Mon usage de Twitter en tant que documentaliste

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Suite à la Rencontre avec…sur Twitter pour l’information juridique, j’ai eu envie de vous livrer un témoignage sur mon usage de Twitter à la fois en tant que documentaliste juridique et en tant que blogueuse.

Mon précédent article sur ce sujet, Pourquoi utiliser Twitter pour sa veille métier remonte maintenant à novembre 2014. Il est resté d’actualité mais ma pratique a évolué.

Ce témoignage correspond à mon usage. J’espère que ce retour d’expérience vous sera utile et vous donnera quelques idées pour votre propre pratique. N’hésitez-pas à me faire part, via vos commentaires, de vos propres astuces.

Une ligne éditoriale

Si l’on utilise Twitter à titre professionnel (mon cas), il convient de se fixer une ligne éditoriale. La mienne est en rapport avec mon activité professionnelle de documentaliste juridique et plus largement en rapport avec le  contenu de mon blog Sérendipidoc.

Je twitte sous mon nom car je considère que ce compte Twitter pro fait partie de mon identité numérique professionnelle. A ce sujet, j’ai du mal à comprendre les personnes qui twittent de manière professionnelle sous pseudo (sauf si le pseudo est un nom de blog/marque connu de tous), sachant qu’il est désormais possible de suivre anonymement des comptes en les ajoutant à des listes privées. Je trouve même que certains pseudos décrédibilisent les experts qui se cachent derrière alors qu’ils fournissent un travail de veille remarquable. Twitter demande beaucoup d’engagement, autant en tirer parti professionnellement !

La veille

J’utilise principalement Twitter pour une veille métier sur les professionnels de l’information (documentalistes, veilleurs, KM), les éditeurs, les agences de communication pour les professions juridiques, certains professionnels du droit, les organisations et associations professionnelles, les éditeurs, les Legal Tech, les concepts en vogue (MOOC, big data, open data, open law, innovation, ubérisation, à chaque année son concept !).

Je surveille également quelques institutions et comptes purement juridiques mais pour des raisons personnelles, je préfère veiller via les newsletters. La durée de vie d’un Tweet est très courte (environ 40 minutes) .En basant ma veille uniquement sur ce média, j’aurais trop peur de passer à côté d’une information importante alors que les newsletters ne s’effacent pas de ma boite de réception tant que je ne les ai pas lues.

Ceci dit, pour une actualité brûlante, la veille sur Twitter présente des avantages : réactions à chaud, premiers commentaires, fuites de documents pas encore accessibles par ailleurs, identification rapide des enjeux.

Twitter est donc un outil régulier pour ma veille métier et un outil complémentaire ou ponctuel dans ma veille juridique ou économique.

La curation de contenu

Je retweete uniquement les contenus que j’ai lu.

Lorsque je partage une information, je fais en sorte de l’illustrer (pour lui donner plus de chances d’être lue). Au besoin « j’improvise » moi-même une illustration.

Je reprends parfois des informations trouvées via Twitter dans mes produits documentaires.

Ce que j’aime

La contrainte des 140 caractères que j’essaye de tourner comme un jeu.

L’information que l’on ne trouve pas forcément ailleurs. Le côté exclusif. Information inédite ou difficile à obtenir.

L’information pratique, utile, événementielle.

Twitter est une source facile et pratique à consulter sur les temps morts : transports en commun, salles d’attente, etc…

Trouver sur Twitter de nouvelles idées pour produire du contenu sur mon blog. Développer ma sérendipité documentaire !

Ce que je n’aime pas

Les gifs animés qui pullulent sur certains comptes. Souvent importés des USA, d’un goût et d’un humour douteux, je trouve qu’ils polluent visuellement la timeline mais c’est un avis très personnel. En général je me désabonne de ceux qui en abusent.

La publication automatique des tweets. Lorsqu’elle est mal réglée, elle peut inonder votre timeline du fait de la reprise incessante des mêmes tweets. Quand une republication tombe mal par rapport au calendrier (par exemple un article qui vous parle de la magie de Noël en plein mois d’août), je trouve que c’est contre-productif pour l’émetteur.

Les live tweet : je suis mitigée sur ce point.

Lorsque je suis auditeur (j’assiste à la conférence) j’aime me concentrer sur la parole de l’intervenant, sur son support, sur les éventuelles interactions avec la salle et parfois même sur une idée de futur article pour mon blog (secret de fabrique dévoilé !). Je n’ai guère de temps pour penser à la phrase de 140 caractères qui fera mouche pour résumer une conférence d’une matinée !

Lorsque je suis lecteur de ma timeline (je n’assiste pas à la conférence), je trouve les successions de live tweet du type « j’y étais » sans grand intérêt si ce n’est parfois celui d’identifier quelques experts et quelques grandes tendances.

Quelques astuces pour un usage optimal de Twitter

Twitter en tant que twittos

J’essaye de respecter les créneaux horaires stratégiques pour lire et twitter (8h00, 13h00, 19h00 en semaine), même s’il m’arrive de ne pas forcément m’y conformer. Je maintiens une sorte de veille le week-end et pendant mes congés en me connectant au moins une fois par jour si possible.

Je privilégie les messages avec liens, images, infographies.

Je recherche systématiquement les alias des personnes visées mais je ne trouve pas toujours mon interlocuteur ! (Tout le monde n’est pas sur Twitter, certaines personnes ont des pseudos).

J’intègre des hastags # de temps à autre mais pas plus de 2 ou 3 par Tweet car sinon il devient vite indigeste !

Twitter en tant que blogeuse

Même si je me sers de Twitter pour diffuser les articles de mon blog, je veille à bien partager d’autres contenus. Selon Raphaël Blanchard (TAJ), le bon ratio serait de 80 % d’informations relayées pour 20 % d’informations propres.

Twitter est un relais comme un autre. Il ne permet en aucun cas d’atteindre toute une communauté. Certains de mes articles sont beaucoup plus lus via LinkedIn ou via la newsletter du blog.

Je ne néglige pas ce canal pour autant car Twitter me permet de toucher des lecteurs qui ne sont pas directement dans mon environnement proche.

