PMB goodies

Club des utilisateurs juridiques de PMB du 11 janvier 2017

Le mercredi 11 janvier 2017 s’est tenue une réunion du club des utilisateurs juridiques de PMB en la présence de plusieurs membres de ce secteur (cabinets d’avocats, services juridiques et institutions publiques) et d’Eric Robert pour la société PMBServices.

1. Les nouveautés de la version 4.2

Deux exemples d’application de cette version

L’affichage des notices après recherche

Avant, c’était MOCHE mais ça c’était AVANT !

Avant la liste de résultats se présentait sous forme d’une liste de titres avec des plus à déplier.

CAPTURE AVANT (recherche sur les successions)

PMB affichage recherche avant 4.2

L’affichage de la version 4.2 permet d’avoir une présentation beaucoup plus attractive qui met aussi en valeur les différentes fonctionnalités de PMB.

CAPTURE affichage du 18/10/2016

PMB affichage recherche version 4.2

Vous avez aussi la possibilité de compléter les résultats de recherches par des notices liées, soit par rapport au plan de classement (cote de l’ouvrage), soit par rapport aux mots-clés (catégories).

Les FAQ

Elles se gèrent à partir de l’onglet DEMANDES.

Je teste cet outil pour rédiger un certain nombre de fiches sur des questions récurrentes posées par les avocats et stagiaires.

Dans un premier temps, l’usage de la partie FAQ du module DEMANDES sera restrictif étant la seule éditrice des questions et des réponses à fournir aux utilisateurs.

Pour activer la fonction, vous rendre en partie Administration > FAQ et créer des thèmes et des types

Type : FAQ
Thèmes : Recherche documentaire, Utilisation des outils documentaires

Le module FAQ de l’onglet DEMANDES

PMB, Module FAQ

Le masque de saisie du module FAQ

Capture Masque FAQ

2. Utilisez-vous PMB (comme portail) pour y stocker des données pas spécifiquement documentaires ?

Marine Royer du Cabinet Clifford Chance nous a livré son expérience.

Le Cabinet Clifford Chance stocke dans le portail PMB les renseignements relatifs aux cotisations professionnelles. Le fait d’accéder aux ressources documentaires de l’Association via la cotisation donne à cette donnée un caractère documentaire (par exemple : ANSA et ANSANET).
Un type de document Association ainsi que des champs personnalisés ont été créés pour ce type de donnée.

D’autre part le Cabinet Clifford Chance référence les coordonnées des traducteurs juridiques indépendants et des agences de traduction dans son portail PMB.
Là aussi des champs personnalisés ont été créés pour référencer les langues parlées, le tarif au mot, les spécialisations. Les accords de confidentialités sont également téléchargés dans la base.

Une autre idée serait de référencer les organismes de formation, notamment les éditeurs juridiques qui organisent des formations car là aussi il existe un lien entre le fait d’être abonné à une publication et la possibilité de bénéficier de tarifs préférentiels pour une formation organisée par l’éditeur.

3. Avez-vous un projet d’intégration de la fonction Watch & Share ?

Le Cabinet Clifford Chance teste le module Watch & Share avec un flux d’actualités. L’objectif est de créer des newsletters mêlant actualités, nouveaux articles et nouveaux ouvrages.

Les actualités peuvent être publiées directement sur le portail de manière éphémère selon le principe du flux RSS auquel l’usager s’abonne, soit intégrées dans la base de données comme notices, puis distribuées via la DSI.

En projet pour PMBServices : une extension du module Watch & Share pour surveiller les sites internet

4. Les connecteurs

Des discussions sont en cours pour créer de nouveaux connecteurs.
Certains éditeurs ont des réactions frileuses mais la réflexion avance, notamment suite à la participation de PMB au projet Open Law.

5. Les nouveaux portails en cours – Les différents types de portails

Les participants et Eric Robert ont échangé sur les projets de portails en cours. Cet échange a été l’occasion pour Eric Robert de rappeler les différents types de portails accessibles.

Offre zen, très cadrée, avec un graphisme standard, entre 1000 et 2000 euros.

Offre Pagéo, plus souple avec une prestation graphique ; entre 3000 et 4000 euros.

Offre Open Clever : 100 % sur mesure mais dont le coût peut aller de 11.000 à 20.000 euros selon la complexité du projet.

Les liens vers la documentation :

http://www.sigb.net/notice_zen_doc.pdf
http://www.sigb.net/plaquette_zen_doc.pdf

http://www.sigb.net/plaquette_pageo.pdf
http://www.sigb.net/portail_pageo_doc.pdf

http://www.sigb.net/plaquette_openclever.pdf
http://www.sigb.net/openclever.pdf

Le comparatif portail : http://www.sigb.net/comparatif_portails.pdf

6. Nouveautés à venir et tout particulièrement celles présentant un intérêt pour le secteur (Eric Robert)

La prochaine version de PMB sera la version 5.0 qui devrait être disponible au printemps 2017.

Parmi les nouveautés on notera notamment :

Un statut d’autorité sur les documents numériques pour permettre différents niveaux d’accès aux documents (confidentialité).

Un module de demande de numérisations de documents des usagers vers la bibliothèque.

Des formulaires de contact paramétrables.

Un formulaire de contribution éditable par le documentaliste.

La possibilité de partager un résultat de recherche grâce à un lien (très pratique pour inciter l’utilisateur à consulter la base !).

La possibilité de mettre un avertissement personnalisé si le portail est en maintenance.

La refonte de la recherche multicritères à la fois dans la partie gestion et dans la partie portail.

Un module de statistiques de fréquentation.

La version suivante sera la version 7, prévue pour l’hiver 2017.

7. Le catalogage FRBR à partir de PMB

Eric Robert a présenté les grands principes de la norme FRBR.

Cette norme permettra d’installer une hiérarchie entre les éléments. Actuellement les liens entre notices sont des liens horizontaux.
Pour cette nouvelle norme, un gros travail est en cours sur le catalogage au niveau des autorités car elles seront au cœur du système.

L’affichage des résultats pourra se faire sous forme de graphiques interactifs (en cours de développement).

Le changement de norme impliquera aussi un important travail d’automatisation pour transformer les notices anciennes.

8. Les aspects techniques (connexions au serveur, lenteurs, hébergement local/hébergement PMBServices, changement de version…)

Eric Robert indique qu’un changement de data center est en cours ce qui devrait résoudre les problèmes de lenteur constatés par certains.


Par ailleurs

Webinars du premier semestre 2017

Les webinars reprennent du service en 2017, ces conférences en ligne vous informent et vous conseillent sur des thématiques spécifiques avec PMB. Réservez dès à présent votre place !

Le SIGB en tant qu’outil de communication – 19 janvier

Découvrez PMB, le logiciel libre pour votre gestion documentaire – 2 février

Tout savoir sur le SIGB libre PMB en bibliothèque publique – 9 mars

Dialogue autour de PMB – 27 avril

Présentation des trois offres de portails – 18 mai

Comment faciliter le partage et le travail collaboratif avec PMB? 22 juin

https://webikeo.fr/chaine/pmb-services/

Chaque webinar est enregistré puis disponible pendant un an sur la chaîne PMBServices de Webikeo.

Le mode d’emploi de MyPMB

Pour vos demandes d’assistance

https://mypmb.sigb.net/documentation/co/0_guide_redmine_pmbs_clients.html

 La chaine YouTube

https://www.youtube.com/channel/UCtrVvLXKddw57QZgA4UKiDA

PMB goodies

PMB, les goodies


Si vous souhaitez participer aux réunions du club des utilisateurs juridiques ou si vous avez des idées d’ordre du jour à suggérer, n’hésitez pas à me contacter.

Mon usage de Twitter en tant que documentaliste

twitter-loupe

Suite à la Rencontre avec…sur Twitter pour l’information juridique, j’ai eu envie de vous livrer un témoignage sur mon usage de Twitter à la fois en tant que documentaliste juridique et en tant que blogueuse.

Mon précédent article sur ce sujet, Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier remonte maintenant à novembre 2014. Il est resté d’actualité mais ma pratique a évolué.

