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Business report

Rechercher une note d’analyste ou note de broker

Business report

La définition :

Les analystes financiers publient régulièrement des notes d’analyse sur les actions qu’ils suivent afin donner un conseil d’achat, de conservation ou de vente à leur clients investisseurs. Lors d’un placement de titres, des notes d’analyses financières sont publiées par les banques en charge de l’opération afin de sensibiliser les investisseurs à l’intérêt potentiel des titres proposés. Cette période d’environ deux semaines précédant la période de lock-up, est qualifiée de prémarketing.

Source : lexique financier Les Echos.fr

 

 

La problématique : identifier les sources pour obtenir des notes d’analystes ou note de brokers.

La méthode « artisanale »

Chercher les commentaires dans la presse économique via Google, en retrouvant le nom de l’émetteur et en contactant leur service communication. Méthode artisanale, lente, sans aucune garantie de succès.

A noter, au lieu de chercher des commentaires via Google Actualités, possibilité de consulter les sites boursiers ci-dessous afin d’identifier la note recherchée et de trouver un éventuel commentaire dans la presse boursière.

http://www.zonebourse.com/analyse-bourse/

http://bourse.lesechos.fr/bourse/actions/cours_az.jsp

http://www.boursorama.com/bourse/actions/cours_az.phtml

http://www.boursier.com/recherche

Question : quelles sont les sources d’informations financières susceptibles de contenir des notes d’analystes ou notes de broker ?

Le réseau

Idéalement, lorsque l’on contacte un établissement financier, il faudrait passer par un contact précis, c’est-à-dire avoir un bon réseau d’interlocuteurs dans différents établissements, une approche qui n’est possible que si l’on exerce dans ce domaine depuis de nombreuses années. Les avocats peuvent faire appel à leurs clients financiers, ponctuellement pour obtenir soit dans le cadre des dossiers en cours, soit dans le cadre de relations d’affaires, cette fameuse recherche.

Les bases de données

Thomson : http://thomsonreuters.com/

La réponse de l’éditeur à ma demande de tarif annuel et de possibilité d’interroger la base en « pay per view » :

« Thomson Reuters n’a malheureusement pas de service Library qui permette de répondre à des requêtes ponctuelles, nous ne fonctionnons que sous forme d’abonnement.  A ma connaissance, l’abonnement Thomson qui permet l’accès entres autres aux notes de brokers est de plusieurs milliers d’Euros par mois ».

Capital IQ https://www.capitaliq.com/home.aspx

J’ai eu un bon contact avec cet éditeur. Leur plaquette de présentation pour « law firms » est particulièrement bien faite. Elle s’adresse directement aux fonctions support qui vont utiliser la base (librarians / business development / marketing / conflict resolution / client intake); ce qui est assez rare pour être souligné. Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site ci-après : http://www.spcapitaliq.com/our-capabilities/our-capabilities.html. Il donne une idée  précise des services disponibles au sein de S&P Capital IQ en fonction du type de compagnie, de la fonction et de l’activité.

La non-exhaustivité des bases

Aucune des bases mentionnées ci-dessus n’est exhaustive en ce qui concerne les notes. La base peut permettre d’identifier la note mais dans certains cas il faudra l’acheter et ce coût se rajoutera à l’abonnement annuel.

Le coût élevé des bases

Le coût des bases citées ci-dessus est très élevé. Un budget conséquent qui n’est justifié qu’en cas d’usage régulier de la base mais pas pour une demande ponctuelle. Pas de possibilité d’un service de recherche avec paiement à l’acte pour les bases mentionnées ci-dessus.

Autres sources d’informations, notamment sur les notes de secteurs

Les notes Xerfi (http://www.xerfi.com/) peuvent être consultées pour faire le point sur un secteur. Leur coût varie en fonction de la note. Elles peuvent être achetées à l’unité ou avec un système de crédit à dépenser sur une année.