Lors de la construction du titre d’un article de blog j’essaye de faire simple et concis car il sera plus facile à reprendre sur les réseaux sociaux.

Voir à ce sujet un très intéressant article de Chob sur la rédaction des titres courts.

Pour contourner la limite des 140 caractères certains sites utilisent des illustrations ou des infographies qui contiennent du texte. Voir par exemple les comptes Twitter du Sénat. Il faudra que j’y pense !

Les statistiques

Découvertes récemment pour ma part, elles sont accessibles via analytics.twitter.com. Ce module permet d’obtenir des informations quant aux performances de vos tweets.

Le nombre d’impressions indique le nombre de fois que les utilisateurs ont vu votre Tweet sur Twitter et sert à classer vos meilleurs tweets sur une période de 28 jours. Pour chaque Tweet vous pourrez même connaître la portée de l’engagement de vos lecteurs grâce au taux d’engagement et grâce à de nombreux paramètres comme les nombres de retweet, de clics du lien, de réponses, de J’aime, de clics sur le profil, etc… A noter, la portée d’un Tweet n’est pas forcément en rapport avec la taille de votre communauté (nombre d’abonnés) puisque chaque Tweet peut être partagé.

Vous pourrez en savoir plus sur votre Audience et découvrir la répartition hommes/femmes, leur tranche d’âge et leurs intérêts. Grosse surprise pour moi car mes lecteurs sont pour 59 % des hommes qui ont entre 25 et 34 ans alors que mes collègues documentalistes sont principalement des femmes dans une tranche d’âge un peu plus haute pour la plupart !

Extrait Twitter Analytics

Twitter Analytics, Extrait, Nov. 2016

Passé l’effet de surprise, si vous twittez à titre personnel et non pour une société, ces statistiques sont amusantes à consulter mais ne devraient normalement pas trop interférer avec votre pratique.

En savoir +

Les documents de la Rencontre avec du 20 octobre 2016 sur le thème de Twitter pour l’information juridique.

Liste des opérateurs de recherche avancée de Twitter par Bryan Coder sur son blog Keep It Simple

Compte Twitter : @GuelfucciC

 

Morgane Rospars, créatrice d'ex-libris

Wishlist Noël 2016 biblio orientée

Comme chaque année à cette même période, retrouvez la Whishlist de Noël, une liste orientée bibliothèque et lecture. Ce qui est étonnant c’est que d’une année sur l’autre je trouve encore des nouvelles idées !

Un sceau de page

Ex libris Morgane Rospars, Please Return

Le modèle Please Return qui va bien !

L’ex-libris sert à indiquer l’identité du propriétaire d’un ouvrage. Il prend la forme d’une illustration accompagnée du nom, des armes, voire de la devise de la personne; il se place sur l’intérieur de la couverture ou sur la page de garde.

Possibilité de choisir votre ex-libris à partir des modèles existants ou création sur mesure. L’ex-libris est réalisé par Morgane Rospars, graphiste et illustratrice.

http://morganerospars.com/

[Spécial Documentaliste juridique] Des cadeaux de l’Assemblée Nationale

Saviez-vous que l’AN a une boutique cadeaux ?

Boutique Assemblée Nationale

L’équipe de la Boutique de l’Assemblée vous accueille dans le 7ème arrondissement à Paris, 7 rue Aristide Briand, du lundi au vendredi de 10h à 19h et le samedi jusqu’à 18h.

Vous trouverez sur le site internet l’ensemble des produits proposés à la Boutique de l’Assemblée.

Dans laquelle on trouve de très jolis objets, certes patriotiques, mais vraiment de bon goût.
De bon matin, devant votre miroir, vous pourrez vous brosser les dents en bleu/blanc/rouge, puis enfiler votre chaussette « droite bleue » et votre chaussette « gauche rouge » (pour les non-latéralisés c’est un must-have !), marinière, béret, cravate et foulard complètent la panoplie.

Voir aussi un foulard Bibliothèque (sur commande ?). Sur ce foulard est reproduit un dessin de Jules de Joly, architecte qui construisit la bibliothèque de l’Assemblée nationale en 1830.

http://boutique.assemblee-nationale.fr/Objets/Textile.html

Bookniture : un tabouret pliable qui se range entre vos livres

Tabouret d’appoint, repose pied, table de nuit, coin lecture, empilable, transportable, léger, solide, confortable. Il ne fait pas le thé aussi ?

https://www.noova.co/boutique-shop/107-bookniture.html

Lire et prendre un bain, what else !

Vu dans la plus vieille quincaillerie droguerie de France qui se trouve à Marseille. La maison Empereur, c’est une institution.

Ce pont de baignoire se compose de 3 supports : l’un pour poser un livre, l’autre pour y mettre une bougie et le troisième pour y déposer un verre. Et là j’ai envie de dire, c’est presque le paradis !

Pont de baignoire lecture

http://www.empereur.fr/art-de-vivre/716-pont-de-baignoire-hetre-huile.html

Un coussin de lecture pour livre ou tablette

Souvent croisé dans les magasins mais pas encore testé. Une invention australienne qui permet de lire les mains libres et qui semble assez souple pour pouvoir s’adapter. Peut aussi s’utiliser comme lutrin au bureau ou dans la cuisine (attention toutefois aux projections sur le tissus). Compatible livres et tablettes. Un petit cadeau cosy pour vos livres !

Un coussin de lecture pour livre ou tablette

http://www.thebookseat.fr/

Une affiche ou un bloc façon fausse couverture de livre

L’indéprimeuse travaille dans une imprimerie où chaque production serait inutile, voire aberrante. On trouve un livre qui ne sert qu’à caler une table, un roman à offrir à son chat pour qu’il puisse faire ses griffes dessus, ou un lot de cartes de visites vierges pour laisser carte blanche à ceux qui les reçoivent. Dans tous ses petits travaux, Davina, imprimeuse dans la lignée de son père et de son grand-père, s’amuse avec les codes du livre. (Texte Luli-shop).