Ce témoignage correspond à mon usage. J’espère que ce retour d’expérience vous sera utile et vous donnera quelques idées pour votre propre pratique. N’hésitez-pas à me faire part, via vos commentaires, de vos propres astuces.

Une ligne éditoriale

Si l’on utilise Twitter à titre professionnel (mon cas), il convient de se fixer une ligne éditoriale. La mienne est en rapport avec mon activité professionnelle de documentaliste juridique et plus largement en rapport avec le  contenu de mon blog Sérendipidoc.

Je twitte sous mon nom car je considère que ce compte Twitter pro fait partie de mon identité numérique professionnelle. A ce sujet, j’ai du mal à comprendre les personnes qui twittent de manière professionnelle sous pseudo (sauf si le pseudo est un nom de blog/marque connu de tous), sachant qu’il est désormais possible de suivre anonymement des comptes en les ajoutant à des listes privées. Je trouve même que certains pseudos décrédibilisent les experts qui se cachent derrière alors qu’ils fournissent un travail de veille remarquable. Twitter demande beaucoup d’engagement, autant en tirer parti professionnellement !

La veille

J’utilise principalement Twitter pour une veille métier sur les professionnels de l’information (documentalistes, veilleurs, KM), les éditeurs, les agences de communication pour les professions juridiques, certains professionnels du droit, les organisations et associations professionnelles, les éditeurs, les Legal Tech, les concepts en vogue (MOOC, big data, open data, open law, innovation, ubérisation, à chaque année son concept !).

Je surveille également quelques institutions et comptes purement juridiques mais pour des raisons personnelles, je préfère veiller via les newsletters. La durée de vie d’un Tweet est très courte (environ 40 minutes) .En basant ma veille uniquement sur ce média, j’aurais trop peur de passer à côté d’une information importante alors que les newsletters ne s’effacent pas de ma boite de réception tant que je ne les ai pas lues.

Ceci dit, pour une actualité brûlante, la veille sur Twitter présente des avantages : réactions à chaud, premiers commentaires, fuites de documents pas encore accessibles par ailleurs, identification rapide des enjeux.

Twitter est donc un outil régulier pour ma veille métier et un outil complémentaire ou ponctuel dans ma veille juridique ou économique.

La curation de contenu

Je retweete uniquement les contenus que j’ai lu.

Lorsque je partage une information, je fais en sorte de l’illustrer (pour lui donner plus de chances d’être lue). Au besoin « j’improvise » moi-même une illustration.

Je reprends parfois des informations trouvées via Twitter dans mes produits documentaires.

Ce que j’aime

La contrainte des 140 caractères que j’essaye de tourner comme un jeu.

L’information que l’on ne trouve pas forcément ailleurs. Le côté exclusif. Information inédite ou difficile à obtenir.

L’information pratique, utile, événementielle.

Twitter est une source facile et pratique à consulter sur les temps morts : transports en commun, salles d’attente, etc…

Trouver sur Twitter de nouvelles idées pour produire du contenu sur mon blog. Développer ma sérendipité documentaire !

Ce que je n’aime pas

Les gifs animés qui pullulent sur certains comptes. Souvent importés des USA, d’un goût et d’un humour douteux, je trouve qu’ils polluent visuellement la timeline mais c’est un avis très personnel. En général je me désabonne de ceux qui en abusent.

La publication automatique des tweets. Lorsqu’elle est mal réglée, elle peut inonder votre timeline du fait de la reprise incessante des mêmes tweets. Quand une republication tombe mal par rapport au calendrier (par exemple un article qui vous parle de la magie de Noël en plein mois d’août), je trouve que c’est contre-productif pour l’émetteur.

Les live tweet : je suis mitigée sur ce point.

Lorsque je suis auditeur (j’assiste à la conférence) j’aime me concentrer sur la parole de l’intervenant, sur son support, sur les éventuelles interactions avec la salle et parfois même sur une idée de futur article pour mon blog (secret de fabrique dévoilé !). Je n’ai guère de temps pour penser à la phrase de 140 caractères qui fera mouche pour résumer une conférence d’une matinée !

Lorsque je suis lecteur de ma timeline (je n’assiste pas à la conférence), je trouve les successions de live tweet du type « j’y étais » sans grand intérêt si ce n’est parfois celui d’identifier quelques experts et quelques grandes tendances.

Quelques astuces pour un usage optimal de Twitter

Twitter en tant que twittos

J’essaye de respecter les créneaux horaires stratégiques pour lire et twitter (8h00, 13h00, 19h00 en semaine), même s’il m’arrive de ne pas forcément m’y conformer. Je maintiens une sorte de veille le week-end et pendant mes congés en me connectant au moins une fois par jour si possible.

Je privilégie les messages avec liens, images, infographies.

Je recherche systématiquement les alias des personnes visées mais je ne trouve pas toujours mon interlocuteur ! (Tout le monde n’est pas sur Twitter, certaines personnes ont des pseudos).

J’intègre des hastags # de temps à autre mais pas plus de 2 ou 3 par Tweet car sinon il devient vite indigeste !

Twitter en tant que blogeuse

Même si je me sers de Twitter pour diffuser les articles de mon blog, je veille à bien partager d’autres contenus. Selon Raphaël Blanchard (TAJ), le bon ratio serait de 80 % d’informations relayées pour 20 % d’informations propres.

Twitter est un relais comme un autre. Il ne permet en aucun cas d’atteindre toute une communauté. Certains de mes articles sont beaucoup plus lus via LinkedIn ou via la newsletter du blog.

Je ne néglige pas ce canal pour autant car Twitter me permet de toucher des lecteurs qui ne sont pas directement dans mon environnement proche.

Lors de la construction du titre d’un article de blog j’essaye de faire simple et concis car il sera plus facile à reprendre sur les réseaux sociaux.

Voir à ce sujet un très intéressant article de Chob sur la rédaction des titres courts.

Pour contourner la limite des 140 caractères certains sites utilisent des illustrations ou des infographies qui contiennent du texte. Voir par exemple les comptes Twitter du Sénat. Il faudra que j’y pense !

Les statistiques

Découvertes récemment pour ma part, elles sont accessibles via analytics.twitter.com. Ce module permet d’obtenir des informations quant aux performances de vos tweets.

Le nombre d’impressions indique le nombre de fois que les utilisateurs ont vu votre Tweet sur Twitter et sert à classer vos meilleurs tweets sur une période de 28 jours. Pour chaque Tweet vous pourrez même connaître la portée de l’engagement de vos lecteurs grâce au taux d’engagement et grâce à de nombreux paramètres comme les nombres de retweet, de clics du lien, de réponses, de J’aime, de clics sur le profil, etc… A noter, la portée d’un Tweet n’est pas forcément en rapport avec la taille de votre communauté (nombre d’abonnés) puisque chaque Tweet peut être partagé.

Vous pourrez en savoir plus sur votre Audience et découvrir la répartition hommes/femmes, leur tranche d’âge et leurs intérêts. Grosse surprise pour moi car mes lecteurs sont pour 59 % des hommes qui ont entre 25 et 34 ans alors que mes collègues documentalistes sont principalement des femmes dans une tranche d’âge un peu plus haute pour la plupart !

Extrait Twitter Analytics

Twitter Analytics, Extrait, Nov. 2016

Passé l’effet de surprise, si vous twittez à titre personnel et non pour une société, ces statistiques sont amusantes à consulter mais ne devraient normalement pas trop interférer avec votre pratique.

En savoir +

Les documents de la Rencontre avec du 20 octobre 2016 sur le thème de Twitter pour l’information juridique.

Liste des opérateurs de recherche avancée de Twitter par Bryan Coder sur son blog Keep It Simple

Compte Twitter : @GuelfucciC

 

PMB chemise

Petit-déjeuner PMB du 11 octobre 2016

Pourquoi il est important de participer aux manifestations organisées par PMBServices ?

Contrairement à ce que certains pourraient penser, ces petits déjeuners organisés par PMB Services à intervalle régulier dans plusieurs villes en France, ne sont pas réservés aux seuls prospects.

Que vous soyez ou non client de PMB Services il est très important d’y participer si vous souhaitez prendre la mesure des nombreuses évolutions du logiciel.