  • Collection Xerfi Precepta: Analyse de la stratégie : analyse des stratégies et de la concurrence sectorielle, facteurs de changement et leurs impacts sur le marché, identification des modèles économiques performants, panorama et positionnement des forces en présence.
  • Collection Xerfi Research: Décryptage de secteurs et marchés clés français : évolution de l’activité et du jeu concurrentiel, analyse déterminants du marché, facteurs de mutation de l’offre et de la demande, principaux axes de développement, prévision à court et moyen terme.
  • Collection Xerfi France: Etudes sectorielles sur environ 400 secteurs de l’économie française, analyse de l’offre et de la demande, prévisions sectorielles à court terme, présentation des principaux opérateurs du secteur.
  • Collection Global Business: Etudes à l’international. Analyse et prévisions des 60 secteurs clés de l’économie mondiale, études entièrement rédigées en anglais.
  • Collection Xerfi Groupe: Portrait complet de 60 groupes français, tous secteurs confondus : forces et faiblesses de l’opérateur, positionnement par rapport au marché, orientation stratégique, politique d’investissement, grandes conclusions de l’analyse de ses comptes.

Plusieurs personnes ont mentionné les sites internet des fédérations professionnelles des secteurs sur lesquels il est possible de retrouver certaines notes ou rapports distribués gratuitement.

Les courtiers en information

FLA consultants (http://www.fla-consultants.com/fr/) : soulève la difficulté de se procurer ce genre d’information car la donnée est chère, réservée aux financiers, confidentielle sachant par ailleurs que chaque broker peut mettre un véto sur la diffusion de ses analyses.

Ils ont un accord avec deux prestataires à qui ils peuvent commander des notes. Il est possible d’obtenir un devis pour une recherche de note mais FLA a besoin de connaître le nom du client ou du secteur et le nom de l’émetteur de la note car le coût de la recherche dépendra du coût de la note qui peut être différent d’un broker à l’autre (de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros par note).

SVP (http://www.svp.com/) : consulte parfois Factiva pour rechercher les rapports de brokers desquels ils extraient l’information utile pour répondre à leurs clients mais ils ne récupèrent pas les rapports en question et ne le fournissent pas au demandeur.

Note complémentaire de Sylvie Sage, Manager Business Research Center, Deloitte

Sylvie Sage a eu la gentillesse de compléter mon article. Grâce à son message, j’ai appris de nouvelles choses sur l’information financière. Je le reproduis ci-dessous en la remerciant.

Il y a une différenciation à faire entre les notes de brokers ou notes d’analystes (qui sont les 2 dénominations généralement utilisées), dites d’établissements financiers tel qu’UBS, Natixis, Morgan Stanley, Cheuvreux, Kelper, Exane, Credit Suisse, HSBC, Nomura, SG… et les notes des agences de notation (organismes privés à but lucratif) type Standard & Poors, Moodys et Fitch dont l’activité principale consiste à évaluer la capacité des émetteurs de dette à faire face à leurs engagements financiers.

Voir définition ici : http://www.fimarkets.com/pages/agences_notation.php

Pour ces dernières, le site où acheter les notes et rapports http://moodys.alacra.com/credit-ratings-and-research

Le métier d’analyse financière est vaste, il existe même des analystes crédit…

Chaque société cotée donne le nom des analystes financiers qui les suivent, par exemple :

http://www.klepierre.com/espace-finance/analystes/

http://www.finance.veolia.com/couverture-analystes.html

Un site qui permet un recensement facile et gratuit (sans la note explicative) des notes par établissement : http://www.finances.net/analyses

Par ailleurs, il existe une différence entre les rapports d’analyses sectoriels et les études sectorielles type Xerfi.

Enfin, sur les sites de bourse vous trouverez souvent le consensus des analystes : http://bourse.lesechos.fr/bourse/consensus/consensus_paris.jsp il s’agit d’avis émis par des journalistes financiers

Lien utile

Société Française des Analystes Financiers (SFAF) http://www.sfaf.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12&Itemid=24

Remerciements

Je remercie Gilles Bonabeau (Crédit Agricole), Marie-Agnès Saury (Sagard), Rachida Lièvre (HSBC) et Sylvie Sage (Deloitte) pour leurs précieux conseils concernant les sources mentionnées dans cette note ainsi que les prestataires de services ou les éditeurs qui ont répondu à mes demandes.

