3. Le modèle du Marché est-il plus efficient que le modèle de l’Ordre, quand sont pris en compte les problèmes complexes de qualité posés par l’exercice du métier d’avocat ? Cette question nous semble donc tranchée, en faveur de l’Ordre.
4. L’Ordre, avec ses règles actuelles, exploite-t-il au mieux cette supériorité de principe ? Cette question-là est ouverte.

ÉQUIPE CHARGÉE DE L’ÉTUDE
Responsable scientifique : Olivier FAVEREAU
Conseiller scientifique : Lucien KARPIK
Membres : Franck BESSIS, Christian BESSY, Camille CHASERANT, Sophie HARNAY, Emmanuel LAZEGA

http://www.lgdj.fr/les-avocats-entre-ordre-professionnel-et-ordre-marchand-9782359710014.html

Relation avocats/Direction juridique

Olivier Chaduteau. – La direction juridique de demain, Vers un nouveau paradigme du droit dans l’entreprise. – Paris : LGDJ, 2014. – (Collection Forum).

Description de l’éditeur :

Cela faisait maintenant une vingtaine d’années que le processus était engagé. La crise n’a fait qu’accélérer le phénomène. Quel phénomène ? « La mue » des directions juridiques des grandes entreprises. Cet ouvrage s’interroge sur le changement de paradigme du droit dans l’économie et de ses conséquences tant en termes de compétitivité des entreprises qu’en termes d’évolution du métier de juriste d’entreprise ou d’avocat d’affaires. Il appréhende et considère le droit comme un outil stratégique et opérationnel au service de la performance et de la pérennité de la personne morale.
Dans ce nouveau paradigme analysé, le juriste ne doit plus seulement connaître et maîtriser le droit, il doit parfaitement bien comprendre le métier et le secteur de son entreprise, son modèle économique, ses impératifs financiers, ses enjeux concurrentiels, environnementaux ou géopolitiques. Des questions s’imposent donc sur la formation initiale et la formation continue afin que le juriste puisse suivre et vivre cette évolution structurelle mais également culturelle et sociétale. Le juriste n’est plus l’expert technique travaillant seul. Il doit sortir de son bureau pour interagir avec de multiples parties prenantes internes et externes et coordonner des projets de plus en plus complexes. La posture même du juriste est à repenser.
Cet ouvrage incite le juriste à réfléchir sur la réalité et surtout l’utilité de son expertise dans une conception nouvelle qui veut que le pouvoir n’est plus dans le savoir, mais dans la capacité à partager ce savoir. Désormais, la recherche de performance est le quotidien des directions juridiques qui doivent apprendre à piloter un budget et démontrer leur valeur ajoutée tout en assurant d’être à la fois « business partner » et « gardien du temple ».

Olivier CHADUTEAU, associé fondateur du cabinet Day One, est expert judiciaire près la cour d’appel de Paris en « stratégie et politique générale d’entreprise ». Il enseigne à l’École de Droit de Sciences Po sur la « Gestion de projet juridique » et intervient sur l’organisation des cabinets d’avocats et des directions juridiques, audit ou « compliance » dans les entreprises en France et à l’international.

http://www.lgdj.fr/la-direction-juridique-de-demain-9782275042046.html

Site de l’auteur : DAYONE

Sources pour la doctrine en ligne

Par ordre alphabétique de source

Agéfi Actifs : http://www.agefiactifs.com/

Carrières juridiques : http://carrieres-juridiques.com/

Dalloz Avocats, exercer et entreprendre :

http://www.dalloz-revues.fr/revues/Dalloz_Avocats___Exercer_et_entreprendre-353.htm

Gazette du Palais : http://www.gazettedupalais.com/

Lettre des juristes d’affaires :

http://e-magazine.lamy.fr/publication/html/presentation-lettre-juristes-affaires/lettre-juristes-affaires.html

LJA Le Magazine : http://e-magazine.lamy.fr/consultation/sommaire.php?acronyme=ljam

Le monde du droit : http://www.lemondedudroit.fr/

Village de la justice : http://www.village-justice.com/

Conférence E&M (mars 2015)

Avocats, développez votre CA avec l’emailing, les bases de données et les réseaux sociaux, conférence

Quelques notes (compte-rendu non exhaustif) sur la conférence organisée par Eliott & Markus le 19 mars 2015 et plus particulièrement sur les interventions de Dominic Jensen, consultant spécialisé dans la stratégie et l’organisation des cabinets d’avocats, directeur stratégie de l’agence Eliott & Markus (DJ) et de Bruno Fridlansky, conférencier en stratégie digitale et réseaux sociaux, directeur des projets digitaux de l’agence Eliott & Markus (BF)

Conférence E&M (mars 2015)

1 – Réflexion stratégique

Le personnage de l’avocat généraliste et notable n’existe plus depuis 25 ans. Les cabinets qui font des choix s’en sortent mieux que les autres. Il faut accepter de faire le tri et éviter les dossiers et les clients « boulets » !

DJ : « Pour se différencier, il faut faire le tri entre ses propres activités et surtout faire des choix « 

Le positionnement du cabinet peut se faire :

  • par domaine du droit,
  • selon le contexte économique ou sectoriel.

Il convient de se détacher de l’approche strictement juridique pour avoir une approche client, se placer là où se situe le besoin des clients. Le discours doit être différenciant.

2 – L’emailing, les bases de données clients

Article 10 du RIN : le démarchage qui était prohibé est remplacé par la notion de « sollicitation personnalisée » qui est autorisée (sauf démarchage physique et téléphonique).

Cette évolution est « démocratique » car peu coûteuse. La notion de « base de contacts » sera un outil de travail essentiel et les réseaux sociaux jouent un rôle décisif dans la constitution de celle-ci.
Communication ciblée = valeur ajoutée = efficacité !

Guillaume Carrere (Zebaz Smart Data) : « Structurer sa base de données permet de mieux cibler ses prospects »

3 – La production de contenu

Pour exister en ligne, il faut générer du contenu, devenir soi-même une source du droit.

Plusieurs pratiques [bien connues des documentalistes, c’est moi qui souligne !] permettent de produire du contenu :

  • La veille,
  • La curation,
  • La production de contenu par :
    • La rédaction d’articles,
    • Les revues de presse,
    • Les retombées presse,
    • Les vidéos,
    • Les podcasts,
    • Les illustrations,
    • Les infographies,
    • Les dossiers,
    • La production de livres blancs,
  • Publier son contenu de préférence sur son propre blog,
  • Diffuser son contenu via les réseaux sociaux.

