La nécessaire transformation des cabinets d'avocats, livre blanc WK

Livre blanc sur la nécessaire transformation des cabinets d’avocats

La nécessaire transformation des cabinets d'avocats, livre blanc WK

L’éditeur Wolters Kluwer vient de sortir un livre blanc intitulé La nécessaire transformation des cabinets d’avocats : 55 fiches conseils pour réussir la transition. Il s’agit d’une sélection des chroniques publiées par 6 agences de conseil en communication et en organisation et un coach dans la Lettre des Juristes d’Affaires (LJA) depuis 2007.

Pour télécharger gratuitement le livre blanc : http://www.wkf.fr/lja-livre-blanc.html

 

Or chacun sait que la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, dite loi Hamon, autorise désormais le démarchage pour certaines professions réglementées dont les avocats. Selon un article rédigé par Avocom (Peut-on concilier déontologie et démarchage ?) :

C’est sans doute pour les cabinets qui n’avaient pas encore pris le train de la communication que l’autorisation du démarchage représente la plus grande opportunité. Dans un contexte concurrentiel avéré, la réforme doit être l’occasion de se questionner et de, peut-être, remettre en question un immobilisme hier conservateur, aujourd’hui dangereux.

Christophe Jamin dans sa préface du livre blanc souligne également les différents facteurs qui ont conduit les avocats à :

plonger dans la boue du management, de la rentabilité, de la communication, de la gestion des ressources humaines, ou encore de la stratégie.

Ce livre blanc est donc un outil pratique pour aborder la communication et la stratégie de développement des cabinets d’avocats quel que soit leur historique en la matière.

Il est articulé autour de 5 chapitres : se questionner, se projeter, s’engager, se vendre, partager, malheureusement non paginés.

S’ils ne donnent pas toutes les clés, les articles du livre blanc permettent, soit de conforter des choix, soit d’ouvrir la réflexion, une réflexion que l’on pourra conduire en interne avec les équipes dédiées à la communication ou que l’on pourra confier à une agence de conseil en communication et en organisation.

La biliambule, projet de bibliothèque ambulante

La bibliambule, une bibliothèque ambulante pour l’espace public

La biliambule, projet de bibliothèque ambulante

Le projet d’Amandine Lagut a presque atteint son objectif de collecte de fonds.
Si vous aussi , vous souhaitez participer, vous pouvez le faire à partir de 5 euros sur le site ULULE : http://fr.ulule.com/la-bibliambule/

La Bibliambule, une bibliothèque ambulante entourée de 7 hamacs, prêts à accueillir des lecteurs curieux, ou désireux de farnienter…

Une Z’Ambule qui promeut la culture, le partage et la détente.

La Bibliambule sera un îlot de lenteur dans cet océan de vitesse.

Une fois la Bibliambule inaugurée au champagne, elle pourra être proposée aux Fêtes du Livre, à des festivals, à des associations, aux municipalités …

Suivez leurs aventures Z’Ambulantes sur leur page Facebook

L’histoire ne dit pas si le conducteur de la bibliambule, en plus d’être un lecteur passionné, devra être un cycliste accompli ?
Un financement participatif qui touche à la lecture, au partage, à la détente, ne pouvait me laisser indifférente.
La bibliambule pourrait devenir un acteur du bibliotourisme sous réserve que le projet récolte les 3800 euros nécessaires à son lancement (minimum à atteindre).
J’espère que les lecteurs de ce site contribueront à faire connaître le projet ou à le financer.

 

 

Veille

Les consultants en veille, les formations en veille juridique

Veille

Petit panorama de quelques consultants en veille et de formations en veille juridique.

Plusieurs possibilités pour se former aux techniques de veille :

 

 

 

 

  • assister aux conférences/ateliers animés par les intervenants cités ci-dessous,
  • les suivre sur leurs sites respectifs ou sur les réseaux sociaux,
  • lire leurs publications,
  • suivre une formation via un organisme de formation ou une formation individuelle.

NB : je me suis limitée aux consultants, formateurs et organismes que je connais; je vous invite à compléter la liste en m’écrivant le cas échéant.
Liste par ordre alphabétique de nom.
Le texte Descriptif de leur activité correspond à un copier/coller des informations de présentation trouvées sur les sites internet des consultants.


Béatrice Foenix-Riou

http://www.recherche-eveillee.com/ : blog entièrement refondu en septembre 2014

Descriptif de son activité :

Béatrice Foenix-Riou a créé BFR Consultants – un organisme de formation agréé – en décembre 2008, et offre son expertise dans le cadre de formations sur-mesure, de conférences et d’accompagnements personnalisés, sur des thématiques liées à la recherche d’information et à la veille sur Internet (Google, flux RSS, outils du Web social, etc.).

Depuis 2010, elle est administratrice de l’ADBS (Association des professionnels de l’information) ; elle est responsable du secteur Veille et Recherche sur Internet, qui rassemble près de 800 adhérents ; elle organise régulièrement pour ce secteur des ateliers couvrant le large domaine de la recherche et de la veille (“Comment diffuser les résultats de sa veille ?”, “Quelles alternatives à Google ?”, etc.).

