« Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques » , Didier Frochot, Territorial éditions, 2016

Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques par Didier Frochot

« Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques » , Didier Frochot, Territorial éditions, 2016Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques, Didier Frochot, Territorial éditions, 2016

Bien que les titres du groupe Territorial soient plutôt destinés au public des collectivités territoriales, cet ouvrage, écrit par Didier Frochot intéressera tous les juristes et documentalistes, qu’ils appartiennent au secteur public ou privé (directions juridiques, cabinets d’avocats).

Des anciennes versions de l’ouvrage, l’auteur a conservé les paragraphes sur l’histoire des bases de données juridiques et ceux qui ont connu l’époque du 3615 Joel (Journal Officiel électronique) les liront avec une certaine nostalgie. Pour les autres, ce sera un moyen de mesurer le chemin parcouru et d’apprécier les services existants à leur juste valeur.

L’ouvrage est riche en conseils, notamment ceux qui ont trait à la spécificité du vocabulaire juridique (pp. 85-94). La procédure d’élaboration du droit, indispensable à la compréhension préalable des recherches juridiques, est également largement détaillée. De nombreuses sources gratuites sont analysées de manière approfondie (Légifrance, Assemblée Nationale, Sénat et sites européens); les éditeurs privés ne sont pas oubliés pour autant. L’annexe Comment lire une référence bibliographique juridique (pp. 80-82) complète utilement le guide de citation des références juridiques publié par le Syndicat national de l’édition (SNE) en décembre 2016[1].

On note avec satisfaction que la partie vieille juridique est plus étoffée que dans les précédentes éditions avec notamment une partie sur Twitter. En revanche, et c’est fort dommage, l’ouvrage ne contient pas d’information sur les dernières innovations technologiques et leur impact sur la recherche documentaire juridique. Nous faisons ainsi allusion à l’Open Law, à la datavisualisation, au data mining, à l’intelligence artificielle, au chabot, au legal design… et à bien d’autres. Par ailleurs, on aurait aimé avoir d’avantage d’illustrations, des infographies, des tableaux, des synthèses, etc. Le sujet s’y prête bien. Cela aurait rendu l’ouvrage plus attractif. De même, et bien que le plan détaillé soit un bon guide, il manque un index.

Quant à la bibliographie de fin d’ouvrage, elle est uniquement sur support papier. On ne peut manquer de suggérer qu’elle puisse aussi contenir quelques sources électroniques, ne serait-ce que le lien vers le blog de l’auteur[2].

En conclusion, pour bien chercher il faut bien comprendre le processus législatif et les particularités de la recherche juridique. Pour bien chercher il est aussi utile d’avoir des réflexes en dehors du numérique (comme recourir aux tables de la Gazette du Palais par exemple, pp. 73-75) car ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur Internet qu’elle n’existe pas !

À cet égard, l’ouvrage remplit bien sa mission.  Attention toutefois ! La matière évolue vite ; il est donc nécessaire de compléter l’ouvrage par des lectures sur internet.

[1] http://reflex.sne.fr/guide

[2] http://www.les-infostrateges.com/

Lien vers la fiche de l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

Chronique initialement publiée dans I2D, vol. 54, n°2, juin 2017 (ADBS). Avec l’aimable relecture de Michèle Battisti.

Portrait Marina Rogard

Interview de Marina Rogard

Portrait Marina RogardJ’ai connu Marina Rogard via LinkedIn. J’ai été surprise par le fait qu’elle cumule deux fonctions : un poste d’assistante juridique et un poste de rédacteur web freelance. J’ai souhaité, via cette interview en savoir plus sur son parcours.

Quel est votre parcours ?

J’ai un parcours classique d’assistanat en cabinets d’avocats internationaux depuis 17 ans maintenant. Lorsque je suis arrivée à Paris en début de carrière, le premier poste proposé était en cabinet d’avocats, j’ai donc eu la chance de fréquenter de beaux établissements au cours de ces années.

Comment êtes-vous arrivée à répartir votre temps de travail entre deux activités ?

J’ai la chance d’être dans un cabinet d’avocat où la question du bien-être est essentielle. En 2015, lorsque j’ai pris mon statut d’auto-entrepreneur, je ne pensais pas y prendre autant goût. J’ai commencé avec des petits travaux de rédaction web et des travaux ponctuels de connaissances qui me sollicitaient sur des présentations et autres supports de communication. Mon activité se développant, j’ai négocié un temps partiel avec mon cabinet en 2016 afin de répartir mon activité indépendante le matin et l’après-midi mon activité salariée.

Quelles sont les qualités/compétences communes aux deux activités ?

Je séparerais les deux, puisque pour moi ce sont deux univers différents ! D’un côté, l’activité salariée requiert toujours organisation, proactivité, rigueur et de l’autre l’activité indépendante fait appel à mon côté créatif. Certes, je dois aussi être organisée, anticiper les imprévus de mes clients et suivre mes missions avec sérieux, mais la passion l’emporte sur le reste. Les compétences en bureautique sont nécessaires (maîtrise du Pack Office), l’orthographe doit être irréprochable bien sûr lorsqu’on écrit et c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai passé la certification Voltaire qui est un plus pour mes deux métiers.

Avez-vous des sources (sites internet, experts, formations) à nous recommander pour s’auto-former pour l’écriture pour le web, le SEO, l’animation de réseaux sociaux ?

Je n’aime pas trop donner de recommandations. Selon moi, l’écriture doit être une passion, si on aime ça, il faut écrire, le plus souvent possible, blogs ou autres et se former « sur le tas ». Plus vous écrivez, plus vous vous améliorez. Vous trouverez mille et une méthodes sur le net qui vous promettent de rédiger pour le web en quelques jours. Cela ne s’improvise pas ! C’est un exercice difficile, il faut savoir choisir le bon titre, avoir une bonne dynamique dans le style, choisir un angle différent de ce que vous pouvez trouver ailleurs pour vous démarquer, c’est important d’avoir une touche personnelle. N’oubliez pas qu’un lecteur sur trois passe moins de 15 secondes à lire un article de blog, mieux vaut donc avoir dès le titre et l’introduction, une bonne accroche !

Côté formation, vous en trouverez, mais je vous conseille d’apprendre par vous-même pour ne pas être trop formaté(e).