4 – Les réseaux sociaux

Twitter :

  • Un outil de veille
  • Pour vos clients, un accès à votre information,
  • Un moyen de diffuser votre actualité (cf. production de contenu ci-dessus).

LinkedIn :

  • Le nouvel annuaire mondial mis à jour en temps réel,
  • Un lieu pour communiquer sur sa marque,
  • Un lieu d’expression de son expertise.

Bruno Fridlansly conseille de passer 10 minutes par jour sur LinkedIn avec un plan d’action comme suit :

  • Lundi : lire et interagir,
  • Mardi : entrer en contact avec 5 nouvelles personnes,
  • Mercredi : inviter une relation à déjeuner,
  • Jeudi : publier 5 infos (issues de votre veille),
  • Vendredi : interagir dans 3 groupes,
  • Samedi : rédiger un article (il s’agit d’articles courts, de petits commentaires, de synthèses et non d’articles de doctrines avec moult notes de bas de page !) [Néanmoins, par expérience il faut beaucoup plus que 10 minutes pour écrire un article, même court, c’est moi qui souligne],
  • Dimanche : se reconnecter à 5 contacts.

BF : « Les réseaux sociaux sont le prolongement des relations humaines nouées au quotidien »

Voir aussi la reprise plus détaillée de ces conseils sur le blog E&M : http://blog.eliott-markus.com/se-mettre-a-linkedin-en-investissant-10-minutes-par-jour

Conclusion

Dans un cabinet d’avocats, une communication 2.0 ne pourra se faire qu’avec une sensibilisation collective, un accompagnement des individus et une amélioration de certaines procédures internes du cabinet.

Rester l’expert et utiliser les nouveaux modes de communication pour le faire-savoir.

DJ : « Quand on partage on nourrit les autres et on reçoit en retour ! »

Quelques questions pertinentes de la salle

Faut-il continuer à payer pour les classements/annuaires ou ne faut-il pas justement réinvestir l’argent et le temps dévolu à remplir de fastidieux questionnaires dans sa propre communication numérique ?

DJ : Si tout le monde figure dans un annuaire, il est délicat de s’en exclure. D’autre part, dans certains milieux, notamment les milieux financiers, ces annuaires sont pris en main, pas tant pour chercher un nouvel expert mais pour conforter le choix que l’on a fait de son expert et vérifier s’il est toujours bien classé.

Quid de Viadeo ?

BF. : Se concentrer sur LinkedIn qui est vraiment l’annuaire dominant; dans certains cas (cas dans l’assistance d’un avocat qui a une clientèle franco-allemande), rédiger son profil dans plusieurs langues (français, anglais, allemand) et avoir aussi un profil sur le réseau national qui marche très fort (en Allemagne il s’agit de Xing).

Quid d’une page Facebook ?

Pour certains secteurs, comme par exemple l’assurance de personnes, le divorce, le permis à points, une page Facebook peut être un bon moyen de toucher des clients potentiels.

Voir aussi :

Retour en tweets sur la conférence par Eliott & Markus et Zebaz, avec capture de plusieurs slides des intervenants

http://blog.eliott-markus.com/augmenter-son-ca-grace-aux-reseaux-sociaux-retour-sur-la-conference

Lors de la conférence, Guillaume Carrere, Business Manager chez Zebaz Smart Data (éditeur d’informations commerciales B2B) est intervenu, notamment pour nous présenter l’offre Zebaz 360 : http://zebaz.com/

Sur un sujet proche, voir aussi le compte-rendu de la conférence de l’Ecole HEAD sur la communication numérique du jeune avocat (4 mars 2015) : http://www.lecafedudroit.fr/conference-la-communication-et-limage-numerique-du-jeune-avocat/

Olivier ANDRIEU. SEO, zéro euro, le référencement web en 4 étapes. Paris : Eyrolles, 2014. – ISBN 978-2-212-14033-0

SEO, zéro euro, le référencement web en 4 étapes par Olivier Andrieu

Olivier ANDRIEU. SEO, zéro euro, le référencement web en 4 étapes. Paris : Eyrolles, 2014. – ISBN 978-2-212-14033-0Olivier ANDRIEU. SEO, zéro euro, le référencement web en 4 étapes. Paris : Eyrolles, 2014. – ISBN 978-2-212-14033-0

SEO = Search Engine Optimisation = Référencement

J’avais déjà repéré l’ouvrage sur le site l’Olivier Andrieu http://www.abondance.com/ mais je ne sais pas pourquoi je m’étais mis en tête que le livre était uniquement disponible en téléchargement en ligne alors qu’il est bien édité en format papier chez Eyrolles.

Après avoir lu l’excellente chronique postée par Béatrice Foenix-Riou le 22 décembre 2014, j’ai commandé l’ouvrage pour en savoir plus.

http://www.recherche-eveillee.com/2014/12/seo-zero-euro-referencement-web-quatre-etapes.html

Mon avis sur l’ouvrage.

Le public visé par l’ouvrage

Le public visé n’est pas le même que pour l’autre ouvrage d’Olivier Réussir son référencement web. Stratégies et techniques SEO, 6ème éd. 2014, beaucoup plus détaillé (600 pages). L’ouvrage SEO, zéro défaut ne s’adresse donc pas à priori aux professionnels du référencement mais à ceux qui font du référencement à titre accessoire ou même à Monsieur ou Madame Tout le monde propriétaire d’un site interne ou d’un blog et qui se soucierait d’améliorer son positionnement sur les pages de résultat de Google.

Le contenu

Voir sur ce point le billet de Béatrice. Sachez seulement que la technique du gâteau d’Olivier est tout à fait savoureuse et fera de vous un chef du SEO sans risque de ratage.

Le moule, le code HTML, la partie technique du codage, la façon dont le site a été créé, correspond au chapitre 1, la technique.

Les ingrédients, le contenu textuel de qualité, en quantité suffisante et avec le bon dosage, correspondent au chapitre 2, le contenu textuel.

Le four, représenté par le netlinking, correspond au chapitre 3, les liens.

L’étape 4 permet d’assurer le suivi du référencement.