On trouvera sur le Blog de Recherche-eveillee.com le compte-rendu des différentes manifestations.


Didier Frochot et Fabrice Molinaro

http://www.les-infostrateges.com/

Descriptif de leur activité :

Dans un monde où l’information devient la denrée économique essentielle, notre société Les Infostratèges maîtrise la gestion de l’information dans toutes ses dimensions stratégiques. De l’accompagnement en droit de l’information jusqu’à l’organisation de son capital information-connaissances en passant par la gestion de projet web, l’e-réputation et la veille stratégique, nous intervenons auprès des entreprises privées, des collectivités territoriales et des ministères.

Nos modalités d’intervention se déclinent autour de l’Audit, du Conseil, du Développement, de la Formation, mais aussi de la Presse et de l’édition professionnelle, autour de notre site d’information.

Les Infostratèges, ont lancé le blog votre-reputation.com en septembre 2014.

Hormis les pages de présentation des activités en e-réputation des Infostratèges, la partie blog proprement dite publiera des informations ciblées sur ce domaine devenu très vaste. Le domaine couvert par l’e-réputation va en effet du bon référencement naturel aux lentes évolutions du droit de l’Internet et de la responsabilité éditoriale, en passant par la veille stratégique pour la surveillance des vecteurs de réputation, ou par les stratégies de noms de domaine et de marques. C’est dire qu’il y aura matière à traiter régulièrement de ces diverses facettes.


François Libmann Consultants (FLA)

http://www.fla-consultants.com/fr/

Descriptif de leur activité :

FLA consultants, cabinet de veille, d’intelligence économique et d’intelligence scientifique Veille (stratégique, concurrentielle, technologique, etc) Recherche d’informations ponctuelles à la demande Conseil (Système de veille, processus documentaires, etc) Formations à la recherche d’informations et la veille Soutien informationnel pour le développement à l’international.

Bases Publications, SARL de presse créée en 1985, est la société-sœur de FLA Consultants. Elle édite deux lettres professionnelles destinées aux professionnels de l’information ou toute personne intéressée par ces problématiques: Bases et Netsources.


Frédéric Martinet

http://www.actulligence.com/

Descriptif de son activité :

Spécialiste des outils de veille et de recherche d’information sur Internet Online reputation management : surveillez, évaluez et gérez votre réputation Formations des équipes de documentation et de veille aux méthodes et outils de veille et de recherche d’information Gestion de projet, conseil et accompagnement sur la mise en place et l’animation des démarches de veille


Les formations en veille juridique

NB : par ordre alphabétique de nom de formateur

♦ Mieux utiliser internet pour vos recherches juridiques (LAMY) par Benoît Bréard, Responsable Documentation du Cabinet Shearman & Sterling :

http://www.lamy-formation.fr/formation/5335-mieux-utiliser-internet-pour-vos-recherches-juridiques.html

♦ Optimiser sa veille juridique (ADBS) par Stéphane Cottin, Chargé de mission au Secrétariat Général du Gouvernement

http://www.adbs.fr/optimiser-sa-veille-juridique-143505.htm?RH=1410350879074

♦ La veille juridique (SERDA) par Didier Frochot, Consultant-Formateur veille et e-reputation Les Infostratèges

http://formation.serda.com/formations/veille_juridique

♦ Organiser une veille juridique efficace (EFE) par Jean Gasnault, Responsable Documentation du Cabinet Gide

http://www.efe.fr/formation/organiser-une-veille-juridique-efficace.html

♦ Internet juridique : méthodes de recherche et de veille (ELEGIA) par Tiphaine de Mauduit Responsable Documentation du Cabinet Franklin
http://www.elegia.fr/formations/internet-juridique-methodes-de-recherche-et-de-veille_d32190015

♦ Veille juridique sur internet. Trouver et transmettre rapidement l’information juridique (COMUNDI) par Sandrine Rouja, Juriste, Responsable Veille juridique – Juriscom.net

http://www.comundi.fr/formation/13197/veille-juridique-sur-internet.html

Business report

Rechercher une note d’analyste ou note de broker

Business report

La définition :

Les analystes financiers publient régulièrement des notes d’analyse sur les actions qu’ils suivent afin donner un conseil d’achat, de conservation ou de vente à leur clients investisseurs. Lors d’un placement de titres, des notes d’analyses financières sont publiées par les banques en charge de l’opération afin de sensibiliser les investisseurs à l’intérêt potentiel des titres proposés. Cette période d’environ deux semaines précédant la période de lock-up, est qualifiée de prémarketing.

Source : lexique financier Les Echos.fr

 

 

La problématique : identifier les sources pour obtenir des notes d’analystes ou note de brokers.

La méthode « artisanale »

Chercher les commentaires dans la presse économique via Google, en retrouvant le nom de l’émetteur et en contactant leur service communication. Méthode artisanale, lente, sans aucune garantie de succès.

