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8 points communs entre le métier de documentaliste et celui de community manager

Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?

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C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.

Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.

1 – La veille, le rapport de veille, le livrable de veille

La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise

les différentes étapes du processus de veille

les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)

les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…

2 – La curation de contenu

Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.

3 – La recherche d’information et l’alimentation de bases de données internes

Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.

4 – L’analyse des documents, la synthèse documentaire, la production de contenu

Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.

5 – Le goût des mots-clés, l’optimisation du référencement naturel, la gestion des taxonomies, SEO, indexation

Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !

6 – La maîtrise de quelques outils du Community Manager

CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.

Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.

7 – Des qualités personnelles

Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :

organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité

8 – La formation des utilisateurs

Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.

Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.

Les témoignages

CHOB de Choblab http://www.choblab.com/

Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.

Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.

Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/

Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.  

De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique. 

En savoir plus

Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.

http://www.ina-expert.com/formation-professionnelle/le-community-management-au-service-des-documentalistes.html

Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.

http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm

Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.

http://www.village-justice.com/articles/Des-cabinets-qui-innovent-creation-une-communaute-autour-theme-juridique-precis,22559.html

 

Livres, crédit Albert Grégo

Quand le documentaliste se fait chargé de veille sur du contenu numérique marchand

Par Albert Grégo

Vous connaissez tous les sites de petites annonces gratuites entre particuliers qui se dénombrent par dizaine dont les plus connus sont Leboncoin, Mondebarras, Vivastreet. Il vous est arrivé sans doute de les utiliser pour chercher un objet ou pour vous débarrasser de ce que vous ne souhaitez plus garder.

Ce que vous savez moins c’est qu’en insérant des petites annonces de ce type sur internet, vous devenez producteurs d’un contenu numérique bien singulier que nous qualifions de « contenu marchand ».

Livres, crédit Albert Grégo

 

Comment définir un contenu marchand ?

Le « contenu marchand » porte sur de la marchandise physique qui fait l’objet d’une mise en vente sur internet exclusivement via des sites de petites annonces entre particuliers.  Nous différencions ce type de contenu de celui qui existe sur les sites de e-commerce ou les placemarkets (ebay, Amazon, Priceminister, Fnac).

Ce contenu a pour particularité d’être :

Abondant : plus de 15 millions de petites annonces mises en ligne sur le seul site internet Leboncoin ;

Ephémère : D’une durée limitée, soit par choix du site hébergeant l’annonce (ex : Leboncoin publie des annonces pour une durée de 60 jours renouvelable non automatiquement) ou soit parce que le produit mis en vente a trouvé rapidement preneur. Contrairement  aux placemarkets où l’annonce postée a une durée de publication illimitée : tant que le produit n’est pas vendu, l’annonce reste consultable.

Rédigé dans un langage naturel : La personne qui rédige une annonce le fait dans son propre langage (autrement dit dans un langage naturel). L’utilisation de ce langage libre engendre un certain nombre d’ambiguïtés due à la synonymie (rapport de similarité sémantique entre des mots ou des expressions d’une même langue) et à la polysémie (caractéristique d’un mot ou d’une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes). Un langage non contrôlé laisse au créateur une totale liberté dans la rédaction de l’annonce, provoquant des omissions dans la description de l’objet, des fautes d’orthographe etc… Cette particularité ne se retrouve pas dans les annonces publiées sur les placemarkets du fait de l’utilisation d’un langage contrôlé avec des champs à compléter ou pré-remplis contenant des informations sur le produit. Pour un livre : l’auteur, l’éditeur, la  langue, la date de parution, la dimension, la catégorie voire la sous-catégorie, sont renseignés. Pour un smartphone, sur Amazon, il est demandé de préciser le type d’étanchéité.

DVD, crédit Albert Grégo

A qui profite ce contenu marchand ?

A côté du simple particulier à la recherche d’un objet pour son plaisir, de nombreux professionnels ont trouvé un intérêt économique à ce contenu marchand. Il s’est développé une pratique consistant à acheter sur internet pour revendre sur des sites de e-commerce ou les placemarkets. C’est une opportunité pour les commerçants d’obtenir du stock à moindre coût par rapport à ce que proposent les grossistes et autres sociétés spécialisées dans la solderie de produits.

Cependant, n’ayant pas une appétence pour la recherche sur la toile et la technique pour optimiser leurs recherches, ils ne trouvent pas forcément sur internet les produits qu’ils convoitent. Ils abandonnent après avoir lancé deux à trois requêtes sans aller plus loin.

La nature éphémère du contenu marchand implique aussi une forte réactivité sur les annonces publiées : l’adage « premier arrivé, premier servi » s’applique parfaitement dans ce cadre. Ayant peu de temps pour se consacrer à une veille quasi permanente, le professionnel passe donc à côté de bonnes affaires.

Dans ce contexte, le chargé de veille doit faire valoir sa valeur ajoutée.

A l’instar du chargé de veille dans le domaine juridique ou pharmaceutique, nous voyons de manière embryonnaire apparaître le chargé de veille spécialisé en recherche de contenu marchand.

Son apport peut s’articuler autour de deux axes :

  • apporter ses compétences dans la recherche d’objets

Il va mettre en place une cellule de veille :

  • Identification des produits à surveiller (soit à la demande de son client, soit après une étude de l’offre et de la demande sur les produits concernés).
  • Identification et sélection des sources d’information (un produit spécifique est plus facilement déniché sur un site plutôt que sur un autre site).
  • Collecte et diffusion des résultats de la veille. Ici la collecte et la diffusion vont différer selon le modèle économique que le chargé de veille aura choisi.
  • Réajustement de la veille marchande selon le marché de l’occasion.

Ensuite, l’utilisation du langage naturel dans la rédaction des petites annonces et les réponses apportées peu pertinentes et trop nombreuses par les moteurs de recherche impliquent en amont un travail important pour le chargé de veille dans la formulation de ses requêtes sur les sites de petites annonces, voire sur Google (Google images par exemple).

Par ailleurs, il devra faire preuve d’une grande réactivité face à la publication des petites annonces. Pour cela, il peut se faire aider par des outils.

Vinyles, crédit Albert Grégo

Les outils mis à disposition pour surveiller le contenu marchand

Le chargé de veille doit rester informé des nouvelles tendances du marché de l’occasion voire les anticiper. S’abonner donc à des revues telles que « le collectionneur-chineur » est par exemple indispensable pour se tenir au courant du marché.

Pour automatiser les différentes étapes du cycle de veille et gagner du temps dans la surveillance du contenu marchand sur internet, il existe un certains nombres d’outils gratuits pour la plupart qui peuvent vous aider dans votre quotidien.

La plupart des sites de petites annonces dont notamment Leboncoin ne proposent pas de système d’alerte paramétrable sur mots clés.

Pour pallier cette absence, le chargé de veille peut utiliser des sites sur lesquels un service gratuit de création d’alertes est proposé : Alertes.biz ou Alerteslbc.com spécialement dédié au site Leboncoin.