«Une stratégie de référencement c’est d’essayer de percer un maximum du moteur [Google] pour optimiser au mieux vos pages. » p. 18

La conclusion de l’ouvrage récapitule utilement tous les points abordés.
A retenir la règle des « 4 C » (pas pour chocolat, caramel, citron, cassis – les parfums du gâteau !) mais pour Contenu, Code, Conception et Célébrité.

Les conseils sur l’achat de l’ouvrage

Mieux vaut tard que jamais mais il est préférable de lire l’ouvrage pendant le projet de réalisation du site car un bon référencement commence dès de la création du site.

Et dire que pendant plus de 10 ans, j’ai fait, sur un site internet personnel, des liens internes non signifiants de type : Cliquez ici, En savoir plus, En savoir +, Lire la suite alors que ces expressions ne sont pas pertinentes pour qualifier les pages ! J’ai de la chance que mon référencement soit bon par ailleurs mais sans cette erreur, il aurait pu être encore meilleur !
Comme je le disais : « Mieux vaut tard que jamais… ! ».

L’auteur

Pour reprendre un clin d’œil de la couverture du livre qui ne m’a pas échappé (J’ai de la chance d’acheter ce livre), nous avons de la chance en France d’avoir, en la personne d’Olivier Andrieu, grand spécialiste du SEO, un auteur vraiment limpide et très drôle. Transformer un sujet aussi complexe de prime abord en un atelier ludique est une sacrée prouesse. Comme Béatrice, je n’ai pas envie d’appeler l’auteur Monsieur Andrieu mais Olivier, tellement il est sympathique dès l’introduction.

J’ai aimé

Les passages concernant WordPress.

Dans la partie Technique, faire le point avec clarté sur l’ensemble des balises.

Apprendre des choses, mais aussi découvrir que le SEO c’est aussi de la logique, de l’organisation et du bon sens et qu’il faut adapter sa stratégie à son métier, son vécu numérique et son expérience. Etre confortée dans certaines pratiques intuitives mais aussi apprendre beaucoup de l’expérience d’Olivier. Il n’est pas avare d’astuces et de conseils pour vous faire progresser dans l’optimisation de votre référencement.

De bonnes pratiques tout en s’amusant : l’alternance des exemples parlants et bien expliqués et de contre exemples de ce qu’il ne faut pas faire.

Relire à plusieurs reprises que la création d’un site original au contenu de qualité est la clé d’un bon référencement naturel.

J’ai regretté certains points non traités comme : l’influence des réseaux sociaux, les redirections…

Pour cela, il faudra que j’achète l’ouvrage Réussir son référencement web.

En conclusion : je recommande vivement ! Je reprendrais bien une part de bon SEO ! Je me suis régalée !

Je vous laisse. Je m’en vais de ce pas appliquer les conseils d’Olivier sur les liens en lui demandant s’il accepte d’insérer un lien vers ma chronique dans la page qui recense les articles de presse sur son ouvrage, ici : http://www.livre-referencement.com/seo-zero-euro/presse.html ou peut-être ici, pour ce qui est de mon témoignage http://www.livre-referencement.com/seo-zero-euro/temoignages.html

Si vous souhaitez en savoir plus sur les deux ouvrages d’Olivier Andrieu sur le référencement (SEO Zéro Euro et Réussir son référencement web), les livres sont mis en perspective sur cette page : http://www.livre-referencement.com/

Bourse

La gestion de l’information des sociétés cotées

BourseJ’aimerais entrer en contact avec un/une gestionnaire de l’information pour une société cotée afin d’en savoir plus sur son parcours professionnel et sur la présentation de ses activités.

Si vous exercez ce métier, pouvez-vous me contacter ? cguelfucci [chez] free [Point] fr

En effet, lorsque je lis la Recommandation AMF n° 2014-15 concernant la communication des sociétés cotées sur leur site internet et sur les médias sociaux (9 décembre 2014), je me dis qu’un documentaliste ferait merveille dans le respect de la recommandation :

« Il est donc essentiel que l’information publiée sur les sites internet corporate soit complète, équilibrée dans sa présentation, facile d’accès, à jour, et archivée pendant un délai adéquat ». (§1)

Dans la recommandation en question, j’ai repéré plusieurs fonctions que certains documentalistes occupent :

♦ Webmaster/Webdesigner/ergonome : pour l’accessibilité (§ 1.1) et la mise à jour des informations financières (§ 1.2).
Les informations les plus sensibles doivent être horodatées et il doit être possible d’y accéder avec un minimum de clics. Ces informations doivent être exactes, précises, sincères et faire une présentation équilibrée des risques et des avantages que représente la société pour les investisseurs;

♦ Community manager : pour l’accessibilité (§1.1) et l’ensemble des recommandations relatives à l’utilisation par les sociétés cotées des médias sociaux (§2),
Les informations privilégiées ne peuvent être diffusées sur les réseaux sociaux qu’après avoir fait l’objet d’un communiqué de presse intégralement diffusé. Un lien vers ce communiqué doit renvoyer vers une information complète:

a – Le community manager met en ligne un communiqué financier complet sur le site internet de la société cotée,

b – Le communiy manager peut ensuite relayer l’information sur les réseaux sociaux avec un lien vers le communiqué financier d’origine.

Le communtiy manager pourrait aussi aider la société à établir une charte d’utilisation des réseaux sociaux par les dirigeants et salariés « afin de les sensibiliser aux problématiques particulières de la communication des sociétés cotées sur ces médias et d’attirer leur attention sur la prudence nécessaire dont ils doivent faire preuve ».  (§ 2.1)

♦ Record manager / archiviste : pour le respect des obligations d’archivages de la directive Transparence, qui requiert que les rapports financiers annuels et rapports financiers semestriels restent à la disposition du public pendant au moins dix ans (§ 1.3) ;

♦ Veilleur / gestionnaire d’e-reputation : pour la mise en place d’un processus de veille active (§ 2.2) et pour la mise en place d’une procédure interne de réaction rapide en cas de rumeurs (§ 2.4).

Si ce n’est pas un profil de documentaliste web 2.0 qui est décrit là, je ne m’y connais pas !

Source :

Communiqué de presse de l’AMF du 9 décembre 2014 : L’Autorité des marchés financiers publie une recommandation sur la communication des sociétés cotées sur leur site internet et sur les médias sociaux – Voir ici.


