MMaeght Guide Networking

Le guide du networking pour développer votre clientèle par Maxime Maeght

Maxime MAEGHT. Le guide du networking pour développer votre clientèle. A l’usage des professionnels du conseil : consultants, avocats, experts-comptables, SSII, etc. Paris : Eyrolles, 2015. (Livres outils, efficacité professionnelle). -193 p. – ISBN 978-2-212-56224-8

Dans la mesure où il permet d’approcher des clients potentiels et de garder des liens avec les clients existants, le networking est indispensable pour les professionnels du conseil. Que le lecteur soit avocat, notaire, expert- comptable, auditeur, conseil en gestion de patrimoine, conseil en finance d’entreprise, consultant (stratégie, communication, recrutement, SSII, etc.), banquier d’affaires ou encore conseil en propriété industrielle, l’objectif de l’ouvrage est de lui permettre de réseauter en bénéficiant d’un retour sur investissement commercial.

http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212562248/le-guide-du-networking-pour-developper-votre-clientele

(je remercie l’auteur pour sa dédicace personnalisée)

MMaeght Guide Networking

Ouvrage résolument pratique et clair. La collection Livres outils\Efficacité professionnelle est d’ailleurs révélatrice du positionnement de l’ouvrage.

Permet de faire le point, de se remotiver, d’étudier des pistes, de conforter ses pratiques ou de les remettre en cause.

Ouvrage pédagogique et déculpabilisant.

Bien que n’étant pas moi-même professionnelle du conseil, j’ai lu cet ouvrage avec grand intérêt. L’ouvrage est à l’image de son auteur : sens pratique et savoir-vivre. Ses conseils sont avisés et formulés avec beaucoup de tact. J’ai particulièrement apprécié les encarts « Le piège à éviter ».

Ce livre n’est pas un ouvrage tutoriel sur l’usage des réseaux sociaux pour faire du networking. Les réseaux sociaux sont abordés mais une large place est laissée aux techniques traditionnelles. A noter clients et prescripteurs ne sont pas tous « digital native », de ce fait l’ouvrage est bien adapté à un large panel d’utilisateurs.


Ci-dessous quelques remarques concernant ma petite expérience du sujet.

Fiche 11 : S’intéresser au marché de ses clients et prospects

En matière d’intelligence économique il existe des bases de données chères mais qui peuvent beaucoup apporter en termes de suivi des risques ou de détection de nouvelles opportunités. Des journalistes collectent, vérifient et enquêtent sur des rumeurs, des scoops, des projets, qu’ils livrent à leurs abonnés.

Exemples :

MergerMarket pour le marché des fusions-acquisitions,

Debtwire pour le marché de la dette,

MLex pour les risques liés à la réglementation notamment sur le marché des ententes et de la concurrence.

Fiche 12 : Suivre l’actualité du client

Les agrégateurs de presse

Dans beaucoup de structures, ils est possible d’avoir recours aux services d’un agrégateur de presse (abonnement payant à une base de données) soit pour suivre l’actualité du client en mettant en place une veille, soit pour préparer ponctuellement un rendez-vous avec un client en conduisant une recherche ponctuelle dans la base de données.

Exemples d’agrégateurs de presse :

L’Argus de la presse, Europresse (Cedrom-SNI), Factiva, Pressed, Press Index, Lexis Nexis Presse etc.

Fiche 37 : Comprendre les réseaux sociaux digitaux

L’auteur m’a confié avoir lu plus de nombreux ouvrages au moment de la préparation du sien. De fait, nombre d’entre eux sont cités dans la rubrique « Pour aller plus loin » de chaque chapitre.

Une petite parenthèse ici pour saluer le remarquable site internet des Editions Eyrolles. Cet éditeur propose pour chaque ouvrage : table des matières, avant-propos, préface et parfois un ou plusieurs chapitres. Acheter en connaissance de cause devient un jeu d’enfant ! On rêverait que tous les éditeurs (juridiques) en fassent de même !

Pour la fiche 37 sur les réseaux sociaux, j’aurais privilégié pour ma part des sources internet. En effet, la technologie des réseaux sociaux évolue très vite. L’évolution des fonctionnalités des réseaux sociaux digitaux peut considérablement impacter l’utilisation que l’on en fait.

Fiche 40 : Rechercher des informations

Pour les recherches sur une personne, le recours à l’annuaire payant Who’s Who est encore souvent demandé.

Les agrégateurs de presse possèdent aussi parfois une partie bibliographie alimentée par des sources payantes qui sont bien utiles lorsque l’on cherche à en savoir plus sur une personne peu présente par ailleurs sur les réseaux sociaux ou dans la presse.


Enfin, J’ajouterais pour ma part, un autre moyen de réseauter.

Participer à des MOOCs en rapport avec votre métier permet aussi de rejoindre une communauté d’apprenants assez large et permet aussi de développer votre réseau surtout si vous êtes actif dans cette communauté.

La mise en pratique

Pour la petite histoire, alors que je lisais ce livre, j’ai fait ma première mise en relation officielle entre un webdesigner et une personne de ma connaissance qui avait besoin d’un logo. La mise en application est vraiment très réjouissante ! Essayez, vous verrez !

En conclusion : il faut donner pour recevoir !

Tri par cartes, la méthode

La méthode du tri par cartes pour concevoir un plan de site internet

Ou comment avoir les cartes en main !
Réaliser une arborescence du contenu et des fonctionnalités.

J’ai découvert cette méthode dans le cadre du MOOC architecture de l’information #archinfo et plus particulièrement dans la session intitulée « Savoir structurer l’information, les données et les ressources documentaires » (je vous laisse vous référer au MOOC sur FUN pour plus de détails).

https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/ENSDeLyon/14002/session01/about

N’étant pas une « enfant du numérique », j’ai le recul nécessaire pour accueillir favorablement toutes sortes de techniques quelles soient liées à des outils numériques récents ou qu’elles soient plus traditionnelles comme ici.

Définition : le card sorting (tri par cartes, en français) permet d’améliorer la qualité d’un produit en se focalisant sur la définition d’une structure d’information (catégorisation, hiérarchisation et nommage) efficace, qui correspond au modèle mental et à la logique de l’utilisateur. Grâce au tri de carte, vous permettez à vos utilisateurs de trouver plus rapidement et plus simplement les informations qu’ils cherchent.

Par Gautier Barrère et Eric Mazzone dans l’avant-propos de leur ouvrage Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! (Eyrolles, 2012)

La méthode du tri par cartes c’est du « mindmapping à la papa », façon « colle-papier-ciseaux » mais c’est aussi l’assurance que tout le monde peut apprivoiser ce brainstorming et en tirer profit sans s’encombre de l’apprentissage d’un nouvel outil.

Tri par cartes, la méthode

Tri par cartes, un peu de fournitures pour se motiver

On peut envisager plusieurs cumuls de méthodes selon ses préférences, l’essentiel c’est le résultat !

  • méthode du tri par cartes manuelle + photo,
  • méthode du tri par cartes électronique avec un logiciel dédié,
  • méthode du tri par cartes manuelle + reprise du projet abouti sur support électronique via un logiciel de mindmapping ou via un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre),
  • méthode du tri par carte directement depuis un logiciel de mindmapping ou un logiciel de présentation (type Powerpoint ou son équivalent en libre).