Dès le début, le chargé de veille doit être vigilant dans le paramétrage de ces alertes. Il doit bien choisir les mots-clés car il peut être rapidement envahi par des alertes non pertinentes. De plus malheureusement dans le paramétrage de ces alertes, il n’est pas possible de filtrer les annonces selon leur localisation. Le chargé de veille est obligé de faire du tri dans les résultats remontés.

Quel modèle économique adopter pour le chargé de veille ?

Soit le chargé de veille travaille pour le compte d’un client spécifique et lui transmet selon une périodicité déterminée les annonces susceptibles de l’intéresser. A charge pour celui-ci de conclure le rachat des objets trouvés. Le chargé de veille peut être salarié chez un e-commerçant ou une boutique physique ou encore travailler en tant qu’indépendant pour plusieurs clients. Le client étant donneur d’ordre, il spécifiera au chargé de veille son périmètre de recherche (type de produits, fourchette de prix de rachat souhaitée, zone géographie concernée).

Soit le chargé de veille décide de créer sa propre structure et revend à son compte les produits qu’il aura dénichés sur les sites de petites annonces entre particuliers. Ici, son activité s’assimilera en quelques sortes à une activité de curation de contenu. Ce type de modèle économique est le plus intéressant pour le chargé de veille. Il a une totale indépendance dans le choix de son périmètre de veille et étoffera sa fonction de nouvelles compétences (préparateur de commande, négociateur, connaissance du marché du e-commerce de reconditionnement).

Cependant, cette indépendance s’accompagnera d’un véritable investissement financier de sa part : acquisition de locaux de stockage en location ou à l’achat, constitution d’une trésorerie suffisante pour racheter les objets trouvés sur internet (le chargé de veille en deviendra propriétaire), abonnement à des placemarkets pour avoir un compte pro afin de créer son propre catalogue en ligne dans lequel seront mis en avant ses trouvailles.

Si vous choisissez ce modèle économique, nous vous conseillons au départ de vous spécialiser sur un marché de niche précis. Vous éviterez d’être rapidement débordé par votre activité au niveau de la gestion de stock. N’oubliez pas que le cœur de votre activité restera la veille. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire le livre de Chris Anderson « La Longue traîne : quand vendre moins, c’est vendre plus ».

CD, crédit Albert Grégo

En France, la société Selectinfo spécialisée dans la veille et la gestion de contenu numérique a ouvert  un département dédié à la recherche et revente de contenu marchand dès 2013. En moins de deux ans, plus de 11000 articles dénichés sur internet connaissent une seconde vie. Ils ont été insérés dans plusieurs catalogues en ligne et déjà 6000 articles ont été vendus.

Le contenu numérique marchand va continuer de croître dans les prochaines années et prendre de nouvelles formes avec des solutions comme Facebook live ou Périscope. Pourquoi ne pas voir s’organiser un vide appartement en direct ? L’avenir nous le dira…..


ALBERT GREGO est fondateur de la société SELECTINFO spécialisée dans la gestion de contenus et flux numériques. Il s’occupe au quotidien de la production et de la valorisation de contenus numériques informatifs et/ou marchands.

Crédit photos : Albert Grégo

LBC, annonce

7 astuces pour bien chercher sur Le Bon Coin

Parfois le fait d’être documentaliste impacte votre vie quotidienne et peut rendre des services grâce à certaines techniques de recherche sur des sites d’usage courant comme Le Bon Coin.

J’ai été surprise de constater qu’il y avait peu d’information disponible sur internet concernant le fonctionnement du Bon Coin. Il existe bien quelques tutoriels sur la façon de passer une annonce mais pas grand choses sur des astuces pour mieux chercher sur le site.

Et pourtant, chercher sur Le Bon Coin conduit parfois à rechercher une aiguille dans une botte de foin, à tel point que l’on se demande comment vendeurs et acheteurs arrivent à se rencontrer, vu qu’ils ne parlent pas toujours la même langue !

Ci-dessous quelques astuces tirées de mon expérience de documentaliste (et de mes propres recherches) pour mieux chercher sur Le Bon Coin.

LBC, écran de recherche

1. Chercher dans les bonnes catégories (rubriques)

L’idéal est de trouver la catégorie la plus adaptée à l’objet que vous cherchez. Malheureusement les vendeurs ne classent pas toujours l’objet dans la bonne catégorie. Il faut aussi penser à consulter des catégories connexes dans lequel l’objet en question pourrait être caché.

Un exemple. Pour organiser un déménagement, je cherche des caisses en plastique avec un couvercle rigide. Ces caisses sont utilisées pour le stockage ou le transport. La bonne catégorie pourrait être Matériel Professionnel / Transport – manutention mais une personne avait posté une annonce dans Maison / Accessoires et bagagerie, une autre dans Maison / Bricolage et une autre dans Matériel Professionnel / Restauration – hôtellerie. Chacun son usage, chacun sa catégorie ! Pensez à varier les catégories !

Si je souhaite acheter des pneus pour un véhicule, la bonne rubrique est Véhicule / Equipement Auto.

2. Limiter la recherche en recherchant dans le titre de l’annonce

Le titre de l’annonce étant l’élément déterminant de l’annonce (puisque c’est lui que l’on voit sur la liste de résultats), faire une recherche sur cette rubrique permet de limiter les résultats.

Attention toutefois, si le titre est mal rédigé, vous risquez de passer à côté d’annonces qui peuvent être pertinentes.

N’utilisez donc cette fonction que si vous avez trop de résultats.

3. Utiliser les synonymes

Essayer d’imaginer tous les termes que le vendeur aurait pu utiliser pour mettre en vente l’objet. Parfois l’idée d’origine de la recherche (dans votre langage courant) doit évoluer vers un autre terme, utilisé dans un langage professionnel ou marchand.

Dans mon exemple des caisses de déménagement, d’autres termes sont utilisés comme : cagettes, coffre (de rangement), bac mais le terme technique le plus juste est bac gerbable (= bac avec couvercle rigide qui peut être empilé).

Autre exemple : si je cherche à acheter des canevas anciens, il me faudra aussi penser aux termes broderie, tapisserie, ouvrage et par extension cadre ou tableau. Pensez aussi à faire une recherche par le titre de l’œuvre encadrée si vous cherchez un motif particulier de canevas ancien (exemple : La liseuse de Fragonard est un modèle de canevas très populaire).

LBC, annonce

Pensez aux synonymes

Pour un meuble de rangement dans la cuisine sur roulettes, on utilisera les termes desserte, meuble de cuisine (d’appoint), meuble de rangement cuisine, table roulante.

4. Faire une recherche via Google Images pour tenter d’identifier d’autres descriptifs

C’est en cherchant une image de caisse de déménagement tel que je l’imaginais via Google Images, que j’ai découvert que le véritable terme technique était « bac gerbable » alors que je ne connaissais pas ce mot auparavant. Ce terme est surtout utilisé par les vendeurs professionnels.

LBC Bac gerbable

Trouver le bon terme

5. Anticiper toutes les fautes d’orthographe

Et là, soit c’est à pleurer de rire ou de tristesse ! En effet, si votre orthographe est irréprochable, « sachait ke se n’ai pas le ka de tous le monde » (attention ça pique les yeux !)