A noter, au lieu de chercher des commentaires via Google Actualités, possibilité de consulter les sites boursiers ci-dessous afin d’identifier la note recherchée et de trouver un éventuel commentaire dans la presse boursière.

http://www.zonebourse.com/analyse-bourse/

http://bourse.lesechos.fr/bourse/actions/cours_az.jsp

http://www.boursorama.com/bourse/actions/cours_az.phtml

http://www.boursier.com/recherche

Question : quelles sont les sources d’informations financières susceptibles de contenir des notes d’analystes ou notes de broker ?

Le réseau

Idéalement, lorsque l’on contacte un établissement financier, il faudrait passer par un contact précis, c’est-à-dire avoir un bon réseau d’interlocuteurs dans différents établissements, une approche qui n’est possible que si l’on exerce dans ce domaine depuis de nombreuses années. Les avocats peuvent faire appel à leurs clients financiers, ponctuellement pour obtenir soit dans le cadre des dossiers en cours, soit dans le cadre de relations d’affaires, cette fameuse recherche.

Les bases de données

Thomson : http://thomsonreuters.com/

La réponse de l’éditeur à ma demande de tarif annuel et de possibilité d’interroger la base en « pay per view » :

« Thomson Reuters n’a malheureusement pas de service Library qui permette de répondre à des requêtes ponctuelles, nous ne fonctionnons que sous forme d’abonnement.  A ma connaissance, l’abonnement Thomson qui permet l’accès entres autres aux notes de brokers est de plusieurs milliers d’Euros par mois ».

Capital IQ https://www.capitaliq.com/home.aspx

J’ai eu un bon contact avec cet éditeur. Leur plaquette de présentation pour « law firms » est particulièrement bien faite. Elle s’adresse directement aux fonctions support qui vont utiliser la base (librarians / business development / marketing / conflict resolution / client intake); ce qui est assez rare pour être souligné. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site ci-après : http://www.spcapitaliq.com/our-capabilities/our-capabilities.html. Il donne une idée  précise des services disponibles au sein de S&P Capital IQ en fonction du type de compagnie, de la fonction et de l’activité.

La non-exhaustivité des bases

Aucune des bases mentionnées ci-dessus n’est exhaustive en ce qui concerne les notes. La base peut permettre d’identifier la note mais dans certains cas il faudra l’acheter et ce coût se rajoutera à l’abonnement annuel.

Le coût élevé des bases

Le coût des bases citées ci-dessus est très élevé. Un budget conséquent qui n’est justifié qu’en cas d’usage régulier de la base mais pas pour une demande ponctuelle. Pas de possibilité d’un service de recherche avec paiement à l’acte pour les bases mentionnées ci-dessus.

Autres sources d’informations, notamment sur les notes de secteurs

Les notes Xerfi (http://www.xerfi.com/) peuvent être consultées pour faire le point sur un secteur. Leur coût varie en fonction de la note. Elles peuvent être achetées à l’unité ou avec un système de crédit à dépenser sur une année.

  • Collection Xerfi Precepta: Analyse de la stratégie : analyse des stratégies et de la concurrence sectorielle, facteurs de changement et leurs impacts sur le marché, identification des modèles économiques performants, panorama et positionnement des forces en présence.
  • Collection Xerfi Research: Décryptage de secteurs et marchés clés français : évolution de l’activité et du jeu concurrentiel, analyse déterminants du marché, facteurs de mutation de l’offre et de la demande, principaux axes de développement, prévision à court et moyen terme.
  • Collection Xerfi France: Etudes sectorielles sur environ 400 secteurs de l’économie française, analyse de l’offre et de la demande, prévisions sectorielles à court terme, présentation des principaux opérateurs du secteur.
  • Collection Global Business: Etudes à l’international. Analyse et prévisions des 60 secteurs clés de l’économie mondiale, études entièrement rédigées en anglais.
  • Collection Xerfi Groupe: Portrait complet de 60 groupes français, tous secteurs confondus : forces et faiblesses de l’opérateur, positionnement par rapport au marché, orientation stratégique, politique d’investissement, grandes conclusions de l’analyse de ses comptes.

Plusieurs personnes ont mentionné les sites internet des fédérations professionnelles des secteurs sur lesquels il est possible de retrouver certaines notes ou rapports distribués gratuitement.

Les courtiers en information

FLA consultants (http://www.fla-consultants.com/fr/) : soulève la difficulté de se procurer ce genre d’information car la donnée est chère, réservée aux financiers, confidentielle sachant par ailleurs que chaque broker peut mettre un véto sur la diffusion de ses analyses.

Ils ont un accord avec deux prestataires à qui ils peuvent commander des notes. Il est possible d’obtenir un devis pour une recherche de note mais FLA a besoin de connaître le nom du client ou du secteur et le nom de l’émetteur de la note car le coût de la recherche dépendra du coût de la note qui peut être différent d’un broker à l’autre (de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros par note).