J’ai pour ma part appliqué la méthode du tri par cartes (manuelle) à un projet de refonte d’un site internet personnel sur lequel je travaille en ce moment. Ainsi cet exercice, me permettait de tester cette méthode tout en améliorant ma communication avec le prestataire informatique que j’ai choisi pour m’aider dans cette refonte. Celui-ci se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de mon domicile. Mieux structurer l’information de mon futur site, me permet de mieux lui indiquer les directions à prendre.

Pour ce faire, j’ai repris la structure internet de mon site actuel http://cguelfucci.free.fr et j’ai préparé un lot de cartes en découpant des fiches bristol. Puis j’ai écrit sur ces cartes toutes les rubriques/contenus de mon site actuel. J’ai ajouté quelques rubriques/fonctionnalités que je souhaite mettre en place à l’occasion de cette refonte, par exemple des rubriques/fonctionnalités que j’ai trouvé sur des sites que j’aime bien.

L’idée est de réduire le nombre de rubriques pour alléger la barre de navigation qui aurait été trop dense avec une reprise stricte des rubriques de l’ancien site. L’idée est également de mentionner à mon prestataire un certain nombre de fonctionnalités que je souhaite afficher sur la page d’accueil, soit en colonne de droite, soit en bas de page, soit à un autre endroit.

J’ai ainsi réussi à réduire le nombre de rubriques en regroupant les sujets et en les cumulant dans des rubriques plus larges. D’un site avec 15 rubriques, on passe à un site avec 7 rubriques. Je ne suis pas encore satisfaite de l’intitulé de toutes les rubriques mais j’ai mieux le nouveau site en tête ce qui me permettra peut-être de trouver d’autres intitulés.

Les fonctionnalités que je souhaite intégrer sont listées en colonne de droite et en bas de page. Avec le système des cartes, on peut les déplacer facilement et les positionner différemment.

Tri par cartes, exemple

Exemple de tri par cartes sur la refonte d’un site perso

Je me suis inspirée avec satisfaction de la méthode décrite dans la vidéo Card Sorting Tecnhique – Planning a website, vidéo d’environ 12 minutes en anglais sous-titrée en français : https://www.amara.org/fr/videos/B2msiElTpaQJ/url/1575805/ 

Cette méthode me correspond bien. Je n’hésiterai pas à l’utiliser à nouveau pour d’autres « brainstormings ». Elle peut être utile pour la mise au point du plan d’un site web, d’un intranet, d’un portail documentaire, pour l’agencement des livres dans une bibliothèque ou pour la mise au point du plan d’un document structuré et volumineux comme un livret d’accueil ou comme un projet de livre.

Idéalement il vaut mieux être plusieurs participants afin d’optimiser l’échange sur l’organisation de l’information, sur sa hiérarchisation et sur les termes à retenir pour l’arborescence (une terminologie cohérente pour les futurs utilisateurs).

A noter la méthode du tri par carte peut également se pratiquer sur un mur/un tableau avec des post-its.

A vous de jouer !

Quelques références supplémentaires.
Références consultées grâce aux contributions des membres du MOOC #Archinfo via l’outil de curation Stample.

Tri par cartes : l’architecture de l’information construite par les utilisateurs par Anja Golea (16/01/2015)

http://www.ergonomie-interface.com/methodes-process-techniques/tri-par-cartes-une-architecture-de-linformation-construite-par-les-utilisateurs/

MCL : Tri par cartes, card sorting, méthode, atouts, tri ouvert, tri fermé, tri individuel, consensus, ergonomie, utilisateurs, architecture de l’information

Card Sorting : ne perdez plus vos utilisateurs ! par Gautier Barrère et Eric Mazzone. Ouvrage Eyrolles, 2012, ouvrage payant

Fiche de l’ouvrage : http://www.eyrolles.com/Informatique/Livre/card-sorting-9782212134483

MCL : table des matières, préface, avant-propos, extrait (principes de base)

Xmind, créer un schéma pour l’arborescence de vos sites web par Bastien Claude (25/04/2014)

http://wordpress.bastienclaude.fr/xmind-creer-un-schema-pour-larborescence-de-vos-sites-web/

MCL : arborescence, projet web, brainstorming, organisateur d’idées, structurer son site internet, Xmind, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant.

Construire l’arborescence de son site web par La Fabrique du Net (26/05/2014)

http://www.lafabriquedunet.fr/conseils/conception-site-web/arborescence-site-web/

MCL : arborescence, navigation, référencement naturel, SEO, étapes, n’aborde pas la technique du tri par cartes mais intéressant dans sa méthodologie

Improving your information architecture with card sorting : a beginner’s guide by Pierre Croft (20/10/2014)

http://www.smashingmagazine.com/2014/10/20/improving-information-architecture-card-sorting-beginners-guide/

Descriptif : mode d’emploi « step by step » avec beaucoup de conseils + un cas pratique (refonte du site internet UK animal charity website)  présenté en détail

Interview blogueur infodoc par Adeline Lory pour Pole Doc

Je remercie Adeline Lory pour l’interview qu’elle m’a consacrée sur le site Pole Documentation.
Cette interview concerne le fait d’être à la fois documentaliste et blogueuse.

poledocumentationinterview
Lire l’interviewInterview pour Pole Documentation

Sujet : blog, documentaliste, publication, partage, lecteurs, conseils, retour d’expérience, inspiration, sérendipité

Les offres des éditeurs juridiques pour les étudiants en droit

 

lawstudentdiplomaAprès la question des offres des éditeurs juridiques destinés aux professeurs de droit
(obtention de spécimens), je me suis intéressée aux offres des éditeurs juridiques pour les étudiants en droit.

Cette liste a été établie par Emilie Carrère, elle-même étudiante en droit.

Lors des salons du livre juridique organisés dans vos facultés respectives, n’hésitez-pas à demander conseil aux délégués pédagogiques des différents éditeurs.

 

DALLOZ

  •  Dalloz bibliothèque (ouvrages en ligne) :

Prix préférentiel pour les étudiants (env. 9 euros par mois)

  • Revues juridiques : l’ensemble des revues Dalloz en accès numérique, feuilletables en ligne. Offre spéciale étudiants : -70% sur les revues

EFL

  •  Ouvrages et Memento

« A parution des nouvelles éditions, certains Mémentos et Ouvrages de l’ancien millésime sont encore disponibles en stock.

Ils sont proposés gratuitement et sans frais de port aux étudiants en droit, comptabilité ou gestion de patrimoine dans la limite d’un titre par étudiant et par année universitaire. »

  •  Memento en ligne au prix de 45 euros

 « Le Mémento en ligne et sa revue d’actualité, une solution en ligne pour disposer du fonds documentaire à jour en continu »

  •  Revues

 « Votre abonnement d’un an pour seulement 35€ sur une sélection de revues.
Suivez toute l’actualité juridique et économisez jusqu’à 85% sur votre abonnement. »

Voir l’espace étudiant

LAMY

  •  Ouvrages:

« Des supports de travail professionnels dans les domaines du droit, du social-RH, de l’HSE, de la fiscalité, de la comptabilité, du transport et du tourisme à des prix exceptionnels réservés aux étudiants »

Demande de documentation

LEXISNEXIS

  • Revues: 50 à 70% de réduction
  • Encyclopédies (Le Roulois, Pratique Notariale…) : 50% de réduction

Voir l’espace étudiant : destiné uniquement aux étudiants, ce site vous propose des offres à des conditions exceptionnelles.

