Association microarchives

Les archives personnelles, la petite histoire dans la grande

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Pour cet article, je suis obligée de vous raconter un peu ma vie.
Récemment, pour une petite transaction sur un objet d’occasion, j’ai été mise en relation via Facebook avec une personne que je ne connaissais pas.

J’ai vu sur son profil qu’elle communiquait beaucoup au sujet d’une association sur les archives personnelles. C’est un sujet qui m’intéresse.

J’ai adoré le livre d’Isabelle Monnin, Les gens dans l’enveloppe, idem pour #MadeleineProject par Clara Beaudoux.

J’ai donc cherché à en savoir plus sur l’association microarchives.

 

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Sélection bibliographique par l’association microarchives

Ce qu’en dit Harmonie :

« Tout est parti du projet d’Hélène Ampère, notre présidente, archiviste dans le secteur privé en région parisienne. Elle est très attachée à l’histoire familiale et la vie des « gens ordinaires » et s’est rendu compte que peu d’actions sont entreprises pour les valoriser. Elle a donc eu l’idée associative et a lancé un appel sur le forum de l’Association des archivistes français.

Nous avons donc été plusieurs à lui répondre, toutes archivistes, dans différents secteurs et aux quatre coins de la France ! C’est un véritable challenge car nous souhaitons que l’association ait une portée nationale. Notre objectif est simplement de collecter, conserver et valoriser les archives des particuliers, de toute personne qui le souhaite. Tous types de documents peuvent ainsi être accueillis, des simples photos de familles à la correspondance en passant par des livres de comptes…Nous voulons mettre en lumière les anonymes, toutes ces personnes qui, au quotidien, construisent l’histoire à leur niveau…

L’association a une existence légale depuis novembre 2017, nous en sommes très heureuses, nous sommes présents sur les réseaux sociaux, et notre site internet est tout neuf : http://microarchives.org/

Nous espérons développer des partenariats avec des collectivités, d’autres associations, bref le travail est immense pour nous faire connaître et faire comprendre nos objectifs. Sans aucune prétention, nous souhaitons contribuer à l’histoire des individus. »

Les coordonnées de l’association, pour l’encourager ou pour faire un don d’archives :

http://microarchives.org/

https://www.facebook.com/microarchives/

Quelques sources sur ce sujet

Isabelle Monnin, Les gens dans l'enveloppeLes gens dans l’enveloppe d’Isabelle Monnin (avec Alex Beaupain)

Roman et enquête écrits par Isabelle Monnin
Chansons d’Alex Beaupain

« En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.

J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.

Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.

Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi. »

http://www.editions-jclattes.fr/les-gens-dans-lenveloppe-livre-cd-9782709649834

Bon je sais, je ne suis pas objective sur Alex Beaupain, mais avant même son adaptation musicale, cette histoire de récit inventé à partir d’un lot de photos anciennes acheté sur internet puis d’enquête digne d’un détective professionnel, m’a profondément bouleversée.

 Clara Beaudoux, Madeleine Project, Le Livre de poche#MadeleineProject par Clara Beaudoux

«  Elle s’appelait Madeleine, elle aurait eu 100 ans en 2015. Je m’appelle Clara, j’ai 31 ans. Nous ne nous sommes jamais connues pourtant nous partageons le même appartement, ou du moins l’avons-nous partagé à différentes époques. Madeleine y avait vécu vingt ans. Elle est morte un an avant que je ne m’y installe, l’appartement avait été entre-temps refait à neuf. Interstice préservé de l’oubli, la cave avait été abandonnée en l’état. J’y ai découvert, après en avoir scié le verrou, rangée, empaquetée dans des cartons, la vie de Madeleine, objets, photographies, lettres. Je m’y suis plongée.  »
Clara décide alors de mener l’enquête et de la partager sur Twitter. Qui était Madeleine  ? Comment a-t-elle vécu  ? Qui a-t-elle aimé  ? Roman du réel, reportage photo, ce livre 2.0 réunit les quatre saisons du Madeleine project.

http://www.livredepoche.com/madeleine-project-clara-beaudoux-9782253091493

A peu près à la même période (rentrée 2015), il y a eu #MadeleineProject par Clara Beaudoux. Là aussi, j’ai trouvé le concept fascinant tout comme le mode de diffusion sous forme de messages Twitter.

Dans la saison 5 de #MadeleineProject, à la fin de la saison, la journaliste Clara Beaudoux évoque la possibilité de déposer aux archives une partie du fonds documentaire de la cave.
Elle a été contactée par des associations d’archives. Une partie sera restituée aux familles et amis. Une exposition est envisagée.

Les 4 saisons Twitter viennent de sortir en format Livre de Poche. Si vous avez l’occasion de rencontrer l’auteure ou d’offrir le livre, n’hésitez pas car l’ensemble est un projet mutli-média transgénérationnel qui rencontre un énorme succès auprès d’un public varié. En dehors de la question des archives personnelles et de leur transmission, ce tweet-documentaire aborde de nombreux points comme par exemple notre rapport aux objets. Passionnant à bien des égards !

Dédicace de Clara Beaudoux à la librairie Delamin Paris le 28 novembre 2017

Clara Beaudoux, dédicace Madeleine Project

Clara Beaudoux, Madeleine Project

La très jolie vitrine de la librairie Delamin, Paris 1

http://madeleineproject.fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Project : « ce tweet-documentaire soulève, entre autres, un débat sur les frontières de la littérature de même que sur la gestion post mortem des archives personnelles. »

Blogs sur l’histoire familiale, la généalogie

Elise Lenoble et Hélène Soula donnent sur leurs blogs respectifs de nombreux conseils pour écrire son histoire familiale.

Elise Lenoble : https://www.aupresdenosracines.com/

Hélène Soula : http://www.helenesoula.fr/

Crédit photos : Association Microarchives + mes photos de la dédicace de #MadeleineProject

La doc juridique expliquée à ma mère

Lors d’une soirée festive, il m’est apparu que la profession de documentaliste juridique est mal connue. Parfois nos proches ne savent pas en quoi consiste notre activité quotidienne.

Un petit article pour dresser rapidement le portrait d’une profession qui mérite d’être connue et reconnue !

OU ?

On trouve des documentalistes juridiques dans les (gros) cabinets d’avocats, dans les directions juridiques de grosses entreprises, chez les notaires, dans les bibliothèques universitaires, dans la fonction publique, dans les administrations.

En QUOI consiste ce travail ?

Une des tâches historiques est celle de gestion de la bibliothèque. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette tâche n’a pas disparu avec internet. Les juristes restent des individus attachés au papier. Entre les commandes, la mise à disposition d’ouvrages via l’emprunt, la reliure des collections et la mise à jour des encyclopédies à feuillets mobiles, gérer une bibliothèque physique constitue encore une part importante du travail des documentalistes.

Bien sûr le numérique est désormais incontournable. Il s’agit pour le documentaliste d’être un SUPER utilisateur de toutes les bases de données juridiques en ligne qu’elles soient publiques ou privées afin d’en tirer le meilleur parti et de pouvoir former les utilisateurs.