SVP (http://www.svp.com/) : consulte parfois Factiva pour rechercher les rapports de brokers desquels ils extraient l’information utile pour répondre à leurs clients mais ils ne récupèrent pas les rapports en question et ne le fournissent pas au demandeur.

Note complémentaire de Sylvie Sage, Manager Business Research Center, Deloitte

Sylvie Sage a eu la gentillesse de compléter mon article. Grâce à son message, j’ai appris de nouvelles choses sur l’information financière. Je le reproduis ci-dessous en la remerciant.

Il y a une différenciation à faire entre les notes de brokers ou notes d’analystes (qui sont les 2 dénominations généralement utilisées), dites d’établissements financiers tel qu’UBS, Natixis, Morgan Stanley, Cheuvreux, Kelper, Exane, Credit Suisse, HSBC, Nomura, SG… et les notes des agences de notation (organismes privés à but lucratif) type Standard & Poors, Moodys et Fitch dont l’activité principale consiste à évaluer la capacité des émetteurs de dette à faire face à leurs engagements financiers.

Voir définition ici : http://www.fimarkets.com/pages/agences_notation.php

Pour ces dernières, le site où acheter les notes et rapports http://moodys.alacra.com/credit-ratings-and-research

Le métier d’analyse financière est vaste, il existe même des analystes crédit…

Chaque société cotée donne le nom des analystes financiers qui les suivent, par exemple :

http://www.klepierre.com/espace-finance/analystes/

http://www.finance.veolia.com/couverture-analystes.html

Un site qui permet un recensement facile et gratuit (sans la note explicative) des notes par établissement : http://www.finances.net/analyses

Par ailleurs, il existe une différence entre les rapports d’analyses sectoriels et les études sectorielles type Xerfi.

Enfin, sur les sites de bourse vous trouverez souvent le consensus des analystes : http://bourse.lesechos.fr/bourse/consensus/consensus_paris.jsp il s’agit d’avis émis par des journalistes financiers

Lien utile

Société Française des Analystes Financiers (SFAF) http://www.sfaf.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12&Itemid=24

Remerciements

Je remercie Gilles Bonabeau (Crédit Agricole), Marie-Agnès Saury (Sagard), Rachida Lièvre (HSBC) et Sylvie Sage (Deloitte) pour leurs précieux conseils concernant les sources mentionnées dans cette note ainsi que les prestataires de services ou les éditeurs qui ont répondu à mes demandes.

Livre plié par Brigitte Grisel

Le livre se plie à toutes nos envies

Livre plié par Brigitte Grisel

Dentelle d’or ou l’enfant des neiges

Encore un heureux hasard. Au cours d’un week-end au festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire (remarquable par ailleurs), nous logeons dans une chambre d’hôtes : La Maison du pêcheur.

Une des chambres de la maison (qui n’est pas une chambre d’hôtes mais plutôt une chambre d’appoint installée dans une ancienne boutique) donne sur la rue. En devanture se trouve une étagère remplie de livres pliés. Je crois d’abord à une collection personnelle des propriétaires avant d’apprendre que les livres sont l’œuvre d’une amie de la famille et qu’ils sont en dépôt-vente auprès de Rosita, hôte des lieux.

Le temps de visiter le domaine de Chaumont, ses installations de land-art pérennes, ses jardins des 7 péchés capitaux (thème de l’année 2014) et mon ENVIE d’en savoir plus sur la créatrice n’a pas diminué. Ça tombe bien puisqu’elle vient de Tours rendre visite à son amie Rosita.

Et voilà comment j’ai rencontré Brigitte Grisel qui, après avoir pratiqué plusieurs loisirs créatifs, s’est lancée dans le pliage de livres. Grâce à quelques tutoriels sur internet, elle a acquis les bases du pliage. Elle travaille au papier millimétré selon un motif qu’elle définit. Elle met un point d’honneur à ne pas découper le livre ou à coller les pages afin qu’il soit toujours possible de le lire.

Le livre que j’ai acheté porte le nom d’artiste Dentelle d’or et le nom littéraire de l’Enfant des neiges de Marie-Bernadette Dupuy dans son édition France Loisir.

Fiche de l’ouvrage sur le site de l’éditeur (canadien) : http://www.jcl.qc.ca/detail_livre/enfant-des-neiges-t-1/

Roman tout à fait typique de l’œuvre de Marie-Bernadette Dupuy, L’Enfant des neiges possède tous les leviers qu’elle a coutume d’utiliser avec succès depuis bon nombre d’années aux Éditions JCL; secrets de famille, enfants orphelins, coïncidences surprenantes, amours équivoques et impossibles, etc. Cette auteure réputée sait mettre de la vie dans son récit et parvient constamment à créer de l’intérêt, d’où une saveur typiquement française et des images belles comme des cartes postales, qui guideront les amoureux du passé vers le lac Saint-Jean, vers Val-Jalbert et ses environs.