Mise à jour de juin 2015

Comment construire sa rubrique «relations investisseurs» par Guillaume Clément in Option Finance du 15 juin 2015, n° 1322, pp. 39-41

Chaque année, de nouvelles entreprises françaises ajoutent à leur site Internet une rubrique dédiée spécialement à la communication financière. Un chantier que les directions financières doivent appréhender en composant avec la réglementation de l’AMF, ainsi qu’un budget et des ressources humaines souvent limités.

Article disponible sous réserve d’abonnement à Option Finance.

Ma description de l’article  : information financière, information réglementée, communication financière, AMF, rubrique finance, rubrique investisseurs, internet, webmaster, SEO, référencement, arborescence, introduction en bourse, réseaux sociaux, archivage, choix des contenus, audience visée (investisseurs institutionnels, actionnaires individuels, petits porteurs, professionnels de la finance, analystes).
Dans cet article qui porte sur l’information financière des sociétés cotées, les fonctions de webmaster, community manager, content manager, documentaliste ne sont pas évoquées. On parle plutôt de « membres de la fonction finance », de service informatique, de prestataire externe ou d’agence. « On n’imagine pas le temps que peuvent prendre la sélection des contenus à mettre en ligne et le choix de leur mise en forme ». Certes ! Sans doute faudrait-il confier ces tâches à un professionnel de l’information ?

 

 

Sketchlex Miroslav Kurdov

Infographie juridique, interview de Miroslav Kurdov, auteur de SketchLex.com

Parce qu’un petit dessin vaut souvent mieux qu’un long discours, l’infographie juridique occupe une place de plus importante, notamment sur les média sociaux du fait de son attractivité et de ses atouts dans la vulgarisation du droit.

Malheureusement le milieu de l’infographie et des icônes juridiques semble encore dominé par le modèle américain qui ne reflète pas correctement les attributs du droit français.

A titre d’exemple, et pour reprendre les mots de Miroslav :

Le marteau n’est pas du tout un accessoire utilisé par les juges en France alors que la majorité d’entre nous comprend la métaphore du fait de la dominance des séries et films américains qui mettent très souvent en scène la justice américaine. Chez nous, le marteau se retrouve chez les commissaires-priseurs qui en utilisent un avec un manche très long.

Sketchlex Miroslav Kurdov

Sketchlex Miroslav Kurdov

En tant que webmaster de sites juridiques, le problème de manque de choix d’illustrations libres, représentant le système juridique français est particulièrement flagrant.

Ce pourquoi, il convient d’encourager la création « made in France ».

A ce titre, j’ai tenté d’en savoir plus sur Miroslav Kurdov qui est un des représentants français du Legal Information Design Network et son co-fondateur. Miroslav travaille à la fois sur des infographies juridiques et sur des icônes juridiques.

Quelle est votre formation ? Quel poste occupez-vous ?

Je suis diplômé du CEIPI (Master 2 Droit de la Propriété Intellectuelle) et du Mastrer Msi (Droit du Multimédia et des Systèmes d’Information) de l’Université de Strasbourg. J’ai une expérience de 4 ans comme juriste spécialisé en droit des marques et des noms de domaine dans un Cabinet de conseils en propriété industrielle.

Actuellement, je suis « jurigraphiste », un néologisme qui me permet de me définir comme étant à mi-chemin entre un graphiste et un juriste. Côté graphisme, je suis autodidacte.

Actuellement, j’exerce en freelance.

Comment êtes-vous venu à l’iconographie / l’infographie juridiques ?

Tout a commencé à l’occasion d’ateliers ou de conférences que j’ai eu l’occasion d’animer dans la cadre de mon ancien job de juriste. Parler de noms de domaine et de marques peut facilement causer un « Death by Powerpoint » et je cherchais donc des méthodes pour expliquer simplement des concepts juridiques et des procédures complexes.

J’ai commencé par me documenter et j’ai acheté un paquet d’ouvrages sur le sujet dont trois livres qui m’ont marqué plus particulièrement : « Slide:ology »  de Nancy Duarte, « Presentation Zen » et « Presentation Zen : Design » de Garr Raynolds.

La visualisation de l’information a commencé à m’intéresser de plus en plus et j’ai démarré mon blog www.SketchLex.com fin 2011 pour poster mes premières tentatives d’infographies.

Ceci m’a permis de tester et d’approfondir le concept, mais surtout de faire de nouvelles connaissances très enrichissantes. J’ai été très heureux de remporter le prix de l’ADIJ de jeune cyberjuriste en 2012. Courant 2013, j’ai eu mes premières commandes.

Fin 2013, le moment était propice de me consacrer entièrement aux infographies en créant SketchLex Pro et en quittant mon job de juriste.

Avec quels outils travaillez-vous ?

Côté matériel, je mords la pomme et donc certains de mes outils sont disponibles uniquement sur Mac. C’est notamment le cas pour Keynote, c’est l’outil qui donne (enfin) envie de faire des présentations !

Pour la prise de notes et l’organisation de l’information en amont de la création d’une infographie, je me sers d’OmniOutliner et pour les diagrammes et les schémas, j’utilise essentiellement OmniGraffle Pro.

Pour la création de pictogrammes et les infographies, j’utilise Adobe Illustrator.

Enfin, je reste très attaché au papier et au crayon, un passage obligé pour esquisser les schémas et les pictogrammes avant de passer à l’ordinateur. Cela permet également de se reposer les yeux de l’écran, un vrai luxe de nos jours !

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Les panneaux de la route ! Depuis tout petit, je suis fasciné par les panneaux de la route et les pictogrammes que l’on retrouve un peu partout autour de nous.

De manière générale, j’aime le design aplati et sans ornements, de préférence monochrome ou avec une seule couleur de contraste.

Je dois mentionner impérativement The Noun Project qui est la plus grande encyclopédie de pictogrammes au monde et qui permet non seulement de s’inspirer, mais de réutiliser des pictogrammes d’excellente qualité.

Est-ce compliqué de traduire le droit français en images ?

La difficulté dépendra du domaine du droit visé. Par exemple, les concepts juridiques seront toujours difficiles à représenter en image à la différence de certaines règles ou actions concrètes.

Un bon exemple hors le domaine du droit est le signe « Danger biologique » et « Escalier mécanique ». La signification du premier ne pourra pas être devinée et sa compréhension exige un apprentissage spécifique et préalable. Il va de même pour les plans des circuits électriques ou d’un plan topographique.