Pour ces utilisateurs nous effectuons des recherches sur tous supports, principalement des recherches complexes.
Quelques exemples de recherches : jurisprudence, doctrine, textes législatifs, conventions collectives, modèles d’actes, rapports, données chiffrées (informations financières), marques/brevets, information économique, information sur les sociétés et leurs dirigeants, informations prospectives de type intelligence économique, références bibliographiques, etc…

La veille juridique occupe également une grande partie de notre temps. Il s’agit de suivre en quoi les nouvelles dispositions législatives ou les évolutions de la jurisprudence vont impacter le cours des dossiers. Dans le milieu du droit des affaires, on pratique de nombreuses veilles : la veille client, la veille économique, politique, financière (car le monde du droit des affaires est imbriqué dans tout ce tissus), la veille métier (pour suivre le métier d’avocat et les innovations du secteur juridique qui sont nombreuses) et une veille concurrentielle. Ce qui nous fait pas mal de choses à surveiller !

Les résultats de nos recherches, sont délivrés sous forme de produits documentaires (on parle aussi de livrables) : notes, synthèses, panoramas de presse, impressions ou téléchargements variés depuis nos bases de données, bulletins de nouvelles acquisitions. Parfois on parle de Diffusion Sélective de l’Information (DSI), lorsqu’une information ciblée est envoyé à un avocat/juriste ou un groupe de personnes déterminé. Notre principal fléau reste l’Infobésité (trop d’info tue l’info !). Un documentaliste doit savoir trier, filtrer et restituer la bonne information à la bonne personne.

Certaines documentalistes assurent d’autres taches comme l’archivage (on parle alors de record manager), la communication interne et externe de la structure qui les embauche, la gestion des sites (intranet documentaire, site intranet général, site internet) de la structure (on parle alors de webmaster) ou la participation à des projets informatiques divers et variés. Etre multi-casquettes est parfois une évidence si l’on est sensible à l’évolution mondiale des métiers. Dans la presse, on parle souvent d’ « ubérisation » des professions. Cette « ubérisation » touche aussi la sphère juridique. Voir mon article sur l’évolution du métier de documentaliste vers d’autres fonctions.

Pour QUI ?

Qui sont nos utilisateurs ? Des avocats, des juristes mais surtout des stagiaires. Notre métier consiste à leur donner de bons réflexes, des trucs et astuces de recherche tout un ménageant un juste équilibre entre le tout numérique et les méthodes plus traditionnelles de recherche. Voir mon article portant sur l’enseignement de la doc juridique au digital natives.

Nos interlocuteurs sont aussi des fournisseurs (libraires), principalement des éditeurs juridiques ou des éditeurs de solutions informatiques avec qui nous devons négocier un budget de plus en plus serré où coûts du papier et des bases de données en ligne se cumulent.

Dans le milieu de la documentation juridique, il n’est pas étonnant de constater une bonne interactions entre documentalistes, y compris de cabinets concurrents, éditeurs, juristes, membres du milieu institutionnel ou universitaires. Cette coopération s’établie le plus souvent autour d’associations (comme l’association Juriconnexion) dont l’objectif est d’étudier le fonctionnement des bases de données juridiques et de faciliter leur adéquation au marché.

COMMENT?

A l’heure du numérique et de la recherche immédiate de résultat, les principaux outils du documentalistes juridiques sont les bases des données en ligne.
Parmi ces bases, on distingue celles des institutions publiques (gratuites), celles des éditeurs privés (payantes) ainsi que les bases de données internes, constituées soit à l’aide de logiciels documentaires dédiés, soit à l’aide de de logiciels bureautiques ou spécialisés servant à la Gestion Electronique des Documents (GED). Les bases de données internes reflètent la politique de gestion documentaire qui va du simple catalogue de bibliothèque jusqu’au portail documentaire complexe incluant parfois une gestion des connaissances que l’on appelle aussi KM pour Knowledge Management.

MAIS ENCORE ?

Cette vision du métier est forcément incomplète. Le poste de documentaliste juridique varie considérablement d’une structure à l’autre en fonction du domaine de spécialité de la structure, de la hiérarchie, de la taille de l’équipe, du type de structure (privée ou publique), de l’importance accordée à la fonction.

Dans les cabinets d’avocats, le documentaliste fait partie des fonctions support. Cette classification « modeste » du métier me convient bien. On peut éprouver beaucoup de satisfaction à participer à l’élaboration de stratégies juridiques au service des clients.

Fonction Support

Dessin offert par Yves Barros

Une autre particularité du métier de documentaliste juridique est d’être en constante évolution.

Le droit évolue tous les jours et se complexifie souvent du fait de l’accumulation des réformes pourtant à visée de simplification.

La technique a beaucoup évolué par ailleurs depuis les bases de données sur MINITEL, en passant par les bases de données client-serveur, la recherche sur internet avec toutes les évolutions du web, l’utilisation des réseaux sociaux pour la veille jusqu’à l’intelligence artificielle et la justice prédictive pour ne citer que deux innovations récentes.

Le temps du bibliothécaire colle-papier-ciseaux est révolu depuis longtemps même si c’est malheureusement encore l’image qui perdure parfois chez nos interlocuteurs ignorants du métier.

Une bonne raison pour diffuser cet article autour de vous !

J’espère que cet article servira à renseigner celles et ceux qui envisagent de se tourner vers cette branche de la documentation ou celles et ceux qui côtoient un ou une documentaliste juridique sans trop savoir en quoi consiste son métier. Si vous venez de rencontrer un(e) documentaliste juridique lors d’une soirée, vous voilà, je l’espère, mieux renseigné(e). Vous pouvez aussi le transférer à votre maman comme je vais le faire moi-même !

L’article pourra être complété par des commentaires.

Note du 29/11/2017 : pour une version américaine un peu plus piquante mais dans le même esprit que cet article, vous pouvez lire : The magical law library staff.

Note du 13/07/2022 : pour une vision plus universelle (moins doc juridique), voir le très bel article d’Anaïs Chancel « De l’image sociale des documentalistes ».
https://www.linkedin.com/pulse/de-limage-sociale-des-documentalistes-ana%25C3%25AFs-chancel/

Pour l’enseignement de la documentation juridique dès l’université pour les digitales natives

Cours Doc Juridique, venez nombreux

Pour un digital native « tout ce qui ne figure pas sur internet n’existe pas ». Heureusement au contact de documentalistes, qui ont connu la recherche juridique avant internet, ils arrivent parfois à changer d’avis mais la route est longue.
Avec mes consœurs et confrères documentalistes d’autres cabinets d’avocats, nous constatons souvent les lacunes de la formation en recherche juridique des stagiaires. Ce n’est pas tout à fait leur faute puisqu’à ma connaissance (presque) aucune faculté de droit ne dispense de cours de recherche juridique et/ou veille juridique.

Réformer l'enseignement du droit en France à la lumière des systèmes étrangersAvec le récent rapport de Mustapha Mekki Réformer l’enseignement du droit en France à la lumière des systèmes étrangers (LexisNexis, 2017), je m’attendais justement à trouver mention de cette piste pour améliorer le cursus universitaires des étudiants. Le point est abordé rapidement, il faut lire entre les lignes.

Au paragraphe 50 du rapport l’auteur évoque les dangers du numérique sur la formation des étudiants.