LEXTENSO 

  • Revues: possibilité de bénéficier des offres de revues au tarif étudiant. 

Voir les offres de revues

PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE (P.U.F.)

  • Conseils de lecture: « Les PUF, premier éditeur universitaire de France, vous donnent des conseils de lecture, quel que soit votre cursus, à travers 100 livres essentiels, des références du monde étudiant que vous retrouverez dans vos bibliographies. »

Voir l’espace étudiant en ligne

REVUE FIDUCIAIRE

  • Revues: offre d’abonnements pour les étudiants au tarif unique de 15 euros pour un an en édition numérique et 30 euros pour les éditions papier et numérique.

Voir les offres de revues

Stratégie, BD

Stratégie et communication des cabinets d’avocats, des conseils d’experts dans la littérature spécialisée

Stratégie, BD

Cette bibliographie sélective a été établie en collaboration avec Isabelle Brasseur, Responsable Documentation TAJ que je remercie pour son travail de recherche et de compilation.

Elle répertorie des ouvrages qui abordent la stratégie des cabinets d’avocats, également l’aspect communication.

A noter, la stratégie et la communication sont souvent associées alors qu’il s’agit de deux activités distinctes. Dans certaines structures, ces postes sont occupés par des personnes différentes.
Il faut également noter qu’en matière de communication, la communication digitale occupe en ce moment tout le terrain (surtout dans la doctrine) alors que la communication dite classique existe toujours et qu’elle a son importance.

Cette bibliographie se limite aux ouvrages car ils ont une certaine pérennité. En fin d’article se trouve une liste de sources potentielles pour les articles.
Les ouvrages sont un bon point de départ pour qui s’intéresse à un sujet. Cette lecture peut ensuite être complétée par du coaching ou par des formations.
Qui sait, votre future botte secrète se trouve peut-être dans les bonnes pages mentionnées ci-dessous ?

Cette liste permet également d’identifier les experts en la matière (à l’intérieur des sous-rubriques, classement par ordre alphabétique d’auteurs).

Mots-clés : avocats, rainmaking lawyers, stratégie, stratégie de développement ou business development, innovation, business model, clientèle, communication, marketing, e-reputation, organisation, gestion du cabinet, gouvernance, management, marché du droit, rentabilité, relation avocats/Ordre, relation avocats/Direction juridique

Les généralistes

Jean-Michel Braunswchweig et Jack Demaison. – Profession avocat, le guide. Paris : Lamy, 2014. – (Axe Droit)

Description de l’éditeur :

Destinés aux avocats et aux étudiants à l’Ecole de formation du barreau, à tous ceux qui travaillent avec des avocats (juristes d’entreprises), cet ouvrage – élaboré en partenariat avec le Conseil national des barreaux-  constitue un recueil des règles déontologiques, du statut, du cadre et des modes d’exercice de la profession d’avocats,  explicitées par d’éminents praticiens. Il est complété par une partie inédite, dédiée au management, à la gestion, au développement, au marketing et à la communication des cabinets.

  • PARTIE 1. L’AVOCAT
  • PARTIE 2. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU CABINET D’AVOCATS
  • PARTIE 3. MANAGEMENT, GESTION, MARKETING ET COMMUNICATION DU CABINET D’AVOCATS

http://www.wkf.fr/fiche-produit/wolters-kluwer-france/social-rh/1256-profession-avocat-le-guide.html


Dominic Jensen. – Cabinet d’avocats : Création et stratégie, organisation et gestion 2013 – 2014. Paris : Dalloz, 2013. – (Collection Dalloz Référence), 2ème édition.

Description de l’éditeur :

Dès la création d’un cabinet et tout au long de l’exercice de son activité, l’avocat est en permanence confronté à la pertinence de ses choix stratégiques. Comment faire pour s’inscrire dans une logique économique tout en respectant sa déontologie? Comment s’adapter à la conjoncture tout en préservant la qualité de ses prestations et sa compétitivité? Quels moyens pour faire connaître un cabinet et accroître sa clientèle? Quelles sont les opportunités de croissance? Faut-il se grandir pour se développer? Comment améliorer la rentabilité? Comment motiver ses collaborateurs?

Pour la première fois, un ouvrage répond à l’ensemble des questions liées à la création, la stratégie, l’organisation et la gestion du cabinet d’avocats.

Cabinet de deux avocats ou cabinet international, quelles que soient leur taille ou leurs activités, toutes les structures d’exercice trouveront dans cet ouvrage des réponses sur leur organisation et leurs choix stratégiques. Il donne aussi aux jeunes avocats une vision concrète de leur environnement professionnel et de leurs choix futurs.

L’auteur, Dominic Jensen, a exercé la profession d’avocat à New York et à Paris dès 1987 avant de créer son propre cabinet. En 2001, il fonda Legal News qu’il dirigea jusqu’en 2009. Conseil en stratégie des cabinets d’avocats et auteur de nombreuses contributions sur la matière, il est membre de la direction scientifique des formations Dalloz sur la gestion du cabinet d’avocats.

http://www.editions-dalloz.fr/cabinet-d-avocats-2013-2014.html

Site de l’auteur :
http://www.dominicjensen.com/

A noter pour les lecteurs documentalistes :
chapitre 333 Gestion des connaissances (knowledge management)
chapitre 334 Documentation


Publications Ark Group    

ARK stands for Applied Research & Knowledge and is a B2B publishing and events company providing leading products for the Legal and Information Management markets.

We aim to help professionals and organisations work more intelligently by delivering reliable information and techniques that can be used to benchmark, instigate, develop and improve fundamental business processes and procedures.

https://www.ark-group.com/

Business development/marketing (17 reports)
Strategy & management (61 reports)


Orientation communication

FNUJA. – Guide de l’avocat & du numérique par la Commission Nouvelles technologies, première édition, 2014-2015, 25 pages (mis en ligne le 17 novembre 2014). En accès libre sur le site.

Description de l’éditeur :

Qui ne s’est jamais posé les questions suivantes :

– Est-ce que je peux enregistrer un nom de domaine www.monnomavocatdivorce.fr ?
– Puis-je faire référence aux clients institutionnels qui me font confiance sur mon site internet ?
– Combien coûte un site internet ?
– Puis-je mettre en ligne une décision de justice favorable à un de mes clients ?
– Pour travailler à distance puis-je mettre mes données dans le cloud (I-cloud, Google drive ou Dropbox) ?
– Est-ce que je peux travailler en toute confiance sur des sites d’intermédiation en ligne avec des internautes ?
– Puis-je proposer un service ciblé à un prospect par e-mail?