Un bon exemple est le terme sellette qui est un petit meuble composé d’une tablette montée sur pieds hauts sur lequel on pose une plante ou un objet. Si vous cherchez à acheter une sellette sur Le Bon Coin, accrochez-vous, l’imagination des vendeurs est sans limite !

On trouve ainsi des : selettes, celettes, scelettes. Vu aussi une « celette ancien en chaine » ou une « celette / bout de canapé, style Effel » !

LBC, annonce avec faute

Anticiper les fautes

LBC, annonce avec faute

Anticiper les fautes

Anticiper les fautes sur les noms communs (caneva, canneva, cannevas au lieu de canevas, déserte de cuisine au lieu de desserte de cuisine), sur les noms propres (le style Effel au lieu du style Eiffel, voir ci-dessus) et aussi sur les noms de marques (les lunettes reban à 25 euros trouveront-elles preneur ?).

LBC, annonce

Anticipez les fautes, même sur les marques

Le risque, si vous acceptez la mission, est de perdre votre bon français !

6. Saisir des références techniques

Saisir des références techniques est un bon moyen d’éviter le bruit (trop de résultats).

L’astuce se prête bien à une certaine catégorie d’objets comme les références techniques de pneus pour une voiture. Les références « 205 55 17 » correspondent aux pneus d’une voiture de marque Renault et d’un modèle de cette marque en particulier. Si l’on saisit cette référence technique en recherchant dans le titre avec la catégorie Véhicule / Equipement Auto, on cible bien la recherche.

De même, le meuble dénommé RASKOG est une référence du magasin IKEA, qui vous conduira immédiatement vers des annonces portant sur ce produit vendu d’occasion sur Le Bon Coin.

LBC, annonce

Saisir une référence technique, ici RASKOG

7. Consulter le mode d’emploi du site Le Bon Coin

Il est un peu caché et peu consulté à mon avis et pourtant il vous apprend des choses très utiles.

Le site n’est pas sensible à la casse (lettres majuscules ou minuscules), ni aux accents.

Les opérateurs booléens OU et SAUF existent mais il faut les saisir en anglais, ce qui donne OR et NOT.

Attention OR (frigo OR réfrigérateur OR frigidaire) élargit la recherche aux synonymes, tandis que NOT réduit la recherche en excluant des mots (« caisse plastique » NOT « caisse à jouets » NOT « caisse à outils »).

L’expression exacte est entre guillemets  »  » comme dans tous les moteurs de recherche.

Et sans doute l’astuce la plus utile, notamment pour les orthographes fantaisistes et la gestion des singuliers/pluriels, la troncature * est possible à gauche et à droite.

Exemples : chaise* pour chaises ou chaise-longue

*canevas* si vous voulez aussi trouver les cannevas, canneva, caneva.

L’aide à la recherche sur Le Bon Coin : https://www2.leboncoin.fr/tips.htm?ca=12_s


J’espère que cet article vous sera utile dans vos recherches et dans vos achats !

Essayez quelques-unes de ces astuces et vous verrez que les résultats ne sont pas les mêmes si l’on joue ou pas avec les synonymes, les fautes, les catégories, le titre.

Les quelques exemples ci-dessous sont simplement illustratifs de l’article. A vous d’appliquer les astuces à vos propres recherches.

Grâce au Bon Coin, tu inventes des mots, tu révises ton orthographe, tu élargis ton vocabulaire, tu apprends des termes techniques, tu joues à la documentaliste et tu fais des bonnes affaires, c’est merveilleux non ?!

Si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à m’en faire part par message ou via les commentaires.

Article : rédigé avec l’aide de FG qui n’est pas documentaliste de métier mais qui est un excellent chercheur du Bon Coin avec des réflexes de documentaliste !

Crédit photos Le Bon Coin et quelques vendeurs anonymes à l’insu de leur plein gré pour les besoins de l’illustration de l’article.

La petite Bédéthèque des Savoirs - tome 5 - Le droit d'auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Christian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scenario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016

Le droit d’auteur dans la petite Bédéthèque des Savoirs

La petite Bédéthèque des Savoirs - tome 5 - Le droit d'auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Christian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scenario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016La petite Bédéthèque des Savoirs – tome 5 – Le droit d’auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Chrisian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scénario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016

Mon avis

Prendre un cours de droit d’auteur dans les transports en commun sur forme de BD a quelque chose de très réjouissant. Le format de l’ouvrage tient dans la poche. Les illustrations sont très attrayantes et bien sûr le scénario est irréprochable puisqu’il vient d’Emmanuel Pierrat, grand spécialiste du sujet par ailleurs.

L’avant-propos par David Vandermeulen est un condensé de l’histoire du droit d’auteur avec une touche de droit comparé copyrigtht / droit d’auteur.

Le dessin est vraiment très plaisant. Par ailleurs, on s’approche avec cet ouvrage du legal design puisque les concepts juridiques sont traduits par des dessins. Dans le cas présent les dessins sont beaucoup plus complexes que ceux du legal design puisqu’ils sont l’œuvre d’un artiste, néanmoins il est intéressant de voir comment Fabrice Neaud traduit en dessins le scénario d’Emmanuel Pierrat.

L’ensemble est limpide est très agréable à lire, même après une journée de documentation juridique !

A la fin de l’ouvrage, la bibliographie sélective d’Emmanuel Pierrat est tout à fait vertigineuse ! Et donne, sérendipité oblige, de nouvelles idées de lecture !

Un ouvrage à conseiller aux juristes ou à tous ceux qui peuvent être confrontés à cette matière sans avoir pour autant envie de lire un traité juridique.

L’avis de Thomas, lycéen en stage d’observation (classe de seconde)

La notion de droit de d’auteur se limitait à mes yeux au fait que l’on ne pouvait pas éditer un livre ou vendre un disque sans l’accord de l’écrivain ou de l’artiste ou encore qu’une partie de la recette revenait à l’auteur.

Après avoir lu cette BD, j’ai compris que c’était une notion beaucoup plus vaste. C’est en effet un terme assez récent, qui est apparu vers la fin du 19ème siècle. Par exemple Molière ne contrôlait pas la représentation et la publication de ses pièces et cela lui a porté préjudice par la suite.

Tout d’abord elle s’applique à toutes les formes d’art et même aux nouvelles technologies. De plus l’artiste possède des droits moraux et patrimoniaux qui permettent par exemple à l’artiste de s’opposer à la circulation de son œuvre ou à des modifications de son œuvre ou encore de retirer son œuvre de la circulation.

Enfin, je pensais que n’importe qu’elle œuvre était soumise au droit d’auteur. Or c’est faux, car il faut qu’elle soit originale.