« Même si les étudiants font partie de la génération du numérique ils ne savent pas toujours utiliser pleinement les sources numériques du droit. Une formation s’impose sur l’utilisation des bases de données et sur les différents sites de recherches. L’effet pervers réside également dans la création d’une génération d’étudiants qui ne savent plus écrire, argumenter, synthétiser, car Internet mâche le travail (…). Il faut apprendre aux étudiants à lire des textes longs dont ils doivent faire ressortir l’essence. Ils doivent apprendre à sélectionner les informations et ne pas être dépendants d’un Internet qui prétend le faire à leur place. » (p. 34).

Alain Levasseur insiste sur le risque technologique en Amérique du Nord : « Malheureusement, une conséquence néfaste de cette automatisation extrême de la pratique du droit est que le lawyer perd le contrôle de ses facultés cognitives comme il perd aussi le sens des relations humaines ainsi que le besoin de rapport sociaux (p. 59). »

Le rapport Mekki donne 22 pistes pour une université du XXI siècle. La piste 8 semble être la piste qui se rapproche le plus de mes préoccupations.

8 – Réduire la quantité des enseignements pour privilégier une formation axée sur la méthode (identifier le problème juridique, chercher l’information, sélection en distinguant l’essentiel de l’accessoire, travailler la capacité à synthétiser, à hiérarchiser les informations et les arguments avec un esprit critique et constructif). (p. 40)

Voici quelques unes de mes idées pour développer ce point.

1. La recherche sur internet

Touche Droit, crédit photo EFL

Même si tous les éditeurs juridiques tendent à inciter l’utilisateur de leur base de données à faire « une recherche à la Google », ne pas s’en contenter. Apprendre à utiliser d’emblée la recherche avancée ou recherche experte de chaque base de données. Elle donne de meilleurs résultats. Parfois elle est même indispensable pour accéder à certains types d’information.

De même, il est indispensable de bien connaître le fonds documentaire et les spécificités de chaque éditeur juridique. Parfois le problème de recherche réside dans une méconnaissance de la richesse ou de la spécificité d’un éditeur plus que dans l’utilisation des fonctions de recherche.
La recherche d’information juridique sur internet via un moteur de recherche (Google) n’est pas à exclure. Elle se fera plus aisément si l’élève maîtrise les bases de la logique booléenne ainsi que quelques commandes professionnelles qui permettent de tirer le meilleur partie de ce type de recherche.
Sur ce sujet, voir l’article très complet et à jour d’Emmanuel Barthe Utiliser Google pour des recherches juridiques.

2. Tout ce qui n’est pas sur internet n’existe pas !

Et bien si !

Réintroduire auprès des digital natives les vieux réflexes comme :

  • la recherche dans les sources papier (la recherche dans les archives des revues, la recherche via la table des matières des traités ou encyclopédies),
  • la commande par courrier aux greffes,
  • la recherche d’information par téléphone,
  • la recherche via des experts que l’on trouvera dans les réseaux sociaux professionnels ou dans son carnet d’adresses,
  • le déplacement à l’extérieur dans des bibliothèques publiques ou des centres de documentation privés.

Dans ce cas, il faut accepter que le résultat de la recherche ne soit pas immédiat mais prenne quelques heures, quelques jours, quelques semaines, une contrainte bien difficile à faire admettre de nos jours.

3. L’autoformation

Saisir toutes les opportunités de formation à la recherche et à la veille juridique en s’inscrivant aux formations dispensées par les bibliothèques universitaires, en assistant à des présentations organisées par les éditeurs, en consultant les fiches détaillées du Jurisguide.

Pour mémoire :

Jurisguide LogoJurisguide est destiné aux étudiants en sciences juridiques et aux formateurs aux méthodologies de  recherche d’information juridique.

Ce site propose un panorama des ressources documentaires disponibles dans le domaine du droit, des guides pour pratiquer une recherche d’informations efficace, des outils et des supports de formation pour accompagner la réalisation de cours.

Les ressources proposées sur le Jurisguide sont réparties en deux ensembles :

  • ressources documentaires : 141 fiches descriptives de revues, encyclopédies, dictionnaires, banques de données
  • ressources pédagogiques : 84 guides et supports pédagogiques

D’une manière générale, le site de la bibliothèque Cujas, bien que très dense, est une mine d’information sur les outils et techniques de recherche juridique.
Voir également le blog de mon confrère Emmanuel Barthe, precisement.org, un blog pour l’information juridique.

4. Dans son interaction avec un documentaliste : faire un usage modéré de la phrase COMMANDER EN URGENCE

Ça sent le vécu !

On ne commande pas en urgence un traité de droit épuisé, une thèse non éditée (voir mon article Rechercher une thèse de droit d’après ses références), une jurisprudence de première instance des années 80 inédite et non publiée. Il faut accepter que certaines données soient plus difficiles à obtenir et en tenir compte pour le calendrier du dossier.

5. Introduire la pensée visuelle dans le cursus de droit

La pensée visuelle est particulièrement efficace pour synthétiser, extraire des mots-clés, hiérarchiser l’information. Je pense donc qu’elle pourrait aussi aider à améliorer bon nombre de problèmes soulevés dans le point 8 du rapport (voir ci-dessus). En droit on parle de legal design.

Pour conclure

Il semble presque absurde que de jeunes juristes qui vont passer la plus grande partie de leur début de carrière à faire des recherches juridiques soient si peu préparés aux techniques de recherche et de veille juridique. Introduire cet enseignement dès les premières années de la faculté de droit semble logique et profitable.
L’enseignement de cette matière devra s’adapter aux digital natives en communiquant avec eux avec des références qui leur sont familières. Toutefois, il faudra aussi les inciter à envisager, dans certains, cas de se tourner vers les modes traditionnels de recherche.

En savoir plus :

Crédit photos : LexisNexis/Club des juristes, EFL, Jurisguide + petite créa personnelle

Magazine Panthéon Assas, n° 5, octobre 2017

L’avenir du livre juridique à l’heure de la documentation numérique

Magazine Panthéon Assas, n° 5, octobre 2017

Présentation de l’interview

LIVRE OU NUMÉRIQUE ?

Alors que se tiendra, le 7 octobre prochain, la 9e édition du Salon du livre juridique dans les salons du Conseil constitutionnel sous l’égide du Club des Juristes, nous avons souhaité interroger trois acteurs du monde juridique sur l’évolution qu’ils voyaient se dessiner dans un secteur soumis à une révolution digitale sans doute aussi radicale que le fut l’invention de l’imprimerie en son temps. Au-delà même des enjeux pour le secteur éditorial, c’est toute la formation juridique et – plus largement – intellectuelle des nouvelles générations qui est en jeu, avec, pour objectifs à terme, l’insertion professionnelle de jeunes juristes au fait des bouleversements numériques induits dans leur futur milieu professionnel et la conscience qu’une intelligence humaine bien ordonnée fera toujours la différence.

Pour le magazine de la Sorbonne, j’ai répondu aux questions de Dorothée Marciak.

Au départ il s’agissait de s’interroger sur la place de l’ouvrage juridique papier quelques semaines avant le salon du livre juridique qui se tient début octobre au Conseil Constitutionnel.
Finalement, portées par nos enthousiasmes respectifs sur l’évolution des métiers du droit, la discussion s’est nettement élargie aux pratiques documentaires en cabinets d’avocats.

Dans cet article, le professeur Pierre-Yves Gautier livre un précieux témoignage en faveur du livre papier sans pour autant nier l’importance d’une vérification dans les bases de données numériques.