6ème salon du livre juridique 2014

6ème édition du Salon du Livre juridique

6ème salon du livre juridique 2014

Le Club des juristes et le Conseil constitutionnel ont l’honneur de vous convier à la 6ème édition du Salon du Livre juridique qui aura lieu le samedi 11 octobre 2014 de 10h à 18h, au Conseil constitutionnel, 2 rue Montpensier – 75001 Paris.

Cette année encore les principaux éditeurs juridiques ont répondu présent et participeront à ce rendez-vous désormais incontournable : Berger Levrault, les éditions du Conseil de l’EuropeDalloz, les Editions Francis Lefebvre, le groupe LarcierLa Documentation FrançaiseLexisNexisLextenso, Editions Mare et Martin, les Editions A. Pedone, les Presses Unitaires de France, Revue Banque, la Société de Législation Comparée, les Editions du Seuil, les Presses Universitaires d’Aix-Marseille, les éditions Université Panthéon-Assas Paris IIIRJS Editions – Université Paris I et Wolters Kluwers.

Plus de 200 auteurs seront présents pour dédicacer les livres qui seront vendus sur place.

Programme de la journée :

– 10h à 18h : rencontre avec les auteurs et dédicaces

– 11h : remise du Prix du livre juridique et du Prix du livre de la pratique juridique par Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale

– 14h30 à 16h30 : visite du Conseil constitutionnel avec avec Jean-Louis Debré, Président du Conseil constitutionnel.

– 17h : tirage au sort des « packs – livres juridiques étudiants ». Les gagnants remporteront une sélection de livres pour l’année universitaire, en fonction de chaque niveau d’études (du L1 au Doctorat)

L’entrée du salon du livre juridique est libre et gratuite. Venez rencontrer les auteurs, choisir vos livres, discuter droit et visiter l’une des plus belles institutions de la République.

Renseignements : www.salondulivrejuridique.fr

Affiche du salon 2014 : Salon du Livre Juridique 2014

Ci-dessous quelques photos prises lors salon 2014. Je ne peux que vous inciter à vous rendre à ce rendez-vous annuel, pour rencontrer les auteurs, les éditeurs et pour visiter le Conseil Constitutionnel.

Salon du livre juridique 2014

Le droit sexy ou arty, c’est possible avec les codes Lexis

Salon du livre juridique 2014

L’éphéméride des maires chez Berger-Levrault, l’esprit vintage a aussi ses adeptes !

Salon du livre juridique 2014

L’Echo des lois par La Documentation Française avec un chapitre par Stéphane Cottin : L’accès à la loi par les technologies modernes – du minitel à Internet

Salon du livre juridique 2014

La visite de la salle d’audience avec Marc Guillaume

Salon du livre juridique 2014

Le bureau de Jean-Louis Debré

Salon du livre juridique 2014

La naissance du droit constitutionnel par Jean-Louis Debré

Salon du livre juridique 2014

La collection de Mariannes du bureau de Jean-Louis Debré

Logo Europresse

Europresse : mémos Panorama de presse et Recherche

Logo Europresse

Les cabinets d’avocats d’affaires sont gros consommateurs d’information économique et stratégique.
Dans ce cadre, les Services Documention et Communication sont souvent abonnés à des agrégateurs de presse comme Europresse, PressEd, Factiva…
Dans le cadre de notre abonnement à Europresse, j’ai mis au point deux mémos relatifs à l’utilisation de la base : un premier mémo sur le panorama de presse et un second mémo sur la recherche dans la presse économique hors panorama de presse.
Malgré leur dépersonnalisation, ils correspondent à notre utilisation d’Europresse. Je ne peux que vous inciter à contacter directement Europresse pour vos besoins précis et personnels.