Pour le SEO, vous trouverez plein de renseignements sur un site que j’aime beaucoup :

https://yellowdolphins.com/publications/articles/methodologie-rediger-pour-le-web/

Pour l’animation de vos réseaux sociaux, vous avez le choix entre Hootsuite ou Buffer.

Quel type de prestations proposez-vous en tant que rédacteur web freelance ?

Je propose de la rédaction de contenus pour sites web. Cela peut être un article sur un sujet d’actualité ou un descriptif de produit pour un magasin de fournitures de bureaux. En fait, on peut être amené à écrire sur tout ! C’est ce qui est le plus passionnant. J’écris également des résumés pour des profils LinkedIn, des newsletters, des communiqués, bref, c’est très varié. Je relis et corrige des documents/mémoires, je réalise également toute une partie création de supports de communication (flyers, présentations, etc.) et je pratique des audits pour des clients pour mesurer l’impact de leur présence sur les sites web et réseaux sociaux.

Qui sont vos clients ?

Aucun client du juridique. Je travaille beaucoup grâce au bouche à oreille et à une forte présence sur le réseau LinkedIn qui m’amène à rencontrer des personnes incroyables.

Vous êtes l’éditeur du blog

https://roggierog.wordpress.com/

Que peut-ton y trouver ?

On y trouve des tutoriels en informatique, bureautique et réseaux sociaux, mais je n’ai plus le temps de m’en occuper depuis quelques mois. Heureusement qu’il a fonctionné à fond pendant 3 ans !

Avez-vous des outils/applications que vous utilisez en tant qu’assistante juridique qui vous rendent également service dans votre vie personnelle ?

Mis à part la bureautique, pas grand chose. Mon métier d’indépendante me donne désormais plus d’occasions de découvrir des outils et applications qui me servent énormément dans ma vie perso.

Quel est d’après-vous l’avenir des professions support en cabinet d’avocats ?

Je crois qu’il faut déjà constamment se renouveler, faire des formations, rencontrer des personnes qui partagent le même métier pour échanger sur des compétences et des expériences. Si on veut rester dans la course aujourd’hui et faire évoluer les fonctions supports, il est nécessaire d’être force de propositions pour amener du neuf à son poste, développer des compétences transverses, décloisonner certains départements. S’enrichir entre pairs est une notion fondamentale.

Que vous évoque le concept de sérendipité…

Laisser faire les choses, s’ouvrir à l’inattendu, se laisser surprendre, se faire confiance.

Merci !


Contact Marina :

LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/marinarogard/

Mail : rogardmarina@gmail.com

Boite à livres, Bastia

Illustrer le droit

Boite à livres, Bastia

 

Mon travail de blogueuse et son inévitable recherche d’illustrations m’amène souvent à me poser la question du rôle de l’image dans les blogs.

Lorsqu’il s’agit d’un blog personnel, c’est assez simple, surtout lorsque le sujet est photogénique par nature (mode, décoration, beauté, tourisme, cuisine, etc), en revanche, lorsqu’il s’agit d’un blog professionnel, et tout particulièrement un blog juridique, la question se corse !

En effet, il n’est pas simple d’exprimer en image des concepts intellectuels, des pratiques professionnelles, des concepts juridiques, la nature d’une profession. Il en est de même pour la communication des professions juridiques. La tentation est grande d’aller vers des représentations classiques pour ne pas dire galvaudées du droit. Aller contre les conventions, dans un milieu qui reste conservateur, n’est pas si fréquent.

Les photos

Boite à livres, Bastia

Ci-dessous quelques exemples de sites juridiques dont la démarche me semble innovante. Qu’en pensez-vous ?

1.Premier exemple

Des images de type magazine, un sujet de niche qui se prête bien à l’illustration qui peut parfois être légèrement provocante.
Exemple très réussi de blog juridique de niche Droit du luxe et de la mode : https://luxuryandlaw.com/

2. Deuxième exemple

Un cabinet d’avocats (August Debouzy) qui communique en vidéo sur sa nouvelle charte graphique c’est rare.

Lien vers deux vidéos de présentation du cabinet et du nouveau logo :

Des colors blocks, des photos de paysages inhabituelles (arides et désertiques). Lien vers le site : http://www.august-debouzy.com/

3. Troisième exemple

Un autre cabinet d’avocats (LpaLaw) qui utilise des images composites fortes, très contrastées, en rupture, un jeu sur les formes, des effets miroirs. Une communication ludique qui interpelle

Lien vers le site : http://www.lpalaw.com/

Lien vers le projet présenté par l’agence : http://www.curiusweb.com/projet/identite-lpa-cgr-avocats/

Ces quelques exemples soulignent l’importance de la partie artistique dans un projet web. En choisissant votre prestataire, il faudra en tenir compte.

Les photos de profils

Heureusement pour les photos de profils professionnels, Le Figaro a relevé que Le métier d’avocat est le plus photogénique sur le web !

http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2017/04/04/09008-20170404ARTFIG00170-le-metier-d-avocat-est-le-plus-photogenique-sur-le-web.php

Le dessin

Boite à livres, Bastia

Le dessin est encore peu utilisé. Pourquoi ?

L’image animée

Une solution déjà évoquée sur le blog dans l’article consacré à la société Vidéotelling. Là aussi, l’usage reste encore limité dans le droit.

Le legal design

Le legal design est encore balbutiant en France mais il pourrait jouer un rôle dans de plusieurs secteurs du droit, édition juridique, vulgarisation du droit mais aussi communication juridique.

Quelques acteurs français s’y intéressent de près comme http://sketchlex.com/ et http://openlaw.fr.

Les infographies

Les infographies sont très populaires sur les réseaux sociaux où elles sont beaucoup partagées. Elles sont aussi un bon vecteur de communication et d’illustration.

Elle nécessite toutefois des équipes en interne (ou en externe) afin de digérer l’information et de la traduire.

Quelques outils pour créer des infographies :

Par Clément Pellerin : https://www.pellerin-formation.com/2017/04/18/10-outils-indispensables-pour-produire-facilement-de-belles-infographies/

Par Fidel Navamuel : https://outilstice.com/2017/01/10-outils-en-ligne-pour-creer-des-infographies-facilement/

Sur ce sujet, voir le site du blogueur https://choblab.com/. Il utilise souvent des infographies pour illustrer ses billets, comme par exemple : https://choblab.com/web-design/experience-utilisateur-20-erreurs-a-eviter-12277.html, un billet inspiré du billet Worst UI design features, illustré par une infographie réalisée par l’auteur.