Enfin, Caroline Sordet, directrice éditoriale chez LexisNexis, plaide en faveur de la complémentarité des supports.

Le magazine est disponible gratuitement sur tous les sites de l’université.

Le numéro 5, daté d’octobre 2017 n’est pas encore disponible en ligne. Il semblerait que l’Université favorise une première diffusion sous format papier avant de mettre le magazine en ligne.

Lien pour consulter l’interview :

L’avenir du livre juridique à l’heure de la documentation numérique, interview, Panthéon Assas Magazine, n°5, octobre 2017

Dans cette revue, j’ai particulièrement aimé l’article sur Paul Viollet, premier directeur de la Bibliothèque de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris ainsi que l’article de présentation du DU Droit et technologies du numérique.

Une revue très qualitative, attractive, bien documentée, qui mérite que l’on fasse un petit détour par la rue Soufflot !

« Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques » , Didier Frochot, Territorial éditions, 2016

Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques par Didier Frochot

« Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques » , Didier Frochot, Territorial éditions, 2016Maîtriser l’information, la documentation et la veille juridiques, Didier Frochot, Territorial éditions, 2016

Bien que les titres du groupe Territorial soient plutôt destinés au public des collectivités territoriales, cet ouvrage, écrit par Didier Frochot intéressera tous les juristes et documentalistes, qu’ils appartiennent au secteur public ou privé (directions juridiques, cabinets d’avocats).

Des anciennes versions de l’ouvrage, l’auteur a conservé les paragraphes sur l’histoire des bases de données juridiques et ceux qui ont connu l’époque du 3615 Joel (Journal Officiel électronique) les liront avec une certaine nostalgie. Pour les autres, ce sera un moyen de mesurer le chemin parcouru et d’apprécier les services existants à leur juste valeur.

L’ouvrage est riche en conseils, notamment ceux qui ont trait à la spécificité du vocabulaire juridique (pp. 85-94). La procédure d’élaboration du droit, indispensable à la compréhension préalable des recherches juridiques, est également largement détaillée. De nombreuses sources gratuites sont analysées de manière approfondie (Légifrance, Assemblée Nationale, Sénat et sites européens); les éditeurs privés ne sont pas oubliés pour autant. L’annexe Comment lire une référence bibliographique juridique (pp. 80-82) complète utilement le guide de citation des références juridiques publié par le Syndicat national de l’édition (SNE) en décembre 2016[1].

On note avec satisfaction que la partie vieille juridique est plus étoffée que dans les précédentes éditions avec notamment une partie sur Twitter. En revanche, et c’est fort dommage, l’ouvrage ne contient pas d’information sur les dernières innovations technologiques et leur impact sur la recherche documentaire juridique. Nous faisons ainsi allusion à l’Open Law, à la datavisualisation, au data mining, à l’intelligence artificielle, au chabot, au legal design… et à bien d’autres. Par ailleurs, on aurait aimé avoir d’avantage d’illustrations, des infographies, des tableaux, des synthèses, etc. Le sujet s’y prête bien. Cela aurait rendu l’ouvrage plus attractif. De même, et bien que le plan détaillé soit un bon guide, il manque un index.

Quant à la bibliographie de fin d’ouvrage, elle est uniquement sur support papier. On ne peut manquer de suggérer qu’elle puisse aussi contenir quelques sources électroniques, ne serait-ce que le lien vers le blog de l’auteur[2].

En conclusion, pour bien chercher il faut bien comprendre le processus législatif et les particularités de la recherche juridique. Pour bien chercher il est aussi utile d’avoir des réflexes en dehors du numérique (comme recourir aux tables de la Gazette du Palais par exemple, pp. 73-75) car ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur Internet qu’elle n’existe pas !

À cet égard, l’ouvrage remplit bien sa mission.  Attention toutefois ! La matière évolue vite ; il est donc nécessaire de compléter l’ouvrage par des lectures sur internet.

[1] http://reflex.sne.fr/guide

[2] http://www.les-infostrateges.com/

Lien vers la fiche de l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

Chronique initialement publiée dans I2D, vol. 54, n°2, juin 2017 (ADBS). Avec l’aimable relecture de Michèle Battisti.

Portrait Marie-Anne Chabin

Interview de Marie-Anne Chabin

Portrait Marie-Anne ChabinJ’ai connu Marie-Anne Chabin via le MOOC Bien archiver, la réponse au désordre numérique.
Je ne connais pas d’autres professionnels de l’information qui gèrent trois blogs distincts ! J’ai profité de la mise en ligne de son dernier blog (Arcateg) pour lui poser quelques questions sur sa matière de prédilection.

Pouvez-vous vous présenter

Je suis un expert du document dans sa dimension de preuve et de mémoire, avec plus de 30 ans d’expérience. C’est ce qui me permet d’aider les entreprises pour la gestion de l’information mais aussi d’enseigner, d’accompagner le CR2PA (club de l’archivage managérial dont je suis un des membres fondateurs) et d’écrire sur ces questions.

Quel est votre parcours ?

Mes études à l’École des chartes me destinaient à une carrière d’archiviste au sein de l’administration française mais la fonction publique et l’histoire locale ne me convenaient pas. J’ai eu envie d’aller voir ailleurs, de relever des défis avec cette expertise du document appliquée à l’environnement numérique. J’ai donc quitté cette vie et, après un passage dans une société de conseil où j’ai appris le métier de consultant et un autre à l’INA où j’ai appris ce que sont les archives audiovisuelles, j’ai décidé de créer mon propre cabinet : Archive 17, il y a exactement 17 ans.

Pouvez-vous nous parler de votre nouveau site internet Arcateg ?

Arcateg est le nom de la méthode d’organisation de l’information engageante que je développe depuis une dizaine d’années et qui a déjà séduit une vingtaine d’entreprises. Arcateg veut dire « archivage par catégorie ». Ma conviction est que trop souvent on prend la question de l’archivage par le mauvais bout : on laisse s’accumuler des documents, des fichiers et après, quand on n’en a plus besoin, on les trie. C’est fastidieux et dans l’environnement numérique, c’est impossible (il y en a trop et si on attend pour tracer le cycle de vie d’un document numérique engageant, on ne peut plus rien prouver). Je suis convaincue que ce que j’appelle l’archivage doit être piloté dès la production des documents avec un jeu de règles le plus simple possible. Quand je dis archivage, j’entends l’archivage managérial, la démarche d’entreprise qui contrôle la mise en sécurité dans la durée des documents qui engagent la responsabilité et la mémoire de l’entreprise). La méthode prédéfinit 100 catégories de documents associées à 100 règles de conservation qui couvrent toute la production documentaire d’une entreprise.

logo-arcategArcateg est la synthèse de trois composantes : 1/ les exigences du records management (le vrai si je puis préciser car cette notion a été un peu dévoyée en France), 2/ la rigueur de l’analyse diplomatique (critique de l’authenticité et de la fiabilité des documents, discipline chartiste qui trouve une nouvelle vie avec le numérique) et 3/ un choix déterminé de simplicité. Tout ce que je vois et analyse me conforte dans cette démarche. Je ne peux plus aborder une analyse documentaire sans utiliser cette méthode. C’est pourquoi, lors de la refonte de mon site professionnel, j’ai choisi de l’appeler Arcateg car c’est réellement le cœur de mon message professionnel aujourd’hui.

