Cette bibliographie s’est imposée lors de la préparation d’un cours de documentation juridique. Les sources citées étaient toutes présentes sur mon bureau mais n’avaient pas forcément été consultées dans le détail.
J’en tire quelques conclusions sur l’utilité de se documenter régulièrement sur son propre métier.
Il s’agit d’une auto-formation qui me semble indispensable si l’on souhaite « rester dans la course », d’autant plus que le métier de documentaliste juridique de 2011 n’a plus rien à voir avec le métier à mes débuts (1992).
Lorsque l’on est seule documentaliste à un poste, il est difficile de cumuler toutes les tâches. Contrairement à ce que l’on peut lire dans certains articles, les activités traditionnelles de documentation ne disparaissent pas au profit d’activités nouvelles et plus à la mode, elles se superposent ! Ainsi faut-il dans sa journée trouver du temps pour la réception physique des documents et pour leur intégration dans un catalogue de bibliothèque nouvelle génération avec tout ce que cela suppose de connaissances dans l’administration d’un intranet documentaire (ceci est un exemple parmi d’autres).
Néanmoins, même si l’on ne peut tout faire, ni tout connaître, il est toujours bon d’avoir lu une explication sur l’existence de telle technologie, telle fonctionnalité d’un moteur de recherche, tel terme barbare, traduit ou non de l’anglais, qui reviendra sans cesse dans les articles.
Prendre du recul sur son métier, permet souvent de constater que l’on fait les choses de manière intuitive avec parfois une certaine efficacité; si ce fonctionnement intuitif donne satisfaction, il est toujours rassurant de le vérifier; dans le cas contraire, il est toujours temps d’améliorer un point faible.
Nous n’avons pas attendu l’avènement du web 2.0 pour constater l’efficacité des réseaux professionnels. Une grande partie de l’information utile sur la profession s’échange entre professionnels. Elle se trouve au détour d’une conversation téléphonique, d’un déjeuner informel entre collègues, lors de la réunion d’une association.
Les informations utiles à la profession de documentaliste juridique ne proviennent pas exclusivement de la sphère juridique. Il faut donc cumuler la lecture d’articles sur la fonction documentaire au sens large, sur les nouvelles technologies et sur le domaine juridique.
1 – Les ouvrages font chacun l’objet d’un article individuel dans cette même rubrique.
2 – Sites internet
http://www.precisement.org/ : incontournable site du non moins incontournable documentaliste juridique, à savoir Emmanuel Barthe. Il a su faire évoluer son site avec les technologies. Il est très réactif et prend position, souvent de manière assez virulente, ce qui n’est pas forcément du goût de tout le monde mais sans lui la documentation juridique n’en serait pas là.
Sur son site : blog d’un documentaliste juridique, voir aussi son annuaires de liens juridiques et ses supports de cours.
3 – Listes de diffusion et newsletters
Même si les listes de diffusion ont tendances parfois à être détournées par les membres pour y solliciter des échanges de services, elles restent néanmoins une source importante d’information.
ADBS-juridique
L’ADBS est l’association de documentalistes la plus importante en France. Elle est répartie en délégations régionales et en secteurs d’activités. C’est ainsi qu’existe un Groupe sectoriel de documentation juridique. Il faut être membre de l’association pour recevoir la liste de discussion généraliste et la liste de discussion juridique.
http://www.adbs.fr
CUJAS
Flash Cujas : Lettre bimestrielle réalisée par la bibliothèque Cujas, à destination des professionnels de l’information en sciences juridiques.
Cette publication recense les nouvelles parutions en sciences de l’information, des documents en texte intégral, des brèves (actualités ou informations rapides), les nouveaux sites internet, les sommaires des revues professionnelles.
Pour chaque rubrique les informations concernent les sciences de l’information et les sciences juridiques.
Vous trouverez tous les numéros en texte intégral, depuis 2005 :
http://bcujas-digitool.univ- paris1.fr/R/ GQ22J9GHFQKURIVLMCATBNCGYUVKHN 1N1FKBLPB27VMJDLKSBD-01917? func=collections-result& collection_id=8881
Est également consultable la lettre @lice, ciblée sur les ressources électroniques (bases de données, trucs et astuces, thèses en ligne, signets, guide d’utilisation..), à destination de nos lecteurs étudiants mais des informations peuvent intéresser un public plus large.
http://bcujas-digitool.univ- paris1.fr/R/ GQ22J9GHFQKURIVLMCATBNCGYUVKHN 1N1FKBLPB27VMJDLKSBD-01501? func=collections-result& collection_id=888
JURICONNEXION : association fondée en 1988 par des documentalistes et juristes avec pour objectif de devenir un club d’utilisateurs de bases de données juridiques. L’évolution des techniques a permis à l’association de diversifier ses activités tout en restant dans son objectif initial : suivre tous les produits juridiques au format électronique quel qu’en soit le support et les modalités d’accès. Liste de discussion publique et modérée ouverte à toute personne souhaitant y participer (pas d’adhésion nécessaire)
http://www.juriconnexion.info/
TERRITORIAL : éditeur de la Lettre du cadre territorial qui diffuse une newsletter hebdomadaire dite « reseau documentation », gratuite, orientée web 2.0 et juridique
http://www.territorial.fr
4 – Périodiques
Archimag : mensuel qui aborde les thèmes suivants : knowledge management, veille et intélligence économique, GED workflow, stockage, internet-intranet, portail-content management, documentation, bibliothèque, archives, records management.
http://archimag.com/fr/
Publie régulièrement des numéros spéciaux sur un sujet.
Documentaliste sciences de l’information : revue trimestrielle éditée par l’ADBS depuis 1964. La revue aborde tous les aspects professionnels de l’information-documentation : techniques, outils, métiers, droit, politiques, etc. ainsi que la recherche en sciences de l’information.