Voir le mémo sur le Panorama de presse (format PDF) : Mémo Panorama de presse

Voir le mémo sur la Recherche (format PDF) : Mémo Recherche

Pile de livres

Fourniture d’ouvrages specimen à un enseignant en droit

Pile de livres

Synthèse du 19 décembre 2012. Mise à jour le 29 avril 2015.

La question

Un avocat de chez Darrois, maître de conférence dans une université parisienne, m’interroge sur les pièces nécessaires à fournir ainsi que sur les coordonnées du service compétent, afin d’obtenir des spécimens d’ouvrages (ouvrages gratuits offert par l’éditeur sous réserve de remplir certaines conditions ou réductions importantes accordées par un éditeur).
En effet, il semblerait que les enseignants soient en mesure de demander quelques spécimens d’ouvrages par an et par éditeur.
Les questions portent sur :
Le nombre d’ouvrages attribués par an ?
Les coordonnées du service où faire la demande.
Les pièces justificatives à fournir à l’appui de la demande.

Les réponses des éditeurs


DALLOZ

En effet, les enseignants ont le droit d’obtenir deux spécimens papier par an pour les ouvrages Dalloz dont un code et un ouvrage universitaire à choisir parmi un certain nombre de collections.

La commande peut se faire directement sur notre espace enseignant en ligne dont je vous fournis le lien: http://www.dalloz-enseignants.fr/ Il faut fournir le justificatif d’enseignement du maître de conférences en question, vous pouvez le joindre en pdf par pièce attachée ou l’envoyer par courrier postal.

Interlocuteur : Hélène HOCH, Directrice éditoriale universitaire, h.hoch@dalloz.fr

DUNOD 

L’enseignant a droit à 2 spécimens gratuits et selon les offres jusqu’à 4 ouvrages (1 seul exemplaire par titre) au Forfait de Mise A Disposition (FMAD) à 12 € frais de port inclus sur une période du 1er avril au 31 mars de l’année suivante dans la limite des stocks disponibles.

Les ouvrages faisant l’objet de spécimen sont des ouvrages parus dans l’année et dédiés au niveau L1, L2. L’enseignant ne peut obtenir un ouvrage en spécimen ou au FMAD que pour la matière et le niveau de son enseignement. Conditions pour demander un spécimen :

Pour demander des spécimens en ligne l’enseignant doit être référencé dans l’Espace des Enseignants du Supérieur et y être « inscrit » c’est à dire qu’il aura fait parvenir aux Editions Dunod un justificatif de sa fonction et de son enseignement.

En savoir plus : http://www.dunod.com/node/667956

EFL

 Voici la procédure pour bénéficier d’un spécimen :

  1. Se rendre sur notre site rubrique « enseignant » :

http://www.efl.fr/etudiants/espace-enseignants.html

  1. Compléter le formulaire de demande en joignant un justificatif d’enseignement à jour.
  2. Il faut compter environ 2 semaines pour la réception de l’ouvrage.

Petite précision, seuls les enseignants en droit, comptabilité et gestion de patrimoine peuvent bénéficier de cette offre.

Elle est limitée à un exemplaire par année universitaire.

Interlocuteur : Emmanuelle CARRAT, Service Communication – Enseignement, e.carrat@efl.fr

LAMY

Un enseignant peut faire sa demande de spécimen (1 ouvrage au choix dans la collection étudiants) du 1er septembre au 31 octobre de chaque année. Il doit s’adresser au Service Marketing (marketing marché) en septembre afin de faire la demande d’un bon de commande « spécimen ». Il peut faire sa demande par courrier.

LAMY demande comme justificatif, une attestation ou carte professionnelle.

Interlocteur : Marlène Germe, mgerme@groupeliaisons.fr

LARCIER

Le Groupe Larcier offre chaque année 5 spécimens de la collection Paradigme dans les matières que vous enseignez : 2 ouvrages totalement gratuits et 3 ouvrages avec une remise de 50 %.
Il n’y a pas d’attestation à fournir mais un formulaire à remplir avec la  matière enseignée, l’établissement. Larcier demande de remplir une  « Fiche Avis » à retourner par mail.