Petit Déj PMB du 11 octobre 2016

Le problème que je me pose à titre personnel est de savoir comment digérer toutes ces évolutions. Parfois, je me dis même qu’il y a plus d’idées dans la tête des développeurs de PMB que de temps pour les utilisateurs du logiciel pour les mettre en œuvre mais encore une fois tout ceci est lié au fait que je suis seule en poste pour un grand nombre d’utilisateurs. Heureusement l’assistance de PMB Services est d’une redoutable efficacité et gère très bien mes demandes d’aide.

Pour en revenir aux innovations, elles sont vraiment très nombreuses (plus d’une centaine par version ?) mais même si vous ne devez en appliquer qu’une seule, elle peut considérablement changer votre portail !

D’autre part, les innovations qui ne vous intéressent pas car elles semblent trop éloignées de votre structure ou de votre fonctionnement, sont toujours intéressantes à suivre, ne serait-ce que pour cultiver une certaine culture documentaire (voir par exemple le modèle FRBR). Un jour peut-être elles pourraient bien vous impacter !

Enfin ces manifestations sont l’occasion d’échanger vos expériences utilisateurs autour de PMB.

Lors de ce petit déjeuner, j’ai retenu une nouveauté qui me semble importante : l’affichage des notices après recherche.

Avant, c’était MOCHE mais ça c’était AVANT !

Disons qu’avant la liste de résultats se présentait sous forme d’une liste de titres avec des plus à déplier.

PMB : affichage des résultats de recherche

Avant 4.2

L’affichage de la version 4.2 permet d’avoir une présentation beaucoup plus attractive qui met aussi en valeur les différentes fonctionnalités de PMB.

PMB : affichage des résultats de recherche

Version 4.2

Vous avez aussi la possibilité de compléter les résultats de recherches par des notices liées, soit par rapport au plan de classement (cote de l’ouvrage), soit par rapport aux mots-clés (catégories).

La présentation permet également de découvrir de nombreux portails récents, ce qui peut donner des envies de changement au niveau de votre propre charte graphique ou d’évolution de votre portail. Voir les nombreux exemples de portail en ligne cités ci-dessous.

Pour ma part, j’ai aussi noté de me renseigner sur le module FAQ et j’ai sollicité l’assistance PMBServices pour sa mise en œuvre. Il se gère à partir de l’onglet DEMANDES. Je pense que cet outil pourrait me permettre de rédiger un certain nombre de fiches sur des questions récurrentes posées par les avocats et stagiaires de mon cabinet. Il s’agirait, dans un premier temps, d’avoir un usage restrictif de la partie FAQ du module DEMANDES en étant la seule éditrice des questions et des réponses à fournir aux utilisateurs.

Egalement communiquée lors ce petit déjeuner, la possibilité d’utiliser des raccourcis claviers dans PMB.

Les consulter ici : http://doc.sigb.net/pmb/co/raccourcis_clavier.html


Si vous n’avez pas pu assister à la manifestation, Solène Jouan, chargée marketing de PMB Services, détaille ci-dessous un certain nombre de sources d’informations qui vous permettront d’avoir un bon aperçu des nouveautés :

La liste des nouveautés : ici et des améliorations : ici

Retrouvez nos tutoriels « nouveautés » en ligne sur notre chaine Youtube : ici

Nous avions évoqué le modèle FRBR, pour en connaître davantage lisez notre article en ligne : ici

Retrouvez également nos références de portail en ligne :

Centre de documentation :
http://idem.neoma-bs.fr/
http://cataloguedoc.marionnette.com/opac/index.php
http://esba-nimes.fr/
http://vinci.bibli.be/opac/
http://cap.poledoc.fr/opac/
http://www.maison-environnement.fr/
http://semadoc.essse.fr/opac/
http://www.myobase.fr/
http://ch-le-vinatier.reseaudoc.fr/opac/
http://doc.hubsante.org/
http://www.ressources-de-la-formation.fr/

Bibliothèque publique :

http://www.mediatheque.tulleagglo.fr/opac/
http://www.mediatheque-saintgenislaval.fr/
http://cc-espaceenpevele.reseaubibli.fr/opac/index.php?lvl=section_see&location=4
http://lapetitebibliothequeronde.bibli.fr

Pour en savoir plus sur nos offres de portails, consultez nos plaquettes en ligne  :

– Offre Open Clever : http://www.sigb.net/plaquette_openclever.pdf
– Offre Pageo : http://www.sigb.net/plaquette_pageo.pdf
– Offre Zen : http://www.sigb.net/plaquette_zen_doc.pdf
– Plaquette comparative des portails : http://www.sigb.net/comparatif_portails.pdf


Je rajouterais pour ma part que PMB Services a fait de gros efforts sur sa politique de communication et qu’il peut aussi être utile de consulter les publications de la société sur les réseaux sociaux :

Page Facebook : https://www.facebook.com/pmb.sigb.net/

Compte Twitter : https://twitter.com/pmbservices

Crédit photo : PMB Services pour la photo de la réunion / Carole Guelfucci

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Pourquoi les éditeurs juridiques doivent absolument innover

Le cas de Lamyline et le lancement de leur nouvelle plateforme en septembre 2016

Le jeudi 29 novembre 2016, les clients de la base de de données Lamyline étaient conviés à une soirée de lancement de la nouvelle base.

Une soirée assez surprenante dans son organisation : salle high-tech façon boite de nuit, vision sur écrans à 360 degrés, démonstration live par Vincent Henderson revêtu d’un polo noir et d’un micro filaire pour renforcer « l’effet Steve Jobs », mise en scène très américaine de l’entrée des intervenants, incrustations des photos des clients sur les écrans pour accompagner le lancement du cocktail. Bref, nous étions très loin des dorures, de la moquette et des moulures des traditionnelles réunions dans les salons d’hôtels parisiens.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Présentation par Vincent Henderson

Cette manifestation tech, en droit augmenté comme l’indique le slogan de la marque, n’était peut-être pas qu’une question de mode mais bien une réalité de l’indispensable mutation des éditeurs juridiques.

Si l’on tient compte du poids de plus en plus important au niveau français comme européen de structures de type OPEN LAW qui ont pour but à la fois de diffuser gratuitement les données juridiques publiques et d’inciter les legal start-up à s’emparer du Big data pour innover en terme de produits documentaires et de services, on comprend facilement que les éditeurs juridiques doivent impérativement innover et augmenter leurs contenus d’une forte valeur ajoutée pour ne pas risquer de se faire « ubériser ».

Enrichir le contenu

Capitaliser sur les documents anciens, car la numérisation du droit est récente (années 90) donc tout ce qui est antérieur est très convoité. Ainsi, la possibilité de consulter les archives des ouvrages, des articles de doctrine et des fonds officiels est un atout.

Toujours plus de commentaires, d’abstracts et de contextualisation de l’information, de mises à jour en temps réel et aussi de relations entre les documents.

S’associer à d’autres éditeurs pour enrichir certains contenus qui seraient considérés comme  limités par l’éditeur. Chez Lamyline l’association se fait avec l’éditeur Lexbase qui propose des fonds en civil, pénal et public.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Proposer une veille réactive

avec une bonne visibilité et un bon référencement, y compris sur Google. Une partie du contenu des informations du site Actualités du Droit est ainsi disponible en version freemium ce qui permet à l’éditeur de se faire référencer et indexer par Google surtout sur des sujets très pointus. Cependant, les clients de la solution restent les seuls à bénéficier de l’intégralité et de l’exhaustivité du contenu Actualités du Droit.

Possibilité de paramétrer des alertes à partir d’une recherche ou sur des documents pour être prévenu lors de leur modification.

Proposer de nombreuses innovations techniques

Une recherche sémantique de plus en plus performante : l’utilisateur tape quelques mots dans la barre de recherche et l’outil lui propose des associations pertinentes. L’éditeur a été précurseur en ce qui concerne cette technologie = autocomplétion ou autosuggestion.

Proposer un suivi graphique de l’affaire ou chaînage des décisions de jurisprudence ce qui permet de gagner du temps dans la recherche. Si l’on ajoute à cela des recommandations de jurisprudences liées et des commentaires, on enrichit encore plus l’expérience utilisateur.