Trouvez toutes les réponses dans le guide FNUJA de l’avocat et du numérique (à télécharger ci-après) !

Outre un rappel des textes et de la réglementation applicable, une compilation des recommandations du CNB et du Barreau de Paris, vous trouverez tous les conseils de la FNUJA pour faire les bons choix techniques et économiques.

Des tableaux comparatifs proposent une analyse des offres des principaux fournisseurs web et cloud sur le marché et… bien plus encore !

http://www.fnuja.com/Le-GUIDE-DE-L-AVOCAT-et-du-NUMERIQUE_a1990.html

Voir aussi :

https://www.serendipidoc.fr/guide-de-lavocat-du-numerique-par-la-commission-nouvelles-technologies-fnuja/


Orientation stratégie

Jurimanagement. – Améliorer la rentabilité du cabinet d’avocats, 2013

Jurimanagement. – Business développement et cabinets d’avocats, 2013

Description de l’éditeur, voir :

http://www.jurimanagement.com/site/portfolio/juribook/


Bernard Lamon. – Services juridiques : innover pour survivre au « nouveau maintenant ». Livre blanc, disponible en ligne gratuitement (2013)

http://www.blog-lamon-associes.com/wp-content/uploads/2013/09/livre_blanc_nouveau_maintenant.pdf


Jean-Marc Lefèvre. – Stratégie et management des cabinets d’avocats. – Paris : LGDJ, 2014. – (Collection Droit des affaires)

Description de l’éditeur :

Un livre consacré à la stratégie et au management des cabinets d’avocats est banal dans les pays anglo-saxons, rare en France.
Le sujet est en effet nouveau et mérite d’être abordé. Une autre originalité de cet ouvrage est d’avoir été écrit sous la direction d’un avocat entouré d’experts. Les auteurs ont abordé les sujets classiques en la matière (stratégie, clients et services, gouvernance et relations humaines), mais aussi le leadership et la communication.
Quatre lignes directrices se dégagent de cet ouvrage : le modèle unique n’existe pas (la stratégie doit être analysée et mise en œuvre au regard du positionnement du cabinet vis-à-vis de ses clients et des services qu’il leur offre) ; le partage est essentiel dans les cabinets d’avocats (il contribue à l’apprentissage des avocats puis à leur carrière au sein du cabinet et a un impact direct sur le management et la gouvernance du cabinet) ; il n’y a pas de succès du cabinet sans talent et reconnaissance du talent et de l’ambition personnelle des associés (talents, ambitions personnelles et projet commun doivent être encouragés et reconnus pour devenir compatibles) ; enfin, le lien historique entre le cabinet et le grand public ne doit pas être ignoré, de même que leur contribution aux grands débats de la société.

Jean-Marc Lefèvre, avocat honoraire, s’est entouré d’experts dans chacun des domaines concernés : Jean-Pierre Beaudoin est conseiller stratégique auprès de grandes entreprises ou institutions et professeur associé au Celsa-Paris Sorbonne. Valentine Burzynski est directrice associée d’un cabinet de conseil et coaching de dirigeants. Christopher Bockmann accompagne les avocats tout au long de leurs cycles professionnels, tant sur le plan individuel que collectif. Didier Serrat est président d’un cabinet de conseil en management stratégique et maître de conférences à Sciences Po. Cécile Viniane est intervenante à Science Po et professeur affilié à HEC et spécialisée en marketing stratégique.

http://www.lgdj.fr/les-conventions-societaires-9782275044415.html

A noter pour les lecteurs documentalistes :
Une importance particulière est accordée au concept de partage des connaissances et de l’expérience (knowledge management) et à ses conséquences bénéfiques pour le cabinet (chapitre 1)


Stephen Mayson. – Law Firm Strategy: Competitive Advantage and Valuation. Oxford : Oxford University Press, 2007 (printed to order).

Description de l’éditeur :

  • The first in-depth treatment of strategy, competitive advantage, and valuation for the legal services market
  • Explores the full range of factors that law firms must address in order to build and preserve capital value
  • Examines the groundbreaking Legal Services Bill, and its substantial implications for the sector
  • Written in a practical style, but also discusses the relevant conceptual frameworks from management strategy theory
  • An invaluable guide for all those who own and manage law firms, and for those who may seek to invest in or own law firms in the future
  • Authored by a leading consultant in legal practice management

The legal services marketplace has become ever more competitive. Identifying a robust business strategy and sources of competitive advantage are difficult challenges for law firms today. The review of legal services carried out by Sir David Clementi, leading to the Legal Services Bill, paves the way for yet more change, competition and consolidation. As well as reviewing the way that law firms are regulated, the Bill will de-regulate the ownership of law firms, so that they can be made public or owned by multi-disciplinary principals. For the first time, firms now face the prospect of not being wholly owned and managed by lawyers, and of being able to seek capital in the general finance markets in the same way as other businesses.

Stephen Mayson has been a consultant to law firms all over the world for more than 20 years, and is one of the most respected commentators on legal practice. In this new book, he presents the first in-depth and systematic treatment of strategy, competitive advantage and valuation for the legal services market. The text provides practical guidance for law firms on how respond to the reforms to be introduced by the Legal Services Bill, and in particular how to build and preserve value in the new environment. It explores in detail a range of factors that firms need to address in order to face both known and new forms of competition, and build a sustainable business.

In the first part of the book, the author explores the emerging landscape of legal services. He discusses fair market valuation and the link between strategy, competitive advantage and valuation, before addressing regulation and competition. Here the decline of regulatory barriers (including the Clementi Review and the Legal Services Bill) and the effects of maturing markets are examined, as well as the issues and challenges of consolidation and polarisation of legal service providers, and globalisation. Mayson then examines the nature of competitive advantage, including its foundations and sustainability. In the third section, the principles of valuation, including definitions of value and methods of valuation, are looked at, in addition to an analysis of the drivers of value in law firms and guidance on how to optimise and sustain income. A section on the implications of valuation then focuses on issues such as the possible tensions between individuals and the organisation, collective action and commitment, and the longevity of the firm. In the final section, the author looks at the foundations of strategy, such as: its context; the ‘strategic triangle’ of services, clients and geography; strategic objectives and risks; the strategic response; and the building of capital for competitive advantage (including a discussion of financial, physical, human, social and organisational capital). The book ends with a discussion of future prospects for the legal services market.

Law Firm Strategy: Competitive Advantage and Valuation is an invaluable text for those already managing law firms, those looking to compete with existing law firms in the new environment, and those who are not lawyers but find themselves with an opportunity to own, invest in or manage a legal services business.

Readership: Primary: Current lawyer-owners of law firms, particularly senior and managing partners and members of strategy committees; prospective owners of law firms (particularly other lawyers and law firm managers); new entrants to the legal services market, either as investors (e.g. private equity funds) or owners (e.g. retailers, membership organisations, insurance companies, investment banks). Secondary: lenders, students and academics.

Stephen Mayson, Professor of Strategy and Director of the Legal Services Policy Institute at the College of Law

http://ukcatalogue.oup.com/product/9780199231744.do


Jérôme Rusak. – Études de marché et développement clients. – Paris : EMS, 2014.