Les goûts et les couleurs

Boite à livres, Bastia

Les propos de ce billet et de ce blog n’engagent que moi.
Les goûts et les couleurs sont un sujet sensible dans le milieu professionnel.

Pour mon blog Sérendipidoc, j’essaye de produire mes propres visuels photographiques mais j’avoue aussi avoir recours à des images trouvées sur internet.

Bien que n’ayant aucune aptitude graphique pour l’instant, je m’intéresse depuis longtemps au legaldesign, au skechtnoting et aux outils pour produire des infographies dans l’idée un jour de pouvoir produire un jour mes propres illustrations.

Je cautionne bien évidemment le travail des graphistes professionnels que je consulte pour mes blogs car pour moi il est essentiel que le design d’un blog soit attractif. Le talent et la création doivent être rémunérés à leur juste valeur.

J’expérimente des outils et suis fascinée par l’incursion de l’intelligence artificielle dans le monde graphique : https://aiexperiments.withgoogle.com/autodraw

Je cultive mon intérêt pour le graphisme et suis ravie lorsqu’il y a interaction entre l’univers du droit et du dessin. J’ai chroniqué plusieurs ouvrages en rapport avec ce thème.

J’observe comment les autres blogs professionnels sont illustrés car même s’il n’y a pas de recette toute faite, certaines initiatives peuvent s’appliquer dans différents secteurs.

Ainsi, grâce à un échange très fructueux avec Marie-Anne Chabin, j’ai appris qu’elle avait exactement les mêmes préoccupations que moi concernant l’illustration de ses blogs et de ses billets sur LinkedIn. Je précise qu’elle administre 3 blogs, tous en rapport avec la gestion de l’information.

Elle m’a cité l’exemple du concept numérique qui était régulièrement illustré par des piles de papier, une drôle d’aberration !

Elle se constitue de son côté plusieurs bases de données dont une base de photos (qui contient par exemple des photos de vacances) où elle pioche pour illustrer ses billets.

Elle recommande d’OSER aller vers des illustrations qui n’ont pas un rapport direct avec le sujet mais qui interpellent ou qui font sens. Il faut oser sortir du cadre !

Boite à livres, Bastia

J’ai donc osé à mon tour en choisissant pour illustrer cet article d’utiliser des photos qui n’ont pas vraiment de rapport avec le sujet de l’article mais qui ont tout de même un rapport avec ma ligne éditoriale et avec mes origines. Il s’agit de photographies de boites à livres toutes situées dans le centre ville de Bastia, sur le port, Place St Nicolas, à la Citadelle.

Et vous, quelles sont vos astuces pour illustrer vos blogs/sites professionnels ?

A lire sur le même sujet :

Quelle iconographie pour mon article de blog ? Par Amandine Barreau, 3 mai 2017. [Consulté le 4 août 2017]

SketchLex : droit user-friendly

Atelier dédié à l’infographie juridique du 10 mai 2017

Compte-rendu de l’atelier dédié à l’infographie juridique,
le 10 mai 2017 au siège de l’ACE à Paris (8e)
par Elsa Bartolucci

Malheureusement j’étais absente pour l’atelier infographie juridique du 10 mai 2017 mais grâce à ma consœur documentaliste Elsa Bartolucci, j’ai obtenu un compte-rendu très détaillé et très pratique.
Son rapport reprend de nombreux conseils évoqués pendant l’atelier et cite de nombreuses sources que vous pourrez consulter si vous souhaitez approfondir certains points.
Je l’ai complété par quelques définitions issues de Wikipédia sur des termes techniques car le monde de l’infographie a son propre jargon pas toujours connu des néophytes.
Il ne reste plus qu’à vous lancer !

Intervenants

Résumé

Après une présentation théorique des principes, ressources et outils, s’ouvre une partie pratique avec une initiation à la création de schémas, de diagrammes et d’infographies juridiques.

L’enjeu est de véhiculer de l’information juridique, par nature complexe, tout en répondant à un  besoin de simplicité.

Pour ce faire, 7 étapes sont nécessaires (les 4 premières sont bien maîtrisées par les professions juridiques)

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Droit user-friendly

  1. Déchiffrer
  2. Synthétiser
  3. Structurer
  4. Mise en page
  5. Utilisation de langage clair
  6. Utilisation service design
  7. Visualisation

Recommandations sur l’utilisation du langage clair (par Sophie Lapisardi)

Le traitement de l’information par le cerveau grâce à la vue, s’opère

  • 10% par l’écoute / 20% par la lecture / 70% par la vue
  • 50% du cerveau est géré par la vue
  • 0,01 seconde : durée nécessaire au cerveau pour traiter une scène visuelle

Intérêt de l’utilisation de l’infographie juridique

  • Diminuer l’overdose visuelle
  • Donner envie de lire
  • Rendre l’information accessible

Inconvénients de l’utilisation de l’infographie juridique

  • Contrainte de temps pour réaliser les illustrations
  • Crainte de ne pas être pris au sérieux par son client (responsabilité de l’avocat)
  • Manque de précision : tout ne peut être dit par un dessin

Grammaire visuelle : méthode de visualisation avec les questions

 

On entend Combien ?

 

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Combien ?

Chiffres
Nombres
Statistiques
Proportions

On dessine

Secteurs
Histogrammes
Echelles
Graphes

On entend Où ?

 

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Ou ?

Listes
Énumérations
Inventaires

On dessine

Carte
Mindmap : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique
Graphes de Venn : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_Venn
Vue en éclaté

On entend Quand ?

 

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Quand ?

Historique
Evénements
Chronologie

On dessine

Timeline
Diagramme de Gantt : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_Gantt
Cycle de vie
Swimlane : https://en.wikipedia.org/wiki/Swim_lane

On entend Comment ?

 

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Comment ?

Étapes
Démarches
Procédures

On dessine

Logigrammes
Arbre décisionnel
Ishikawa / Fishbone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_causes_et_effets

On entend Pourquoi ?

 

Atelier du 10/05/2017 sur l'infographie juridique

Pourquoi ?