Commander en ligne vos spécimens : http://www.larciergroup.com

Interlocuteur : Nicolas Waryn, nicolas.waryn@larciergroup.com

LEXISNEXIS

Nous offrons en effet aux enseignants des spécimens chaque année. Afin de commander il suffit de se créer un compte sur notre site dédié: http://enseignant.lexisnexis.fr/
De mémoire il me semble que le processus d’inscription inclut la fourniture de la copie d’une attestation prouvant la qualité d’enseignant (Professeur, maître de conférences, chargé de travaux dirigés).
L’offre consiste en 2 ouvrages offerts par an (dont un code bleu), et 3 ouvrages à un prix très réduit. Mais tout est mieux expliqué sur le site.
Interloctueur : Robert Burel via l’assistance far-legal@lexisnexis.fr

LEXTENSO

Depuis des décennies, à travers les marques L.G.D.J, Montchrestien, Defrénois, Joly et Gualino, Lextenso éditions accompagne vos étudiants sur le chemin de la réussite. L’importance de vos conseils dans le choix de leurs lectures est déterminante.

Nous vous rappelons que Lextenso éditions vous offre chaque année 2 spécimens dans les matières que vous enseignez (2 ouvrages sans frais, + 3 à 15 € l’unité au titre des frais de mise à disposition).

Découvrez   notre   programme   éditorial  de   la   rentrée   2014-2015  en  cliquant   ici

Pour toute question, nous demeurons à votre entière disposition :
Lauranne.eiter@lextenso-editions.fr
Tél : 01.40.93.40.22

PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE (P.U.F.)

Espace enseignants : Les Presses Universitaires de France vous proposent de recevoir des ouvrages relevant de votre discipline aux conditions suivantes:

Vous choisissez au minimum 5 titres parmi les listes. Vous remplissez le bon de documentation qui figure à la suite de la liste des titres proposés. Une participation forfaitaire aux frais de mise à disposition et d’expédition vous est demandée par ouvrage. Vous joignez une attestation d’enseignement de l’année en cours. En tant qu’enseignant, vous ne pouvez bénéficier de cette offre qu’une fois par an. Vous envoyez votre commande qui comprend le bon de commande, le bon de documentation, l’attestation et le règlement aux PUF à l’attention de la Direction commerciale, 6 Avenue Reille 75014 Paris.

http://www.puf.com/Espace_Enseignants

REVUE FIDUCIAIRE

Possibilité de recevoir un ouvrage gratuit par année universitaire

Commander en ligne : http://www.grouperf.com/etudiant-enseignant/

 

 

 

 

Database

Droit des assurances, base de données d’indemnités, données chiffrées

Database

 

Message initialement envoyé sur la liste Juriconnexion, le 23 mai 2013.

 

Dans de bien tristes circonstances, à la demande d’une amie, j’ai été amenée à me renseigner sur les indemnités auxquelles peuvent prétendre les proches d’une victime d’un accident de la circulation.
Mon premier réflexe a été de consulter nos bases de données habituelles, les payantes, les très chères…La recherche a été longue et fastidieuse car il m’a fallu lire beaucoup de jurisprudences et changer plusieurs fois les critères de recherche pour tenter de trouver un cas plus ou moins proche. D’autre part, cette solution ne visait que les cas d’action en justice et non les cas de transactions qui sont visiblement les plus courants.
Dans un deuxième temps, j’ai trouvé ce site sur internet que je porte à votre connaissance :

Fichier des indemnités allouées aux victimes d’accidents de la circulation : http://www.victimesindemnisees-fvi.fr/

Plus qu’un fichier, il s’agit d’une véritable base de données que vous interrogez à l’aide de critères et qui vous fournit une liste de cas chiffrés en rapport direct avec votre demande qu’il s’agisse d’une transaction avec la compagnie d’assurances ou d’une action en justice.
Le site est clair et contient même des informations sur la procédure d’offre indemnisation dont  une  » notice destinée aux victimes d’accidents de la circulation mettant en cause un véhicule terrestre à moteur a été élaborée et insérée dans le Code des assurances (article A 211-11) » particulièrement utile.