Description de l’éditeur :

Comment les cabinets de services professionnels utilisent les études pour se développer

Les cabinets de services professionnels (avocats d’affaires, audit, banque d’affaires, consultants, conseil financier, conseil en propriété intellectuelle, expertise comptable, risk consulting, SSII…) sont des structures très particulières où la relation intuitu personae avec les clients et le marché est totalement clé, notamment dans la perception du cabinet, de son positionnement et de sa satisfaction.

À travers de nombreux exemples concrets, l’auteur nous explique comment les études de marché, clients ou non-clients, permettent d’appréhender les spécificités de ces structures pour comprendre le positionnement, analyser la satisfaction des clients, identifier ou valider des opportunités de développement. Il nous montre comment les études constituent bien évidemment une source d’informations clé tant sur le cabinet que sur la concurrence, mais surtout comment elles permettent également de renforcer la relation avec le marché en général et avec les clients, ou futurs clients en particulier.

Enfin, il nous indique comment les études peuvent constituer un véritable outil de management pour favoriser les évolutions internes.

http://www.editions-ems.fr/livres/collections/pratiques-d-entreprises/ouvrage/312-etudes-de-march%C3%A9-et-d%C3%A9veloppement-clients.html

Site de l’auteur :

http://www.dayone.fr/etudes-de-marche-et-le-developpement-clients-le-nouveau-livre-de-jerome-rusak


Thierry Wickers.  – La grande transformation des avocats. – Paris : Dalloz, 2014. – (Essai).

Description de l’éditeur :

Les avocats risquent d’être évincés du marché des services juridiques par des acteurs innovants s’ils ne modifient pas leur pratique individuelle et ne se dotent pas d’une stratégie collective cohérente. C’est de leur capacité à y parvenir que dépend l’avenir de la profession. Tel est le constat que livre Thierry Wickers, qui conduit actuellement la délégation française au Conseil des barreaux européens (CCBE), après avoir été bâtonnier du barreau de Bordeaux, président de la Conférence des bâtonniers et président du Conseil national des barreaux (CNB).

Les pouvoirs publics s’appuient sur un discours économique du droit pour démanteler le statut des professions juridiques. Pour une majorité des justiciables, les prestations des avocats se révèlent inaccessibles : le barreau d’affaires épaule les grandes entreprises, l’aide juridictionnelle accompagne les plus démunis ; entre les deux, une fraction croissante de particuliers et de professionnels ne peut plus être conseillée ni faire valoir ses droits ; ce qui suscite l’émergence d’une offre de services juridiques à des prix abordables, notamment grâce aux technologies de l’information.

La profession doit donc renouer son pacte avec le public en garantissant l’accès le plus large au droit. Cet objectif justifie le recours à des moyens qui lui ont toujours été étrangers : les services standardisés, l’accroissement de la publicité, l’ouverture du capital des cabinets et la participation des étudiants, futurs avocats, aux programmes des cliniques du droit. Les organes représentatifs devront aussi réformer leurs modes de régulation, principalement la discipline, et rénover la gouvernance du Conseil national des barreaux. Si ce dernier absorbe les organismes techniques de la profession il améliorera les services rendus aux avocats. S’il acquiert une représentativité politique, il disposera d’un réel pouvoir sur des ordres qui n’auront plus le pouvoir de s’exprimer « au nom de la profession ».

En rupture avec les paradigmes habituels de la profession, cet essai inaugure une nouvelle orientation dans la stratégie à mener.

http://www.editions-dalloz.fr/la-grande-transformation-des-avocats.html

Relation avocats/Ordre

Avocats et ordres du 21e siècle. – Ouvrage collectif de la conférence des bâtonniers sous la direction de Jean-Luc Forget et Marie-Anne Frison-Roche. Paris : Dalloz, 2014.

Description de l’éditeur :

Deux siècles après le rétablissement des Barreaux de France supprimés au lendemain de la Révolution, l’engouement des juristes pour le barreau ne se dément pas : la profession compte aujourd’hui plus de 58 000 avocats.

Ce chiffre a progressé de 43 % en 10 ans. L’avocat d’aujourd’hui n’est pas celui d’hierLes pratiques professionnelles doivent s’adapter aux profondes évolutions de la société et des marchés sans que la déontologie, socle de notre profession car elle est garante de notre indépendance et de nos valeurs, n’en soit affectée. Être moderne sans se perdre, c’est là tout le défi que la profession doit relever afin que l’avocat, auxiliaire de justice et porte-parole naturel des justiciables, occupe la place qui est la sienne au XXIe siècle. Loin du conservatisme, voire de l’immobilisme parfois reproché aux ordres, la Conférence des bâtonniers a souhaité réfléchir à ces évolutions pour ne pas les subir.

Au travers de l’étude des rapports entre l’avocat et l’économie, des relations entre les ordres et l’Europe, des conséquences de la dématérialisation sur les activités de l’avocat ou encore de l’épineuse et lancinante question de la valorisation de la prestation de l’avocat, la Conférence des bâtonniers invite à une vision prospective de ce que devra être la profession de demain.

http://www.editions-dalloz.fr/avocats-et-ordres-du-21e-siecle.html

Voir aussi :

https://www.serendipidoc.fr/avocats-ordres-du-21e-siecle-vision-prospective-ce-devra-etre-profession-d-avocat-demain/


Christian Bessy. – L’organisation des activités des avocats, entre monopole et marché. Paris : LGDJ, 2015. – (Forum).

Description de l’éditeur :

Depuis plusieurs années, et en particulier le Livre blanc de la Commission européenne sur les professions libérales, les règles professionnelles des avocats font l’objet de rudes attaques car elles entretiendraient des situations de monopole. Dans le même temps, on assiste à une emprise de la logique d’entreprise, avec l’émergence de grandes structures d’exercice, et à la construction d’un « marché du droit » par de nouveaux intermédiaires peu contrôlés par la profession.
L’objectif de cet ouvrage est de fournir des éléments d’appréciation de ces règles professionnelles et d’expliquer ces évolutions. Pour cela, il s’appuie sur une série d’interviews mais surtout sur une enquête statistique auprès d’un échantillon représentatif de cabinets d’avocats. Première du genre en France, cette étude met à disposition une batterie de statistiques sur les aspects organisationnels : spécialisation et structure par taille des cabinets, turnover des avocats, canaux de prospection des collaborateurs et des clients ; autant d’indicateurs permettant d’apprécier les modes de gestion et de développement des cabinets. Ces résultats originaux sont à même d’éclairer l’action collective de régulation de la profession et d’intéresser les avocats, mais aussi d’autres professionnels, ainsi que tous les étudiants se destinant à une carrière juridique.

Christian Bessy est économiste, directeur de recherche au CNRS, à l’IDHES (ENS Cachan). Il a récemment publié aux éditions LGDJ (coll. Droit et Société), La contractualisation de la relation de travail, en 2007, et codirigé un ouvrage collectif intitulé Droit et régulations des activités économiques, en 2011.


Olivier Favereau. – Les avocats, entre ordre professionnel et ordre marchand. – Paris : Gazette du Palais, 2009. (Hors collection).