Explications
Multitude faits

On dessine

Graphes multivariables
Mélanges de graphes

Bibliographie et sites recommandés

Recommandations

  • Mettre en place une alerte Google “infographie juridique”
  • Au préalable, choisir le format
  • Au préalable, définir la charte graphique
  • Utiliser les grilles et quadrillages pour l’alignement (ce qui représente 50% du travail) => sur Power Point utiliser la fonction organiser > Aligner / Distribuer / Center
  • Ne pas utiliser les templates par défaut (Power Point, police de caractère)
  • Choisir des polices sur Google fonts https://fonts.google.com/ et jouer beaucoup sur les niveaux de graisse des polices
  • Ne pas utiliser la couleur noire
  • Utiliser des couleurs personnalisées https://color.adobe.com/fr/create/color-wheel/
  • Ajouter sous l’illustration un disclamer du type “illustration à des fins pédagogiques, ne peut être interprétée seule, sans consultation juridique”

A vous de jouer !

Crédit slides : SketchLex

 

Portrait Marie-Anne Chabin

Interview de Marie-Anne Chabin

Portrait Marie-Anne ChabinJ’ai connu Marie-Anne Chabin via le MOOC Bien archiver, la réponse au désordre numérique.
Je ne connais pas d’autres professionnels de l’information qui gèrent trois blogs distincts ! J’ai profité de la mise en ligne de son dernier blog (Arcateg) pour lui poser quelques questions sur sa matière de prédilection.

Pouvez-vous vous présenter

Je suis un expert du document dans sa dimension de preuve et de mémoire, avec plus de 30 ans d’expérience. C’est ce qui me permet d’aider les entreprises pour la gestion de l’information mais aussi d’enseigner, d’accompagner le CR2PA (club de l’archivage managérial dont je suis un des membres fondateurs) et d’écrire sur ces questions.

Quel est votre parcours ?

Mes études à l’École des chartes me destinaient à une carrière d’archiviste au sein de l’administration française mais la fonction publique et l’histoire locale ne me convenaient pas. J’ai eu envie d’aller voir ailleurs, de relever des défis avec cette expertise du document appliquée à l’environnement numérique. J’ai donc quitté cette vie et, après un passage dans une société de conseil où j’ai appris le métier de consultant et un autre à l’INA où j’ai appris ce que sont les archives audiovisuelles, j’ai décidé de créer mon propre cabinet : Archive 17, il y a exactement 17 ans.

Pouvez-vous nous parler de votre nouveau site internet Arcateg ?

Arcateg est le nom de la méthode d’organisation de l’information engageante que je développe depuis une dizaine d’années et qui a déjà séduit une vingtaine d’entreprises. Arcateg veut dire « archivage par catégorie ». Ma conviction est que trop souvent on prend la question de l’archivage par le mauvais bout : on laisse s’accumuler des documents, des fichiers et après, quand on n’en a plus besoin, on les trie. C’est fastidieux et dans l’environnement numérique, c’est impossible (il y en a trop et si on attend pour tracer le cycle de vie d’un document numérique engageant, on ne peut plus rien prouver). Je suis convaincue que ce que j’appelle l’archivage doit être piloté dès la production des documents avec un jeu de règles le plus simple possible. Quand je dis archivage, j’entends l’archivage managérial, la démarche d’entreprise qui contrôle la mise en sécurité dans la durée des documents qui engagent la responsabilité et la mémoire de l’entreprise). La méthode prédéfinit 100 catégories de documents associées à 100 règles de conservation qui couvrent toute la production documentaire d’une entreprise.

logo-arcategArcateg est la synthèse de trois composantes : 1/ les exigences du records management (le vrai si je puis préciser car cette notion a été un peu dévoyée en France), 2/ la rigueur de l’analyse diplomatique (critique de l’authenticité et de la fiabilité des documents, discipline chartiste qui trouve une nouvelle vie avec le numérique) et 3/ un choix déterminé de simplicité. Tout ce que je vois et analyse me conforte dans cette démarche. Je ne peux plus aborder une analyse documentaire sans utiliser cette méthode. C’est pourquoi, lors de la refonte de mon site professionnel, j’ai choisi de l’appeler Arcateg car c’est réellement le cœur de mon message professionnel aujourd’hui.

Comment s’articule-t-il avec vos autres espaces de publication ?

Je possède trois espaces de publications : le plus ancien est mon blog personnel, www.marieannechabin.fr créé en 2011, assez tardivement donc ; le sous-titre du blog « critique malicieuse de la société de l’information » indique que j’y évoque un grand choix de sujets pouvant intéresser un large public et que je m’y amuse. Le second blog, Transarchivistique.fr, a été lancé deux ans plus tard, pour publier quelques « coups de gueule » à l’attention des archivistes et pour mettre à disposition les éléments de terminologie ou de doctrine archivistique que je peux rédiger ici et là. Le site www.arcateg.fr, lui, vise à construire une communauté autour de cette nouvelle méthode qui me tient réellement à cœur.

De quoi parle-t-il ?

Il s’agit d’un site professionnel avec la présentation de la méthode, des formations, des prestations du cabinet mais également avec de nombreuses ressources que j’ai produites ou auxquelles j’ai participé. Mais il y a effectivement une ligne éditoriale au travers de deux pages spécifiques : d’une part un éditorial mensuel (La Question du mois) et d’autre part la rubrique « En bref » où je fais une petite critique de faits d’actualité. Je décortique des situations en mettant en lumière une nuance, en expliquant la subtilité des notions en cause (document, donnée, risque documentaire, archives, catégorie, etc.), parfois en dénonçant des confusions ou des interprétations simplistes. Je prévois de le faire prochainement sous forme de petites vidéos en page d’accueil.

Quel est son objectif ?

L’objectif du site est de promouvoir la méthode Arcateg avec toutes ses facettes et toutes ses applications. Vous savez, Arcateg est plus qu’une méthode, c’est une philosophie de l’information à risque, un état d’esprit, une vision de la gouvernance de l’information au travers de sa valeur pour l’entreprise (au-delà du support, de la forme ou de la typologie documentaire qui rapetissent la problématique). Et cette méthode s’adapte à toutes les technologies, justement parce qu’elle est indépendante de toute technologie.

Quel sera son public cible ?

Le public de www.arcateg.fr, ce sont les entreprises et leurs collaborateurs, les professionnels de l’information, les prestataires qui, tous, sont confrontés aux évolutions radicales de la société numérique et cherchent de nouveaux repères, veulent des réponses intelligibles, pertinentes et concrètes sur l’impact de la numérisation, de la dématérialisation, de la protection des données personnelles, des logiciels, du cloud, etc. sur l’organisation documentaire et l’archivage de leurs données.