L'Indéprimeuse

Elle est très drôle, fille d’imprimeur et corse, rien que pour ça je valide ! Ses humeurs et les créations qu’elle distille via Facebook me font souvent rire ou m’interrogent. Ce qui résume le mieux son esprit ? Le nom qu’elle s’est choisi !

http://www.luli-shop.com/fr/lindeprimeuse

Crédit photo de couverture : ex-libris par Morgane Rospars

Noëlle Herrenschmidt, Sébastien Miller, Antoine Garapon (Préf.). – Dans les coulisses de la loi, Editions de la Martinière, 2016

Dans les coulisses de la loi

Noëlle Herrenschmidt, Sébastien Miller, Antoine Garapon (Préf.). – Dans les coulisses de la loi, Editions de la Martinière, 2016Noëlle Herrenschmidt, Sébastien Miller, Antoine Garapon (Préf.). – Dans les coulisses de la loi. – Paris : Editions de la Martinière, 2016.

J’ai acheté ce livre pour la carnettiste Noëlle Herrenschmidt dont j’avais apprécié l’ouvrage réédité en 2015 Carnets du Palais. Je l’ai adoré pas seulement pour le trait vivant de la reporter-aquarelliste mais aussi pour les textes qui l’accompagnent.

Dans une interview, Noëlle Herrenschmidt, ex dessinatrice d’audience, avoue ne plus prêter attention à son dessin et dessiner aussi vite que ce qu’elle voit (parfois même à la vitesse des débats houleux de l’Assemblée Nationale). Malgré ses 25 ans de pratique, elle se définit toujours comme « l’éblouie de service », celle qui va de découverte en découverte en essayant de les transmettre le plus fidèlement possible au lecteur par ses aquarelles.

L’auteur nous plonge dans le processus législatif de l’initiative de la loi jusqu’à sa publication au Journal Officiel.

Comme le dit si bien Antoine Garapon dans sa remarquable préface, il faudrait toute une vie pour parcourir l’ensemble des institutions dessinées dans ce livre. Lorsqu’on a eu la chance de pénétrer, lors de visites (de bibliothèques juridiques pour ma part) dans certaines d’entre elles, on apprécie d’autant plus de les retrouver sous la plume de Madame Herrenschmidt. L’ouvrage porte bien son titre, Dans les coulisses, signifie que l’on entre là où normalement personne n’est autorisé; le lecteur vit par l’intermédiaire de l’auteur des moments inaccessibles au grand public.

On retrouve des figures familières du monde politique (et même une figure de la documentation juridique très fidèlement dessinée) mais aussi une multitude d’anonymes au service de la loi, parfois juste des silhouettes qui s’empressent de rejoindre une réunion, dossier sous le bras. De nombreux témoignages ponctuent l’ouvrage. L’ensemble donne à la fois une impression d’intense activité, de débats saisis sur le vif, de pompe et de décorum mais aussi de chaleur, de bienveillance et d’humanité.

Noëlle Herrenschmidt, Sébastien Miller, Antoine Garapon (Préf.). – Dans les coulisses de la loi, Editions de la Martinière, 2016

Bibliothèque de l’Assemblée Nationale, crédit Noëlle Herrenschmidt

Ce n’est pas une surprise : l’auteur est très sensible aux couleurs qui l’entourent. Il y a : le rouge cramoisi des velours, le carmin royal de la moquette d’un couloir, le papier rose de l’avant-projet de loi (avant l’avis du Conseil d’Etat), le papier bleu de l’avant-projet de loi (validé par Matignon), la jaune (déroulé de la séance à l’Assemblée Nationale), la verte (ordre du jour de la semaine en cours et de la quinzaine à venir), la soie turquoise et argent des fauteuils du bureau du SGG, la soie damassée bleue des fauteuils et des chaises du conseil des ministres, le doré omniprésent dans la plupart des salons, le jaune de Naples rayé de bleu de la façade du Journal Officiel. Un régal pour les yeux et un langage des couleurs qui rythme la vie du texte. On parle d’ailleurs à ce sujet du chromatisme de la loi : à chaque étape préparatoire du projet de loi correspond, traditionnellement, une couleur particulière du papier sur lequel le document est imprimé. Ces nuances chromatiques permettent ainsi d’identifier la phase d’élaboration du texte correspondante, in Lexique p. 236.

Noëlle Herrenschmidt, Sébastien Miller, Antoine Garapon (Préf.). – Dans les coulisses de la loi, Editions de la Martinière, 2016

Bibliothèque du Conseil Constitutionnel, crédit Noëlle Herrenschmidt

En tant que fille d’imprimeur, j’ai été particulièrement touchée par la dernière partie consacrée à l’impression du Journal Officiel. La fin de l’impression papier du Journal Officiel (31 décembre 2015) marque la fin d’une époque. Dans dix ans, qui se souviendra de la tête qu’avait le Journal Officiel papier en dehors de celles et ceux qui l’on analysé puis classé pendant de nombreuses années, les années d’avant Légifrance ?!

Ce livre contente à la fois mon goût pour les carnets de voyage et pour la matière juridique. J’y ai appris beaucoup de petites choses sur le processus législatif qu’il contribue à humaniser et à rendre vivant. Grâce à ce livre, je n’aborderai plus jamais du même œil le travail de recherche juridique ou de veille sur un texte législatif.

PMB chemise

Petit-déjeuner PMB du 11 octobre 2016

Pourquoi il est important de participer aux manifestations organisées par PMBServices ?

Contrairement à ce que certains pourraient penser, ces petits déjeuners organisés par PMB Services à intervalle régulier dans plusieurs villes en France, ne sont pas réservés aux seuls prospects.

Que vous soyez ou non client de PMB Services il est très important d’y participer si vous souhaitez prendre la mesure des nombreuses évolutions du logiciel.

Petit Déj PMB du 11 octobre 2016

Le problème que je me pose à titre personnel est de savoir comment digérer toutes ces évolutions. Parfois, je me dis même qu’il y a plus d’idées dans la tête des développeurs de PMB que de temps pour les utilisateurs du logiciel pour les mettre en œuvre mais encore une fois tout ceci est lié au fait que je suis seule en poste pour un grand nombre d’utilisateurs. Heureusement l’assistance de PMB Services est d’une redoutable efficacité et gère très bien mes demandes d’aide.