Description de l’éditeur :

OBJET DE L’ÉTUDE
Les conséquences économiques d’une libéralisation du marché des services juridiques seraient elles bénéfiques pour le « consommateur » ? On appellera « libéralisation» la suppression ou l’affaiblissement des règles traditionnelles qui organisent la profession d’avocat (existence d’un Ordre, avec un pouvoir reconnu d’auto- régulation, le monopole de la représentation en justice et de la plaidoirie, un code déontologique, etc.), toutes règles suspectées de limiter artificiellement la concurrence entre avocats.

RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
1. Si l’on suit rigoureusement les enseignements de la théorie économique standard, il n’est aucunement certain que la suppression de ces règles fasse baisser les prix, en postulant que cette suppression n’affecte pas la qualité des prestations d’avocat.
2. En endogénéisant la qualité, grâce aux apports non standard de l’économie institutionnaliste et de la nouvelle sociologie économique, on montre que cette suppression comporte un risque élevé de chute de la qualité.
3. Le modèle du Marché est-il plus efficient que le modèle de l’Ordre, quand sont pris en compte les problèmes complexes de qualité posés par l’exercice du métier d’avocat ? Cette question nous semble donc tranchée, en faveur de l’Ordre.
4. L’Ordre, avec ses règles actuelles, exploite-t-il au mieux cette supériorité de principe ? Cette question-là est ouverte.

ÉQUIPE CHARGÉE DE L’ÉTUDE
Responsable scientifique : Olivier FAVEREAU
Conseiller scientifique : Lucien KARPIK
Membres : Franck BESSIS, Christian BESSY, Camille CHASERANT, Sophie HARNAY, Emmanuel LAZEGA

http://www.lgdj.fr/les-avocats-entre-ordre-professionnel-et-ordre-marchand-9782359710014.html

Relation avocats/Direction juridique

Olivier Chaduteau. – La direction juridique de demain, Vers un nouveau paradigme du droit dans l’entreprise. – Paris : LGDJ, 2014. – (Collection Forum).

Description de l’éditeur :

Cela faisait maintenant une vingtaine d’années que le processus était engagé. La crise n’a fait qu’accélérer le phénomène. Quel phénomène ? « La mue » des directions juridiques des grandes entreprises. Cet ouvrage s’interroge sur le changement de paradigme du droit dans l’économie et de ses conséquences tant en termes de compétitivité des entreprises qu’en termes d’évolution du métier de juriste d’entreprise ou d’avocat d’affaires. Il appréhende et considère le droit comme un outil stratégique et opérationnel au service de la performance et de la pérennité de la personne morale.
Dans ce nouveau paradigme analysé, le juriste ne doit plus seulement connaître et maîtriser le droit, il doit parfaitement bien comprendre le métier et le secteur de son entreprise, son modèle économique, ses impératifs financiers, ses enjeux concurrentiels, environnementaux ou géopolitiques. Des questions s’imposent donc sur la formation initiale et la formation continue afin que le juriste puisse suivre et vivre cette évolution structurelle mais également culturelle et sociétale. Le juriste n’est plus l’expert technique travaillant seul. Il doit sortir de son bureau pour interagir avec de multiples parties prenantes internes et externes et coordonner des projets de plus en plus complexes. La posture même du juriste est à repenser.
Cet ouvrage incite le juriste à réfléchir sur la réalité et surtout l’utilité de son expertise dans une conception nouvelle qui veut que le pouvoir n’est plus dans le savoir, mais dans la capacité à partager ce savoir. Désormais, la recherche de performance est le quotidien des directions juridiques qui doivent apprendre à piloter un budget et démontrer leur valeur ajoutée tout en assurant d’être à la fois « business partner » et « gardien du temple ».

Olivier CHADUTEAU, associé fondateur du cabinet Day One, est expert judiciaire près la cour d’appel de Paris en « stratégie et politique générale d’entreprise ». Il enseigne à l’École de Droit de Sciences Po sur la « Gestion de projet juridique » et intervient sur l’organisation des cabinets d’avocats et des directions juridiques, audit ou « compliance » dans les entreprises en France et à l’international.

http://www.lgdj.fr/la-direction-juridique-de-demain-9782275042046.html

Site de l’auteur : DAYONE

Sources pour la doctrine en ligne

Par ordre alphabétique de source

Agéfi Actifs : http://www.agefiactifs.com/

Carrières juridiques : http://carrieres-juridiques.com/

Dalloz Avocats, exercer et entreprendre :

http://www.dalloz-revues.fr/revues/Dalloz_Avocats___Exercer_et_entreprendre-353.htm

Gazette du Palais : http://www.gazettedupalais.com/

Lettre des juristes d’affaires :

http://e-magazine.lamy.fr/publication/html/presentation-lettre-juristes-affaires/lettre-juristes-affaires.html

LJA Le Magazine : http://e-magazine.lamy.fr/consultation/sommaire.php?acronyme=ljam

Le monde du droit : http://www.lemondedudroit.fr/

Village de la justice : http://www.village-justice.com/

Boite à lire Honfleur

Boite à lire, une bonne idée pour les municipalités

Boite à lire Honfleur

Boite à lire à Honfleur

On en trouve dans différentes villes de France (et sûrement d’Europe).
Elles sont l’oeuvre d’artistes locaux ou des services municipaux.
Elles élisent domicile dans des lieux de passage, des jardins publics, sur des places, près de la gare, près des écoles, près d’établissements publics.
Elles prônent le partage, l’échange, la culture pour tous, l’économie solidaire.
Elles trouvent leur origine dans le phénomène du bookcrossing qui consiste à faire circuler les livres en les libérant dans la nature.
Ce sont… les boites à lire.
J’ai découvert ma première le week-end des grandes marrées en Normandie.
Elle est située en centre ville à l’entrée d’Honfleur.

Lors de notre passage, une charmante mamie venait justement déposer un livre. Elle n’a rien pris en échange parce que rien ne lui plaisait ce jour là et puis, avec l’arrivée du Printemps, le temps consacré à la lecture allait se réduire puisqu’il fallait bien s’occuper du jardin ! Or pas de manuel de jardinage dans la sélection du moment. Nostalgie de mes années Rustica, le magazine favori de mes parents dans les années 80 !
J’aime beaucoup cette idée d’une bibliothèque gratuite, solidaire, de recyclage.
Les craintes suscitées par ces projets sont de deux ordres : craintes de dégradation et craintes relatives à du contenu qui pourrait être inapproprié (politique, raciste, religieux, sexuel). Mais globalement le système semble fonctionner en bonne intelligence. Parfois, un contrôle régulier est fait par les bibliothécaires de la ville qui peuvent aussi se servir de la boite à lire pour y déstocker les livres de la bibliothèque municipale; cette opération  de déstockage que l’on appelle le « désherbage » en bibliothéconomie n’aurait sans doute pas déplu à notre mamie honfleuraise !

Au niveau design, si vous tapez « boite à lire » dans la partie images de votre moteur de recherche, vous verrez un ensemble de réalisations toutes plus originales les unes que les autres tant dans le choix des matériaux (bois, métal, verre, plexiglas) que dans les formes (mini chalet, mini maison, étagères, serre horticole). Le recyclage se niche aussi dans la réutilisation de certains éléments pour construire la boite (vieille cabine téléphonique, vieux frigidaire, haut de buffet années 60, vieux distributeur de boissons). Il me semble que l’objet « boite à lire » serait un bon exercice pour les écoles de design.