Les MOOC Bien archiver la réponse au désordre numérique et Le mail dans tous ses états ont-ils contribué à mieux faire connaître l’archivage ?

Mon engagement au CR2PA pendant dix ans (comme secrétaire général et comme responsable pédagogique de ses deux MOOCs) relève de la même volonté de diffuser des notions claires et des bonnes pratiques. Le premier MOOC (Bien archiver) a touché environ 12000 personnes de profils très variés : chefs de projet archivage et professionnels de l’information bien sûr mais aussi de nombreux cadres, chercheurs, assistants, étudiants, etc. Je ne sais pas s’il a contribué à faire connaître l’archivage car tout le monde sait ce que c’est, plus ou moins. Je crois qu’il a surtout contribué à expliquer simplement des choses simples (le discours sur ces sujets est trop souvent obscur et ambigu, y compris de la part des institutions) et à conforter des gens isolés et doutant d’eux-mêmes en leur montrant que, finalement, ils œuvraient dans la bonne voie. Le MOOC sur les mails est, lui, une illustration de ce qu’est l’archivage managérial, arrimé à l’analyse des risques et à la conduite du changement.

Cette matière souffre-t-elle toujours d’un déficit d’image ?

Cela fait trente ans que j’entends parler du déficit d’image de l’archivage ! J’ai tendance à penser que ce sont ceux qui se plaignent de cette image qui l’entretiennent. Personnellement, je ne la ressens pas parce que je n’y prête ni l’oreille ni le flanc. On ne m’a jamais dit que mon discours était poussiéreux ou triste… Bon, je vois bien ce que vous voulez dire. C’est une question de clarification terminologique et de professionnalisme. Une fois qu’on a mis de côté l’archivage au sens « vulgaire » de l’employé désinvolte (je fous tout ça dans une boîte que j’expédie dans la cave et après moi le déluge !), il ne reste que des processus très professionnels mais distincts : archivage logistique que font très bien les prestataires en conservation externalisée, l’archivage technique/électronique qui s’est fort développé ces deux dernières décennies pour les questions de matériels et logiciels de gestion de données, l’archivage historique ou plutôt la sélection des archives pour l’histoire collective, et l’archivage managérial, que je cite en dernier parce que l’expression est plus récente (proposée par le CR2PA en 2011 pour désigner cette démarche qui est encore mal identifiée dans l’entreprise, c’est vrai).

Et pourtant on imagine qu’avec les big data et le tsunami numérique, il y a plus que jamais besoin d’organiser les données de l’entreprise ?

C’est bien là à la fois une difficulté et une opportunité pour l’archivage managérial. D’un côté, les directions informatiques qui sont souvent à la manœuvre et qui maîtrisent les budgets (donc les projets) cherchent le graal, la solution technologique qui va enfin résoudre tous les problèmes, sans avoir l’air de réaliser que c’est le même scénario tous les ans : cette fois, ça y est, c’est ça le bon outil, avant de le remettre en cause l’année suivante par qu’il y a un nouveau logiciel, une nouvelle offre, et ainsi de suite. Ça, c’est une difficulté récurrente pour l’archivage que l’on veut réduire à une question technique. De l’autre côté, et c’est l’opportunité à saisir, de plus en plus de responsables et d’experts ont compris que la solution au problème du contrôle des données d’entreprise n’était pas dans l’outil mais dans le comportement, dans la définition de « règles du jeu à tous les étages » pour reprendre le vocabulaire du CR2PA. Le règlement général pour la protection des données personnelles, la question de la propriété des données, les affaires qui mettent en cause des faux ou un mauvais usage des mails sont autant d’éléments qui amènent à considérer l’archivage managérial comme une vraie réponse au tsunami numérique.

Comment voyez-vous le futur rôle des professionnels de l’information dans ce contexte ?

Je pense, dis et écris depuis plus de dix ans que les professions de l’information, au lieu de se cartographier dans des schémas toujours plus complexes et illisibles, devraient s’organiser autour de deux pôles structurants : le service à l’entreprise (accompagner la qualité des documents tout au long de leur cycle de vie) et le service à l’utilisateur (mettre l’information à disposition de ceux qui en ont besoin). Je ne suis hélas guère entendue et je vous remercie de me donner l’occasion de le redire.

En tant qu’éditrice de nombreux contenus, avez-vous des astuces (outils, méthodes) que vous pourriez partager quant à l’organisation de vos publications/recherches/documents ? (vos secrets de bloggeuse !)

Je crois que je suis assez organisée mais je ne sais pas si cela peut se partager, je veux dire se transmettre car c’est plus un long processus, une discipline acquise au fil des ans que des astuces. En réalité, et pas seulement pour vous faire plaisir, chère Carole, c’est la sérendipité qui préside à mes écrits. Je suis toujours en éveil ; j’ai même du mal à ne pas réagir quand je suis en vacances à telle nouvelle, à la forme d’un courrier reçu, à une annonce professionnelle, à une lecture. Ma tête mouline quasiment en permanence… Ensuite, je fais l’effort (ce qui demande une discipline quotidienne) d’enregistrer et de classer l’information qui retient mon attention, de sorte que ne perde rien et que je retrouve tout. Enfin, je laisse « lever la pâte » et quand l’idée de billet est mûre (sur telle thématique, avec tel style, pour tel public…), j’écris, avec méthode et avec plaisir. Je n’aime pas trop réagir à chaud, sauf quand il s’agit d’apporter un complément ou une question à un post lu sur mon mur LinkedIn. Sur mes blogs, j’aime bien prendre le temps de poser mes arguments, de développer une idée précise, de soigner l’écriture, afin que cela puisse avoir encore du sens dans un ou deux ans. Je suis frappée (et ravie) de voir que les billets les plus lus en 2017 sur mes blogs ont trois ans d’existence ou plus. J’aime cette idée de m’inscrire dans la durée, de construire lentement mon discours. Peut-être est-ce dû à mon esprit de contradiction dans cette société de l’immédiateté et de l’éphémère ?

MERCI !


Coordonnées

http://www.arcateg.fr

www.marieannechabin.fr

http://transarchivistique.fr/

https://www.linkedin.com/company/arcateg-by-archive17

Marie-Anne Chabin

marie-anne.chabin@archive17.fr

tél. 06 23 39 45 90

https://fr.linkedin.com/in/marie-anne-chabin-97a8497


Au moment de la préparation de cet article, l’étude de cas Les Serres d’Eupéa et les mails, ainsi que quelques documents ont été mis en ligne par le CR2PA.