J’ai beaucoup aimé le format du livre car il est assez rapide et facile à lire. En effet, il donne les grandes lignes de cette matière et nous permet de comprendre que le droit d’auteur est essentiel de nos jours alors qu’il n’est pas toujours respecté avec, par exemple, le téléchargement de films illicites en ligne.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Visite de l’atelier de reliure Houdart

Le 27 avril 2016 j’ai eu la chance de visiter l’atelier de reliure Houdart à Paris.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Je tiens à préciser que cet atelier n’est pas le relieur à qui je fais appel dans le cadre de mes activités professionnelles de documentaliste juridique.
Monsieur Pierre Escarra m’a contactée suite à la publication de mon premier article sur le métier de relieur juridique. Nous avons ensuite convenu d’une visite de son atelier basé à Paris. Cette visite, facilitée par l’accès en métro, m’a semblée importante, à la fois pour mieux connaître le métier et aussi pour justifier le budget reliure auprès de mon employeur.

J’ai été surprise par la très grande variété des réalisations de l’atelier Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Du point de vue du documentaliste juridique, la reliure a souvent un but pratique et de conservation (parfois elle peut être décorative et plus luxueuse mais c’est plus rare). Notre type de reliure est désigné par le terme « documentaire » chez Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Le documentaire est donc la reliure des collections juridiques chez les juristes (avocats, notaires, profs de droits, auteurs, organismes professionnels, administrations publiques, tribunaux…). Ce type de reliure se réalise le plus souvent en toile et plus rarement en demi-cuir ou cuir-intégral lorsqu’il s’agit de décorer un bureau de prestige.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Un autre type de reliure concerne l’entreprise. Il s’agit de reliures d’exception réalisées à la demande d’une entreprise pour une commémoration, pour ses archives, pour un catalogue de prestige, pour répondre à un appel d’offres, pour un livre d’or, un livre de cave d’un restaurant étoilé, etc….

Les matériaux les plus nobles sont utilisés (cuir, soie, papiers de luxe ou teints à la demande), les finitions sont à la hauteur de l’objet (dorure des tranches, étui de conservation) et toutes les personnalisations sont possibles (blason, monogramme, logo pour n’en citer que quelques-unes).

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Viennent ensuite les reliures pour les particuliers avec une grande variété de supports qu’un particulier peut confier à un relieur : livres anciens, livre préféré, thèse, livrets de famille, mémoires, livres usuels que l’on manipule souvent (livres de cuisine, dictionnaires), partitions, livre de photos, etc…

Selon le budget du particulier, la reliure pourra être assez simple, dans l’esprit des reliures documentaires juridiques ou plus élaborée lorsqu’il s’agit de faire un joli cadeau, de marquer un événement ou lorsque l’on est bibliophile.

Il est possible de livrer le document sous format numérique, le relieur s’occupe alors de l’impression et de la reliure.
Il est aussi possible de commander de petites séries, parfois même en plusieurs versions (une version prestige pour l’auteur et des versions plus économiques pour ses lecteurs).

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Les travaux du mois de mai

Pendant cette visite, j’ai découvert :

Les matières : les cuirs, les papiers d’art dont l’origine est turque (et non italienne), les toiles qui sont livrées en rouleaux, le papier, les cartons…

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Papiers marbrés, ici motif feuilles de chêne

Quelques machines et outils : machine à coudre, massicot, étau à endosser, presses, fers de dorure…

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Collection de fers à dorer

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Fers à dorer

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Machine à coudre pour reliure

L’organisation de l’atelier où chaque relieur est polyvalent avec néanmoins quelques spécialités.

L’atelier Houdart compte 10 personnes. Le métier est physique, les relieurs travaillent debout pour la plupart. Ils/elles manient des outils qui demandent de la force et de la précision. La très bonne entente de l’atelier est néanmoins palpable et l’émulation créatrice fait des merveilles !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Étau à endosser

Le métier de relieur est à la fois créatif mais rigoureux  y compris pour la reliure dite « documentaire » où de nombreux paramètres demandent de l’attention (respect des modèles du client, respect des délais, vigilance sur les manquants, sur les tables annuelles).

L’atelier dispose d’une base de données client qui contient principalement des informations commerciales.
Pour les reliures dites documentaires, les modèles de reliure de chaque client sont des cartonnettes aux dimensions de la reliure, annotées avec toutes les références du client.

Concernant l’organisation d’un train de reliure, j’ai pu photographier un bon de retrait de reliure mis au point par un documentaliste du CRIDON qui a retenu toute mon attention.

Reliure juridique, bon de retrait

Le bon de retrait mis au point par le CRIDON

Nous avons également échangé avec Monsieur Escarra sur les différentes pratiques entre la France et d’autres pays en matière de conservation des documents des deals (cf. opération de fusion acquisition par exemple). Aux Etats-Unis, il est d’usage, lorsqu’une opération est terminée, de faire relier les documents. En France, les avocats d’affaires leur préfèrent les classeurs du commerce ou la reliure notariée. Avouons qu’une reliure traditionnelle avec une jolie pièce de titre a plus de charme qu’un vulgaire classeur plastique du commerce format A5 !

Militons pour la reliure y compris pour les bibles !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Toiles pour reliure

J’ai surtout eu la possibilité de consulter plusieurs réalisations, toutes plus exceptionnelles les unes que les autres :

  • de très touchantes histoires de famille, de carrière, des généalogies, des mémoires en attente d’être livrées,
  • un bluffant fac-similé d’une collection de lettres de Marcel Proust, toutes rassemblées dans un ravissant coffret en cuir,
Atelier Houdart Relicentre, Paris

Reliure d’une collection de lettres de Marcel Proust

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Etui relié pour lettres de Marcel Proust

  • une thèse sur l’architecture des HLM dont l’originalité de la reliure a marqué les esprits du jury et vraisemblablement contribué à son succès,
  • le livre de cave de la Tour d’argent qui est en fait un classeur avec un système de broches dont le mécanisme est astucieusement dissimulé ; vu en reportage TV, le livre de cave pèse 8 kilos et compte 400 pages interchangeables,

    Atelier Houdart Relicentre, Paris

    Livre de cave de la Tour d’Argent

  • de spectaculaires réalisations pour des appels d’offre, pour une agence de communication pour la communication d’une marque automobile ou par la concrétisation de marchés avec l’étranger,
  • des tirés à part de toute beauté : un livre commémoratif Hermès (réalisé via les Editions du Regard) avec sa reliure en foulard Hermès incroyablement graphique et techniquement complexe, un livre Lancel et son monogramme en cuir embossé.

    Atelier Houdart Relicentre, Paris

    Reliure d’exception pour la maison Hermès

Ce n’est qu’un extrait de la collection privée de l’atelier qui conserve ainsi des prototypes ou des exemplaires surnuméraires, témoignages du savoir-faire des relieurs.