Proposer un versioning des textes législatifs afin de repérer visuellement et très rapidement les évolutions des dispositions législatives.

Prévoir un usage en mobilité, sur tous supports car c’est toujours la tendance actuelle.

L’ergonomie, la facilité d’utilisation et de connexion des utilisateurs sous toutes les configurations est aussi un élément clé de la prise en main de l’outil (ou à l’inverse de frustrations et d’abandon si la solution n’est pas assez facile à utiliser).

La relation client

Il faut souligner la volonté de l’éditeur Lamy d’être à l’écoute des clients. Cette volonté s’est clairement manifestée par :

  • une longue période de test du produit,
  • une étroite collaboration avec les membres de Juriconnexion (et tout particulièrement l’équipe Juriformation) qui sont documentalistes juridiques, au contact quotidien des avocats et stagiaires et utilisateurs des bases de données de juridiques concurrentes,
  • une forte réactivité dans les corrections des dysfonctionnements ou tout au moins la prise en compte des nouvelles demandes et la planification des améliorations,
  • un encadrement dynamique au moment du lancement avec nombreux e-mails de communication, plusieurs tutoriels vidéos en ligne, des webinars et d’autres solutions de formation plus classique, le tout capitalisé sur un site dédié.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Et enfin une soirée de lancement moderne, ambitieuse qui donne envie de tester les nouvelles fonctionnalités en espérant que le rapport qualité/prix de la nouvelle version de Lamyline restera acceptable pour les utilisateurs.

Site : www.toutsurlamyline.fr

E-mail : contact@lamyline.fr

Merci à Sandrine Esclangon (membre de Juriconnexion et Juriformation) pour son aimable relecture.
Crédit photos : compte Twitter @WoltersKluwerFr

 

Webmarketing

8 points communs entre le métier de documentaliste et celui de community manager

Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?

Webmarketing

C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.

Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.

1 – La veille, le rapport de veille, le livrable de veille

La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise

les différentes étapes du processus de veille

les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)

les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…

2 – La curation de contenu

Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.

3 – La recherche d’information et l’alimentation de bases de données internes

Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.

4 – L’analyse des documents, la synthèse documentaire, la production de contenu

Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.

5 – Le goût des mots-clés, l’optimisation du référencement naturel, la gestion des taxonomies, SEO, indexation

Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !

6 – La maîtrise de quelques outils du Community Manager

CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.

Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.

7 – Des qualités personnelles

Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :

organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité

8 – La formation des utilisateurs

Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.

Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.

Les témoignages

CHOB de Choblab http://www.choblab.com/

Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.

Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.

Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/

Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.  

De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique. 

En savoir plus

Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.

http://www.ina-expert.com/formation-professionnelle/le-community-management-au-service-des-documentalistes.html

Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.

http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm

Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.

http://www.village-justice.com/articles/Des-cabinets-qui-innovent-creation-une-communaute-autour-theme-juridique-precis,22559.html

 

Livres, crédit Albert Grégo

Quand le documentaliste se fait chargé de veille sur du contenu numérique marchand

Par Albert Grégo

Vous connaissez tous les sites de petites annonces gratuites entre particuliers qui se dénombrent par dizaine dont les plus connus sont Leboncoin, Mondebarras, Vivastreet. Il vous est arrivé sans doute de les utiliser pour chercher un objet ou pour vous débarrasser de ce que vous ne souhaitez plus garder.

Ce que vous savez moins c’est qu’en insérant des petites annonces de ce type sur internet, vous devenez producteurs d’un contenu numérique bien singulier que nous qualifions de « contenu marchand ».

Livres, crédit Albert Grégo

 

Comment définir un contenu marchand ?

Le « contenu marchand » porte sur de la marchandise physique qui fait l’objet d’une mise en vente sur internet exclusivement via des sites de petites annonces entre particuliers.  Nous différencions ce type de contenu de celui qui existe sur les sites de e-commerce ou les placemarkets (ebay, Amazon, Priceminister, Fnac).

Ce contenu a pour particularité d’être :

Abondant : plus de 15 millions de petites annonces mises en ligne sur le seul site internet Leboncoin ;

Ephémère : D’une durée limitée, soit par choix du site hébergeant l’annonce (ex : Leboncoin publie des annonces pour une durée de 60 jours renouvelable non automatiquement) ou soit parce que le produit mis en vente a trouvé rapidement preneur. Contrairement  aux placemarkets où l’annonce postée a une durée de publication illimitée : tant que le produit n’est pas vendu, l’annonce reste consultable.

Rédigé dans un langage naturel : La personne qui rédige une annonce le fait dans son propre langage (autrement dit dans un langage naturel). L’utilisation de ce langage libre engendre un certain nombre d’ambiguïtés due à la synonymie (rapport de similarité sémantique entre des mots ou des expressions d’une même langue) et à la polysémie (caractéristique d’un mot ou d’une expression qui a plusieurs sens ou significations différentes). Un langage non contrôlé laisse au créateur une totale liberté dans la rédaction de l’annonce, provoquant des omissions dans la description de l’objet, des fautes d’orthographe etc… Cette particularité ne se retrouve pas dans les annonces publiées sur les placemarkets du fait de l’utilisation d’un langage contrôlé avec des champs à compléter ou pré-remplis contenant des informations sur le produit. Pour un livre : l’auteur, l’éditeur, la  langue, la date de parution, la dimension, la catégorie voire la sous-catégorie, sont renseignés. Pour un smartphone, sur Amazon, il est demandé de préciser le type d’étanchéité.

DVD, crédit Albert Grégo

A qui profite ce contenu marchand ?

A côté du simple particulier à la recherche d’un objet pour son plaisir, de nombreux professionnels ont trouvé un intérêt économique à ce contenu marchand. Il s’est développé une pratique consistant à acheter sur internet pour revendre sur des sites de e-commerce ou les placemarkets. C’est une opportunité pour les commerçants d’obtenir du stock à moindre coût par rapport à ce que proposent les grossistes et autres sociétés spécialisées dans la solderie de produits.

Cependant, n’ayant pas une appétence pour la recherche sur la toile et la technique pour optimiser leurs recherches, ils ne trouvent pas forcément sur internet les produits qu’ils convoitent. Ils abandonnent après avoir lancé deux à trois requêtes sans aller plus loin.

La nature éphémère du contenu marchand implique aussi une forte réactivité sur les annonces publiées : l’adage « premier arrivé, premier servi » s’applique parfaitement dans ce cadre. Ayant peu de temps pour se consacrer à une veille quasi permanente, le professionnel passe donc à côté de bonnes affaires.

Dans ce contexte, le chargé de veille doit faire valoir sa valeur ajoutée.

A l’instar du chargé de veille dans le domaine juridique ou pharmaceutique, nous voyons de manière embryonnaire apparaître le chargé de veille spécialisé en recherche de contenu marchand.

Son apport peut s’articuler autour de deux axes :

  • apporter ses compétences dans la recherche d’objets

Il va mettre en place une cellule de veille :

  • Identification des produits à surveiller (soit à la demande de son client, soit après une étude de l’offre et de la demande sur les produits concernés).
  • Identification et sélection des sources d’information (un produit spécifique est plus facilement déniché sur un site plutôt que sur un autre site).
  • Collecte et diffusion des résultats de la veille. Ici la collecte et la diffusion vont différer selon le modèle économique que le chargé de veille aura choisi.
  • Réajustement de la veille marchande selon le marché de l’occasion.

Ensuite, l’utilisation du langage naturel dans la rédaction des petites annonces et les réponses apportées peu pertinentes et trop nombreuses par les moteurs de recherche impliquent en amont un travail important pour le chargé de veille dans la formulation de ses requêtes sur les sites de petites annonces, voire sur Google (Google images par exemple).

Par ailleurs, il devra faire preuve d’une grande réactivité face à la publication des petites annonces. Pour cela, il peut se faire aider par des outils.

Vinyles, crédit Albert Grégo

Les outils mis à disposition pour surveiller le contenu marchand

Le chargé de veille doit rester informé des nouvelles tendances du marché de l’occasion voire les anticiper. S’abonner donc à des revues telles que « le collectionneur-chineur » est par exemple indispensable pour se tenir au courant du marché.