Vous pouvez les consulter sur la plateforme http://archivagemanagerial.fr/mooc-mail-etude-de-cas/ qui propose en plus en téléchargement :
• les dialogues et les exemples des six épisodes de l’étude de cas
• un Petit catalogue des mails à ne pas écrire (illustration aux Serres d’Eupéa)
• trois images du mail.

Pour sensibiliser aux risques du mail tout en s’amusant, rien de mieux que ces six vidéos : partagez les !

Portrait de Pierre Cros

Interview de Pierre Cros, éditeur du blog Comifo

Portrait de Pierre Cros

Les fonctions supports de cabinets d’avocats qui ont un blog ne sont pas nombreux sur la toile.
Aujourd’hui je vous propose de découvrir le parcours de Pierre Cros, éditeur du blog Comifo.

Pouvez-vous vous présenter.

Je m’appelle Pierre CROS, j’ai 32 ans. Je suis secrétaire/assistant juridique dans un bureau d’avocats de renommée internationale.

Je suis également formateur occasionnel en interne sur le pack office et certifié examinateur TOEIC en session privée.

Quel est votre parcours ?

J’ai suivi une formation LEA (Langues Etrangères Appliquées – Anglais – Espagnol) à l’université à l’issue de laquelle j’ai obtenu une Licence et j’ai également suivi une formation en alternance d’assistant de direction bilingue Anglais pendant un an.

Comment vous est venue l’idée du blog ?

J’ai toujours considéré le partage de connaissance comme une valeur ajoutée pour chacun. L’idée du blog m’est venue après une réflexion personnelle qui m’a convaincu de partager des informations utiles à tous quand l’on travaille. L’idée était de les centraliser afin qu’elles soient directement accessibles. Dans un monde en constante mutation et où la législation évolue, j’ai souhaité apporter ma pierre à l’édifice. Des articles, des conseils et des tests seront mis en ligne pour aider tous ceux qui s’y intéressent.

Et l’idée du nom du blog ?

Il fallait qu’il comporte le mot « Communication » (COM) et IFO pour rappeler le terme d’information et en même temps créer un petit jeu de mots rigolo pour apporter un côté pêchu.

De quoi parlera-t-il ?

Il sera alimenté d’articles concernant l’actualité du droit du travail au niveau de ce qui est mis à disposition des salariés, des formations, des conseils, des tests de logiciels ou tout ce qui peut être utile aux salariés et indépendants car le blog sera aussi consacré à eux. Les articles que je publierai émaneront aussi d’idées dont les personnes m’auront fait part. Il s’agit avant tout un site pour eux.

Quel est son objectif ?

L’objectif, comme évoqué plus haut, est de rassembler sur un même site des informations qui permettent aux salariés et indépendants de rester « à la page ». Le but est véritablement de leur apporter des idées nouvelles qui peuvent leur faciliter leur travail au quotidien et leur permettre de découvrir de nouvelles choses.

Quel sera son public cible ?

Les salariés car il y aura toute une partie sur les formations, les différentes législations mises en place dans ce but. Et les indépendants, car ils sont de plus en plus nombreux.

Allez-vous avoir une orientation propre au milieu juridique ?

Pourquoi pas ? Je ne suis pas fermé mais ce n’est pas obligatoirement son orientation première.

Que pensez-vous des MOOC ? En avez-vous testé ?

Ils ont été mis en place il y a quelques années en France et certaines universités françaises en ont d’ailleurs créés. Je trouve que c’est une idée formidable car elle favorise l’accès aux formations et de plus en plus de monde s’y intéresse. Je me suis rendu sur des portails de MOOC mais je n’en ai pas encore testé. Cela ne s’aurait tarder car ce phénomène est vraiment intéressant du fait de sa gratuité et de son accessibilité quasi continue.

Un projet de formation pour 2017 ?

J’envisage de passer la certification Voltaire et le MOS. Pour savoir à quoi ils correspondent, vous pouvez aller sur mon blog :)

Quel est d’après-vous l’avenir des professions support en cabinet d’avocats ?

Je pense que l’on aura toujours besoin de support administratif dans les bureaux d’avocats même si les plus jeunes tendent vers plus de travail autonome. Concernant les supports « généraux » – je pense que le dématérialisé va petit à petit prendre le dessus avec les conséquences que cela impliquera.

Avez-vous des outils/applications que vous utilisez en tant que juriste qui vous rendent également service dans votre vie personnelle ?

Je ne suis pas juriste mais je crois que certaines applis comme GOOD peuvent être utiles (appli Iphone/Ipad qui permet d’accéder à sa boite pro par son téléphone perso).

MERCI !

Logo ComifoLien vers le blog : https://comifo.wordpress.com/

Thèse

Rechercher une thèse en droit d’après ses références

Thèse

Je m’aperçois que les stagiaires connaissent mal la procédure pour rechercher une thèse d’après son titre et son auteur.

Souvent ils s’adressent à moi en me demandant de commander la thèse au plus vite, « commander » étant le mot magique qui résout tous les problèmes d’accessibilité !

Voici ma façon de procéder.

La thèse est publiée chez un éditeur traditionnel

La publication est récente : c’est l’hypothèse la plus simple, dans ce cas il suffit de contacter un libraire juridique afin de procéder à son acquisition. C’est le seul cas où la commande (rapide) est véritablement possible !

La publication est ancienne, la thèse est épuisée

Pensez à regarder les sites de ventes d’ouvrages d’occasion (Amazon, Price Minister, Chapitre, Recylivre…).

Localisez la thèse dans une bibliothèque publique afin de l’emprunter (cf. catalogue SUDOC ci-dessous).

La thèse n’est pas publiée

Il sera toujours possible de consulter le catalogue SUDOC pour localiser la thèse et voir s’il est possible de la consulter dans une bibliothèque.

A noter, la mention « Non disponible pour le PEB », signifie que la thèse n’est pas disponible pour le prêt entre bibliothèques.

Consulter le site internet de la faculté où a été soutenue la thèse. Éventuellement envoyer un message à la bibliothèque de cette faculté.