De l’extrait descriptif de l’ouvrage, je retiendrai « coïncidences surprenantes » qui est tout à fait dans l’esprit de Sérendipidoc et qui caractérise cette surprenante rencontre avec une créatrice au début de son parcours artistique puisque Brigitte ne plie les livres que depuis un an, et pourtant quelle dextérité et quelle élégance !

Les autres créations de Brigitte sont en vente sur place (pas de site internet pour l’instant) dans la chambre d’hôtes La maison du pêcheur de Chaumont-sur-Loire (qui vaut aussi le déplacement !) aux bons soins de la maîtresse des lieux.


Un autre exemple de livre plié. Celui-ci n’est pas de Brigitte Grisel. Je l’ai trouvé dans une boutique papéterie-cadeaux Rue du Bac à Paris. Il est possible que celui-ci soit un recyclage de vieux missel. Il est très joli et surtout très bien mis en valeur dans la vitrine où il s’accomode parfaitement d’accessoires japonais mais son prix exhorbitant de 310 euros ne me semble pas justifié.

Livre plié dans boutique Rue du Bac, Paris

Livre plié dans boutique Rue du Bac, Paris

Annie François : Bouquiner

Bouquiner, autobiobibliographie par Annie François

Annie François : BouquinerAnnie François : Bouquiner, autobiobibliographie. – Paris : Points (collection poche P1045), 2012. – 199 p. – ISBN : 9782020564779

Editrice pour la maison Seuil, Annie François a fait de sa passion son métier. Dans cet essai, elle passe en revue ses habitudes de lecture qui sont aussi parfois les nôtres.
Avec de courts chapitres d’un style enlevé, drôle, parfois intime comme un journal, elle témoigne de sa dépendance aux livres : ses achats compulsifs, sa hantise de prêter un livre, l’odeur des livres et la méthode de classement de sa bibliothèque ou plutôt son absence de méthode.
L’autre addiction d’Annie François était la cigarette (sujet de son essai « Clopin- clopant« ). Un vice autrement plus nocif qui l’a emportée en 2009. C’est bien dommage car elle aurait sûrement eu beaucoup à dire sur les blogs littéraires, le livre électronique, le métier d’éditeur.
Curieusement, au moment de la rédaction de cet article, la place qu’occupent les bibliothèques dans notre vie, fait l’objet d’un long article dans le Figaro Littéraire du 25 septembre 2014 : Dis-moi comment tu ranges ta bibliothèque et je te dirai qui tu es… Je ne trouve pas que l’article réponde vraiment au titre du dossier, en revanche, il donne plusieurs pistes de lecture d’ouvrages sur ce même sujet.
A suivre donc pour de prochaines chroniques.

Quelques citations

Cette citation met en appétit et résume bien le livre d’Annie François, un livre sur une lectrice acharnée dans laquelle les bons lecteurs pourront se reconnaître, qui donne envie de bouquiner et qui ferait presque rêver à l’idée de ne faire que ça !

En matière de livres, il y a mille approches, mille accroches : un auteur, un pays, une rencontre, un genre, des circonstances, un format, une humeur, une saison, une maison, etc. Tant de choses. Tout est prétexte. Rien n’est indifférent. (p. 90)

Ce n’est pas ma pratique mais c’est un extrait qui traduit bien l’humour de l’auteur. Curieusement chez les bibliophiles, certains sont des annoteurs acharnés, tandis que d’autres n’osent même pas laisser un marque page.

Marque page.  Malgré ces déboires, rein ne me fera adopter un marque-page et jamais je ne cornerai mes livres. Pas question non plus de les annoter. Or j’ai parfois besoin de repères. Donc, en marge de la ligne fautive ou de l’expression mémorable, je donne un coup d’ongle appuyé. Et passe pour folle quand, inclinant mon bouquin en tous sens, ou le tâtant du bout des doigts tel le lecteur de braille, j’essaie de déceler le trait embouti dans l’épaisseur du papier. (p. 13)

J’ai choisi cet extrait pour la riche succession des termes de gestion de bibliothèque qu’elle soit publique ou privée. Cette liste est tellement belle qu’elle pourrait, j’en suis sûre être mise en musique. Un petit air de jazz bien rythmé ou alors un slam bien urbain…

Bibliothèque publique. Quoi qu’on fasse, les livres stagnent alors que, dans une bibliothèque publique, ça va ca vient ça bouge ça circule. Triés, classés, étiquetés, répertoriés, rangés, pris et rendus, attendus et convoités, ils passent de main en main, se patinent, s’usent, s’amollissent, se culottent, atterrissent à l’atelier de rénovation, sont remis en circulation, cent fois raboutés, reliés, recollés, rentoilés, scotchés, recouverts avant d’échouer au rebut. Récupérés par des chiffonniers, des clodos. (p. 25)

Point commun avec le livre de Jacques Bonnet : Des bibliothèques pleines de fantômes, l’auteur envisage la PAL (Pile A Lire) menaçante !