Pour en revenir aux innovations, elles sont vraiment très nombreuses (plus d’une centaine par version ?) mais même si vous ne devez en appliquer qu’une seule, elle peut considérablement changer votre portail !

D’autre part, les innovations qui ne vous intéressent pas car elles semblent trop éloignées de votre structure ou de votre fonctionnement, sont toujours intéressantes à suivre, ne serait-ce que pour cultiver une certaine culture documentaire (voir par exemple le modèle FRBR). Un jour peut-être elles pourraient bien vous impacter !

Enfin ces manifestations sont l’occasion d’échanger vos expériences utilisateurs autour de PMB.

Lors de ce petit déjeuner, j’ai retenu une nouveauté qui me semble importante : l’affichage des notices après recherche.

Avant, c’était MOCHE mais ça c’était AVANT !

Disons qu’avant la liste de résultats se présentait sous forme d’une liste de titres avec des plus à déplier.

PMB : affichage des résultats de recherche

Avant 4.2

L’affichage de la version 4.2 permet d’avoir une présentation beaucoup plus attractive qui met aussi en valeur les différentes fonctionnalités de PMB.

PMB : affichage des résultats de recherche

Version 4.2

Vous avez aussi la possibilité de compléter les résultats de recherches par des notices liées, soit par rapport au plan de classement (cote de l’ouvrage), soit par rapport aux mots-clés (catégories).

La présentation permet également de découvrir de nombreux portails récents, ce qui peut donner des envies de changement au niveau de votre propre charte graphique ou d’évolution de votre portail. Voir les nombreux exemples de portail en ligne cités ci-dessous.

Pour ma part, j’ai aussi noté de me renseigner sur le module FAQ et j’ai sollicité l’assistance PMBServices pour sa mise en œuvre. Il se gère à partir de l’onglet DEMANDES. Je pense que cet outil pourrait me permettre de rédiger un certain nombre de fiches sur des questions récurrentes posées par les avocats et stagiaires de mon cabinet. Il s’agirait, dans un premier temps, d’avoir un usage restrictif de la partie FAQ du module DEMANDES en étant la seule éditrice des questions et des réponses à fournir aux utilisateurs.

Egalement communiquée lors ce petit déjeuner, la possibilité d’utiliser des raccourcis claviers dans PMB.

Les consulter ici : http://doc.sigb.net/pmb/co/raccourcis_clavier.html


Si vous n’avez pas pu assister à la manifestation, Solène Jouan, chargée marketing de PMB Services, détaille ci-dessous un certain nombre de sources d’informations qui vous permettront d’avoir un bon aperçu des nouveautés :

La liste des nouveautés : ici et des améliorations : ici

Retrouvez nos tutoriels « nouveautés » en ligne sur notre chaine Youtube : ici

Nous avions évoqué le modèle FRBR, pour en connaître davantage lisez notre article en ligne : ici

Retrouvez également nos références de portail en ligne :

Centre de documentation :
http://idem.neoma-bs.fr/
http://cataloguedoc.marionnette.com/opac/index.php
http://esba-nimes.fr/
http://vinci.bibli.be/opac/
http://cap.poledoc.fr/opac/
http://www.maison-environnement.fr/
http://semadoc.essse.fr/opac/
http://www.myobase.fr/
http://ch-le-vinatier.reseaudoc.fr/opac/
http://doc.hubsante.org/
http://www.ressources-de-la-formation.fr/

Bibliothèque publique :

http://www.mediatheque.tulleagglo.fr/opac/
http://www.mediatheque-saintgenislaval.fr/
http://cc-espaceenpevele.reseaubibli.fr/opac/index.php?lvl=section_see&location=4
http://lapetitebibliothequeronde.bibli.fr

Pour en savoir plus sur nos offres de portails, consultez nos plaquettes en ligne  :

– Offre Open Clever : http://www.sigb.net/plaquette_openclever.pdf
– Offre Pageo : http://www.sigb.net/plaquette_pageo.pdf
– Offre Zen : http://www.sigb.net/plaquette_zen_doc.pdf
– Plaquette comparative des portails : http://www.sigb.net/comparatif_portails.pdf


Je rajouterais pour ma part que PMB Services a fait de gros efforts sur sa politique de communication et qu’il peut aussi être utile de consulter les publications de la société sur les réseaux sociaux :

Page Facebook : https://www.facebook.com/pmb.sigb.net/

Compte Twitter : https://twitter.com/pmbservices

Crédit photo : PMB Services pour la photo de la réunion / Carole Guelfucci

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Pourquoi les éditeurs juridiques doivent absolument innover

Le cas de Lamyline et le lancement de leur nouvelle plateforme en septembre 2016

Le jeudi 29 novembre 2016, les clients de la base de de données Lamyline étaient conviés à une soirée de lancement de la nouvelle base.

Une soirée assez surprenante dans son organisation : salle high-tech façon boite de nuit, vision sur écrans à 360 degrés, démonstration live par Vincent Henderson revêtu d’un polo noir et d’un micro filaire pour renforcer « l’effet Steve Jobs », mise en scène très américaine de l’entrée des intervenants, incrustations des photos des clients sur les écrans pour accompagner le lancement du cocktail. Bref, nous étions très loin des dorures, de la moquette et des moulures des traditionnelles réunions dans les salons d’hôtels parisiens.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Présentation par Vincent Henderson

Cette manifestation tech, en droit augmenté comme l’indique le slogan de la marque, n’était peut-être pas qu’une question de mode mais bien une réalité de l’indispensable mutation des éditeurs juridiques.

Si l’on tient compte du poids de plus en plus important au niveau français comme européen de structures de type OPEN LAW qui ont pour but à la fois de diffuser gratuitement les données juridiques publiques et d’inciter les legal start-up à s’emparer du Big data pour innover en terme de produits documentaires et de services, on comprend facilement que les éditeurs juridiques doivent impérativement innover et augmenter leurs contenus d’une forte valeur ajoutée pour ne pas risquer de se faire « ubériser ».