Si vous passez rue Broca dans le 13ème, je ne peux que vous inciter à visiter l’atelier qui fait régulièrement des portes ouvertes. L’atelier organise également des cours et stages pour particuliers et professionnels de tous niveaux dans un local spécialement aménagé proche de l’établissement principal. Les cours sont animés par les membres de l’équipe Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Presse à relier

Les vitrines de la boutique sont tout simplement ravissantes. En ce moment elles illustrent le travail des relieurs au boulot et leurs loisirs au repos. Vous verrez qu’il y a des similitudes avec le métier de documentaliste ! Les miniatures sont l’œuvre de Benoîte. Elles rencontrent tellement de succès qu’elles sont régulièrement vendues à des passants. J’ai beau avoir un âge certain ou un certain âge, j’étais comme une petite fille ébahie devant une maison de poupées !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Relieurs au boulot, Benoîte créations

Relieurs au boulot, Benoîte créations

Relieurs au repos, Benoîte créations

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Vitrine, reliure juridique, poupée Benoîte Créations

Sarah, relieuse, fait également des cartes pop-up de toute beauté qui sont visibles sur le site de l’auteur http://www.tinupopup.com/ et en vente via A Little Market https://www.alittlemarket.com/boutique/tinu-504245.html. Un très joli cadeau pour papivores !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Carte pop-up Tinupopup par Sarah

Enfin, l’atelier Houdart se visite en petit groupe via l’organisme Walkmysteps. Prochaine visite le mercredi 18 mai 2016 à 19h30.

https://www.walkmysteps.com/fr/visite-decouverte-paris/262-l-atelier-houdart-reliure-et-dorure-d-art


Atelier Houdart Relicentre, Paris

Equipe Atelier Houdart Relicentre Paris

Atelier Houdart
77 rue Broca
75013 Paris

Tél : 01.43.31.40.36

Mail : houdart@relicentre.fr

www.atelier-houdart.fr (traditionnelle)
www.reliure-dorure-paris.fr (professionnelle)

Métro : Gobelins ou Corvisart

Ouvert du lundi au samedi sans interruption de 9h30 à 17h30 sauf lundi et samedi, de 10h00 à 17h00

Fascicules du juris-classeur

La recherche d’archives juridiques

Comment rechercher les archives d’un texte législatif, d’un fascicule d’une collection à base de feuillets, d’un document administratif, d’une revue juridique ou d’un traité de droit ?

Pour un texte de loi, une question parlementaire

Petit rappel utile…

Voir le site des archives de l’Assemblée nationale pour les comptes rendus des débats parlementaires et les questions et le site du Sénat pour les comptes rendus des débats parlementaires et les questions :

http://www.senat.fr/seances/comptes-rendus.html#archives

http://www.senat.fr/comptes-rendus-seances/5eme/seances/archiveSeances.html

http://www.senat.fr/somtravaux/comptes_rendus/questions/tables_des_questions_1959_1986.html

Les fascicules anciens sont-ils conservés par les éditeurs ?

Rechercher un fascicule ancien d’une collection à base de feuillets donc une collection qui est mise à jour en temps réel en ligne + mise à jour par un remplacement et élimination des feuillets pour la version papier est une gageure !

Compte-tenu du prix du mètre carré à Paris, on comprend facilement que les éditeurs soient peu friands de ce genre de pratique.

Fascicules du juris-classeur

Petit panorama de quelques éditeurs

♦ Chez Lexis

Le service Production conserve sous format numérique, certains vieux fascicules des juris-classeurs.

La demande doit être faite via la Responsable Documentation Madame Anne-Françoise Bidault. Pour justifier la demande, il faut fournir un maximum d’informations : titre du fascicule, auteur, cote, années recherchées.

♦ Chez Lextenso

Frédéric Etchart : « Nous ne conservons malheureusement pas l’historique des anciennes études Joly, cela impliquerait une logistique trop lourde pour des demandes quasi inexistantes. »

♦ Chez Dalloz

Pas de conservation des vieux fascicules, on me renvoie vers la BNF.

Réponse de la BNF :

La BNF conserve en effet les anciens fascicules des publications à feuillets mobiles, quel que soit l’éditeur (à condition que l’éditeur dépose régulièrement : c’est une obligation légale mais il peut y avoir des oublis ou des lacunes dans le dépôt légal, malgré les relances de la BNF).

Concernant les conditions d’accès : les salles de lecture de la Bibliothèque du Haut-de-jardin du site François-Mitterrand (Tolbiac) sont ouvertes à toute personne de plus de 16 ans munie d’un titre d’accès. Les salles de lecture de la Bibliothèque de recherche (sites François-Mitterrand (Rez-de-jardin) et Richelieu-Louvois, Arsenal, Opéra) sont accessibles uniquement sur justification de recherche, après entretien d’accréditation.

Vous trouverez des informations détaillées sur les conditions d’accès à ces salles de lecture sur le site internet de la Bibliothèque, dans la rubrique La BnF> BnF pratique> Conditions d’accès et tarifs : http://www.bnf.fr/fr/la_bnf/conditions_acces_tarifs.html

Les anciens fascicules des publications à feuillets mobiles se trouvent dans la Bibliothèque de recherche du site François-Mitterrand (Rez-de-jardin).
Puis le Service me contacte dans un second message pour m’indiquer la disponibilité des archives recherchées, leur notice bibliographique et leur cote.

♦ Chez Lamyline

Lamy a la particularité d’avoir des ouvrages à mise à jour de deux formats, à savoir : les ouvrages reliés formant une unité documentaire (comme un livre) ou les classeurs à bases de feuillets mobiles.

Il est possible de consulter les archives des vieux Lamy sous format relié mais cette fonctionnalité est peu connue des utilisateurs.

Exemple pour le Lamy Droit du Financement :

Capture Lamyline Archives

Capture Lamyline Archives

Ses archives sont disponibles depuis 1997.

Pour se faire se rendre dans l’onglet Lire/Feuilleter, sélectionner le domaine, puis le type de publication, sélectionner l’onglet ARCHIVES à droite de votre écran, une liste déroulante s’affiche pour chaque titre.

A noter, il n’est pas possible de consulter les archives des collections sous forme de classeurs comme par exemples, les collections du domaine civil ou le Lamy Associations.

Possibilité également sur RDV de consulter directement chez l’éditeur les versions papiers antérieures sous réserve de leur disponibilité dans les rédactions.

Recherche un ouvrage, une revue

Bibliothèque Cujas

Bibliothèque Cujas

Il y a un partenariat entre la BNF et la bibliothèque Cujas pour le dépôt légal des ouvrages juridiques. De ce fait, la bibliothèque Cujas conserve des ouvrages anciens ainsi que toutes les anciennes versions des codes.

Recherches via le catalogue SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/

Ou via le site internet CUJAS : Fonds patrimonial, présentation http://biu-cujas.univ-paris1.fr/fr/node/69

Attention aux conditions de consultation qui sont particulières pour ce fonds documentaire.