Chercher à entrer en contact directement avec l’auteur en le recherchant sur un moteur de recherche ou sur un réseau social professionnel. Cette démarche est rarement envisagée par ceux qui cherchent une thèse non publiée or l’auteur peut être flatté que ses écrits intéressent des praticiens. Si la thèse est récente et disponible au format PDF, il lui sera facile de vous la communiquer par e-mail. Cette démarche présente néanmoins une part de risque, elle n’aboutit pas toujours. A noter, la nouvelle version de LinkedIn déployée en début d’année 2017 favorise encore plus la prise de contact avec des personnes extérieures à votre réseau.

Pensez aussi à visiter le site ANRT (voir ci-dessous).


Dans tous les cas, retenez qu’il convient de consulter les sites ci-dessous

SUDOC http://www.sudoc.abes.fr : ce catalogue vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse, de savoir si elle est publiée ou non, de savoir dans quelle bibliothèque elle peut être consultée.
A noter, le catalogue Sudoc, même s’il a pour mission de recenser l’ensemble des thèses produites en France est un catalogue documentaire beaucoup plus large puisqu’il qu’il comprend plus de 12 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, microformes, cartes, partitions, manuscrits et livres anciens…).

THESES.FR http://www.theses.fr : ce site vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse soutenue ou en préparation et d’accéder au texte intégral de celle-ci seulement si le docteur a accepté sa diffusion. Thèses.fr recense toutes les thèses soutenues en France depuis 1985 (équivalent du fonds documentaire du catalogue Sudoc). A noter, theses.fr n’héberge pas les thèses mais renvoie vers le site internet qui les héberge. N’hésitez pas à utiliser la fonction avancée du moteur de recherche. Elle est très simple et performante.

Voir aussi

ANRT http://www.diffusiontheses.fr/ : l’Atelier National de Reproduction des Thèses (ANRT) reproduit, sous différents supports (imprimés, microfichés et électroniques) les thèses soutenues en France dans toutes les disciplines, et assure leur diffusion tant institutionnelle que commerciale en France et à l’international.

Bonne recherche !


Commentaire de Jean Gasnault (publié sur LinkedIn le 20/04/2017)

J’ajoute une petite astuce : une bonne source pour trouver les thèses de droit en accès libre déposées dans HAL (le site officiel de dépôt des travaux de recherche) https://halshs.archives-ouvertes.fr/AO-DROIT/

La tendance est à la synthèse

Suite à l’AG de l’association Juriconnexion du 28 mars 2017 où Sandrine Esclangon a identifié une tendance à la synthèse chez les éditeurs juridiques, voici un retour d’expérience sur trois éditeurs qui proposent de l’information avec ce type de format.

Pour les besoins de l’article, j’ai choisi de rechercher une synthèse sur l’action de groupe.

Synthèses JurisClasseur dans Lexis360

Elles sont réservées aux abonnés du portail Lexis360.

Organisées par grand champ de droit, elles résument l’état du droit sur une matière. Elles permettent d’avoir une première approche d’une matière moins connue ou de faire un point rapide sur l’actualité.

C’est aussi une table d’orientation vers les encyclopédies JurisClasseur avec des liens directs vers les fascicules de commentaires qui vous permettent d’approfondir un point particulier.

Le moteur de recherche ratissant particulièrement large, passer par les contenus pratiques (fiches de synthèses et fiches pratiques) est parfois la seule solution pour accéder à l’information sans se noyer dans trop d’informations.

Nombre : 662 synthèses au 28/03/2017, 1292 fiches pratiques au 28/03/2017

Contenu Fiche pratique : éléments clés, textes, références bibliographiques pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, informations préalables, inventaire des solutions et éléments de décision, mise en œuvre, outils (check-list)

Contenu Synthèse : fiche de synthèse, textes, bibliographie pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, orientation (= points clés permettant de s’orienter à la fois dans la synthèse et dans les fascicules du juris-classeurs), actualité

Exemple choisi Action de groupe : Synthèse Institutions et litiges de consommation, 25 pages, mais le sujet est plus vaste que le mon exemple choisi. La partie sur l’action de groupe occupe environ 4 pages

Fiche pratique : Intenter une action de groupe, 11 pages

Avantages : date de fraîcheur et auteurs bien mis en valeur dès le début des fiches, sources bibliographiques variées y compris en dehors du fonds documentaire Lexis, la porte d’entrée du vaste fonds documentaire Lexis.

Inconvénients : pas vraiment synthétique sauf si l’on consulte en premier l’orientation qui est en fait la synthèse de la synthèse !

Fiches d’orientation Dalloz

Nombre : plus de 1200 fiches présentant les principales notions juridiques.
Elles sont disponibles depuis la fin de l’année 2016 sur le site open Dalloz. L’éditeur s’est fait remarquer en livrant en open access du contenu juridique de qualité (codes officiels non annotés, jurisprudence et fiches d’orientation).

http://www.open-dalloz.fr/

Contenu : Définition, références juridiques indispensables, actualité, fiche de synthèse, références bibliographiques dans le fonds documentaire Dalloz

Exemple choisi Action de groupe : Action de groupe (Droit de la consommation), 4 pages, mission bien remplie par Dalloz avec une fiche à la fois synthétique et gratuite !

Avantages : gratuit sur open-dalloz.fr ; également accessibles aux abonnés des sites dalloz.fr et dalloz-avocats

Inconvénients : la fiche n’est pas attribuée à un auteur, les références bibliographiques sont limitées à l’éditeur Dalloz.

Infographies Lexbase

L’éditeur Lexbase s’est distingué en étant le premier éditeur à proposer des infographies juridiques.

Nombre : 158 au 28/03/2017

Toute l’information tient sur une page avec une partie rédigée et une partie sous forme de tableau fléché de procédure.

Contenu : objectif, conditions, domaine, procédure

Exemple choisi Action de groupe : Régime spécifique de l’action de groupe en matière de consommation, 1 page

Avantages : outil pédagogique clarifié à l’extrême, contenu à la présentation innovante amené à devenir de plus en plus populaire auprès des utilisateurs, déjà très populaire sur les réseaux sociaux

Inconvénients : pas de possibilité d’approfondir le sujet dans les sources Lexbase ou sources externes, fiche non datée et sans auteur, legaldesign assez pauvre dans le cadre l’exemple choisi mais cela dépend peut-être du sujet ?