Enrichir le contenu

Capitaliser sur les documents anciens, car la numérisation du droit est récente (années 90) donc tout ce qui est antérieur est très convoité. Ainsi, la possibilité de consulter les archives des ouvrages, des articles de doctrine et des fonds officiels est un atout.

Toujours plus de commentaires, d’abstracts et de contextualisation de l’information, de mises à jour en temps réel et aussi de relations entre les documents.

S’associer à d’autres éditeurs pour enrichir certains contenus qui seraient considérés comme  limités par l’éditeur. Chez Lamyline l’association se fait avec l’éditeur Lexbase qui propose des fonds en civil, pénal et public.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Proposer une veille réactive

avec une bonne visibilité et un bon référencement, y compris sur Google. Une partie du contenu des informations du site Actualités du Droit est ainsi disponible en version freemium ce qui permet à l’éditeur de se faire référencer et indexer par Google surtout sur des sujets très pointus. Cependant, les clients de la solution restent les seuls à bénéficier de l’intégralité et de l’exhaustivité du contenu Actualités du Droit.

Possibilité de paramétrer des alertes à partir d’une recherche ou sur des documents pour être prévenu lors de leur modification.

Proposer de nombreuses innovations techniques

Une recherche sémantique de plus en plus performante : l’utilisateur tape quelques mots dans la barre de recherche et l’outil lui propose des associations pertinentes. L’éditeur a été précurseur en ce qui concerne cette technologie = autocomplétion ou autosuggestion.

Proposer un suivi graphique de l’affaire ou chaînage des décisions de jurisprudence ce qui permet de gagner du temps dans la recherche. Si l’on ajoute à cela des recommandations de jurisprudences liées et des commentaires, on enrichit encore plus l’expérience utilisateur.

Proposer un versioning des textes législatifs afin de repérer visuellement et très rapidement les évolutions des dispositions législatives.

Prévoir un usage en mobilité, sur tous supports car c’est toujours la tendance actuelle.

L’ergonomie, la facilité d’utilisation et de connexion des utilisateurs sous toutes les configurations est aussi un élément clé de la prise en main de l’outil (ou à l’inverse de frustrations et d’abandon si la solution n’est pas assez facile à utiliser).

La relation client

Il faut souligner la volonté de l’éditeur Lamy d’être à l’écoute des clients. Cette volonté s’est clairement manifestée par :

  • une longue période de test du produit,
  • une étroite collaboration avec les membres de Juriconnexion (et tout particulièrement l’équipe Juriformation) qui sont documentalistes juridiques, au contact quotidien des avocats et stagiaires et utilisateurs des bases de données de juridiques concurrentes,
  • une forte réactivité dans les corrections des dysfonctionnements ou tout au moins la prise en compte des nouvelles demandes et la planification des améliorations,
  • un encadrement dynamique au moment du lancement avec nombreux e-mails de communication, plusieurs tutoriels vidéos en ligne, des webinars et d’autres solutions de formation plus classique, le tout capitalisé sur un site dédié.

Soirée lancement Lamyline, septembre 2016

Et enfin une soirée de lancement moderne, ambitieuse qui donne envie de tester les nouvelles fonctionnalités en espérant que le rapport qualité/prix de la nouvelle version de Lamyline restera acceptable pour les utilisateurs.

Site : www.toutsurlamyline.fr

E-mail : contact@lamyline.fr

Merci à Sandrine Esclangon (membre de Juriconnexion et Juriformation) pour son aimable relecture.
Crédit photos : compte Twitter @WoltersKluwerFr

 

Bibliotourisme à Avignon

Si vous êtes de passage à Avignon et rebuté par la foule qui se presse pour danser sur le pont ou visiter le Palais des papes, je ne peux que vous conseiller d’aller visiter la collection privée d’œuvres d’art du Musée Angladon. Ce musée a le bout goût de se trouver juste en face de la bibliothèque centrale d’Avignon, la bibliothèque Ceccano.

Elle occupe un ancien palais épiscopal datant du XIVème siècle. Les pièces sont vastes, hautes de plafond avec des poutres, avec des traces de peintures anciennes et de jolies tomettes au sol. L’ensemble est impressionnant du fait du caractère historique du bâtiment. La cours même de la bâtisse est une jolie place où l’on aura plaisir à se poser pour lire ou rêver. Seul petit bémol sur l’éclairage des pièces que j’ai trouvé peu esthétique mais les ouvertures sont petites, il n’y avait peut-être pas d’autre solution.

Lors de mon passage, j’ai été surprise de constater l’affluence assez importante pour un mois d’août au département PATRIMOINE, « un des fonds les plus importants du sud de la France avec plus de 50000 livres d’avant 1810, des périodiques, des manuscrits, des estampes, des incunables, des partitions anciennes et de ouvrages de bibliophilie contemporaine. »

Bibliothèque Ceccano, Avignon

Bibliothèque Ceccano, Avignon

Une cours où il fait bon se poser

Une cours où il fait bon se poser

Un coin lecture médiéval ?

Un coin lecture médiéval ?

La sélection Provence et sa bibliographie

La sélection Provence et sa bibliographie

Une des salles

Une des salles

Peinture sur les murs et sur les poutres

Peinture sur les murs et sur les poutres

Une des salles

Une des salles

Et sinon, pas très loin de la bibliothèque Ceccano, vous pouvez voir jusqu’au 25 novembre 2016 une exposition (gratuite) de sculptures en papier mâché à l’entrée des Archives Départementales de Vaucluse (entrée annexe à celle du Palais des Papes).

Les dondons de Titou Vergier ont des formes généreuses. Qui a dit que la profession d’archiviste n’était pas sexy ?!

Prendre de la hauteur sur sa collection de périodiques (ici Le Provençal)

Prendre de la hauteur sur sa collection de périodiques (ici Le Provençal)

Exposition Titou Vergier aux archives départementales de Vaucluse

Faire des recherches aux archives d’Avignon

Exposition Titou Vergier aux archives départementales de Vaucluse

Coquines ou étranges, les archives changent !