Comment s’articule-t-il avec vos autres espaces de publication ?

Je possède trois espaces de publications : le plus ancien est mon blog personnel, www.marieannechabin.fr créé en 2011, assez tardivement donc ; le sous-titre du blog « critique malicieuse de la société de l’information » indique que j’y évoque un grand choix de sujets pouvant intéresser un large public et que je m’y amuse. Le second blog, Transarchivistique.fr, a été lancé deux ans plus tard, pour publier quelques « coups de gueule » à l’attention des archivistes et pour mettre à disposition les éléments de terminologie ou de doctrine archivistique que je peux rédiger ici et là. Le site www.arcateg.fr, lui, vise à construire une communauté autour de cette nouvelle méthode qui me tient réellement à cœur.

De quoi parle-t-il ?

Il s’agit d’un site professionnel avec la présentation de la méthode, des formations, des prestations du cabinet mais également avec de nombreuses ressources que j’ai produites ou auxquelles j’ai participé. Mais il y a effectivement une ligne éditoriale au travers de deux pages spécifiques : d’une part un éditorial mensuel (La Question du mois) et d’autre part la rubrique « En bref » où je fais une petite critique de faits d’actualité. Je décortique des situations en mettant en lumière une nuance, en expliquant la subtilité des notions en cause (document, donnée, risque documentaire, archives, catégorie, etc.), parfois en dénonçant des confusions ou des interprétations simplistes. Je prévois de le faire prochainement sous forme de petites vidéos en page d’accueil.

Quel est son objectif ?

L’objectif du site est de promouvoir la méthode Arcateg avec toutes ses facettes et toutes ses applications. Vous savez, Arcateg est plus qu’une méthode, c’est une philosophie de l’information à risque, un état d’esprit, une vision de la gouvernance de l’information au travers de sa valeur pour l’entreprise (au-delà du support, de la forme ou de la typologie documentaire qui rapetissent la problématique). Et cette méthode s’adapte à toutes les technologies, justement parce qu’elle est indépendante de toute technologie.

Quel sera son public cible ?

Le public de www.arcateg.fr, ce sont les entreprises et leurs collaborateurs, les professionnels de l’information, les prestataires qui, tous, sont confrontés aux évolutions radicales de la société numérique et cherchent de nouveaux repères, veulent des réponses intelligibles, pertinentes et concrètes sur l’impact de la numérisation, de la dématérialisation, de la protection des données personnelles, des logiciels, du cloud, etc. sur l’organisation documentaire et l’archivage de leurs données.

Les MOOC Bien archiver la réponse au désordre numérique et Le mail dans tous ses états ont-ils contribué à mieux faire connaître l’archivage ?

Mon engagement au CR2PA pendant dix ans (comme secrétaire général et comme responsable pédagogique de ses deux MOOCs) relève de la même volonté de diffuser des notions claires et des bonnes pratiques. Le premier MOOC (Bien archiver) a touché environ 12000 personnes de profils très variés : chefs de projet archivage et professionnels de l’information bien sûr mais aussi de nombreux cadres, chercheurs, assistants, étudiants, etc. Je ne sais pas s’il a contribué à faire connaître l’archivage car tout le monde sait ce que c’est, plus ou moins. Je crois qu’il a surtout contribué à expliquer simplement des choses simples (le discours sur ces sujets est trop souvent obscur et ambigu, y compris de la part des institutions) et à conforter des gens isolés et doutant d’eux-mêmes en leur montrant que, finalement, ils œuvraient dans la bonne voie. Le MOOC sur les mails est, lui, une illustration de ce qu’est l’archivage managérial, arrimé à l’analyse des risques et à la conduite du changement.

Cette matière souffre-t-elle toujours d’un déficit d’image ?

Cela fait trente ans que j’entends parler du déficit d’image de l’archivage ! J’ai tendance à penser que ce sont ceux qui se plaignent de cette image qui l’entretiennent. Personnellement, je ne la ressens pas parce que je n’y prête ni l’oreille ni le flanc. On ne m’a jamais dit que mon discours était poussiéreux ou triste… Bon, je vois bien ce que vous voulez dire. C’est une question de clarification terminologique et de professionnalisme. Une fois qu’on a mis de côté l’archivage au sens « vulgaire » de l’employé désinvolte (je fous tout ça dans une boîte que j’expédie dans la cave et après moi le déluge !), il ne reste que des processus très professionnels mais distincts : archivage logistique que font très bien les prestataires en conservation externalisée, l’archivage technique/électronique qui s’est fort développé ces deux dernières décennies pour les questions de matériels et logiciels de gestion de données, l’archivage historique ou plutôt la sélection des archives pour l’histoire collective, et l’archivage managérial, que je cite en dernier parce que l’expression est plus récente (proposée par le CR2PA en 2011 pour désigner cette démarche qui est encore mal identifiée dans l’entreprise, c’est vrai).

Et pourtant on imagine qu’avec les big data et le tsunami numérique, il y a plus que jamais besoin d’organiser les données de l’entreprise ?

C’est bien là à la fois une difficulté et une opportunité pour l’archivage managérial. D’un côté, les directions informatiques qui sont souvent à la manœuvre et qui maîtrisent les budgets (donc les projets) cherchent le graal, la solution technologique qui va enfin résoudre tous les problèmes, sans avoir l’air de réaliser que c’est le même scénario tous les ans : cette fois, ça y est, c’est ça le bon outil, avant de le remettre en cause l’année suivante par qu’il y a un nouveau logiciel, une nouvelle offre, et ainsi de suite. Ça, c’est une difficulté récurrente pour l’archivage que l’on veut réduire à une question technique. De l’autre côté, et c’est l’opportunité à saisir, de plus en plus de responsables et d’experts ont compris que la solution au problème du contrôle des données d’entreprise n’était pas dans l’outil mais dans le comportement, dans la définition de « règles du jeu à tous les étages » pour reprendre le vocabulaire du CR2PA. Le règlement général pour la protection des données personnelles, la question de la propriété des données, les affaires qui mettent en cause des faux ou un mauvais usage des mails sont autant d’éléments qui amènent à considérer l’archivage managérial comme une vraie réponse au tsunami numérique.

Comment voyez-vous le futur rôle des professionnels de l’information dans ce contexte ?

Je pense, dis et écris depuis plus de dix ans que les professions de l’information, au lieu de se cartographier dans des schémas toujours plus complexes et illisibles, devraient s’organiser autour de deux pôles structurants : le service à l’entreprise (accompagner la qualité des documents tout au long de leur cycle de vie) et le service à l’utilisateur (mettre l’information à disposition de ceux qui en ont besoin). Je ne suis hélas guère entendue et je vous remercie de me donner l’occasion de le redire.

En tant qu’éditrice de nombreux contenus, avez-vous des astuces (outils, méthodes) que vous pourriez partager quant à l’organisation de vos publications/recherches/documents ? (vos secrets de bloggeuse !)