Conclusion

Le format synthèse peut être utile pour aborder une matière que l’on maîtrise mal, comme outil d’orientation pour accéder à un fonds documentaire plus dense, pour les étudiants et stagiaires dans le cadre de leurs études, pour le grand public, pour les journalistes.

Chez les éditeurs juridiques c’est aussi un outil marketing dans la mesure où les synthèses sont une sorte de produit d’appel pour mieux faire connaître la marque. Ceci est tout particulièrement vrai chez Dalloz qui propose ses fiches d’orientation gratuitement.

L’aspect synthétique et pratique est séduisant surtout pour le grand public et les étudiants, sans doute un peu moins pour les professionnels du droit.

Le legaldesign pourrait jouer à l’avenir un rôle encore plus important pour clarifier les procédures et aider à synthétiser les idées.

Bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

Soutenir la BNF, mécénat Saint-Louis

Entrez dans l’Histoire des rois de France en participant à l’acquisition du bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy.

La Bibliothèque nationale de France lance un appel au don pour l’acquisition du bréviaire de Saint-Louis de Poissy, manuscrit royal enluminé de 700 ans, classé Trésor national. Une fois acquis, le manuscrit sera numérisé et accessible dans Gallica.

Voir sur le site de la BNF

Bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

Cette vidéo présente un entretien du président Bruno Racine à l’occasion de l’appel au don pour l’acquisition du bréviaire de Saint-Louis de Poissy, ainsi qu’un entretien de Marie-Hélène Tesnière, conservateur général au département des Manuscrits, qui nous fait découvrir l’intérêt artistique, historique et scientifique de ce livre liturgique classé Trésor national.

Pour différentes raisons, j’ai eu envie de participer à cet appel aux dons et comme je sais qu’il y a parmi mes lecteurs de gens généreux, sensibles au patrimoine et aux livres, je me permets d’en faire un peu de publicité ici.

Bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

© Anna Buklovska / Christie’s

Si vous aussi vous avez envie de participer, vous trouverez toutes les informations sur le site, sinon vous pouvez regarder la vidéo et consulter le dossier pour le plaisir.

Bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy

© Anna Buklovska / Christie’s

Le travail de communication sur l’ouvrage est remarquable, la vidéo est très convaincante.

L’appel aux dons des « années financement participatif » n’a plus rien à voir avec les appels aux dons qu’ont pu connaître nos parents et grands-parents !

La souscription publique est ouverte jusqu’au 27 novembre 2015.
(les dons donnent droit à une réduction fiscale de 66 %).

Mise à jour du 30 novembre 2015

Vous êtes plus de 3 250 à avoir répondu à l’appel au don lancé il y a 3 mois pour l’acquisition du bréviaire de Saint-Louis de Poissy.

Grâce à vous, la BnF a réuni plus de 417 000 €, dépassant largement les 370 000 € espérés. Nous vous en remercions très chaleureusement.

Tous ces dons seront utilisés pour l’acquisition du manuscrit. Ce joyau du patrimoine culturel français va ainsi pouvoir rejoindre les collections nationales.

Il sera prochainement numérisé et deviendra accessible à tous via Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Merci à tous pour votre mobilisation et votre générosité!

L’équipe de la Délégation au mécénat

Mise à jour du 5 avril 2017

Grâce à la générosité de plus de 33 000 donateurs et au mécénat de plusieurs entreprises, la BnF a pu acquérir en 2016 le bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy, classé Trésor national. Commande royale de Philippe le Bel, qui le fit réaliser à la fin de son règne pour marquer sa dévotion à l’égard de son aïeul le roi Louis IX, ce manuscrit exceptionnel a été illustré par l’enlumineur Richard de Verdun il y a 700 ans. Ce témoignage unique de l’art de l’enluminure du XIVème siècle est à présent disponible dans Gallica.
Identifiant : ark:/12148/btv1b52507104x  et Identifiant : ark:/12148/btv1b55010390v

 

Ombelle

Sérendipidoc évolue

Ombelle

Chers lecteurs, Sérendipidoc, le blog de la sérendipité documentaire évolue.

Nouvel habillage

Le nouveau thème correspond à une petite envie de changement. A cette occasion, l’arborescence du site a été revue et simplifiée.

Nouveau logo

Traduire la sérendipidté en images n’est pas simple
J’ai pensé à un motif dessiné d’ombellifère.
Cette plante symbolise pour moi la connaissance (le pissenlit est le symbole d’une marque de dictionnaires) et sa diffusion. J’y vois aussi une notion de réseau.
J’aime son côté art déco et épuré.
Fabrice Court a traduit ma demande en image. Merci à lui.

Ligne éditoriale

Sérendipidoc, c’est plus de 200 articles au moment de la refonte du site en mars 2017.
De la documentation (juridique), de la communication (juridique) et toujours quelques articles plus personnels sur des sujets en rapport avec le monde des bibliothèques ou avec l’écrit.
Pour plus de détails sur la ligne éditoriale voir A propos.

Partenariat

Ce blog est un blog bénévole et indépendant, entièrement financé par mes propres deniers. Vous n’y trouverez aucune publicité.
Sous réserve qu’ils soient en rapport avec ma ligne éditoriale…
…Je n’ai rien contre le fait de recevoir gratuitement des ouvrages à chroniquer.
De même, si vous souhaiter porter un service ou un produit à ma connaissance, je suis à votre écoute mais sachez que je n’en parlerai que si je suis convaincue de leur intérêt.
Je suis également à votre disposition pour toute intervention lors de conférence, colloque, table ronde, sous réserve que le sujet soit en rapport avec mon expertise.
Si vous souhaitez publier ponctuellement un article en rapport avec la thématique du blog mais que vous ne disposez pas de votre propre espace de publication sur internet, sachez que je peux héberger votre article ou collaborer à l’écriture d’un article commun.

Crédit

Je remercie Fabrice Court pour son implication à mes côtés. Grâce à son expertise, je peux me concentrer sur l’écriture des articles et leur diffusion et c’est bien la partie que je préfère sur le blog !

Remerciements

Je remercie enfin mes fidèles lecteurs depuis 2014.
N’hésitez-pas à commenter les articles afin d’enrichir le débat ou de compléter mes propos.
Les partages des articles sur les réseaux sociaux sont les bienvenues.
Vous pouvez vous inscrire à la Newsletter pour recevoir les articles dès leur parution.
Envie d’en savoir plus ? Vous pouvez m’envoyer un message à cguelfucci [at] free.fr