J’ai été très surprise de trouver un outil aussi performant et surtout gratuit.
Il faut dire que je ne pratique pas le droit des assurances et que j’en étais presque restée sur l’idée de consulter des tableaux chiffrés dans la Gazette du Palais !

Je ne vous souhaite pas d’avoir recours à ce genre de base de données mais si un jour on vous confie une recherche de ce genre, sachez que l’outil existe…et que dans le cas présent un outil gratuit donne des résultats bien plus adaptés que nos outils payants.


Message complémentaire de Michèle Bourgeois, le 24 mai 2013.

Merci Carole pour ce message très intéressant.

La base FVI est effectivement très bien structurée et du coup très efficace.

Sur un sujet connexe mais une base de données qui permet moins de précision dans la recherche, l’ONIAM, Office national de l’indemnisation des accidents médicaux, propose également une base de données jurisprudentielle incluant les préjudices liés à des vaccins ou des médicaments,  outil malheureusement d’actualité avec les procès PIP et Médiator.

http://www.oniam.fr/moteur.php

Il existe également un centre de documentation dédié aux questions d’indemnisation de préjudice corporel, l’AREDOC (Association pour l’étude de la réparation du dommage corporel), qui réunit des assureurs. Toutes les données réunies par cette  association ne sont pas accessibles au public, certaines sont réservées aux membres.

Toutefois, cette association publie des barèmes de référence à comparer avec les tables de la Gazette du Palais :

http://www.aredoc.com/content/textes-de-reference

Sont également publié sur ce site une grille d’appréciation du Pretium doloris et un guide de bonnes pratiques de médecins experts.

Bien cordialement

Michèle BOURGEOIS
Compagnie de Saint-Gobain
Juriste documentaliste / Law librarian
michele.bourgeois@saint-gobain.com

 


Mise à jour du 24 octobre 2014 : AJDC : nouvelle revue numérique en droit du dommage corporel, message diffusé sur la liste Juriconnexion

L’équipe de recherche « Droits, Contrats et Territoires » de l’Université Lumière Lyon 2 en partenariat avec l’équipe de recherche « Droit Privé » de l’Université Jean Moulin Lyon 3 sont heureuses de vous apprendre la création de l’AJDC.

Cette revue bimestrielle, consultable à l’adresse suivante : www.ajdommagecorporel.fr assurera une veille législative et jurisprudentielle du droit du dommage corporel.
Son objectif vise aussi à offrir aux professionnels de la matière, en libre accès, des données chiffrées et récentes sur la réparation du dommage corporel.

Gérard Piaser

Bibliothécaire
Université Lumière Lyon2
Service Commun de la Documentation
10, rue Chevreul
69365 Lyon Cedex 07tél : 04/78/69/77/30
gerard.piaser@univ-lyon2.fr

 

La gestion de la documentation juridique par Stéphane Cottin

La gestion de la documentation juridique par Stéphane Cottin

La gestion de la documentation juridique par Stéphane CottinStéphane Cottin : La gestion de la documentation juridique. – Paris : LGDJ, Système Droit, 2011. – 252 p. – ISBN : 978-2-275-03534-5

Présentation par l’éditeur
Trouver l’information juridique pertinente, de façon rapide et économique, est un gage de réussite pour tous les juristes, de l’universitaire, étudiant ou chercheur, au professionnel confirmé, mais aussi pour tous ceux qui, un jour, sont confrontés à un problème de droit.
Savoir comment cette information est produite, diffusée et traitée par les différents acteurs de la chaîne de production documentaire (jurisprudence, norme, doctrine) est aussi un moyen de s’approprier les usages et les bonnes pratiques de recherche et d’écriture du droit.
Voici les objectifs que ce manuel de gestion de la documentation juridique souhaite remplir, en présentant les méthodes les plus éprouvées ainsi que les plus innovantes de traitement et de recherche de l’information juridique.