Sketchlex Miroslav Kurdov

Sketchlex Miroslav Kurdov

Dans le domaine juridique, le concept de « bon père de famille » serait quasi impossible à transcrire en images. D’autres concepts difficiles sont la notion de dignité humaine, de discrimination ou encore la cause du contrat.

En revanche, en s’attachant à des actions concrètes, on peut représenter la signature d’un contrat ou sa rupture.

Sketchlex Miroslav Kurdov

Sketchlex Miroslav Kurdov

Vous remarquerez que le pictogramme « rupture d’un contrat » est totalement faux de point de vue juridique. Le plus souvent, la rupture d’un contrat est réalisée par l’envoi d’une lettre recommandée, donc déchirer le contrat est inopérant. Cela étant précisé, la métaphore est plus compréhensible par le grand public !

Travaillez-vous sur commande ? (édition juridique, presse, webdesign ?)

Pour l’instant, je travaille sur commande.

Je profite de l’occasion pour annoncer que je suis à la recherche d’un associé ou d’un partenaire.

Quel est l’objectif de Legal Information Design Network http://www.lidnetwork.org/ ?

On a lancé le LIDN à l’initiative d’Olivia ZARCATE – son Tumblr est à voir absolument http://oz-imagidroit.tumblr.com/ – dans le but de réunir, au sein d’un réseau international, toutes les personnes qui travaillent dans le domaine du design de l’information juridique au sens large. Outre la visualisation, le design de l’information englobe la simplification du langage juridique (plain language) ou encore la création d’outils ou de services facilitant la création et l’exécution d’actes juridiques, par exemple il peut s’agir d’un générateur de contrats ou d’une plateforme en ligne qui gère les relations entre les parties en cours l’exécution d’un contrat.

Les membres ont des profils très variés : il y a des avocats et des juristes, mais également des professeurs, des chercheurs et bien sûr des designers.

Concernant l’origine géographique, les membres de LIDN (http://www.lidnetwork.org/members/) sont originaires de l’Angleterre, des Etats-Unis, de l’Italie, de la Pologne, de la Suède, de la Suisse, du Pays-Bas, de la France et de la Bulgarie puisque je suis d’origine bulgare.

Quels sont vos projets dans ce domaine ?

Dans un premier temps, l’objectif est de répertorier toutes les personnes intervenant dans le domaine du design de l’information juridique, ceci dans le but de nous connaître et d’échanger. On voudrait organiser une rencontre internationale ou encore lancer des concours autour d’un thème donné.

Un petit dessin exclusif pour Sérendipidoc ?

Avec plaisir !

Sketchlex Miroslav Kurdov

Sketchlex Miroslav Kurdov

En savoir plus sur l’interviewé :

Site web www.SketchLex.pro | Blog www.SketchLex.com | Twitter @SketchLex
Inscription à la newsletter http://sktch.es/1nebg53

Mise à jour de l’article, suite à sa mise en ligne (12 février 2015)

Pitch d’Olivia ZARCATE, Imagidroit : Transformer le jargon juridique en schémas synthétiques : http://t.co/6vJcr0Nu0q.
Comment allier le droit, le design et la pensée visuelle pour rendre le droit plus compréhensible. Intervention filmée de 6:52 minutes avec une très intéressante mise en perspective de contenus textuels et de leurs représentations visuelles. Conseil National du Numérique (CNNum), 9 janvier 2015, journée contributive, 9 janvier 2015.

Visuals make contracts more understandable by Cheryl Stephens (signalé en février 2015 par Olivia Zarcate sur Linkedin)
https://www.linkedin.com/pulse/visuals-make-contracts-more-understandable-cheryl-stephens

Making the meaning of contracts visible, automating contract visualization by Stefania Passera, Helena Haapio and Michael Curtotti, IRIS 2014 Conference, 20th February 2014, Salzburg

« One of these choices concerns creating plain language and visual contracts in modules that can be automated. You can see some examples of visual elements here in a report on automation: » http://www.mindspace.fi/wp-content/uploads/2014/02/IRIS_passera_haapio_curtotti.pdf

Action de groupe

Action collective : la réponse de l’IE au nouveau risque réputationnel couru par les entreprises par Pascale Richard

La Loi Hamon du 17 mars 2014 a créé au Code de la consommation l’action de groupe en réparation des préjudices causés en droit de la concurrence et de la consommation, entrée en application au 1er octobre 2014. Les entreprises du commerce électronique BtoC (business to consumer : de l’entreprise au particulier) vont devoir prendre rapidement la mesure du  risque de réputation induit par le nouvel équilibre des forces en présence.

Action de groupe

L’action de groupe : un nouveau dispositif attendu

Le recours collectif est en place depuis maintenant plusieurs mois, et rencontre un accueil enthousiaste du citoyen-consommateur français, selon une étude réalisée par l’IFOP pour le cabinet d’avocats August & Debouzy, et publiée fin décembre 2014. 91 % des personnes interrogées sont en faveur de cette nouvelle « arme de dissuasion massive ». Si la « class action à la française » n’a pas la force de frappe que constitue pour son modèle aux USA le système des dommages punitifs, elle va néanmoins faire peser sur les entreprises un risque de réputation encore difficilement mesurable.

Depuis octobre 2014, les associations de consommateurs habilitées à lancer les actions en ont annoncé quatre, dont seulement deux effectives – qui visent le groupe immobilier Foncia et l’assureur AXA-AGIPI. Mais le premier recours a suscité dès le jour de son introduction plus de 2 300 retombées médias. Et l’enquête IFOP révèle que les sondés pensaient que d’autres actions avaient été engagées à l’encontre de plusieurs sociétés (Servier, Total, ArcelorMittal ou la SNCF). La confusion est à mettre sur le compte des campagnes menées précédemment par les associations de consommateurs désormais initiatrices des nouvelles procédures.

48 heures pour réagir

L’étude menée pour l’IFOP met en avant deux chiffres : 83 % des Français considèrent que les entreprises devront lutter pour maintenir leur image, et 72 % seraient prêts à participer à un boycott des produits et services d’un fournisseur visé par une action collective.

Face à ce public mature et à sa réaction prévisible, l’entreprise doit anticiper une riposte immédiate en raison du potentiel destructeur pour son image de l’effet d’annonce médiatique, dont on mesure l’immédiateté de l’impact. A cet effet, le rôle d’une cellule de crise et celui du Community Manager sur les réseaux sociaux doivent être complémentaires dans la gestion de la communication interne et externe.