Pour automatiser les différentes étapes du cycle de veille et gagner du temps dans la surveillance du contenu marchand sur internet, il existe un certains nombres d’outils gratuits pour la plupart qui peuvent vous aider dans votre quotidien.

La plupart des sites de petites annonces dont notamment Leboncoin ne proposent pas de système d’alerte paramétrable sur mots clés.

Pour pallier cette absence, le chargé de veille peut utiliser des sites sur lesquels un service gratuit de création d’alertes est proposé : Alertes.biz ou Alerteslbc.com spécialement dédié au site Leboncoin.

Dès le début, le chargé de veille doit être vigilant dans le paramétrage de ces alertes. Il doit bien choisir les mots-clés car il peut être rapidement envahi par des alertes non pertinentes. De plus malheureusement dans le paramétrage de ces alertes, il n’est pas possible de filtrer les annonces selon leur localisation. Le chargé de veille est obligé de faire du tri dans les résultats remontés.

Quel modèle économique adopter pour le chargé de veille ?

Soit le chargé de veille travaille pour le compte d’un client spécifique et lui transmet selon une périodicité déterminée les annonces susceptibles de l’intéresser. A charge pour celui-ci de conclure le rachat des objets trouvés. Le chargé de veille peut être salarié chez un e-commerçant ou une boutique physique ou encore travailler en tant qu’indépendant pour plusieurs clients. Le client étant donneur d’ordre, il spécifiera au chargé de veille son périmètre de recherche (type de produits, fourchette de prix de rachat souhaitée, zone géographie concernée).

Soit le chargé de veille décide de créer sa propre structure et revend à son compte les produits qu’il aura dénichés sur les sites de petites annonces entre particuliers. Ici, son activité s’assimilera en quelques sortes à une activité de curation de contenu. Ce type de modèle économique est le plus intéressant pour le chargé de veille. Il a une totale indépendance dans le choix de son périmètre de veille et étoffera sa fonction de nouvelles compétences (préparateur de commande, négociateur, connaissance du marché du e-commerce de reconditionnement).

Cependant, cette indépendance s’accompagnera d’un véritable investissement financier de sa part : acquisition de locaux de stockage en location ou à l’achat, constitution d’une trésorerie suffisante pour racheter les objets trouvés sur internet (le chargé de veille en deviendra propriétaire), abonnement à des placemarkets pour avoir un compte pro afin de créer son propre catalogue en ligne dans lequel seront mis en avant ses trouvailles.

Si vous choisissez ce modèle économique, nous vous conseillons au départ de vous spécialiser sur un marché de niche précis. Vous éviterez d’être rapidement débordé par votre activité au niveau de la gestion de stock. N’oubliez pas que le cœur de votre activité restera la veille. Sur ce sujet, nous vous invitons à lire le livre de Chris Anderson « La Longue traîne : quand vendre moins, c’est vendre plus ».

CD, crédit Albert Grégo

En France, la société Selectinfo spécialisée dans la veille et la gestion de contenu numérique a ouvert  un département dédié à la recherche et revente de contenu marchand dès 2013. En moins de deux ans, plus de 11000 articles dénichés sur internet connaissent une seconde vie. Ils ont été insérés dans plusieurs catalogues en ligne et déjà 6000 articles ont été vendus.

Le contenu numérique marchand va continuer de croître dans les prochaines années et prendre de nouvelles formes avec des solutions comme Facebook live ou Périscope. Pourquoi ne pas voir s’organiser un vide appartement en direct ? L’avenir nous le dira…..


ALBERT GREGO est fondateur de la société SELECTINFO spécialisée dans la gestion de contenus et flux numériques. Il s’occupe au quotidien de la production et de la valorisation de contenus numériques informatifs et/ou marchands.

Crédit photos : Albert Grégo

LBC, annonce

7 astuces pour bien chercher sur Le Bon Coin

Parfois le fait d’être documentaliste impacte votre vie quotidienne et peut rendre des services grâce à certaines techniques de recherche sur des sites d’usage courant comme Le Bon Coin.

J’ai été surprise de constater qu’il y avait peu d’information disponible sur internet concernant le fonctionnement du Bon Coin. Il existe bien quelques tutoriels sur la façon de passer une annonce mais pas grand choses sur des astuces pour mieux chercher sur le site.

Et pourtant, chercher sur Le Bon Coin conduit parfois à rechercher une aiguille dans une botte de foin, à tel point que l’on se demande comment vendeurs et acheteurs arrivent à se rencontrer, vu qu’ils ne parlent pas toujours la même langue !

Ci-dessous quelques astuces tirées de mon expérience de documentaliste (et de mes propres recherches) pour mieux chercher sur Le Bon Coin.

LBC, écran de recherche

1. Chercher dans les bonnes catégories (rubriques)

L’idéal est de trouver la catégorie la plus adaptée à l’objet que vous cherchez. Malheureusement les vendeurs ne classent pas toujours l’objet dans la bonne catégorie. Il faut aussi penser à consulter des catégories connexes dans lequel l’objet en question pourrait être caché.

Un exemple. Pour organiser un déménagement, je cherche des caisses en plastique avec un couvercle rigide. Ces caisses sont utilisées pour le stockage ou le transport. La bonne catégorie pourrait être Matériel Professionnel / Transport – manutention mais une personne avait posté une annonce dans Maison / Accessoires et bagagerie, une autre dans Maison / Bricolage et une autre dans Matériel Professionnel / Restauration – hôtellerie. Chacun son usage, chacun sa catégorie ! Pensez à varier les catégories !

Si je souhaite acheter des pneus pour un véhicule, la bonne rubrique est Véhicule / Equipement Auto.

2. Limiter la recherche en recherchant dans le titre de l’annonce

Le titre de l’annonce étant l’élément déterminant de l’annonce (puisque c’est lui que l’on voit sur la liste de résultats), faire une recherche sur cette rubrique permet de limiter les résultats.

Attention toutefois, si le titre est mal rédigé, vous risquez de passer à côté d’annonces qui peuvent être pertinentes.

N’utilisez donc cette fonction que si vous avez trop de résultats.

3. Utiliser les synonymes

Essayer d’imaginer tous les termes que le vendeur aurait pu utiliser pour mettre en vente l’objet. Parfois l’idée d’origine de la recherche (dans votre langage courant) doit évoluer vers un autre terme, utilisé dans un langage professionnel ou marchand.

Dans mon exemple des caisses de déménagement, d’autres termes sont utilisés comme : cagettes, coffre (de rangement), bac mais le terme technique le plus juste est bac gerbable (= bac avec couvercle rigide qui peut être empilé).

Autre exemple : si je cherche à acheter des canevas anciens, il me faudra aussi penser aux termes broderie, tapisserie, ouvrage et par extension cadre ou tableau. Pensez aussi à faire une recherche par le titre de l’œuvre encadrée si vous cherchez un motif particulier de canevas ancien (exemple : La liseuse de Fragonard est un modèle de canevas très populaire).

LBC, annonce

Pensez aux synonymes

Pour un meuble de rangement dans la cuisine sur roulettes, on utilisera les termes desserte, meuble de cuisine (d’appoint), meuble de rangement cuisine, table roulante.

4. Faire une recherche via Google Images pour tenter d’identifier d’autres descriptifs

C’est en cherchant une image de caisse de déménagement tel que je l’imaginais via Google Images, que j’ai découvert que le véritable terme technique était « bac gerbable » alors que je ne connaissais pas ce mot auparavant. Ce terme est surtout utilisé par les vendeurs professionnels.

LBC Bac gerbable

Trouver le bon terme

5. Anticiper toutes les fautes d’orthographe

Et là, soit c’est à pleurer de rire ou de tristesse ! En effet, si votre orthographe est irréprochable, « sachait ke se n’ai pas le ka de tous le monde » (attention ça pique les yeux !)

Un bon exemple est le terme sellette qui est un petit meuble composé d’une tablette montée sur pieds hauts sur lequel on pose une plante ou un objet. Si vous cherchez à acheter une sellette sur Le Bon Coin, accrochez-vous, l’imagination des vendeurs est sans limite !

On trouve ainsi des : selettes, celettes, scelettes. Vu aussi une « celette ancien en chaine » ou une « celette / bout de canapé, style Effel » !