Ranger les archives

Ranger les archives

Du bibliotourisme qui permet de rentrer gratuitement (loin de la foule touristique) dans deux bâtiments historiques du cœur d’Avignon et qui prouve que le fonds patrimonial et que les archives sont toujours d’actualité, je valide !

Bibliothèque Ceccano
2, bis rue Laboureur
Avignon

http://bibliotheques.avignon.fr

Archives Départementales de Vaucluse
Palais des Papes
Avignon

http://archives.vaucluse.fr

Aimer lire, une passion à partager par Emmanuel Pierrat, Editions du Mesnil, 2012

Aimer lire, une passion à partager par Emmanuel Pierrat

Aimer lire, une passion à partager par Emmanuel Pierrat, Editions du Mesnil, 2012Aimer lire, une passion à partager par Emmanuel Pierrat, Editions du Mesnil, 2012

J’avais déjà lu le livre du bibliophile Jacques Bonnet, Des Bibliothèques pleines de fantômes et celui d’Annie François, Bouquiner, autobiobibliographie je les ai trouvé tous les deux savoureux et savants mais celui d’Emmanuel Pierrat présente l’avantage d’avoir été édité en 2012 et d’être à jour des problématiques liées au numérique.

L’auteur cumule les casquettes d’avocat, d’essayiste, de romancier, d’éditeur. Il aurait pu être libraire ou bibliothécaire.
La simple évocation des chapitres vous fera comprendre à quel point cet ouvrage parle à tous les amoureux des livres.

  • Lire n’est pas une passion anodine ou Aimer lire des livres
  • Le livre doit vivre à l’unisson de son propriétaire ou Aimer les livres
  • « Ce qui m’importe ce n’est pas de lire mais de relire » ou Aimer relire
  • « J’ai été élevé par une bibliothèque » ou Aimer les bibliothèques
  • Quel meilleur endroit pour rêver que la librairie ou Aimer les librairies
  • Du gueuloir de Flaubert à Lucchini ou Aimer lire à haute voix
  • Offrir un livre n’est jamais banal ou Aimer partager ses lectures
  • Etre bibliophile ou Aimer les livres anciens
  • Derrière chaque livre se cache un homme ou une femme ou Aimer les écrivains
  • Aimer lire donne le goût d’écrire ou Aimer écrire

Joli programme, non !?

Extraits du livre Aimer lire :

Une expérience déjà vécue pour moi aussi, notamment au moment de visites immobilières. Visiter des biens immobiliers sans aucun livre, sans magazines et se dire mais comment font ces gens ?

Je ne connais rien de pire que d’être invité à dîner par des gens, et de se retrouver chez eux pour découvrir que leur intérieur ne compte pas un seul livre – l’expérience m’est arrivée à quelques reprises et croyez-moi, ce fut à chaque fois un grand moment de solitude. Que pourrais-je avoir en commun avec mes hôtes ? De quoi réussirions-nous à parler ? Qu’on ne se méprenne pas : je peux parfaitement passer un dîner sans évoquer mes lectures, ni interroger celles des autres, en revanche j’ai la plus grande difficulté à entrer en résonance avec des personnes qui n’ont pas fait ne serait-ce qu’une petite place aux livres dans leur vie. C’est ainsi. (pp. 31-32)

Au sujet de la librairie Detrad, de son libraire Robert Klein et de la sérendipité qui n’est pas nommée ici :

Ses livres, il les a classés par univers : les symboliques antiques, les rites maçonniques, les grades, etc. Le chaland s’y repère vite. Mais s’il vient chercher un livre en particulier, il devra d’abord fureter à l’intérieur de l’univers concerné, avant de sûrement trouver son bonheur, et plus sûrement encore d’être accroché par un titre dont il ignorait l’existence. Et le voilà engagé dans un nouveau vagabondage…Accessoirement, il repartira en ayant acheté deux livres au lieu d’un. (p. 70)

Sur le fait de partager ses lectures et pour la beauté de l’écriture d’Emmanuel Pierrat

La lecture, je l’ai dit au premier chapitre est un plaisir éminemment solitaire. Mais les félicités de l’onanisme n’ont jamais empêché de goûter les joies de l’échangisme. C’est même consubstantiel à l’amour de la lecture que d’aimer partager ses lectures. Les amoureux tout court et les sauveteurs diplômés pratiquent le bouche-à-bouche. Les amoureux des livres sont des grands adeptes du bouche-à-oreille. Quand un livre les emballe, ils sont capables d’en faire un best-seller sans le moindre soutien médiatique. (p. 98)


La collectionnite par Emmanual Pierrat, Le Passage, 2011La collectionnite par Emmanual Pierrat, Le Passage, 2011

Une lecture conduisant à une autre, j’ai aussi lu du même auteur (son petit traité) La collectionnite où il évoque à nouveau sa bibliophilie mais pas que.

S’ils n’étaient pas d’éditeurs différents, les deux ouvrages pourraient très bien être réédités dans un même coffret tant ils sont complémentaires. Ecrire avec un si jolie plume et avec autant d’humour sur ses propres obsessions à quelque chose de très touchant.

Extrait :

La collectionnite conduit en revanche à se rendre sans cesse chez l’encadreur, le socleur, voire le relieur ou encore le bibliopyxidiste (qui confectionne sur mesure d’élégantes boîtes destinées à abriter des livres ou des autographes). Le bibliophile stocke de larges feuilles de papier cristal, seul à même de protéger ses biens des rayons du soleil. (p. 92)

Très belles chroniques des deux ouvrages sur le site Collectiona, Fondation pour l’étude et le développement des collections d’art et de culture

http://www.collectiana.org/aimer-lire-une-passion-a-partager-emmanuel-pierrat.html

http://www.collectiana.org/la-collectionnite-selon-emmanuel-pierrat-une-passion-devorante.html

Il y a dans la collectionnite et dans l’amour des livres de nombreux points communs.

Chacun s’y reconnaîtra !

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, un lieu à vivre

D’abord surnommé pot de yahourt par ses détracteurs, le volcan est devenu un symbole du paysage architectural havrais. Petit et grand volcans sont nés entre 1978 et 1982 de l’atelier d’Oscar Niemeyer, à l’emplacement même de l’ancien théâtre de la ville, pour s’y substituer en tant que maison de la culture.