Anticiper par l’intelligence économique

Bien en amont, une démarche proactive d’intelligence économique reste la meilleure stratégie de prévention – à mettre en place au plus tôt. Combinant protection de la marque et gestion de l’e-réputation à un système de veille efficace et régulier en matière de conformité et de suivi des normes législatives et réglementaires, l’IE protège les actifs immatériels vitaux pour l’entreprise face au risque judiciaire et à ses dommages réputationnels collatéraux.

En conclusion, rappelons que le nouveau risque doit aussi être assuré financièrement : la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) a estimé  à hauteur de 500 à 600 millions d’euros annuels le surcoût induit par l’introduction de l’action collective sur le prix des prestations pour les professionnels. C’est une autre solide raison pour anticiper plutôt que de subir toute atteinte à l’image de marque de l’entreprise causée par un recours collectif initié à son encontre.

Pascale Richard, Ecole Européenne d’Intelligence Economique (EEIE)

Olivier Duhamel, Jean Veil. – La parole est à l’avocat. Paris : Dalloz, 2014. – 147 p. – ISBN 978-2-247-13967-5

La parole est à l’avocat, une bonne idée cadeau pour 3 euros

Olivier Duhamel, Jean Veil. – La parole est à l’avocat. Paris : Dalloz, 2014. – 147 p. – ISBN 978-2-247-13967-5Olivier Duhamel, Jean Veil. – La parole est à l’avocat. Paris : Dalloz, 2014. – 147 p. – ISBN 978-2-247-13967-5

Il est un peu tard pour le commander pour l’offrir pour Noël, mais vous pouvez toujours le trouver à la vente dans votre librairie de quartier (il y était dans la mienne ce week-end).

Compte-tenu de son prix (3 euros) et de son format poche (8 x 12 cm), c’est le cadeau d’assiette ou cadeau d’invité parfait (attention toutefois à ce que certains de vos convives ne s’étouffent pas en le découvrant !) à offrir aux avocats en poste, aux étudiants en droit, aux juristes et fonctions support des cabinets.

Plus concrètement, il peut facilement s’insérer dans une carte de vœux à l’attention des (meilleurs) clients des avocats et faire la différence car il les accompagnera utilement dans les transports, en salle d’attente, avec votre carte de visite en marque-page.

Un bon outil de communication juridique que l’avocat pourra personnaliser avec une dédicace sur la première page.

D’ « Accusé » à « Vérité », près de deux cents citations, pour rire de quelques perles d’avocats ou de bons mots à leur propos, pour retrouver des procès célèbres qui ont jalonné notre histoire, pour se délecter des morceaux d’une belle éloquence, pour réfléchir sur quelques grandes notions de droit.

Une citation en passant :

Je ne paie pas un avocat pour qu’il me dise ce que je ne peux pas faire, je le paie pour qu’il m’explique comment faire ce que j’ai envie de faire. Henry Ford.

A noter : les auteurs appellent à contribution pour enrichir les futures éditions.

Affiche FNUJA

Guide de l’avocat & du numérique par la Commission Nouvelles technologies FNUJA

Affiche FNUJA

Affiche FNUJA

 

Guide de l’avocat & du numérique par la Commission Nouvelles technologies FNUJA, première édition, 2014-2015, 25 pages (mis en ligne le 17 novembre 2014). En accès libre sur le site.

 

 

 

 

 

 

 

http://www.fnuja.com/Le-GUIDE-DE-L-AVOCAT-et-du-NUMERIQUE_a1990.html

J’ai comme l’impression que ce guide est presque passé inaperçu sur la blogosphère, comme un dommage collatéral du projet de loi Macron qui aurait phagocyté la plupart des sites représentatifs de la profession d’avocat. Et pourtant c’est une mine que je vous invite à télécharger, que vous soyez jeune avocat ou vieux briscard du droit !

Loin du discours traditionnel qui répète à longueur d’année « communiquer c’est bien » ou « ne pas communiquer sur internet c’est mal », nous avons là un concentré de solutions techniques avec conseils pointus, chiffres et coûts, que du concret, du pragmatique comme le souligne l’introduction !

Je passe sur le premier chapitre qui concerne l’informatique d’un cabinet d’avocats pour me concentrer sur les chapitres relatifs à la communication juridique à savoir le chapitre 2 Développement de clientèle et site internet, le chapitre 3 Le référencement du site internet de l’avocat, le chapitre 4 Développement de clientèle et réseaux sociaux et le chapitre 5 Les newsletters.

Le chapitre 2 Développement de clientèle et site internet aborde les règles déontologiques applicables qui seront bien utiles à rappeler à votre prestataire informatique s’il n’est pas familier de la profession d’avocat.

Dans la construction du site, les coûts communiqués concernent l’hébergement. Intéressant mais pas suffisant. Il aurait été intéressant d’avoir une fourchette de prix concernant la construction d’un site par un prestataire. Ce genre d’information est difficile à trouver.

Voir à sujet l’étude de Caura Barszcz dans la lettre Juristes associés n° 391-392 en date du 10 janvier 2014. Elle contient un dossier spécial sur les sites web des cabinets avec un benchmark des 10 sites web récemment mis en ligne ou refondus. Seuls deux budgets sont mentionnés de 8600 euros à moins de 20.000 euros. Cette fourchette n’est pas révélatrice car elle concerne surtout des cabinets parisiens de taille importante. Le coût d’un site internet d’un cabinet d’avocats est en rapport avec la taille de la structure et avec la complexité du site et ses fonctionnalités.

Dans ce chapitre, voir aussi un très utile modèle de Mentions légales à personnaliser.

Le chapitre 3 sur le référencement propose un concentré de conseils pour améliorer son référencement naturel. Le référencement payant est aussi abordé tout en signalant que ce genre de service pourrait être déontologiquement contestable.
Sans parler déontologie, j’y suis pour ma part formellement opposée.
Pour être bien référencé, il suffit d’avoir un site à jour, d’écrire régulièrement et de préférence sur un sujet d’expertise pointu (ce qui sous-entend de ne pas avoir uniquement un site plaquette mais un site avec un peu de contenu juridique ou contenu d’actualité ou un site plaquette + un blog juridique associé) et d’être persévérant (le référencement naturel prend du temps).
Je ne suis pas la seule à penser cela.
Voir sur ce sujet un récent article d’Emmanuel Barthe : 10 conseils pour mieux référencer votre site dans Google … et ailleurs. Bloguez là où les autres ne vont pas et apportez votre expertise :

http://www.precisement.org/blog/10-conseils-pour-mieux-referencer-votre-site-dans-Google-et-ailleurs.html

Cet article complétera utilement le chapitre 3 du présente guide.