Gallica (BNF)

Gallica

La recherche sur ce site n’est pas aisée mais s’améliore depuis la mise en place de la rubrique Les Essentiels du droit

http://gallica.bnf.fr/html/und/droit-economie/essentiels-du-droit

Les Essentiels du droit donnent accès à une sélection de titres fondamentaux numérisés à partir des collections patrimoniales de la BnF et consultables dans Gallica. Le corpus est structuré par type de sources du droit correspondant aux axes de la politique documentaire de numérisation en sciences juridiques de la BnF : sources législatives et réglementaires, jurisprudence, doctrine, sources du droit coutumier et du droit local. Les pages consacrées à la doctrine et aux sources du droit coutumier sont en construction.
Ce programme de numérisation se fonde sur une bibliographie méthodique et raisonnée des ouvrages de droit publiés avant 1945 élaborée par un groupe d’universitaires spécialistes du droit et sur les collections patrimoniales de la BnF conservées par le département Droit, économique, politique en droit et jurisprudence (ouvrages catalogués sous la cote F), ainsi qu’en droit de la nature et des gens et en droit international (cote E*). Certaines des collections signalées peuvent comporter des lacunes : le titre est en cours de numérisation ou le document original ne peut faire l’objet d’un traitement de numérisation.

Voir aussi le très utile article d’Emmanuel Barthe pour mieux s’y retrouver :

Inventaire : les collections anciennes de revues juridiques dans Gallica, une mine jusqu’en 1939

Dans la thématique économique, boursière, fiscale et financière

 Le centre des archives économiques et financières (CAEF) à Savigny-le-Temple

CAEF

Les archives économiques et financières

Le Centre des archives économiques et financières (CAEF) détient des fonds et collections très divers pour chercheurs et amateurs, issus des services des ministères économiques et financiers ou des établissements publics et autorités administratives qui y sont rattachés.

Les archives historiques sont organisées autour de différents pôles : archives des ministres, des directions d’administration centrale et services industriels rattachés au ministère (Imprimerie nationale, SEITA, Monnaies et médailles, Service des alcools, Loterie nationale), archives de la Compagnie des agents de change de Paris.

Ces archives sont complétées de fonds privés et d’une bibliothèque issue de celle du ministère des finances. Les collections regroupent des monographies concernant les principaux champs de compétences du ministère : économie, finances, budget, comptes publics, réforme de l’Etat, législation fiscale, industrie.

Les archives sont conservées et consultables au Centre des archives économiques et financières (CAEF) à Savigny-le-Temple. La salle de lecture est accessible tous les jours sur rendez-vous,
du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30

Archives[at]finances.gouv.fr
Tél : 01.64.87.79.31

Saviez-vous par exemple que le SAEF détient les archives historiques de l’AMF, ainsi que celles de deux organismes qui l’ont précédée, le Comité des bourses de valeurs (1942-1968) et la Commission des opérations de bourse (1968-2003) ?

http://www.economie.gouv.fr/caef/collections-darchives-0?language=fr

De même, François-Xavier Mérigard, souligne dans un message Juriconnexion daté du 18 février 2016 qu’il a fait appel au CAEF pour « retrouver les archives des décisions du CBV (Conseil des Bourses des Valeurs) et les avis de la SBF (Société des Bourses Françaises) qui ne sont pas repris sur le site de l’AMF» et qu’il a eu une réponse sous moins de 48 heures par PDF. « Un bel exemple de réactivité », souligne-t-il.

Je confirme ce point et j’insiste sur le point qu’il est important pour les documentalistes de cabinet d’avocats d’avoir une réponse rapidement. Une réponse plusieurs jours ou semaines après ne sera plus utile à l’avocat demandeur, dans le meilleur des cas, elle servira juste à alimenter la curiosité intellectuelle du documentaliste. Une réponse négative rapide est aussi une réponse !

Pour les archives AMF, voir aussi la Base des Décisions et Informations Financières de l’AMF BDIF – Archives – .

L’AMF met à la disposition du public sur son site internet sa « base des décisions et informations financières » depuis l’année 2009 incluse.

Pour cette base, la consultation du mode d’emploi est un passage obligé surtout si vous êtes un habitué des bases de données juridiques actuelles !

Sinon, pour obtenir de l’aide dans l’utilisation de ce service, contactez : bdif@amf-france.org

Bonne recherche !

Logo Droit et Innovation Leganov

Interview d’Alexis Deborde au sujet de la Newsletter Droit & Innovation

En complément de mon récent article sur les sources à suivre dans le domaine du droit et de l’innovation, j’ai proposé à Alexis Deborde (Leganov) de nous parler de son initiative de newsletter sur ce sujet.

Une interview qui parlera aux acteurs du droit concernés par ce sujet, tout comme aux documentalistes et veilleurs puisqu’il est question de la veille comme arme stratégique des décisionnaires.

Logo Droit et Innovation Leganov

Comment vous est venue l’idée de créer une newsletter sur le sujet Droit & Innovation ?

C’est le thème de prédilection de Leganov qui accompagne les professionnels du droit dans leurs initiatives innovantes.

Avec l’émergence des Legal Tech et l’accélération de la transformation des professions traditionnelles du droit, c’est un sujet de plus en plus discuté et débattu et il nous est apparu naturel de partager nos lectures les plus pertinentes à tous.

Quel est l’objectif de votre newsletter ? Quel public visé ?

Notre objectif a d’abord été de gagner du temps en cherchant à automatiser notre veille quotidienne sur le secteur de l’innovation et du droit.

Une fois cette première étape réalisée nous avons jugé opportun de diffuser cette veille à travers une newsletter aux acteurs concernés par ces problématiques dans un but d’information et de sensibilisation.

De plus en plus de professionnels ou acteurs du droit sont intéressés par les actualités touchant à la transformation des professions juridiques sans néanmoins disposer du temps et des moyens suffisants pour rechercher activement ces informations.

La veille Leganov c’est une compilation des informations essentielles de la semaine en un seul mail !

Comment avez-vous identifié les sources à suivre ?

De par notre positionnement et les partenariats que nous avons noués avec les acteurs majeurs de ce secteur (associations, legaltech, etc.), nous sommes depuis plus d’un an connectés à l’écosystème œuvrant pour l’innovation dans le secteur juridique.

Nous avions donc naturellement déjà identifié les acteurs et les sources d’information à suivre. Un travail important sur la compilation et le trie de ces informations par mots clés ou expressions a cependant dû être réalisé.

Quels outils/services utilisez-vous pour collecter l’information sur le sujet Droit & Innovation ?

Nous réalisons notre veille essentiellement à partir de flux RSS et utilisons Inoreader comme agrégateur de flux.

Cette plateforme de veille permet d’économiser le temps passé à vérifier tous les sites d’informations, réseaux sociaux, forums etc. par vous-même, en paramétrant les sources d’informations souhaitées. Ainsi le contenu arrive directement sur la plateforme !

Nous pouvons ensuite affiner nos recherches avec précision. En effet s’il est possible de suivre les actualités sur des mots-clés spécifiques, la plateforme offre également la possibilité de créer des règles pour filtrer les flux entrant afin d’obtenir des résultats de recherche répondant au mieux aux actualités recherchées.

Les flux pourront ensuite être classés dans des dossiers ou encore être triés par mots clés.

Quel outil utilisez-vous pour diffuser votre newsletter ?

Concernant la diffusion de notre newsletter, nous utilisons MailChimp, un outil puissant dédié à l’envoi de lettres d’information.