Auguste Perret (architecte de la reconstruction d’après-guerre) et Oscar Niemeyer ont un point commun : le béton. Chez le premier, il est rectiligne et prend des teintes allant du gris au beige rosé, chez le second, il est tout en courbes, blanc immaculé à l’extérieur mais gris et brut de décoffrage à l’intérieur. Difficile à croire, mais le béton, surtout s’il vous est expliqué par la Cité du patrimoine, c’est beau !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Niemeyer

Le petit volcan, ancienne salle de spectacle, a été rénové pendant 5 ans pour renaître fin 2015 en médiathèque. Près de 114 000 documents y sont empruntables ou consultables, dans 7 espaces différents où sont réparties 600 places.

La bibliothèque devient un lieu de vie et ça se sent dès l’entrée qui donne sur un café proposant petite restauration et vente à emporter.

A l’intérieur :

  • débauche de technologie (ordinateurs fixes, tablettes en accès libre, wifi gratuit, bornes de visionnage, d’écoute et fauteuils d’écoute),
  • débauche de mobilier, des centaines de fauteuils et de luminaires tous plus beaux et plus confortables les uns que les autres,
  • des mètres carrés en n’en plus finir, 5 200 m² pour être précise,
  • des salles baignées de lumière naturelle, grâce notamment à une verrière monumentale remplaçant l’ancienne toiture du petit volcan,
  • une ambiance presque scénarisée avec des lecteurs mis en boite, un escalier théâtral et un mobilier futuriste,
  • de l’extérieur, une architecture spectaculaire, de l’aveu même de son créateur, l’Espace Oscar Niemeyer du Havre figure parmi ses œuvres les plus réussies.

http://lireauhavre.fr/fr/contenu-standard/bibliotheque-oscar-niemeyer

Le défi de transformer une ancienne salle de spectacle en bibliothèque high tech, véritable lieu de vie, dans le respect de l’architecture et du style d’Oscar Niemeyer est largement relevé pour cette bibliothèque, sans doute une des plus belles de France.

Un grand merci à Oscar et à la ville du Havre, je me suis sentie transportée !

Mon seul regret et de ne pas avoir trouvé de fascicule sur place, à l’office du tourisme, au Muma, à la maison de l’architecture sur le projet de réhabilitation du petit volcan en bibliothèque. J’imagine facilement que ce projet pourrait faire l’objet d’une publication, pour les bibliophiles, bibliotouristes et autres amateurs d’architecture.

Dans la publication zazimut, programme culturel lire au Havre, j’ai noté qu’il était possible d’avoir une visite guidée de la bibliothèque Oscar Niemeyer. Une visite sous un angle anecdotique, historique et digital ! Les contacter pour avoir les dates et horaires.

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

On peut continuer à lire devant l’entrée avec les mouettes !

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

C’est grand, il faut un plan !

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Cafétaria

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Salle de presse

 

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Espace cosy

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Une des salles de lecture

 

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Au top du design !

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Fauteuils de visionnage

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Les banquettes jaunes sont en mousse très confortable !

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Intérieur du petit volcan

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Des lecteurs mis en boite

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Un petit côté futuriste

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Une banquette qui serpente

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Un escalier théâtral

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Des lecteurs mis en boite

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

La sélection de l’été

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Un espace lecture

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

Peinture sur béton, exposition Lana Loeber. Mona lisait ?

 

La documentation

Un article dans le magazine de l’Office du Tourisme Le Havre (saison 2016)
Zazimut, programme culturel Lire au Havre, avril-août 2016
Le mode d’emploi de la bibliothèque, façon nuancier de couleurs, une bonne idée de format de mode d’emploi pour vos utilisateurs ! Côté recto, tout sur le fonctionnement de la bibliothèque et côté verso de très jolies photographies de la bibliothèque mettant en valeur les matériaux, le mobilier et les différents espaces.

Bibliothèque Oscar Niemeyer, Le Havre

La documentation sur la bibliothèque

Coordonnées

2 place Oscar Niemeyer
76600 Le Havre
Tél : 02.35.19.70.00

http://www.lireauhavre.fr

Hors vacances scolaires du mardi au dimanche de 10h à 19h
Vacances scolaires du mardi au samedi de 10h à 17h

Lire à la plage en Seine Maritime 2016

Lire à la plage 2016

Face à la mer, j’aurais voulu lire…

C’est possible depuis 10 ans en Seine maritime grâce à l’opération Lire à la plage.

Une opération gratuite de lecture publique qui concerne 12 communes. Cette année, elle a lieu du 2 juillet au 30 août 2016, de 11h00 à 19h00.

Lire à plage en chiffres :

  • 12 cabanes
  • 400 transats
  • 12 000 livres

Le site : http://www.seinemaritime.fr/nos-actions/loisirs/animations-et-manifestations/lire-la-plage.html

La page Facebook (qui recense les activités) : https://www.facebook.com/Lire-à-la-plage-en-Seine-Maritime-89618943111/

Ci-dessous un petit reportage photos pendant le pont du 14 juillet 2016.

Lire à la plage au Havre

Lire à la plage au Havre, vue d’ensemble

Lire à la plage au Havre

Lire à la plage au Havre

Lire à la plage au Havre

Des informations touristiques

Lire à la plage au Havre

La sélection d’ouvrages

Lire à la plage au Havre

Le livre emprunté avant la visite de l’appartement témoin

Lire à la plage à Etretat

Lire à la plage à Etretat

Lire à la plage à Etretat

Pas mal la vue à Etretat !