Achats. Je n’y vais que quand j’ai un titre en tête. Même dans ce cas, je ressors avec au moins trois livres. Sinon, comme le boulimique évite la devanture des pâtisseries, je me détourne de la vitrine des librairies pour éviter les fringales d’entraînement, les achats compulsifs qui ne feraient qu’augmenter l’immense pile d’attente qui vacille près du lit : sûr, les ouvrages se vengeraient en me dégringolant dessus pendant mon sommeil. (p. 39)

Evidemment, je ne pouvais pas passer à côté de celle-ci :

Odeurs. Un jour, je suis restée aux aguets dans le maquis corse, reniflant à tout petits coups pour isoler…quoi au juste ? Ca, cette odeur ! Menthe, myrte, genièvre ? Peut-être. Mais, surtout, sans aucun doute, l’odeur de mon exemplaire d’Un rude hiver. (p. 48)

Rangement : tiens ça me parle !

A part le tas-du-lit, après lecture, les livres devant monter ou descendre obstruent les marches de l’escalier le plus proche (p. 111).

Et une dernière citation pour mes amis graphistes et pour ceux qui voudraient relever le défi du détournement de code-barres. Dans ma pratique professionnelle, le code-barres est bien pratique. En le scannant avec une douchette, et grâce au protocole Z39.50 je récupère une partie des informations bibliographiques de l’ouvrage que je n’ai pas à saisir dans mon catalogue documentaire. C’est aussi un bon moyen de recherche sur internet. J’imagine que l’auteur du livre ne pratiquait pas ce genre de manipulation ce qui explique sûrement son aversion du code-barres.

Code-barrres. Aujourd’hui tous, tous sont frappés du code-barres qui rabaisse ces objets, petits et grands, ordinaires ou luxueux, au rang de marchandises.
Or le livre à mes yeux ne saurait être une marchandise. J’écume de la voir affublé de cette herse qui plombe les dos de couverture, affiche le triomphe des gestionnaires sans concession à l’esthétique. Pourquoi aucun graphiste n’est-il parvenu à l’apprivoiser, l’intégrer, le détourner (quand même, Jean Pie me dit l’avoir vu transformé en cage et Ochas en Parthénon grâce à un petit toit en triangle) ? Personnellement, sur un livre offert, je l’ai deux fois métamorphosé en zèbre. Et je l’imagine très bien encadré de deux éléphants en guise de presse-livres. (p. 60)

A vos bouquins et bonne lecture !

6ème salon du livre juridique 2014

6ème édition du Salon du Livre juridique

6ème salon du livre juridique 2014

Le Club des juristes et le Conseil constitutionnel ont l’honneur de vous convier à la 6ème édition du Salon du Livre juridique qui aura lieu le samedi 11 octobre 2014 de 10h à 18h, au Conseil constitutionnel, 2 rue Montpensier – 75001 Paris.

Cette année encore les principaux éditeurs juridiques ont répondu présent et participeront à ce rendez-vous désormais incontournable : Berger Levrault, les éditions du Conseil de l’EuropeDalloz, les Editions Francis Lefebvre, le groupe LarcierLa Documentation FrançaiseLexisNexisLextenso, Editions Mare et Martin, les Editions A. Pedone, les Presses Unitaires de France, Revue Banque, la Société de Législation Comparée, les Editions du Seuil, les Presses Universitaires d’Aix-Marseille, les éditions Université Panthéon-Assas Paris IIIRJS Editions – Université Paris I et Wolters Kluwers.

Plus de 200 auteurs seront présents pour dédicacer les livres qui seront vendus sur place.

Programme de la journée :

– 10h à 18h : rencontre avec les auteurs et dédicaces

– 11h : remise du Prix du livre juridique et du Prix du livre de la pratique juridique par Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale

– 14h30 à 16h30 : visite du Conseil constitutionnel avec avec Jean-Louis Debré, Président du Conseil constitutionnel.

– 17h : tirage au sort des « packs – livres juridiques étudiants ». Les gagnants remporteront une sélection de livres pour l’année universitaire, en fonction de chaque niveau d’études (du L1 au Doctorat)

L’entrée du salon du livre juridique est libre et gratuite. Venez rencontrer les auteurs, choisir vos livres, discuter droit et visiter l’une des plus belles institutions de la République.

Renseignements : www.salondulivrejuridique.fr

Affiche du salon 2014 : Salon du Livre Juridique 2014

Ci-dessous quelques photos prises lors salon 2014. Je ne peux que vous inciter à vous rendre à ce rendez-vous annuel, pour rencontrer les auteurs, les éditeurs et pour visiter le Conseil Constitutionnel.

Salon du livre juridique 2014

Le droit sexy ou arty, c’est possible avec les codes Lexis

Salon du livre juridique 2014

L’éphéméride des maires chez Berger-Levrault, l’esprit vintage a aussi ses adeptes !