LBC, annonce avec faute

Anticiper les fautes

LBC, annonce avec faute

Anticiper les fautes

Anticiper les fautes sur les noms communs (caneva, canneva, cannevas au lieu de canevas, déserte de cuisine au lieu de desserte de cuisine), sur les noms propres (le style Effel au lieu du style Eiffel, voir ci-dessus) et aussi sur les noms de marques (les lunettes reban à 25 euros trouveront-elles preneur ?).

LBC, annonce

Anticipez les fautes, même sur les marques

Le risque, si vous acceptez la mission, est de perdre votre bon français !

6. Saisir des références techniques

Saisir des références techniques est un bon moyen d’éviter le bruit (trop de résultats).

L’astuce se prête bien à une certaine catégorie d’objets comme les références techniques de pneus pour une voiture. Les références « 205 55 17 » correspondent aux pneus d’une voiture de marque Renault et d’un modèle de cette marque en particulier. Si l’on saisit cette référence technique en recherchant dans le titre avec la catégorie Véhicule / Equipement Auto, on cible bien la recherche.

De même, le meuble dénommé RASKOG est une référence du magasin IKEA, qui vous conduira immédiatement vers des annonces portant sur ce produit vendu d’occasion sur Le Bon Coin.

LBC, annonce

Saisir une référence technique, ici RASKOG

7. Consulter le mode d’emploi du site Le Bon Coin

Il est un peu caché et peu consulté à mon avis et pourtant il vous apprend des choses très utiles.

Le site n’est pas sensible à la casse (lettres majuscules ou minuscules), ni aux accents.

Les opérateurs booléens OU et SAUF existent mais il faut les saisir en anglais, ce qui donne OR et NOT.

Attention OR (frigo OR réfrigérateur OR frigidaire) élargit la recherche aux synonymes, tandis que NOT réduit la recherche en excluant des mots (« caisse plastique » NOT « caisse à jouets » NOT « caisse à outils »).

L’expression exacte est entre guillemets  »  » comme dans tous les moteurs de recherche.

Et sans doute l’astuce la plus utile, notamment pour les orthographes fantaisistes et la gestion des singuliers/pluriels, la troncature * est possible à gauche et à droite.

Exemples : chaise* pour chaises ou chaise-longue

*canevas* si vous voulez aussi trouver les cannevas, canneva, caneva.

L’aide à la recherche sur Le Bon Coin : https://www2.leboncoin.fr/tips.htm?ca=12_s


J’espère que cet article vous sera utile dans vos recherches et dans vos achats !

Essayez quelques-unes de ces astuces et vous verrez que les résultats ne sont pas les mêmes si l’on joue ou pas avec les synonymes, les fautes, les catégories, le titre.

Les quelques exemples ci-dessous sont simplement illustratifs de l’article. A vous d’appliquer les astuces à vos propres recherches.

Grâce au Bon Coin, tu inventes des mots, tu révises ton orthographe, tu élargis ton vocabulaire, tu apprends des termes techniques, tu joues à la documentaliste et tu fais des bonnes affaires, c’est merveilleux non ?!

Si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à m’en faire part par message ou via les commentaires.

Article : rédigé avec l’aide de FG qui n’est pas documentaliste de métier mais qui est un excellent chercheur du Bon Coin avec des réflexes de documentaliste !

Crédit photos Le Bon Coin et quelques vendeurs anonymes à l’insu de leur plein gré pour les besoins de l’illustration de l’article.

La petite Bédéthèque des Savoirs - tome 5 - Le droit d'auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Christian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scenario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016

Le droit d’auteur dans la petite Bédéthèque des Savoirs

La petite Bédéthèque des Savoirs - tome 5 - Le droit d'auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Christian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scenario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016La petite Bédéthèque des Savoirs – tome 5 – Le droit d’auteur. Un dispositif de protection des œuvres de Fabrice Neaud (illustrations), Chrisian Lerolle (avec la contribution de) et Emmanuel Pierrat (scénario), Le Lombard (La petite Bédéthèque des Savoirs), 2016

Mon avis

Prendre un cours de droit d’auteur dans les transports en commun sur forme de BD a quelque chose de très réjouissant. Le format de l’ouvrage tient dans la poche. Les illustrations sont très attrayantes et bien sûr le scénario est irréprochable puisqu’il vient d’Emmanuel Pierrat, grand spécialiste du sujet par ailleurs.

L’avant-propos par David Vandermeulen est un condensé de l’histoire du droit d’auteur avec une touche de droit comparé copyrigtht / droit d’auteur.

Le dessin est vraiment très plaisant. Par ailleurs, on s’approche avec cet ouvrage du legal design puisque les concepts juridiques sont traduits par des dessins. Dans le cas présent les dessins sont beaucoup plus complexes que ceux du legal design puisqu’ils sont l’œuvre d’un artiste, néanmoins il est intéressant de voir comment Fabrice Neaud traduit en dessins le scénario d’Emmanuel Pierrat.

L’ensemble est limpide est très agréable à lire, même après une journée de documentation juridique !

A la fin de l’ouvrage, la bibliographie sélective d’Emmanuel Pierrat est tout à fait vertigineuse ! Et donne, sérendipité oblige, de nouvelles idées de lecture !

Un ouvrage à conseiller aux juristes ou à tous ceux qui peuvent être confrontés à cette matière sans avoir pour autant envie de lire un traité juridique.

L’avis de Thomas, lycéen en stage d’observation (classe de seconde)

La notion de droit de d’auteur se limitait à mes yeux au fait que l’on ne pouvait pas éditer un livre ou vendre un disque sans l’accord de l’écrivain ou de l’artiste ou encore qu’une partie de la recette revenait à l’auteur.

Après avoir lu cette BD, j’ai compris que c’était une notion beaucoup plus vaste. C’est en effet un terme assez récent, qui est apparu vers la fin du 19ème siècle. Par exemple Molière ne contrôlait pas la représentation et la publication de ses pièces et cela lui a porté préjudice par la suite.

Tout d’abord elle s’applique à toutes les formes d’art et même aux nouvelles technologies. De plus l’artiste possède des droits moraux et patrimoniaux qui permettent par exemple à l’artiste de s’opposer à la circulation de son œuvre ou à des modifications de son œuvre ou encore de retirer son œuvre de la circulation.

Enfin, je pensais que n’importe qu’elle œuvre était soumise au droit d’auteur. Or c’est faux, car il faut qu’elle soit originale.

J’ai beaucoup aimé le format du livre car il est assez rapide et facile à lire. En effet, il donne les grandes lignes de cette matière et nous permet de comprendre que le droit d’auteur est essentiel de nos jours alors qu’il n’est pas toujours respecté avec, par exemple, le téléchargement de films illicites en ligne.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Visite de l’atelier de reliure Houdart

Le 27 avril 2016 j’ai eu la chance de visiter l’atelier de reliure Houdart à Paris.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Je tiens à préciser que cet atelier n’est pas le relieur à qui je fais appel dans le cadre de mes activités professionnelles de documentaliste juridique.
Monsieur Pierre Escarra m’a contactée suite à la publication de mon premier article sur le métier de relieur juridique. Nous avons ensuite convenu d’une visite de son atelier basé à Paris. Cette visite, facilitée par l’accès en métro, m’a semblée importante, à la fois pour mieux connaître le métier et aussi pour justifier le budget reliure auprès de mon employeur.

J’ai été surprise par la très grande variété des réalisations de l’atelier Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Du point de vue du documentaliste juridique, la reliure a souvent un but pratique et de conservation (parfois elle peut être décorative et plus luxueuse mais c’est plus rare). Notre type de reliure est désigné par le terme « documentaire » chez Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Le documentaire est donc la reliure des collections juridiques chez les juristes (avocats, notaires, profs de droits, auteurs, organismes professionnels, administrations publiques, tribunaux…). Ce type de reliure se réalise le plus souvent en toile et plus rarement en demi-cuir ou cuir-intégral lorsqu’il s’agit de décorer un bureau de prestige.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Un autre type de reliure concerne l’entreprise. Il s’agit de reliures d’exception réalisées à la demande d’une entreprise pour une commémoration, pour ses archives, pour un catalogue de prestige, pour répondre à un appel d’offres, pour un livre d’or, un livre de cave d’un restaurant étoilé, etc….