Le chapitre 4 sur les réseaux sociaux et le chapitre 5 sur les newsletters aborde ces média sous l’angle déontologique et l’angle de la protection des données.

Le chapitre 5 sur les newsletters mériterait d’être mis à jour suite à la parution du Décret n° 2014-1251 du 28 octobre 2014 relatif aux modes de communication des avocats.
Le décret indique que la sollicitation peut prendre la forme d’un courrier postal ou d’un mail (donc j’imagine pas de problème pour un mail contenant une newsletter) mais pas d’un SMS.

Le chapitre 6 qui aborde l’exercice professionnel en ligne est tout à fait d’actualité à l’heure où de nombreux avocats peuvent être tentés d’apporter leur caution juridique aux start-up du droit qui fleurissent sur internet. Attention à la « confusion sur les rôles des intervenants et le périmètre exact des prestations fournies » souligne le guide.

A voir aussi la synthèse des préconisations de la FNUJA sur le livre blanc du e-cabinet qui met l’accent sur la nécessité de former les avocats au webmarketing, à la gestion des données personnelles et la gestion des données clients ainsi qu’à l’activité judiciaire en ligne.

Bravo à la FNUJA pour cette utile initiative.

blog

Avocats : pourquoi tenir un blog ?

blogLes raisons conscientes ou non qui conduisent une personne (un avocat, un juriste) à ouvrir un blog professionnel et à y consacrer de l’énergie et du temps.

Cet article a été en partie inspiré par : Why do you blog? 23 lawyers weigh in by Tim Baran sur le site Legal Productivity (article du 6 octobre 2014) :
http://www.legalproductivity.com/legal-marketing/why-lawyers-blog/?sf32939081=1, consulté le 27/10/2014.

J’ai tenté de classifier les raisons de tenir un blog (juridique) en tenant compte de ma propre expérience et de ce que j’ai pu observer ou lire sur le sujet.

⇒ Raisons économiques

Développer son business : le blogueur aura tendance à dénoncer cet argument ou à chercher à dépasser cette simple vision marketing néanmoins dans les faits c’est souvent la raison de départ même si ce n’est pas la seule ou si elle peut passer au second plan pour certains.

Développer son réseau professionnel : faire des rencontres personnelles et professionnelles, aimer partager l’information (l’information que l’on émet soi-même ou une information émise par d’autres mais que l’on souhaite valoriser), être sensible aux encouragements de la communauté, à la reconnaissance des pairs, mieux faire connaître sa personnalité à ses clients et rencontrer des prospects, améliorer sa notoriété, atteindre une notoriété sans commune mesure avec sa taille, devenir un interlocuteur récurrent de la presse, être médiatisé, se positionner en tant qu’expert, être sollicité pour des conférences/formations, recevoir en avant-première des informations exclusives, devenir influenceur.

Rentabiliser : à partir d’un seul point d’entrée, le blogueur diffuse de l’information sur plusieurs canaux : internet, fils RSS, réseaux sociaux.

⇒ Raisons personnelles

Transmettre son savoir, développer des qualités et des compétences d’enseignant, partager ses connaissances ; si l’on est déjà enseignant, alimenter son cours par son blog et inversement son blog par son cours.

Améliorer ses performances : bloguer c’est améliorer ses performances en écriture, lecture, réflexion, en structuration des idées, en analyse et en assimilation ; finalement bloguer c’est s’instruire tout en instruisant ses lecteurs.

Entretenir le plaisir de l’écriture, la créativité; ce plaisir est même parfois un besoin ; à contrario, ceux qui sont réticents à écrire des billets même de manière ponctuelle sur un blog ami évoquent justement l’absence de plaisir de l’écriture. Dépasser la frustration des 140 caractères alloués sur Twitter.

Etre « geek » et avoir envie de combiner son savoir intellectuel à des connaissances techniques, elles-mêmes nécessaires pour l’administration d’un blog.

Capitaliser son savoir : construire sa propre base de connaissances et pouvoir s’y référer. S’obliger à mettre à jour ses connaissances. Faire de sa passion, un domaine d’expertise ou inversement s’intéresser à des sujets qui ne sont pas à l’origine dans son domaine de compétence.

⇒ Raisons structurelles (liées à l’environnement professionnel)

Mieux communiquer : le blog peut venir en complément d’un site internet officiel et servir à la communication sur l’actualité d’un cabinet d’avocats.

Vulgariser un sujet, le mettre à la portée de tous gratuitement : ici le droit.

Contribuer à une meilleure image de la profession, ici la profession d’avocat ou de juriste.

Éprouver une grande liberté éditoriale, être maître de son contenu (sa diffusion, son archivage, sa mise à jour, sa suppression) / en opposition à des contraintes éditoriales papier (ouvrages papier dont la mise à jour serait longue et fastidieuse).

Et vous pourquoi bloguez-vous ?

En savoir +

Parmi les dix raisons citées, j’en retiendrai trois : côtoyer les meilleurs dans son champ d’activité, assurer une certaine indépendance par rapport à son cabinet et faire avancer le droit. Pour ce dernier point, l’argument que les blogs remplaceront à terme les périodiques juridiques me semble exagéré en France où ce genre de publication est encore regardée avec méfiance mais cet argument mérite réflexion.

Donne d’autres raisons d’ouvrir un blog juridique en se plaçant du point de vue de la communauté juridique.

14 conseils qui seront utiles à ceux qui viennent de lancer leur blog ou fortement incitatifs pour ceux qui se posent la question d’en ouvrir un.

Avocats et ordres du 21e siècle

Avocats et ordres du 21è siècle, une vision prospective de ce que devra être la profession d’ avocat de demain

 

Avocats et ordres du 21e siècle

Avocats et ordres du 21e siècle : ouvrage collectif de la conférence des bâtonniers sous la direction de Jean-Luc Forget et Marie-Anne Frison-Roche. Paris : Dalloz, 2014. – (Thèmes & Commentaires). – 252 p. ISBN : 978-2-247-13530-1.