Salon du livre juridique 2014

L’Echo des lois par La Documentation Française avec un chapitre par Stéphane Cottin : L’accès à la loi par les technologies modernes – du minitel à Internet

Salon du livre juridique 2014

La visite de la salle d’audience avec Marc Guillaume

Salon du livre juridique 2014

Le bureau de Jean-Louis Debré

Salon du livre juridique 2014

La naissance du droit constitutionnel par Jean-Louis Debré

Salon du livre juridique 2014

La collection de Mariannes du bureau de Jean-Louis Debré

Nuage de mots pour Sérendipidoc

Lancement du site Sérendipidoc

Nuage de mots pour Sérendipidoc

 

Chers tous,

J’ai le plaisir de vous annoncer le lancement du site https://www.serendipidoc.fr/

Il s’agit d’un site personnel qui regroupe des articles à caractère professionnel sur le métier de documentaliste juridique. Ce site est constitué, d’une part, par la reprise de la partie « Pro » de mon (ancien) site internet personnel et d’autre part, par la mise en ligne de nouveaux articles préparés depuis juin 2014.

Vous trouverez sur ce site : une bibliographie sur le métier de documentaliste juridique, des retours d’expérience notamment sur l’utilisation des logiciels SPIP et PMB, des comptes-rendus de réunions dans le cadre de mes activités de documentaliste juridique et de webmaster.

Egalement sur ce site des pages plus personnelles sur certaines de mes activités en rapport avec l’écrit : carnets de voyages, visites de bibliothèques, « bibliotourisme », livres objets…

Si vous souhaitez mettre en ligne un retour d’expérience, une bonne pratique, un compte-rendu de conférence/atelier/formation ou une synthèse de message d’une liste de diffusion professionnelle, n’hésitez-pas à me le faire savoir.
De même, si vous aussi vous pratiquez le « bibliotourisme » pendant vos congés, n’hésitez pas à partager vos meilleurs souvenirs.

Bonne lecture !

Bien cordialement,

Carole Guelfucci

Et pourquoi ce drôle de nom ? https://www.serendipidoc.fr/a-propos/

 

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz

Comment je me suis formée à WordPress en 6 étapes

Pour resituer le contexte de cet article, je suis documentaliste juridique et webmaster des sites intranet et internet de mon employeur. Par webmaster j’entends que j’assure le suivi du projet lors de la mise en place de nouveaux sites, je participe activement à toutes les étapes du cahier des charges jusqu’aux tests avant « recettage informatique » définitif, j’assure l’interface avec un prestataire informatique qui développe le site, j’assure ensuite la mise à jour du site et les suggestions d’évolution. Je n’ai pas de compétence en langage de programmation informatique, ni en graphisme pour le web. Je me considère comme un utilisateur avisé qui maîtrise suffisamment la logique de fonctionnement des CMS pour avoir un échange de qualité avec un prestataire informatique.

L’objet de ma formation à WordPress était d’apprendre à être gestionnaire d’un site WP personnel sachant que mon employeur envisage de refaire un site internet qui sera également sous WP. En quelque sorte, j’ai donc pris les devants en m’entraînant sur mon propre projet personnel.

J’ai pensé que ce retour d’expérience pourrait être utile à d’autres documentalistes (tous secteurs) qui sont dans mon cas.

Etape 1 : un atelier blog à la médiathèque de ma ville a fini de me persuader qu’il n’était plus concevable en 2014 de gérer un site en HTML. Cette technologie ne favorise pas la communication et rend la mise à jour fastidieuse. Je décide donc de basculer la partie professionnelle de mon site internet http://cguelfucci.free.fr dans un site WordPress que je baptise Sérendipidoc.

Etape 2 : sur internet, je télécharge quelques tutoriels d’utilisation de WordPress. Dans les trois cas, il s’agit de documents PDF d’une vingtaine de pages qui expliquent les rudiments de l’administration d’un site WordPress. Il ne s’agit pas tant d’apprendre véritablement à utiliser WordPress mais de comprendre la logique du logiciel, d’acquérir son vocabulaire et de me familiariser avec les écrans de la partie administration.

Etape 3 : le webmaster qui réalise mon site Caroline Viphakone, me dispense une formation à mon domicile.

Etape 4 : j’achète 3 livres récents sur le sujet

WordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus SchulzWordPress, créez votre site web et votre blog par Elisabeth Sancey et Claus Schulz, Micro Application Edition, collection 200% visuel, 2ème éd., Janvier 2014. ISBN : 978-2-822-402873

Le plus attractif. Il donne envie de se plonger dedans, c’est vous dire ! Celui que je recommanderais, il mérite vraiment bien son titre de collection : 200 % visuel.

 

 

 

 

WordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury BalmerWordPress, toutes les clés pour créer, maintenir et faire évoluer votre site web par Xavier Borderie, Francis Chouquet et Amaury Balmer, Pearson, 3ème éd., 2013. ISBN : 978-2-7440-2566-2

Le plus détaillé (625 pages), utile pour aller dans le détail sur un point, dense mais clair. Plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs aguerris qui veulent toucher au code, ce qui n’était pas mon cas.