L’auteur, de double formation juriste et documentaliste, a créé le système d’information du Conseil constitutionnel et été éditeur juridique en ligne. Il est, depuis 2008, chargé de mission « Valorisation des ressources documentaires » auprès du Secrétaire général du Gouvernement.

Avec tout le respect que je porte à mon collègue Stéphane Cottin, je pense que le titre du l’ouvrage ci-dessus peut porter à confusion. C’est un formidable ouvrage pour tout savoir sur les données juridiques publiques et privées en France, en Europe et aux USA. A noter notamment un remarquable historique des bases de données en France (p. 105) grâce auquel on comprend mieux ce que l’on peut trouver en ligne et ce que l’on ne trouvera jamais. Néanmoins ce n’est pas un livre sur la gestion documentaire au sens classique du terme.
La position de l’auteur, chargé de mission auprès du Secrétaire général du Gouvernement, influence largement le point de vue de l’ouvrage. L’auteur détaille de manière exhaustive l’offre des bases de données juridiques publiques (notamment Légifrance) et aborde des sujets habituellement peu traités en documentation juridique (bien que passionnants !) comme la légistique.

Cabinet d’avocats, création et stratégie, organisation et gestion par Dominic Jensen

Cabinet d’avocats, création et stratégie, organisation et gestion par Dominic Jensen

Cabinet d’avocats, création et stratégie, organisation et gestion par Dominic JensenDominic Jensen. – Cabinet d’avocats, création et stratégie, organisation et gestion. – Paris : Dalloz, 2010. – (dalloz référence)

Voir notamment les chapitres :

333 – Documentation
332 – Gestion de la connaissance (knowledge management) du cabinet

et éventuellement :

262 – Mise en œuvre d’une stratégie de marketing et de communication

263 – Présence et stratégie internet du cabinet

273 – Ecritures d’ouvrages et d’articles

Le chapitre sur la Documentation bien que très synthétique m’a semblé complet et à jour. L’accent est mis sur l’importance du rôle de la documentaliste.
On n’en attendait pas moins de l’auteur, ancien créateur de Legalnews, base de données de veille juridique à laquelle ont participé et participent toujours de nombreu(x)ses documentalistes.

« La ou le bibliothécaire, jadis peu considéré(e), est remplacé(e) par des professionnels de l’information qui participent à la réflexion stratégique du cabinet. La gestion de la connaissance du cabinet, l’administration des Intranets et sites internet du cabinet sont fréquemment du ressort de ces nouveaux documentalistes » (page 299)

Présence de données chiffrées sur le coût de la documentation (tout comme dans Le Monde du Droit n° 24 du 1er mars 2009 du même éditeur/auteur), ces données sont souvent difficiles à obtenir, concurrence des structures oblige.

Documentation

Débat documentation papier contre documentation électronique

Dans le cadre du TD sur les pratiques professionnelles proposé aux étudiants en Maîtrise de Documentation, Martine Martin, professeur à Paris I, souhaite mettre en évidence le fait que le métier de documentaliste a beaucoup évolué dans sa dimension technologique et que certains secteurs d’activités sont plus touchés que d’autres.
Il est vrai que l’on considère souvent les avocats comme des hommes de papier. Pour autant, la documentation juridique est loin d’être en retard au niveau des nouvelles technologies. Les éditeurs juridiques proposent de plus en plus de produits numériques. Les documentalistes juridiques participent souvent à la mise en oeuvre des sites internet et intranet ou des bases de données de connaissances.
On annonce souvent que l’électronique remplacera le papier.
Qu’en est-il vraiment ?

Article initialement mis en ligne en avril 2003.

Télécharger la préparation du débat au format PDF :Débat documentation papier contre documentation électronique