Un ouvrage prospectif et intéressant à plus d’un titre au moment où la profession d’avocat se sent menacée par la réforme des professions réglementées.

Ce livre sorti le 22 octobre 2014 contient un chapitre intitulé L’impact de la dématérialisation et des nouvelles technologies sur la profession d’avocat rédigé par Jean-Luc Médina et Thierry Wickers.

De ce chapitre, je souhaiterais porter à votre connaissance quelques points qui impactent certes les avocats mais également les fonctions support qui travaillent pour eux à savoir les documentalistes juridiques, les responsables communication et business development, les informaticiens et indirectement les éditeurs juridiques. Je me suis concentrée uniquement sur quelques points d’un chapitre qui en contient beaucoup d’autres. Les citations sont en italique, [mes remarques sont entre crochets].

L’information juridique devient accessible sur internet (p. 67)

La facilité avec laquelle l’information est accessible sur internet conduit à la dissipation de l’asymétrie d’information [sous-entendu entre le client et l’avocat]…[Le client] ne sollicite plus du professionnel qu’une confirmation, ou une interprétation […] Avec big data, l’internaute a un libre accès à une information qui lui permet aussi de mieux juger la plus-value apportée par la prestation de l’avocat.

L’intelligence artificielle concurrence les professionnels (pp. 67-68)

A partir de l’exploitation systématique de données comme le montant des pensions alimentaires, ou les chiffres d’indemnisation du préjudice corporel, des systèmes dotés d’une puissance de calcul adéquate doivent être capables, après avoir collecté des données personnelles fournies par les internautes, de déterminer avec une précision suffisante les résultats d’un contentieux.[…]Le domaine de la rédaction d’actes est également particulièrement propice à la mise en place de ces systèmes intelligents.

L’intelligence collective concurrence les avocats (pp. 68-69)

Fondamentalement, il n’y a aucune raison pour que le domaine du droit échappe à ce type d’évolution, même si pour le moment aucun « wiki du droit n’a émergé ». […] On doit s’attendre également au partage par les clients eux-mêmes des prestations juridiques dont ils ont fait l’acquisition.

[Et toujours au sujet de l’intelligence et sur le rôle à jouer des éditeurs juridiques] (p.103)

L’avocat peut donc espérer conserver sur ses clients, en tant que professionnel et à condition d’en payer le prix, une certaine avance, et bénéficier des applications les plus performantes. Il est en revanche clair que l’accès aux systèmes intelligents s’imposera de plus en plus aux avocats comme un impératif de leur exercice : en raison des coûts à prévoir, il y a aussi là une incitation forte au regroupement des avocats.

[Sur le Knowledge management] (p. 103)

L’incitation à la spécialisation s’accompagne donc de la nécessité de constituer au sein des cabinets des bases de données de connaissance permettant à ses membres de s’appuyer sur l’expérience du cabinet. [Voir aussi un développement sur la mutualisation des connaissances, même entre cabinets entre lesquels n’existe aucun lien institutionnel].

[De très intéressants passages sur l’e-réputation à voir en détail dans le livre] (pp. 75-78)

Mais peut-on imaginer que l’on choisisse un avocat après avoir interrogé son réseau personnel sur Facebook, ou son réseau professionnel sur LinkedIn ? La réponse est assurément positive. C’est bien aujourd’hui à travers la mobilisation du réseau personnel et/ou du réseau professionnel que le client choisit son avocat ; or, par hypothèse, le réseau virtuel et le réseau « réel » se superposent en grande partie […] La construction de l’e-reputation devient donc une priorité. Les anciens canaux de construction de la réputation ne disparaissent pas, mais le réseau offre la possibilité de bénéficier de l’effet d’amplification lié à la mise en ligne de l’avis ou de la recommandation.

[Suivent de très pertinents passages sur les sites internet d’avocats et leur mise en œuvre qui nécessite des moyens suffisants, la conclusion de cette partie reprend d’ailleurs cette idée :]

Pour bénéficier de manière effective de l’atout que peut représenter cette visibilité accrue, le cabinet doit donc élaborer une stratégie, et y consacrer des moyens.

[En regard de ce chapitre, Christine Féral-Schuhl donne son point de vue, pages 109 à 114. Elle conclue par :]

Les sites des avocats et des barreaux doivent être les premières plateformes de diffusion du droit et s’imposer comme ceux que les justiciables consultent en premier lorsqu’ils éprouvent un besoin juridique.
C’est aux avocats que revient la mission de diffuser le droit.

[Il me semble que cette conclusion est faussée par l’implication de l’auteur dans la lutte contre les braconniers du droit mentionnée dans un paragraphe consacré à ce sujet juste au-dessus. Les avocats ont certes un rôle important à jouer dans la diffusion du droit mais j’en dirais de même au sujet de l’Etat avec Légifrance et la mise à disposition de plus en plus de des données juridiques publiques. Les éditeurs juridiques, sous réserve qu’ils apportent une plus-value à ces données juridiques, ont aussi un rôle important à jouer dans la diffusion du droit, y compris auprès des justiciables avec des solutions de vulgarisation.

J’insiste sur le fait que l’ouvrage est bien plus riche que les quelques passages cités ci-dessus qui m’ont intéressée du fait de leur impact sur nos métiers au service des avocats.

Pour reprendre la description de l’éditeur : « Au travers de l’étude des rapports entre l’avocat et l’économie, des relations entre les ordres et l’Europe, des conséquences de la dématérialisation sur les activités de l’avocat ou encore de l’épineuse et lancinante question de la valorisation de la prestation de l’avocat, la Conférence des bâtonniers invite à une vision prospective de ce que devra être la profession de demain ».].

Voir la conclusion de Marie-Anne Frison Roche sur son site : Ordre et avocat. Etre moderne sans se perdre, un beau programme de réflexion !

http://mafr.fr/fr/article/ordre-et-avocat-etre-moderne-sans-se-perdre/

L’ouvrage sur le site Dalloz :

ttp://www.editions-dalloz.fr/avocats-et-ordres-du-21e-siecle.html

Voir aussi un entretien de Thierry Wickers « Profession avocat : quelles perspectives ? » dans le Recueil Dalloz daté du 23 octobre 2014, n° 36, page 2104 où l’auteur revient en trois questions sur le regard qu’il porte sur la profession d’avocat à l’occasion de la sortie de l’ouvrage.