Je crois que je suis assez organisée mais je ne sais pas si cela peut se partager, je veux dire se transmettre car c’est plus un long processus, une discipline acquise au fil des ans que des astuces. En réalité, et pas seulement pour vous faire plaisir, chère Carole, c’est la sérendipité qui préside à mes écrits. Je suis toujours en éveil ; j’ai même du mal à ne pas réagir quand je suis en vacances à telle nouvelle, à la forme d’un courrier reçu, à une annonce professionnelle, à une lecture. Ma tête mouline quasiment en permanence… Ensuite, je fais l’effort (ce qui demande une discipline quotidienne) d’enregistrer et de classer l’information qui retient mon attention, de sorte que ne perde rien et que je retrouve tout. Enfin, je laisse « lever la pâte » et quand l’idée de billet est mûre (sur telle thématique, avec tel style, pour tel public…), j’écris, avec méthode et avec plaisir. Je n’aime pas trop réagir à chaud, sauf quand il s’agit d’apporter un complément ou une question à un post lu sur mon mur LinkedIn. Sur mes blogs, j’aime bien prendre le temps de poser mes arguments, de développer une idée précise, de soigner l’écriture, afin que cela puisse avoir encore du sens dans un ou deux ans. Je suis frappée (et ravie) de voir que les billets les plus lus en 2017 sur mes blogs ont trois ans d’existence ou plus. J’aime cette idée de m’inscrire dans la durée, de construire lentement mon discours. Peut-être est-ce dû à mon esprit de contradiction dans cette société de l’immédiateté et de l’éphémère ?

MERCI !


Coordonnées

http://www.arcateg.fr

www.marieannechabin.fr

http://transarchivistique.fr/

https://www.linkedin.com/company/arcateg-by-archive17

Marie-Anne Chabin

marie-anne.chabin@archive17.fr

tél. 06 23 39 45 90

https://fr.linkedin.com/in/marie-anne-chabin-97a8497


Au moment de la préparation de cet article, l’étude de cas Les Serres d’Eupéa et les mails, ainsi que quelques documents ont été mis en ligne par le CR2PA.

Vous pouvez les consulter sur la plateforme http://archivagemanagerial.fr/mooc-mail-etude-de-cas/ qui propose en plus en téléchargement :
• les dialogues et les exemples des six épisodes de l’étude de cas
• un Petit catalogue des mails à ne pas écrire (illustration aux Serres d’Eupéa)
• trois images du mail.

Pour sensibiliser aux risques du mail tout en s’amusant, rien de mieux que ces six vidéos : partagez les !

Thèse

Rechercher une thèse en droit d’après ses références

Thèse

Je m’aperçois que les stagiaires connaissent mal la procédure pour rechercher une thèse d’après son titre et son auteur.

Souvent ils s’adressent à moi en me demandant de commander la thèse au plus vite, « commander » étant le mot magique qui résout tous les problèmes d’accessibilité !

Voici ma façon de procéder.

La thèse est publiée chez un éditeur traditionnel

La publication est récente : c’est l’hypothèse la plus simple, dans ce cas il suffit de contacter un libraire juridique afin de procéder à son acquisition. C’est le seul cas où la commande (rapide) est véritablement possible !

La publication est ancienne, la thèse est épuisée

Pensez à regarder les sites de ventes d’ouvrages d’occasion (Amazon, Price Minister, Chapitre, Recylivre…).

Localisez la thèse dans une bibliothèque publique afin de l’emprunter (cf. catalogue SUDOC ci-dessous).

La thèse n’est pas publiée

Il sera toujours possible de consulter le catalogue SUDOC pour localiser la thèse et voir s’il est possible de la consulter dans une bibliothèque.

A noter, la mention « Non disponible pour le PEB », signifie que la thèse n’est pas disponible pour le prêt entre bibliothèques.

Consulter le site internet de la faculté où a été soutenue la thèse. Éventuellement envoyer un message à la bibliothèque de cette faculté.

Chercher à entrer en contact directement avec l’auteur en le recherchant sur un moteur de recherche ou sur un réseau social professionnel. Cette démarche est rarement envisagée par ceux qui cherchent une thèse non publiée or l’auteur peut être flatté que ses écrits intéressent des praticiens. Si la thèse est récente et disponible au format PDF, il lui sera facile de vous la communiquer par e-mail. Cette démarche présente néanmoins une part de risque, elle n’aboutit pas toujours. A noter, la nouvelle version de LinkedIn déployée en début d’année 2017 favorise encore plus la prise de contact avec des personnes extérieures à votre réseau.

Pensez aussi à visiter le site ANRT (voir ci-dessous).


Dans tous les cas, retenez qu’il convient de consulter les sites ci-dessous

SUDOC http://www.sudoc.abes.fr : ce catalogue vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse, de savoir si elle est publiée ou non, de savoir dans quelle bibliothèque elle peut être consultée.
A noter, le catalogue Sudoc, même s’il a pour mission de recenser l’ensemble des thèses produites en France est un catalogue documentaire beaucoup plus large puisqu’il qu’il comprend plus de 12 millions de notices bibliographiques qui décrivent tous les types de documents (livres, revues, ressources électroniques, documents audiovisuels, microformes, cartes, partitions, manuscrits et livres anciens…).

THESES.FR http://www.theses.fr : ce site vous permettra de rechercher la fiche bibliographique d’une thèse soutenue ou en préparation et d’accéder au texte intégral de celle-ci seulement si le docteur a accepté sa diffusion. Thèses.fr recense toutes les thèses soutenues en France depuis 1985 (équivalent du fonds documentaire du catalogue Sudoc). A noter, theses.fr n’héberge pas les thèses mais renvoie vers le site internet qui les héberge. N’hésitez pas à utiliser la fonction avancée du moteur de recherche. Elle est très simple et performante.

Voir aussi

ANRT http://www.diffusiontheses.fr/ : l’Atelier National de Reproduction des Thèses (ANRT) reproduit, sous différents supports (imprimés, microfichés et électroniques) les thèses soutenues en France dans toutes les disciplines, et assure leur diffusion tant institutionnelle que commerciale en France et à l’international.

Bonne recherche !


Commentaire de Jean Gasnault (publié sur LinkedIn le 20/04/2017)

J’ajoute une petite astuce : une bonne source pour trouver les thèses de droit en accès libre déposées dans HAL (le site officiel de dépôt des travaux de recherche) https://halshs.archives-ouvertes.fr/AO-DROIT/

La tendance est à la synthèse

Suite à l’AG de l’association Juriconnexion du 28 mars 2017 où Sandrine Esclangon a identifié une tendance à la synthèse chez les éditeurs juridiques, voici un retour d’expérience sur trois éditeurs qui proposent de l’information avec ce type de format.

Pour les besoins de l’article, j’ai choisi de rechercher une synthèse sur l’action de groupe.

Synthèses JurisClasseur dans Lexis360

Elles sont réservées aux abonnés du portail Lexis360.

Organisées par grand champ de droit, elles résument l’état du droit sur une matière. Elles permettent d’avoir une première approche d’une matière moins connue ou de faire un point rapide sur l’actualité.

C’est aussi une table d’orientation vers les encyclopédies JurisClasseur avec des liens directs vers les fascicules de commentaires qui vous permettent d’approfondir un point particulier.

Le moteur de recherche ratissant particulièrement large, passer par les contenus pratiques (fiches de synthèses et fiches pratiques) est parfois la seule solution pour accéder à l’information sans se noyer dans trop d’informations.