 

 

Créez vos sites Web avec WordPress par Simon KernCréez vos sites Web avec WordPress par Simon Kern, Dunod, collection 100% pratique, 2ème éd., 2014. ISBN : 978-2-10-071533-6

Clair mais là aussi plus de la moitié de l’ouvrage concerne des utilisateurs avertis qui n’ont pas peur de « mettre les mains dans le cambouis », pas mon cas.

 

 

 

 

 

 

Etape 5 : je cherche une formation complémentaire de perfectionnement dans l’idée d’utiliser mon DIF à l’Ecole des métiers de l’information (EMI) ou au Centre de Formation des Professionnels du Journalisme (CFPJ). Au final, les programmes sont soit trop simples par rapport à mon expérience, soit trop complexes avec des prérequis de maîtrise de langages informatiques que je n’ai pas. La formation personnalisée semble être la seule alternative.

Etape 6 : il existe aussi des cours en ligne gratuit de très bonne qualité comme celui d’openclassrooms.com Propulsez votre site avec WordPress que vous pouvez imprimer au format PDF après une inscription gratuite sur le site.

Conclusion :

Lorsque l’on se lance dans un projet WordPress il y a une assez longue étape d’intégration de la logique du logiciel et de son vocabulaire (en français comme en anglais).

J’ai tenté de référencer dans cet article mes stratégies pour devenir un utilisateur éclairé. Les « erreurs » que j’ai pu commettre avec un premier projet seront autant d’expérience acquise pour un second projet plus ambitieux.

Plonger dans WordPress et sa documentation vous fait courir le risque de devenir légèrement obsédé par l’outil, au point de décortiquer tous les sites WP que l’on rencontre au grès du websurfing !
Il est donc conseillé d’alterner des phases d’écriture de contenu avec des phases de lectures techniques, si l’on veut conserver l’enthousiasme de la création sans l’aspect anxiogène de la bidouille informatique mal maîtrisée !

Frédéric Malenfer, archives départementales de l'Hérault

Bibliotourisme : les artistes aussi !

Frédéric Malenfer, archives départementales de l'Hérault

Frédéric Malenfer, archives départementales de l’Hérault

Découvert sur le site BiblioFrance, l’artiste toulousain Frédéric Malenfer, semble lui aussi atteint du virus du bibliotourisme.

Vous pouvez voir ses dessins ici :

http://www.bibliofrance.org/index.php/ressources/o-b-n-i-objet-bibliophilique-non-identifie/240-bibliotourisme

ou directement sur son site :

http://www.frederic-malenfer.com/index.php/component/content/category/11-social-art

J’aime beaucoup le style de l’artiste. Le fait qu’il dessine « sur le vif » donne à ses dessins un aspect moderne et dynamique alors que les endroits visités ne le sont pas tous forcément.
C’est aussi un très beau témoignage social sur l’architecture des bibliothèques et sur le personnel qui y travaille.

Je lui ai posé quelques questions afin d’en savoir plus sur son approche et voici sa réponse :

« Pour répondre plus précisément à vos questions, je suis illustrateur, dessinateur pour la presse et l’édition. Je dessine au pinceau in situ, à l’encre de chine et couleur, sur papier. Pour des dessins rapides, j’utilise le feutre de calligraphie, sans couleur, ça accentue le coté dynamique. Lecteur et curieux, je parcours tout naturellement les bibliothèques. J’apprécie leurs ambiances toutes différentes. C’est ce que j’essaie de restituer par le dessin. Cette démarche plait, les lecteurs, et le personnel sont ravis par la restitution du lieu et de l’esprit par le dessin. »
« Ce week-end, j’ai aussi expérimenté une situation étonnante : dessiner la Bibliothèque vivante, une collection de livres humains, proposés par la Médiathèque José Cabanis, pour ces 10 ans. Le public a été très réceptif à cette autre façon d’apprendre et de découvrir, et j’ai croqué l’ensemble avec bcp de plaisir :
https://www.facebook. com/events/299997633519667/« .
« L’ IFLA c’est le G20 du monde des bibliothèques :) C’était l’opportunité pour moi de dessiner des bibliothécaires du monde entier en train de parler de… bibliothèques. J’avais une carte de presse, j’ai travaillé avec l’équipe de l’IFLA Express. Les réunions se déroulaient d’abord par une présentation de l’intervenant, puis le public réagissait par des questions souvent pertinentes. Ce congrès est très étonnant pour le néophyte, la ville vivait au rythme du congrès. Voir 3000 bibliothécaires danser en même temps, c’est une expérience!
Dessiner un congrès c’est dessiner des gens qui parlent mais aussi qui se rencontrent. La performance est passionnante. Ce regard porté en dessin intrigue beaucoup, et il semble que cela attire la curiosité (les compteurs sur Flickr en témoignent) : https://www.flickr.com/photos/ifla/sets/72157646581468321/
« Sketcher une réunion de documentalistes juridiques, je suis partant ! « 

Avis aux organisateurs et merci à Frédéric pour sa contribution.