Les matériaux les plus nobles sont utilisés (cuir, soie, papiers de luxe ou teints à la demande), les finitions sont à la hauteur de l’objet (dorure des tranches, étui de conservation) et toutes les personnalisations sont possibles (blason, monogramme, logo pour n’en citer que quelques-unes).

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Viennent ensuite les reliures pour les particuliers avec une grande variété de supports qu’un particulier peut confier à un relieur : livres anciens, livre préféré, thèse, livrets de famille, mémoires, livres usuels que l’on manipule souvent (livres de cuisine, dictionnaires), partitions, livre de photos, etc…

Selon le budget du particulier, la reliure pourra être assez simple, dans l’esprit des reliures documentaires juridiques ou plus élaborée lorsqu’il s’agit de faire un joli cadeau, de marquer un événement ou lorsque l’on est bibliophile.

Il est possible de livrer le document sous format numérique, le relieur s’occupe alors de l’impression et de la reliure.
Il est aussi possible de commander de petites séries, parfois même en plusieurs versions (une version prestige pour l’auteur et des versions plus économiques pour ses lecteurs).

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Les travaux du mois de mai

Pendant cette visite, j’ai découvert :

Les matières : les cuirs, les papiers d’art dont l’origine est turque (et non italienne), les toiles qui sont livrées en rouleaux, le papier, les cartons…

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Papiers marbrés, ici motif feuilles de chêne

Quelques machines et outils : machine à coudre, massicot, étau à endosser, presses, fers de dorure…

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Collection de fers à dorer

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Fers à dorer

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Machine à coudre pour reliure

L’organisation de l’atelier où chaque relieur est polyvalent avec néanmoins quelques spécialités.

L’atelier Houdart compte 10 personnes. Le métier est physique, les relieurs travaillent debout pour la plupart. Ils/elles manient des outils qui demandent de la force et de la précision. La très bonne entente de l’atelier est néanmoins palpable et l’émulation créatrice fait des merveilles !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Étau à endosser

Le métier de relieur est à la fois créatif mais rigoureux  y compris pour la reliure dite « documentaire » où de nombreux paramètres demandent de l’attention (respect des modèles du client, respect des délais, vigilance sur les manquants, sur les tables annuelles).

L’atelier dispose d’une base de données client qui contient principalement des informations commerciales.
Pour les reliures dites documentaires, les modèles de reliure de chaque client sont des cartonnettes aux dimensions de la reliure, annotées avec toutes les références du client.

Concernant l’organisation d’un train de reliure, j’ai pu photographier un bon de retrait de reliure mis au point par un documentaliste du CRIDON qui a retenu toute mon attention.

Reliure juridique, bon de retrait

Le bon de retrait mis au point par le CRIDON

Nous avons également échangé avec Monsieur Escarra sur les différentes pratiques entre la France et d’autres pays en matière de conservation des documents des deals (cf. opération de fusion acquisition par exemple). Aux Etats-Unis, il est d’usage, lorsqu’une opération est terminée, de faire relier les documents. En France, les avocats d’affaires leur préfèrent les classeurs du commerce ou la reliure notariée. Avouons qu’une reliure traditionnelle avec une jolie pièce de titre a plus de charme qu’un vulgaire classeur plastique du commerce format A5 !

Militons pour la reliure y compris pour les bibles !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Toiles pour reliure

J’ai surtout eu la possibilité de consulter plusieurs réalisations, toutes plus exceptionnelles les unes que les autres :

  • de très touchantes histoires de famille, de carrière, des généalogies, des mémoires en attente d’être livrées,
  • un bluffant fac-similé d’une collection de lettres de Marcel Proust, toutes rassemblées dans un ravissant coffret en cuir,
Atelier Houdart Relicentre, Paris

Reliure d’une collection de lettres de Marcel Proust

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Etui relié pour lettres de Marcel Proust

  • une thèse sur l’architecture des HLM dont l’originalité de la reliure a marqué les esprits du jury et vraisemblablement contribué à son succès,
  • le livre de cave de la Tour d’argent qui est en fait un classeur avec un système de broches dont le mécanisme est astucieusement dissimulé ; vu en reportage TV, le livre de cave pèse 8 kilos et compte 400 pages interchangeables,

    Atelier Houdart Relicentre, Paris

    Livre de cave de la Tour d’Argent

  • de spectaculaires réalisations pour des appels d’offre, pour une agence de communication pour la communication d’une marque automobile ou par la concrétisation de marchés avec l’étranger,
  • des tirés à part de toute beauté : un livre commémoratif Hermès (réalisé via les Editions du Regard) avec sa reliure en foulard Hermès incroyablement graphique et techniquement complexe, un livre Lancel et son monogramme en cuir embossé.

    Atelier Houdart Relicentre, Paris

    Reliure d’exception pour la maison Hermès

Ce n’est qu’un extrait de la collection privée de l’atelier qui conserve ainsi des prototypes ou des exemplaires surnuméraires, témoignages du savoir-faire des relieurs.

Si vous passez rue Broca dans le 13ème, je ne peux que vous inciter à visiter l’atelier qui fait régulièrement des portes ouvertes. L’atelier organise également des cours et stages pour particuliers et professionnels de tous niveaux dans un local spécialement aménagé proche de l’établissement principal. Les cours sont animés par les membres de l’équipe Houdart.

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Presse à relier

Les vitrines de la boutique sont tout simplement ravissantes. En ce moment elles illustrent le travail des relieurs au boulot et leurs loisirs au repos. Vous verrez qu’il y a des similitudes avec le métier de documentaliste ! Les miniatures sont l’œuvre de Benoîte. Elles rencontrent tellement de succès qu’elles sont régulièrement vendues à des passants. J’ai beau avoir un âge certain ou un certain âge, j’étais comme une petite fille ébahie devant une maison de poupées !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Relieurs au boulot, Benoîte créations

Relieurs au boulot, Benoîte créations

Relieurs au repos, Benoîte créations

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Vitrine, reliure juridique, poupée Benoîte Créations

Sarah, relieuse, fait également des cartes pop-up de toute beauté qui sont visibles sur le site de l’auteur http://www.tinupopup.com/ et en vente via A Little Market https://www.alittlemarket.com/boutique/tinu-504245.html. Un très joli cadeau pour papivores !

Atelier Houdart Relicentre, Paris

Carte pop-up Tinupopup par Sarah

Enfin, l’atelier Houdart se visite en petit groupe via l’organisme Walkmysteps. Prochaine visite le mercredi 18 mai 2016 à 19h30.

https://www.walkmysteps.com/fr/visite-decouverte-paris/262-l-atelier-houdart-reliure-et-dorure-d-art


Atelier Houdart Relicentre, Paris

Equipe Atelier Houdart Relicentre Paris

Atelier Houdart
77 rue Broca
75013 Paris

Tél : 01.43.31.40.36

Mail : houdart@relicentre.fr

www.atelier-houdart.fr (traditionnelle)
www.reliure-dorure-paris.fr (professionnelle)

Métro : Gobelins ou Corvisart

Ouvert du lundi au samedi sans interruption de 9h30 à 17h30 sauf lundi et samedi, de 10h00 à 17h00

Fascicules du juris-classeur

La recherche d’archives juridiques

Comment rechercher les archives d’un texte législatif, d’un fascicule d’une collection à base de feuillets, d’un document administratif, d’une revue juridique ou d’un traité de droit ?

Pour un texte de loi, une question parlementaire

Petit rappel utile…

Voir le site des archives de l’Assemblée nationale pour les comptes rendus des débats parlementaires et les questions et le site du Sénat pour les comptes rendus des débats parlementaires et les questions :

http://www.senat.fr/seances/comptes-rendus.html#archives

http://www.senat.fr/comptes-rendus-seances/5eme/seances/archiveSeances.html

http://www.senat.fr/somtravaux/comptes_rendus/questions/tables_des_questions_1959_1986.html

Les fascicules anciens sont-ils conservés par les éditeurs ?

Rechercher un fascicule ancien d’une collection à base de feuillets donc une collection qui est mise à jour en temps réel en ligne + mise à jour par un remplacement et élimination des feuillets pour la version papier est une gageure !