Boite à Lire Honfleur

Boite à lire à Honfleur

J’ai eu envie d’écrire ce court billet pour vous parler du concept et pour avoir un peu de contenu à envoyer au maire de ma ville. Les bonnes idées sont toujours bonnes à prendre. Vous aussi Faites passer !

Donateurs : pensez au bonheur de faire lire à quelqu’un ce qui vous a plu.
Lecteurs : servez vous, les livres sont faits pour circuler.


Mise à jour du 14 juin 2016

Depuis la mise en ligne de cet article (en avril 2015), bien des boites à lire ont vu le jour en France, mais toujours pas dans ma ville à ma connaissance ;-)

La société Recyclivre a lancé un annuaire collaboratif permettant de localiser les boites à lire partout en France : http://boite-a-lire.com/

 

rpva-cle-de-certification

S’y retrouver dans les e-procédures par François-Xavier Mérigard

rpva-cle-de-certificationSuite à la publication de l’article dans la revue Dalloz Avocats sur les fonctions support des cabinets d’avocats, j’ai demandé à François-Xavier Mérigard, Responsable Documentation Juridique, de nous en dire plus sur son expertise dans le développement de l’utilisation des réseaux judiciaires (eBarreau, Télérecours, i-greffes, Opalexe).
Les avocats n’ont pas tous le temps ou les compétences techniques pour appréhender les procédures dématérialisées parfois complexes. L’intervention d’un documentaliste, naturellement sensibilisé à la gestion des données et à l’utilisation d’un système d’information, est une aide précieuse. En les formant, le documentaliste juridique peut aider les avocats à s’y retrouver dans les e-procédures et assurer une veille technologique sur celles-ci.
L’article complet fait 9 pages. Seule la première page est reproduite ci-dessous.
Pour des raisons de lisibilité, l’article est téléchargeable au format PDF après l’introduction.

Un peu d’histoire

Le barreau de Paris et le TGI de Paris ont décidé en 2006 de mettre en place un système dématérialisé d’échanges entre la juridiction et les avocats parisiens qu’ils ont appelé egreffe.

Ce système a été précurseur et a permis de recevoir essentiellement les bulletins d’audience et les jugements concernant les affaires enrôlées auprès de ce tribunal. Il était également possible d’envoyer des conclusions mais le pli n’était peut-être pas encore pris à l’époque. Au moins cela a permis aux avocats parisiens qui le souhaitaient (l’inscription à egreffe était volontaire) de se familiariser avec la dématérialisation des procédures.

Egreffe s’est terminé avec la mise en place du RPVA et de eBarreau qui ont pris sa suite. D’ailleurs, toutes les données qui ont transité par egreffe ont, semble-t-il été effacées, en tout cas l’historique des échanges n’a pas été repris dans eBarreau.

Ainsi un système national a été mis en place par la suite dont il faut distinguer deux éléments :

  • Le RPVA est un réseau informatique sécurisé et fermé, c’est avant tout un « tuyau » par lequel transitent des données cryptées,
  • eBarreau est un logiciel, une plateforme dématérialisée à laquelle on accède en se connectant au RPVA.

Il faut noter également que le Ministère de la justice possède son propre réseau fermé, le RPVJ, qui possède une interconnexion avec le RPVA pour mettre certaines informations à disposition des avocats.

La connexion se fait, pour les avocats de province, au travers d’un boitier sécurisé intégré dans le réseau informatique du cabinet de l’avocat, qui va permettre la connexion sécurisée au RPVA pour accéder ensuite à l’application eBarreau. Ce boitier est fourni et maintenu par la société Navista qui a également équipé les notaires pour leur propre système d’échange dématérialisé.

Le barreau de Paris fonctionne selon un système dérogatoire car la connexion au RPVA se fait à partir du site internet de l’Ordre des avocats. Ainsi, pour l’instant, les avocats parisiens n’ont pas eu à mettre en place un boitier Navista dans leur infrastructure informatique. Il faut par ailleurs remarquer qu’il existe une palette d’autres « e-services » accessibles par le site de l’Ordre des avocats de Paris.

Enfin, que ce soit à Paris ou en province, chaque avocat doit s’authentifier d’une manière forte pour accéder au réseau RPVA : il le fait à l’aide d’une clé USB contenant une signature numérique délivrée par un tiers de confiance, en l’occurrence la société Certeurope. Cette clé est individuelle et est couplée avec un code PIN à 4 chiffres. Elle est délivrée pour 3 ans.

Nous verrons en fin d’article les autres possibilités d’utilisation de ce certificat électronique.

Sommaire de l’article

eBarreau
Les tribunaux de commerce et la plateforme i-greffes
Les juridictions administratives et Télérecours
COMPEN et la communication électronique en matière pénale
D’autres exemples d’utilisation du certificat électronique
OPALEXE
A VOS ACTES
Signer un document numériquement

Télécharger S’y retrouver dans les e-procédures par François-Xavier Mérigard (format PDF, 9 pages).

Je remercie François-Xavier pour son panorama complet et détaillé.

Bibliotourisme à Lisbonne

Notre petit séjour de 4 jours à Lisbonne en mars 2015 ne prévoyait pas d’étape « bibliotouristique » et pourtant, elles se sont imposées à moi. Voilà comment.

La vertigineuse bibliothèque du Palais Quita da Regaleira à Sintra

bibliothèque du Palais Quita da Regaleira à Sintra

La vertigineuse bibliothèque du Palais Quita da Regaleira à Sintra

Tout d’abord en visitant Sintra et son palais Quita da Regaleira (www.regaleira.pt). Ce palais néomanuelin est surtout connu pour ses jardins et leur parcours initiatique s’inspirant de la symbolique maçonnique. Il ne faut pas manquer dans le palais (je souligne car nous l’avons précisément manqué ce qui nous a valu un aller-retour au pas de course pour terminer la visite) la curieuse bibliothèque sans fin. Il s’agit d’une petite pièce presque entièrement dans le noir avec une bibliothèque qui  la couvre entièrement du sol au plafond. Jusque là rien d’anormal sauf que des miroirs sont fixés au sol sur tout le pourtour de la bibliothèque ce qu’il fait qu’elle se reflète à l’infini et qu’elle donne donc le sentiment d’un puits de connaissances sans fin. Avec ou sans flash, cette vertigineuse sensation est impossible à photographier. Qu’importe c’est une expérience à vivre ! Hallucinant !