Lire à la plage au Havre

Des ouvrages à télécharger sur son smartphone

10 raisons pour ne pas manquer cette opération

  1. La gratuité dans des emplacements face à la mer, bien exposés, qu’elle aubaine !
  2. La beauté du cadre de lecture, le confort des sièges, les couleurs des cabanes.
  3. Un grand choix pour tout public.
  4. La possibilité de profiter de ses vacances (ou de son temps libre) pour découvrir des genres, des auteurs, des formats.
  5. Pas besoin de charger sa valise en livres puisqu’ils sont disponibles sur place.
  6. Pour les touristes de passage, on trouve même des guides et brochures touristiques ainsi que des ouvrages sur le patrimoine local.
  7. Des animations gratuites : lecture à voix haute pour les enfants, contes, jeux, tricot, dessins, etc….
  8. Du lien social, un endroit pour se rencontrer, se retrouver, partager.
  9. Une activité pour tous, possible même en cas de temps couvert.
  10. La possibilité de poursuivre la lecture chez soi sur son smartphone en flashant un livre numérique offert.
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8 points communs entre le métier de documentaliste et celui de community manager

Un documentaliste ferait-il un bon community manager ?

Webmarketing

C’est en ayant lu plusieurs annonces décrivant le poste de community manager que j’ai trouvé de nombreux points communs avec le métier de documentaliste.

Ce billet dresse une liste non exhaustive des points qui selon moi font que les deux activités sont proches.

1 – La veille, le rapport de veille, le livrable de veille

La fonction veille est le quotidien du documentaliste. Que la veille soit juridique, technique, métier ou concurrentielle, le documentaliste maîtrise

les différentes étapes du processus de veille

les outils de la veille, outils gratuits (internet, réseaux sociaux) ou payants (logiciels de veille professionnels, agrégateurs de presse)

les livrables de veille : panorama de presse, revue de presse, newsletter…

2 – La curation de contenu

Dans bien des cas, la veille donne lieu à une curation de contenu, que celle-ci soit publique ou réservée à l’interne.

3 – La recherche d’information et l’alimentation de bases de données internes

Le documentaliste maîtrise la recherche d’information sur sources gratuites (internet), sources payantes (bases de données professionnelles) mais aussi sur le papier et via son réseau car comme chacun sait, ce n’est pas parce qu’une information ne figure pas sur internet qu’elle n’existe pas ! Il connait les astuces des moteurs de recherche. Il est capable de capitaliser les recherches dans une base de données interne, via une plateforme collaborative ou sur un réseau d’entreprise.

4 – L’analyse des documents, la synthèse documentaire, la production de contenu

Selon son expertise, le documentaliste peut être amené à produire du contenu sous forme d’analyse documentaire, de synthèse, de notes, de modes d’emploi ou tutoriels.
Or chacun sait que la production de contenu qualitatif de manière régulière est le seul moyen de faire vivre un site internet ou un blog juridique.

5 – Le goût des mots-clés, l’optimisation du référencement naturel, la gestion des taxonomies, SEO, indexation

Le goût du mot juste et de l’indexation, font du documentaliste un redoutable expert en référencement naturel. Sa formation a été basée sur la maîtrise des langages documentaires, l’écriture d’un thésaurus, l’indexation de documents. La gestion des taxonomies n’a plus de secret pour lui !

6 – La maîtrise de quelques outils du Community Manager

CMS, internet/intranet, plateformes collaboratives, GED, et bien sûr réseaux sociaux mais aussi les outils bureautiques.

Le documentaliste est très souvent en charge de la rubrique Documentation de l’intranet de la structure qui l’accueille. Parfois ses compétences le poussent à utiliser des outils qui font partie de la boite à outils du Community Manager.

7 – Des qualités personnelles

Certaines qualités personnelles sont communes aux deux métiers :

organisation, curiosité, persévérance, rigueur, réactivité, gestion de l’urgence et de l’actualité

8 – La formation des utilisateurs

Le documentaliste est en charge de la formation des utilisateurs (formation à l’utilisation des bases de données par exemple). Parfois il met au point des modes d’emploi; ses qualités pédagogiques peuvent être utiles aux clients d’une marque, d’une entité.

Il me faut toutefois nuancer ce comparatif entre les deux métiers en tenant compte de la diversité des tâches et des attributions en fonction des sociétés, de l’organisation interne propre à chaque société, des équipes déjà en poste et bien sûr de l’appétence du documentaliste pour les métiers du web.

Les témoignages

CHOB de Choblab http://www.choblab.com/

Un point commun entre CM et documentaliste, c’est la nécessaire analyse du besoin.

Que quelqu’un pose une question sur Twitter ou qu’on demande une recherche à un documentaliste, il y a une étape à ne pas négliger. Dans les deux cas, il faut bien comprendre le besoin réel, au-delà de l’attente telle qu’elle est exprimée. Si on se lance immédiatement, on risque d’être complètement à côté de la plaque. Certes, la réactivité est un must pour les deux métiers. Mais ce moment de réflexion préalable à l’action est indispensable à la pertinence du service apporté… et donc à la satisfaction de l’utilisateur.

Albert Grégo, Selectinfo, http://www.zoomjuridique.fr/

Dans le domaine juridique, le documentaliste juridique peut prétendre à occuper la fonction de community manager. Il lit et comprend le droit. Ce qui n’est pas le cas pour un community manager généraliste qui fait du pur marketing. Dans le secteur du droit, le contenu juridique créé la visibilité.  

De ce fait, le métier de community manager (initialement) dédié aux métiers du marketing et de la communication va s’ouvrir à des personnes ayant un double cursus. De même, on ne peut pas être community manager dans le secteur de la pharmacie si on ne connait rien au domaine pharmaceutique. 

En savoir plus

Une formation trouvée sur internet : le community management au service des documentalistes. Malgré ma demande, je n’ai pas réussi à obtenir un programme détaillé.

http://www.ina-expert.com/formation-professionnelle/le-community-management-au-service-des-documentalistes.html

Voir aussi Community management, enjeux et techniques, une formation organisée sur deux jours par l’ADBS.

http://www.adbs.fr/formation-community-management-enjeux-et-techniques-150180.htm

Sur le fait de nommer un community manager externe à un Cabinet d’avocats pour faire vivre un blog juridique, voir l’article du Village de la Justice du 30 juin 2016 : Des cabinets qui innovent, la création d’une communauté autour d’un thème juridique précis.

http://www.village-justice.com/articles/Des-cabinets-qui-innovent-creation-une-communaute-autour-theme-juridique-precis,22559.html