Parmi les fonctionnalités les plus intéressantes de cet outil, nous pouvons citer la possibilité de concevoir plusieurs lettres d’information automatisées à partir de fils RSS (à une fréquence sélectionnée par avance) après avoir créé une liste de destinataires; ou encore l’accès à des statistiques très utiles concernant votre campagne de newsletter (taux d’ouverture, nombre de clics sur les liens etc.)

La veille métier est-elle selon vous un facteur de différenciation ?

Quel que soit le type de structure ou secteur d’activité, la veille est essentielle en ce qu’elle donne aux dirigeants la possibilité d’anticiper afin de prendre les décisions adéquates au bon moment.

Dans une société où tout évolue très rapidement, les enjeux d’une veille peuvent être multiples.

Qu’il s’agisse d’une veille concurrentielle, juridique, technologique ou encore de notoriété, il est crucial d’être informé et de pouvoir réagir rapidement.

Evidemment, rechercher toutes ces informations prend énormément de temps, il est donc indispensable d’apprendre à utiliser des outils permettant de collecter ces informations et d’être alerté en temps réel ou de faire appel à un expert en veille.

Quels sont les retours sur votre newsletter ?

Il y a actuellement près de 600 inscrits ce qui est un excellent début et cela prouve qu’il s’agit d’une thématique très surveillée.

Avez-vous d’autres projets de veille sur des thématiques touchant à l’activité juridique ?

Une veille répond avant tout aux besoins et objectifs déterminés à l’avance par celui qui l’entreprend.

Avec notre veille en « Droit et innovation » nous partageons à nos prospects et nos clients des informations susceptibles de les sensibiliser aux enjeux des problématiques que nous traitons avec eux.

Pour le compte de nos clients nous avons mis en place des veilles couvrant une vingtaine de thématiques différentes en fonction de leurs objectifs.

Qu’elles soient destinées aux dirigeants de cabinets d’avocats (veille réglementaire, concurrentielle ou de notoriété dans la plupart des cas) ou à leur clientèle (veille secteur) afin mieux connaître leur secteur d’activité et d’améliorer leur relation-client, les newsletters sont toutes réalisées et programmées avec une périodicité déterminée (quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle).

S’inscrire à la veille Droit & Innovation de Leganov : ici

En savoir plus sur les outils de veille sur le blog Keep It Simple : ici

Sang Froid n° 1

Sang Froid, lancement d’une revue judiciaire

 

Revue Maât

2015, le projet

Présentation de la future revue

Journaliste judiciaire depuis quatre ans au sein du mensuel lyonnais Mag2 Lyon, Stéphane Damian-Tissot quitte ce poste afin de créer une revue judiciaire qui s’appellera Maât. Cette revue trimestrielle mélangera des faits d’actualité (reportages, enquêtes, tribunes d’opinion) et des sujets plus historiques (portraits, affaires anciennes…) ainsi que des aspects du polar (nouvelle d’auteurs, critiques de livres et de films, interviews…). L’idée est de créer une revue qui rassemble le monde judiciaire (avocats, magistrats, policiers…) et le grand public, toujours plus passionné par cet univers et celui du polar.

Chaque trimestre, les 180 pages de cette revue vous plongeront au cœur de la justice, de la police mais aussi du “milieu“ grâce à des articles fouillés et à contre-courant.

Le polar sera aussi à l’honneur avec, dans chaque numéro, une nouvelle spécialement écrite par un auteur reconnu ainsi que des interviews et des portraits.

Grâce aux réseaux sociaux de la revue, vous pourrez suivre l’évolution de ce projet dont le premier numéro est prévu pour septembre 2015.

Pourquoi Maât ?

Réponse de Stéphane : C’est la déesse égyptienne de la justice. Elle symbolise l’ordre, la solidarité, l’équilibre du monde, l’équité de la paix, la vérité et la justice (rien que ça !).

Revue Maât

Si comme moi,

  • vous suivez de temps en temps en les émissions TV de type “Faites entrer l’accusé“ avec intérêt (et parfois un certain sentiment angoissant il faut l’avouer),
  • si vous êtes amateur de polars (pas mon cas mais un récent article de Télérama Les nouvelles gâchettes du polar français par Christine Ferniot publié le 10/03/2015 http://www.telerama.fr/livre/les-nouvelles-gachettes-du-polar-francais,123698.php m’a donnée envie d’en savoir plus sur ce genre littéraire),
  • si vous souhaitez participer à la naissance d’une revue,

J’ai lu le numéro zéro et croyez-moi entre le reportage d’actualité, l’immersion au cœur d’une enquête policière et les récits d’anciennes ou récentes affaires, c’est bien écrit, richement illustré, énergique, documenté, ça dépote sans être racoleur !

Une revue qui pourrait aussi intéresser, à titre personnel, notre public d’avocats d’affaires en mal d’enquêtes criminelles.

2016, changement de nom

Chers lecteurs, nous rentrons dans la dernière ligne droite avant la naissance de la revue et nous avons plusieurs annonces importantes à vous faire :

En concertation avec nos partenaires, nous avons décidé de changer le nom de la revue et de l’appeler SANG-FROID. Entre l’orthographe, la prononciation un peu compliquée et sa signification mystérieuse si l’on n’est pas mordu d’égyptologie, le nom de Maât n’était pas clair pour tout le monde. Nous avons donc préféré opter pour un nom plus grand public et facilement identifiable. Le changement sera effectif sur la page en début de semaine prochaine. Nous espérons que tous nos lecteurs l’apprécieront.

Nous avons également le plaisir de vous confirmer que notre revue sera bien disponible dès mars 2016 en librairie. Le premier numéro devrait être distribué dans nos quelques 500 points de ventes entre le 15 et le 31 mars. Pour toutes les personnes intéressées, il sera possible de commander ce premier numéro ou de s’abonner à la revue dès le mois de février.

2016, le numéro 1, sortie prévue le 24 mars 2016

Sang Froid n° 1

 

 

Facebook : https://www.facebook.com/revuemaat/

Site : 
http://www.revuesangfroid.fr/

Twitter : @RevueSangfroid

Innovation

Droit et innovation

Quelques sources d’information sur un sujet qui alimente beaucoup la blogosphère depuis quelques mois. On les comprend, les avocats ont peur de « l’ubérisation ». La parade c’est l’INNOVATION !

Au programme : étude, thèse, conférence, meet-up, atelier, workshop, articles, newsletters, twittos à suivre et veille.
Merci à Jean Gasnault pour quelques sources communiquées.

Innovation

L’étude

L’innovation dans la profession d’avocat. Une étude réalisée par la Clinique de l’Ecole de Droit de Sciences Po en partenariat avec l’Incubateur du Barreau de Paris, Décembre 2015

http://www.sciencespo.fr/ecole-de-droit/sites/sciencespo.fr.ecole-de-droit/files/IBP%20Rapport%20Innovation_decembre2015.pdf

Avec une intéressante bibliographie en fin d’étude.