Compte-tenu du prix du mètre carré à Paris, on comprend facilement que les éditeurs soient peu friands de ce genre de pratique.

Fascicules du juris-classeur

Petit panorama de quelques éditeurs

♦ Chez Lexis

Le service Production conserve sous format numérique, certains vieux fascicules des juris-classeurs.

La demande doit être faite via la Responsable Documentation Madame Anne-Françoise Bidault. Pour justifier la demande, il faut fournir un maximum d’informations : titre du fascicule, auteur, cote, années recherchées.

♦ Chez Lextenso

Frédéric Etchart : « Nous ne conservons malheureusement pas l’historique des anciennes études Joly, cela impliquerait une logistique trop lourde pour des demandes quasi inexistantes. »

♦ Chez Dalloz

Pas de conservation des vieux fascicules, on me renvoie vers la BNF.

Réponse de la BNF :

La BNF conserve en effet les anciens fascicules des publications à feuillets mobiles, quel que soit l’éditeur (à condition que l’éditeur dépose régulièrement : c’est une obligation légale mais il peut y avoir des oublis ou des lacunes dans le dépôt légal, malgré les relances de la BNF).

Concernant les conditions d’accès : les salles de lecture de la Bibliothèque du Haut-de-jardin du site François-Mitterrand (Tolbiac) sont ouvertes à toute personne de plus de 16 ans munie d’un titre d’accès. Les salles de lecture de la Bibliothèque de recherche (sites François-Mitterrand (Rez-de-jardin) et Richelieu-Louvois, Arsenal, Opéra) sont accessibles uniquement sur justification de recherche, après entretien d’accréditation.

Vous trouverez des informations détaillées sur les conditions d’accès à ces salles de lecture sur le site internet de la Bibliothèque, dans la rubrique La BnF> BnF pratique> Conditions d’accès et tarifs : http://www.bnf.fr/fr/la_bnf/conditions_acces_tarifs.html

Les anciens fascicules des publications à feuillets mobiles se trouvent dans la Bibliothèque de recherche du site François-Mitterrand (Rez-de-jardin).
Puis le Service me contacte dans un second message pour m’indiquer la disponibilité des archives recherchées, leur notice bibliographique et leur cote.

♦ Chez Lamyline

Lamy a la particularité d’avoir des ouvrages à mise à jour de deux formats, à savoir : les ouvrages reliés formant une unité documentaire (comme un livre) ou les classeurs à bases de feuillets mobiles.

Il est possible de consulter les archives des vieux Lamy sous format relié mais cette fonctionnalité est peu connue des utilisateurs.

Exemple pour le Lamy Droit du Financement :

Capture Lamyline Archives

Capture Lamyline Archives

Ses archives sont disponibles depuis 1997.

Pour se faire se rendre dans l’onglet Lire/Feuilleter, sélectionner le domaine, puis le type de publication, sélectionner l’onglet ARCHIVES à droite de votre écran, une liste déroulante s’affiche pour chaque titre.

A noter, il n’est pas possible de consulter les archives des collections sous forme de classeurs comme par exemples, les collections du domaine civil ou le Lamy Associations.

Possibilité également sur RDV de consulter directement chez l’éditeur les versions papiers antérieures sous réserve de leur disponibilité dans les rédactions.

Recherche un ouvrage, une revue

Bibliothèque Cujas

Bibliothèque Cujas

Il y a un partenariat entre la BNF et la bibliothèque Cujas pour le dépôt légal des ouvrages juridiques. De ce fait, la bibliothèque Cujas conserve des ouvrages anciens ainsi que toutes les anciennes versions des codes.

Recherches via le catalogue SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/

Ou via le site internet CUJAS : Fonds patrimonial, présentation http://biu-cujas.univ-paris1.fr/fr/node/69

Attention aux conditions de consultation qui sont particulières pour ce fonds documentaire.

Gallica (BNF)

Gallica

La recherche sur ce site n’est pas aisée mais s’améliore depuis la mise en place de la rubrique Les Essentiels du droit

http://gallica.bnf.fr/html/und/droit-economie/essentiels-du-droit

Les Essentiels du droit donnent accès à une sélection de titres fondamentaux numérisés à partir des collections patrimoniales de la BnF et consultables dans Gallica. Le corpus est structuré par type de sources du droit correspondant aux axes de la politique documentaire de numérisation en sciences juridiques de la BnF : sources législatives et réglementaires, jurisprudence, doctrine, sources du droit coutumier et du droit local. Les pages consacrées à la doctrine et aux sources du droit coutumier sont en construction.
Ce programme de numérisation se fonde sur une bibliographie méthodique et raisonnée des ouvrages de droit publiés avant 1945 élaborée par un groupe d’universitaires spécialistes du droit et sur les collections patrimoniales de la BnF conservées par le département Droit, économique, politique en droit et jurisprudence (ouvrages catalogués sous la cote F), ainsi qu’en droit de la nature et des gens et en droit international (cote E*). Certaines des collections signalées peuvent comporter des lacunes : le titre est en cours de numérisation ou le document original ne peut faire l’objet d’un traitement de numérisation.

Voir aussi le très utile article d’Emmanuel Barthe pour mieux s’y retrouver :

Inventaire : les collections anciennes de revues juridiques dans Gallica, une mine jusqu’en 1939

Dans la thématique économique, boursière, fiscale et financière

 Le centre des archives économiques et financières (CAEF) à Savigny-le-Temple

CAEF

Les archives économiques et financières

Le Centre des archives économiques et financières (CAEF) détient des fonds et collections très divers pour chercheurs et amateurs, issus des services des ministères économiques et financiers ou des établissements publics et autorités administratives qui y sont rattachés.

Les archives historiques sont organisées autour de différents pôles : archives des ministres, des directions d’administration centrale et services industriels rattachés au ministère (Imprimerie nationale, SEITA, Monnaies et médailles, Service des alcools, Loterie nationale), archives de la Compagnie des agents de change de Paris.

Ces archives sont complétées de fonds privés et d’une bibliothèque issue de celle du ministère des finances. Les collections regroupent des monographies concernant les principaux champs de compétences du ministère : économie, finances, budget, comptes publics, réforme de l’Etat, législation fiscale, industrie.

Les archives sont conservées et consultables au Centre des archives économiques et financières (CAEF) à Savigny-le-Temple. La salle de lecture est accessible tous les jours sur rendez-vous,
du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30

Archives[at]finances.gouv.fr
Tél : 01.64.87.79.31

Saviez-vous par exemple que le SAEF détient les archives historiques de l’AMF, ainsi que celles de deux organismes qui l’ont précédée, le Comité des bourses de valeurs (1942-1968) et la Commission des opérations de bourse (1968-2003) ?

http://www.economie.gouv.fr/caef/collections-darchives-0?language=fr

De même, François-Xavier Mérigard, souligne dans un message Juriconnexion daté du 18 février 2016 qu’il a fait appel au CAEF pour « retrouver les archives des décisions du CBV (Conseil des Bourses des Valeurs) et les avis de la SBF (Société des Bourses Françaises) qui ne sont pas repris sur le site de l’AMF» et qu’il a eu une réponse sous moins de 48 heures par PDF. « Un bel exemple de réactivité », souligne-t-il.

Je confirme ce point et j’insiste sur le point qu’il est important pour les documentalistes de cabinet d’avocats d’avoir une réponse rapidement. Une réponse plusieurs jours ou semaines après ne sera plus utile à l’avocat demandeur, dans le meilleur des cas, elle servira juste à alimenter la curiosité intellectuelle du documentaliste. Une réponse négative rapide est aussi une réponse !

Pour les archives AMF, voir aussi la Base des Décisions et Informations Financières de l’AMF BDIF – Archives – .

L’AMF met à la disposition du public sur son site internet sa « base des décisions et informations financières » depuis l’année 2009 incluse.

Pour cette base, la consultation du mode d’emploi est un passage obligé surtout si vous êtes un habitué des bases de données juridiques actuelles !

Sinon, pour obtenir de l’aide dans l’utilisation de ce service, contactez : bdif@amf-france.org

Bonne recherche !