Nombre : 662 synthèses au 28/03/2017, 1292 fiches pratiques au 28/03/2017

Contenu Fiche pratique : éléments clés, textes, références bibliographiques pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, informations préalables, inventaire des solutions et éléments de décision, mise en œuvre, outils (check-list)

Contenu Synthèse : fiche de synthèse, textes, bibliographie pas uniquement dans le fonds documentaire Lexis, orientation (= points clés permettant de s’orienter à la fois dans la synthèse et dans les fascicules du juris-classeurs), actualité

Exemple choisi Action de groupe : Synthèse Institutions et litiges de consommation, 25 pages, mais le sujet est plus vaste que le mon exemple choisi. La partie sur l’action de groupe occupe environ 4 pages

Fiche pratique : Intenter une action de groupe, 11 pages

Avantages : date de fraîcheur et auteurs bien mis en valeur dès le début des fiches, sources bibliographiques variées y compris en dehors du fonds documentaire Lexis, la porte d’entrée du vaste fonds documentaire Lexis.

Inconvénients : pas vraiment synthétique sauf si l’on consulte en premier l’orientation qui est en fait la synthèse de la synthèse !

Fiches d’orientation Dalloz

Nombre : plus de 1200 fiches présentant les principales notions juridiques.
Elles sont disponibles depuis la fin de l’année 2016 sur le site open Dalloz. L’éditeur s’est fait remarquer en livrant en open access du contenu juridique de qualité (codes officiels non annotés, jurisprudence et fiches d’orientation).

http://www.open-dalloz.fr/

Contenu : Définition, références juridiques indispensables, actualité, fiche de synthèse, références bibliographiques dans le fonds documentaire Dalloz

Exemple choisi Action de groupe : Action de groupe (Droit de la consommation), 4 pages, mission bien remplie par Dalloz avec une fiche à la fois synthétique et gratuite !

Avantages : gratuit sur open-dalloz.fr ; également accessibles aux abonnés des sites dalloz.fr et dalloz-avocats

Inconvénients : la fiche n’est pas attribuée à un auteur, les références bibliographiques sont limitées à l’éditeur Dalloz.

Infographies Lexbase

L’éditeur Lexbase s’est distingué en étant le premier éditeur à proposer des infographies juridiques.

Nombre : 158 au 28/03/2017

Toute l’information tient sur une page avec une partie rédigée et une partie sous forme de tableau fléché de procédure.

Contenu : objectif, conditions, domaine, procédure

Exemple choisi Action de groupe : Régime spécifique de l’action de groupe en matière de consommation, 1 page

Avantages : outil pédagogique clarifié à l’extrême, contenu à la présentation innovante amené à devenir de plus en plus populaire auprès des utilisateurs, déjà très populaire sur les réseaux sociaux

Inconvénients : pas de possibilité d’approfondir le sujet dans les sources Lexbase ou sources externes, fiche non datée et sans auteur, legaldesign assez pauvre dans le cadre l’exemple choisi mais cela dépend peut-être du sujet ?

Conclusion

Le format synthèse peut être utile pour aborder une matière que l’on maîtrise mal, comme outil d’orientation pour accéder à un fonds documentaire plus dense, pour les étudiants et stagiaires dans le cadre de leurs études, pour le grand public, pour les journalistes.

Chez les éditeurs juridiques c’est aussi un outil marketing dans la mesure où les synthèses sont une sorte de produit d’appel pour mieux faire connaître la marque. Ceci est tout particulièrement vrai chez Dalloz qui propose ses fiches d’orientation gratuitement.

L’aspect synthétique et pratique est séduisant surtout pour le grand public et les étudiants, sans doute un peu moins pour les professionnels du droit.

Le legaldesign pourrait jouer à l’avenir un rôle encore plus important pour clarifier les procédures et aider à synthétiser les idées.

Faire la loi, BD

Faire la loi, BD juridico-pédogogique

Faire la loi, BDHélène Bekmezian, Patrick Roger, Aurel, Claire Champion. – Faire la loi, du sous-sol des ministères aux décrets d’application, en passant par l’Assemblée : l’exemple de la Loi Macron. Glénat, 2017

Ne vous fiez pas à sa couverture alarmiste qui illustre la lourdeur et la complexité du processus législatif.
Comprendre comment se fabrique une loi est un jeu d’enfant grâce à cette BD.
L’exemple de la loi Macron est concret et récent.

J’ai eu un peu de mal à m’habituer aux dessins au tout début, surtout à Emmanuel Macron avec son nez à « piquer les gaufrettes », mais j’ai rapidement adhéré au concept.

Les cadrages sont superbes, les dessins sont nerveux, le scénario est précis mais pas barbant, l’histoire ne manque pas d’humour, la comparaison entre processus législatif et jeu de loi est tout à fait pertinente, les passages en vers ne manquent pas de piquant, l’ensemble est instructif et pédagogique et se lit avec délectation, qui l’u cru ?!

On remarquera l’omniprésence du téléphone portable pendant les débats, signe des temps, les pressions et les décisions se font aussi par SMS et via Twitter.

Vous ne connaissez pas les expressions « peigner les cavaliers » ou « peigner les entonnoirs », allez donc voir leur explication pages 67 et 68. Visuel, percutant, facilement mémorisable !

Notez aussi que la BD ne traite pas seulement de l’élaboration de la loi mais aussi de son application, un an après, avec en guise de conclusion un extrait du tableau de bord des décrets d’application tenu par le SGG.

Deux (petits) reproches à faire à l’éditeur :

Même après plusieurs jours de lecture, une très forte odeur d’encre se dégage de la BD. C’est une fille d’imprimeur qui vous parle : « Cher éditeur Glénat, vos lecteurs aiment peut-être l’odeur des livres neufs, j’en connais même qui les respirent à plein nez en les recevant, en revanche, cette odeur d’encre tenace et assez désagréable« .

Par ailleurs, j’aurais aimé en savoir plus sur les auteurs qui sont au nombre de quatre et sur le processus de création de cette BD. Etait-ce une commande ? Quid de l’impact d’un tel ouvrage portant le nom d’un candidat à la présidentielle dans son titre et sorti pendant la campagne électorale ? Comment se coordonnent les intervenants entre scénario, dessins et couleurs ?

A rapprocher du carnet de voyage de Noëlle Herrenschmidt Dans les coulisses de la loi, déjà chroniqué sur ce blog.

Cette BD peut également faire un très bon support de départ pour une fiche de lecture et de questions à poser à un stagiaire collège ou lycée. Comme le dit la 4ème de couverture, c’est un moyen judicieux et ludique de comprendre le fonctionnement de nos institutions.

On en parle ici aussi : 

http://www.bedetheque.com/BD-Faire-la-Loi-300839.html

http://www.actuabd.com/Faire-la-Loi-Par-Helene-Bekmezian-Patrick-Roger-et-Aurel-Glenat

http://sinelege.hypotheses.org/3586

PMB goodies

Club des utilisateurs juridiques de PMB du 11 janvier 2017

Le mercredi 11 janvier 2017 s’est tenue une réunion du club des utilisateurs juridiques de PMB en la présence de plusieurs membres de ce secteur (cabinets d’avocats, services juridiques et institutions publiques) et d’Eric Robert pour la société PMBServices.