La thèse

Comment la digitalisation démocratise l’accès au droit ? par Blandine Jugé

Ma thèse en 2 minutes :

http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/21/avocats-start-ups_n_7105994.html

Quelques sites

L’Incubateur du Barreau de Paris : http://incubateur-barreaudeparis.com/

Innovation juridique par Le Village de la justice /LegiTeam : http://www.innovation-juridique.eu/ et la rubrique Management\Technologies et innovations pour les métiers du droit sur le site http://www.village-justice.com/

JINOV (les journées de l’innovation du Droit et du Chiffre) (Arnaud Dumourier) : http://www.jinov.fr/.
Voir aussi http://www.lemondedudroit.fr/

OpenLaw : http://openlaw.fr/

Open Law, le droit ouvert est un projet de cocréation destiné à mettre en valeur le droit ouvert, accompagner globalement l’ouverture des données juridiques et stimuler l’innovation collaborative autour des données juridiques ouvertes.

Voir aussi la page Legal Innovation Paris Meetup http://www.meetup.com/fr-FR/Legal-Innovation-Paris/ pour le calendrier des manifestations.

Possibilité de recevoir la newsletter OpenLaw suite à une participation aux différents Meet-Up ou Programme organisés par l’Association Open Law.

La presse

La presse juridique : voir notamment la LJA, les Petites Affiches, la Gazette du Palais, le Recueil Dalloz, Dalloz Avocats, la Semaine Juridique, …

Les Echos, Le Nouvel Économiste, L’usine Digitale… font régulièrement des articles sur ce sujet.

La veille

Une newsletter Droit & Innovation a été lancée en 2016 par Leganov (Alexis Deborde)
Inscrivez pour recevoir notre veille Droit & Innovation chaque vendredi midi ! https://t.co/ExkB5fNPbZ : http://www.leganov.com/

La newsletter de Darwin Consulting (Etienne Vandewalle) dédiée à L’innovation juridique, fiscale et comptable « Nous assurons une veille permanente sur les innovations et bonnes pratiques au niveau mondial et un suivi constant des avancées technologiques et des innovations de rupture : services en ligne, mobilité, web sémantique, réseaux sociaux, e-learning, data, objets connectés… »
Formulaire d’abonnement Elodie Teissedre est la curatrice du Scoopit Droit d’avenir, la revue du changement chez les professionnels du droit : http://www.scoop.it/t/good-news-by-elodie-teissedre

Sur Twitter

Un tel sujet ne peut que faire le buzz sur Twitter.

Quelques twittos à suivre :

@adumourier
@AlexisDeborde
@BlandineJuge
@clarisseberrebi
@juridique_innov
@LEGA_NOV
@l_incubateur
@OpenLaw_fr
@wickers_t

et quelques hastags : #droit #innovation #avocat #legal #tech #legaltech #startup #transformation #numérique #ubérisation

D’après une récente étude L’avocat et l’information juridique sur internet par Solulaw

68% des avocats interrogés (entre juillet 2015 et janvier 2016) se disent prêt à innover pour faire évoluer leur pratique

Etude complète ici : https://www.solulaw.com/docs/avocat_et_information.pdf,

et analyse ici : https://blog.solulaw.com/2016/02/29/si-les-avocats-prenaient-le-controle-de-linfo-juridique-en-ligne/

Attention, à l’overdose. En 2015 c’était le terme BIGDATA qui était à la mode. En 2016, je prédis un bel avenir à INNOVATION !

Pourtant, nous savons depuis les années 70, qu’en France on n’a pas de pétrole mais on a des idées !

Se méfier des « y’a qu’à faut qu’on… » !

Entre toutes ces lectures, ces ateliers, ces rencontres, ne pas oublier de garder un peu de temps pour son propre brainstorming et pour innover !

RecycLivre Camion

RecycLivre

Tout le monde sait que les avocats et les juristes sont des grands papivores !

En quoi RecycLivre peut-il vous aider à gérer votre trop plein de livres juridiques ou autres ?

Ci-dessous un retour d’expérience.

Je remercie Katell Piboubès et Marie-Dominique Desmarchelier pour leurs commentaires sur cette entreprise éco-citoyenne et responsable.

RecycLivre Camion

Présentation

RecycLivre.com est un site internet de vente de livres d’occasion original qui crée un lien solidaire entre ses clients et les populations défavorisées. Le destin d’un livre dont on souhaite se séparer n’est ni la cave, ni la poubelle jaune, ni la déchetterie.

RecycLivre offre aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités un service gratuit de récupération de livres d’occasion, et leur donne une deuxième vie en les proposant à la vente sur internet.

Les conditions

RecycLivre reprend les ouvrages juridiques de moins de 5 ans.
RecycLivre ne reprend pas : les encyclopédies, dictionnaires, livres scolaires, guides touristiques, dont le contenu serait obsolète, les revues et journaux.
Pour les autres livres, tous les versements sont acceptés du moment que l’ouvrage est en bon état.

Ainsi, vous pouvez inciter l’ensemble des personnels du cabinet à apporter leurs ouvrages personnels qu’ils souhaitent donner. Les personnes sont heureuses de profiter de l’opportunité pour donner les livres de leurs enfants, ou romans qu’ils n’ont pas envie de garder.

http://www.recyclivre.com/donner-ses-livres.php

La préparation des ouvrages 

Les ouvrages sont regroupés en cartons de déménagement ou petits cartons de ramettes de papier.

Bien remplir les cartons afin qu’ils ne s’écroulent pas s’ils sont mis en pile.

Préciser le nombre et la taille des cartons à RecycLivre afin que la taille du camion soit adaptée. A noter, sur Paris, les véhicules sont électriques.

RecycLivre récupère directement les ouvrages dans votre bibliothèque (préciser si ascenseur ou pas).

RecycLivre, vie d'un livre

RecycLivre, vie d’un livre

Le rapport de collecte

Chaque livre donné est équipé d’un code barre qui le suivra de son stockage à l’entrepôt jusqu’à sa revente.

RecycLivre envoie périodiquement un rapport de collecte qui indique le nombre de livres intégrés (récupérés chez le client), le nombre de livres revendus par la plateforme et les sommes collectées.
Ainsi revendre 327 livres, c’est sauver 2,5 arbres et économiser 99 735 litres d’eau !

De même 10% des revenus nets des ventes sont reversés à des associations caritatives. Soit l’entreprise donatrice choisit une association, soit RecycLivre verse un pourcentage des ventes à l’association Lire et faire lire.

http://www.recyclivre.com/nos-engagements.php

Ce rapport de collecte permet de valoriser l’opération auprès des membres du cabinet.

RecycLivre

Dans quel cas ?

RecycLivre peut être contacté dans le cadre d’un déménagement comme dans le cadre d’une opération pérenne et récurrente (par exemple un passage par an).

Une bonne idée qui m’a été communiquée par Marie-Dominique Desmarchelier : dans les locaux photocopieurs, prévoir un carton vide de ramettes de papier pour les dons d’ouvrages.

Crédit photos : RecycLivre


RECYCLIVRE PARIS

7 rue de la Boule rouge
75009 Paris

Tél : +33 1 83 62 12 21

contact@recyclivre.com

http://www.recyclivre.com/