1. Les nouveautés de la version 4.2

Deux exemples d’application de cette version

L’affichage des notices après recherche

Avant, c’était MOCHE mais ça c’était AVANT !

Avant la liste de résultats se présentait sous forme d’une liste de titres avec des plus à déplier.

CAPTURE AVANT (recherche sur les successions)

PMB affichage recherche avant 4.2

L’affichage de la version 4.2 permet d’avoir une présentation beaucoup plus attractive qui met aussi en valeur les différentes fonctionnalités de PMB.

CAPTURE affichage du 18/10/2016

PMB affichage recherche version 4.2

Vous avez aussi la possibilité de compléter les résultats de recherches par des notices liées, soit par rapport au plan de classement (cote de l’ouvrage), soit par rapport aux mots-clés (catégories).

Les FAQ

Elles se gèrent à partir de l’onglet DEMANDES.

Je teste cet outil pour rédiger un certain nombre de fiches sur des questions récurrentes posées par les avocats et stagiaires.

Dans un premier temps, l’usage de la partie FAQ du module DEMANDES sera restrictif étant la seule éditrice des questions et des réponses à fournir aux utilisateurs.

Pour activer la fonction, vous rendre en partie Administration > FAQ et créer des thèmes et des types

Type : FAQ
Thèmes : Recherche documentaire, Utilisation des outils documentaires

Le module FAQ de l’onglet DEMANDES

PMB, Module FAQ

Le masque de saisie du module FAQ

Capture Masque FAQ

2. Utilisez-vous PMB (comme portail) pour y stocker des données pas spécifiquement documentaires ?

Marine Royer du Cabinet Clifford Chance nous a livré son expérience.

Le Cabinet Clifford Chance stocke dans le portail PMB les renseignements relatifs aux cotisations professionnelles. Le fait d’accéder aux ressources documentaires de l’Association via la cotisation donne à cette donnée un caractère documentaire (par exemple : ANSA et ANSANET).
Un type de document Association ainsi que des champs personnalisés ont été créés pour ce type de donnée.

D’autre part le Cabinet Clifford Chance référence les coordonnées des traducteurs juridiques indépendants et des agences de traduction dans son portail PMB.
Là aussi des champs personnalisés ont été créés pour référencer les langues parlées, le tarif au mot, les spécialisations. Les accords de confidentialités sont également téléchargés dans la base.

Une autre idée serait de référencer les organismes de formation, notamment les éditeurs juridiques qui organisent des formations car là aussi il existe un lien entre le fait d’être abonné à une publication et la possibilité de bénéficier de tarifs préférentiels pour une formation organisée par l’éditeur.

3. Avez-vous un projet d’intégration de la fonction Watch & Share ?

Le Cabinet Clifford Chance teste le module Watch & Share avec un flux d’actualités. L’objectif est de créer des newsletters mêlant actualités, nouveaux articles et nouveaux ouvrages.

Les actualités peuvent être publiées directement sur le portail de manière éphémère selon le principe du flux RSS auquel l’usager s’abonne, soit intégrées dans la base de données comme notices, puis distribuées via la DSI.

En projet pour PMBServices : une extension du module Watch & Share pour surveiller les sites internet

4. Les connecteurs

Des discussions sont en cours pour créer de nouveaux connecteurs.
Certains éditeurs ont des réactions frileuses mais la réflexion avance, notamment suite à la participation de PMB au projet Open Law.

5. Les nouveaux portails en cours – Les différents types de portails

Les participants et Eric Robert ont échangé sur les projets de portails en cours. Cet échange a été l’occasion pour Eric Robert de rappeler les différents types de portails accessibles.

Offre zen, très cadrée, avec un graphisme standard, entre 1000 et 2000 euros.

Offre Pagéo, plus souple avec une prestation graphique ; entre 3000 et 4000 euros.

Offre Open Clever : 100 % sur mesure mais dont le coût peut aller de 11.000 à 20.000 euros selon la complexité du projet.

Les liens vers la documentation :

http://www.sigb.net/notice_zen_doc.pdf
http://www.sigb.net/plaquette_zen_doc.pdf

http://www.sigb.net/plaquette_pageo.pdf
http://www.sigb.net/portail_pageo_doc.pdf

http://www.sigb.net/plaquette_openclever.pdf
http://www.sigb.net/openclever.pdf

Le comparatif portail : http://www.sigb.net/comparatif_portails.pdf

6. Nouveautés à venir et tout particulièrement celles présentant un intérêt pour le secteur (Eric Robert)

La prochaine version de PMB sera la version 5.0 qui devrait être disponible au printemps 2017.

Parmi les nouveautés on notera notamment :

Un statut d’autorité sur les documents numériques pour permettre différents niveaux d’accès aux documents (confidentialité).

Un module de demande de numérisations de documents des usagers vers la bibliothèque.

Des formulaires de contact paramétrables.

Un formulaire de contribution éditable par le documentaliste.

La possibilité de partager un résultat de recherche grâce à un lien (très pratique pour inciter l’utilisateur à consulter la base !).

La possibilité de mettre un avertissement personnalisé si le portail est en maintenance.

La refonte de la recherche multicritères à la fois dans la partie gestion et dans la partie portail.

Un module de statistiques de fréquentation.

La version suivante sera la version 7, prévue pour l’hiver 2017.

7. Le catalogage FRBR à partir de PMB

Eric Robert a présenté les grands principes de la norme FRBR.

Cette norme permettra d’installer une hiérarchie entre les éléments. Actuellement les liens entre notices sont des liens horizontaux.
Pour cette nouvelle norme, un gros travail est en cours sur le catalogage au niveau des autorités car elles seront au cœur du système.

L’affichage des résultats pourra se faire sous forme de graphiques interactifs (en cours de développement).

Le changement de norme impliquera aussi un important travail d’automatisation pour transformer les notices anciennes.

8. Les aspects techniques (connexions au serveur, lenteurs, hébergement local/hébergement PMBServices, changement de version…)

Eric Robert indique qu’un changement de data center est en cours ce qui devrait résoudre les problèmes de lenteur constatés par certains.


Par ailleurs

Webinars du premier semestre 2017

Les webinars reprennent du service en 2017, ces conférences en ligne vous informent et vous conseillent sur des thématiques spécifiques avec PMB. Réservez dès à présent votre place !

Le SIGB en tant qu’outil de communication – 19 janvier

Découvrez PMB, le logiciel libre pour votre gestion documentaire – 2 février

Tout savoir sur le SIGB libre PMB en bibliothèque publique – 9 mars

Dialogue autour de PMB – 27 avril

Présentation des trois offres de portails – 18 mai

Comment faciliter le partage et le travail collaboratif avec PMB? 22 juin

https://webikeo.fr/chaine/pmb-services/

Chaque webinar est enregistré puis disponible pendant un an sur la chaîne PMBServices de Webikeo.

Le mode d’emploi de MyPMB

Pour vos demandes d’assistance

https://mypmb.sigb.net/documentation/co/0_guide_redmine_pmbs_clients.html

 La chaine YouTube

https://www.youtube.com/channel/UCtrVvLXKddw57QZgA4UKiDA

PMB goodies

PMB, les goodies


Si vous souhaitez participer aux réunions du club des utilisateurs juridiques ou si vous avez des idées d’ordre du jour à suggérer, n’hésitez pas à me contacter.