L’exposition temporaire A humanistic Library au Musée Calouste Gulbenkian

Lisbonne - A humanistic Library

Lisbonne – A humanistic Library, Musée Calouste Gulbenkian

Cette exposition concerne le bibliophile collectionneur José V. De Pina Martins (1920-2010). Il avait coutume de dire : « Objects seek out the people who love them » notamment lorsqu’il faisait l’acquisition d’un nouveau livre rare pour sa bibliothèque. Il disait même : « When we wish very much for something, sooner or later it will find its way into our hands ». Bon, ça c’est tout de même une grosse excuse bidon pour justifier des dépenses chez des libraires spécialisés mais ce n’est pas une fille qui a des centaines de pacotilles qui va lui jeter la pierre ! Ceci dit, c’est un principe que l’on peut retenir car en effet, lorsque vous vous intéressez à un sujet et que vous le faites savoir, l’information vient parfois à vous presque naturellement. D’autre part, le phénomène de sérendipité (on y revient toujours !) est parfois tellement présent qu’il conduit à se retrouver dans la collection d’un bibliophile humaniste alors qu’au départ vous étiez venus au Musée pour admirer sa collection Lalique !

José V. De Pina Martins :
A minha biblioteco foi, pelo menos par mim, uma verdadeira historia de amor.
My library was, at least for me, a true love story.

Exposition temporaire jusqu’au 26 mai 2015, Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne (www.museu.gulbenkian.pt)

La Librairie Ferin (depuis 1840) à Lisbonne

Et je garde le meilleur pour la fin. Quelques heures avant notre départ et après avoir fait les dernières courses, nous prenions le chemin de l’hôtel quand nous sommes tombés en arrêt devant la vitrine de la librairie Ferin (70-74 R. Nova do Almada, Lisbonne). Une vitrine entièrement consacrée aux bibliothèques et à leurs amoureux avec des livres en français, en anglais, en italien, en portugais et quelques petits objets en rapport avec l’écriture, la lecture. Et au milieu de cette vitrine, un beau livre récent (novembre 2014), 3ème édition du titre Libraries, wonders of Portugal par Liborio Manuel Silva (CentroAtlantico.pt). Cet ouvrage m’avait justement été recommandé avant mon départ pour Lisbonne par une collègue documentaliste.
L’occasion était trop bonne. Nous rentrons dans la librairie et j’avise le libraire que je suis intéressée par la version anglaise de l’ouvrage. Dans la mesure où il parle un charmant français, je lui confie que je suis moi-même documentaliste et que j’aime les bibliothèques (et les librairies) surtout lorsque les livres qui en parlent me tombent littéralement dans les mains ! (cf. la visite précédente). Et comme il ne doit pas rencontrer des touristes bibliophiles tous les jours, il nous propose gentiment de visiter les parties secrètes de la librairie, à savoir, une immense cave voûtée qui héberge une vaste salle de conférence et plusieurs trésors : un meuble à casses d’imprimerie, des fers à relier, une presse (à relier ou à photocopier d’après lui), une machine à écrire de marque Remington au dessus d’un coffre fort sur roulettes et une mini-exposition dédiée à l’écrivain poète Fernando Pessoa. Le jour de notre passage une séance de dédicaces était prévue le soir même.
C’est donc avec regret que nous avons quitté ce très sympathique libraire, avec sous le bras et précieusement emballé, la promesse de visiter les plus belles bibliothèques portugaises. Si vous êtes de passage à Lisbonne, en manque de lecture (vaste rayon français achalandé des dernières nouveautés), je ne peux que vous recommander de rendre visite à la librairie Ferin. Elle date certes de 1840 mais elle fait en sorte d’être toujours dans la course pour appâter le lecteur avec de belles vitrines thématiques et une salle de conférence digne d’une médiathèque publique.
Merci à Monsieur Joao Paulo Dias Pinheiro pour le temps qu’il nous a consacré (www.ferin.pt)

 

Dans un autre genre, voir aussi Lx Factory, 103 rua Rodrigues Faria : immense friche industrielle sous le pont d’Alcantara, réinvestie par des créateurs de bijoux, de mode, de design, et riche en murs peints et échoppes + fantastique librairie. Non visitée lors de notre séjour. Pour une prochaine fois ! www.lxfactory.com

Dalloz Avocats n° 3/2015

La revue Dalloz Avocats s’intéresse aux fonctions support du cabinet

Dalloz Avocats n° 3/2015Stéphane Jacquier (Cabinet Allen et Overy) et François-Xavier Mérigard (Cabinet Alérion) ont répondu aux questions de Marie-Eve Charbonnier sur le métier de documentaliste juridique, son évolution et la place du service documentation dans un cabinet d’avocats.

L’article : La fonction documentation : une participation active au développement du cabinet s’inscrit dans un dossier global consacré aux fonctions support du cabinet (quand recruter ? et quand externaliser ?) paru dans la Revue Dalloz Avocats n°3 de mars 2015.

Il est rare qu’une revue juridique s’intéresse aux fonctions support qui sont pourtant au cœur de la vie des cabinets d’avocats. Ces fonctions administratives et techniques permettent aux avocats de se concentrer sur leur vraie valeur ajoutée : le conseil juridique.

L’article ci-dessus est intéressant à plus d’un titre :

  • Il présente deux facettes du même métier dans deux types de structures différentes, le cabinet français où le documentaliste juridique est souvent seul, le cabinet international, où le documentaliste juridique fait partie d’une équipe;
  • Il met en valeur les nouvelles orientations du métier :
    • le documentaliste devient l’expert (++) en recherches,
    • il assure la veille juridique en filtrant l’information (dans un monde menacé par « l’infobésité »),
    • il transmet son expertise (formations des avocats et stagiaires),
    • il ouvre son champ d’investigation à des domaines non juridiques (informations financières, économiques, stratégiques),
    • il valorise le fonds documentaire papier et électronique qu’il connait parfaitement,
    • il négocie les contrats avec les éditeurs et préserve la diversité et la fiabilité des sources d’information,
    • il occupe des fonctions en marge de la documentation juridique : gestion des connaissances, communication juridique.

A lire en complément de cet article l’article de Frédérique Perrotin sur la cartographie idéale des fonctions administratives et techniques en fonction de l’effectif du cabinet.

Dans cet article, Myriam Querrien-Bortoli, fondatrice et dirigeante de LadHoc présente sa prestation de documentation juridique externalisée.

L’article : La prise en charge de la fonction communication dans un cabinet d’avocat par Florence Henriet évoque aussi le rôle que peuvent jouer les documentalistes juridiques dans la communication du cabinet.

Deux remarques concernant des annexes qu’il aurait été utile d’ajouter :

  • Il aurait été intéressant de trouver une liste de prestataires compétents dans le domaine juridique concernant l’externalisation des fonctions. J’ai essayé de le faire ici pour la fonction communication,
  • Il manque des données chiffrées de type salaires, coût horaire ou coût moyen d’une prestation forfaitaire.

Peut-être pour un prochain dossier ?

Consulter le texte intégral de l’article La fonction documentation : une participation active au développement du cabinet (avec l’aimable autorisation de la revue Dalloz Avocats) : Dalloz Avocats, interview Stéphane Jacquier et François-Xavier Mérigard (document PDF)

En savoir plus sur la revue Dalloz Avocats Exercer et entreprendre :

http://www.editions-dalloz.fr/revues/revues-professionnelles/dalloz-avocats.html

Abonnement annuel : 230 euros HT. Prix au numéro : 30 euros HT

Fonction Support

Dessin offert par Yves Barros

Je profite de cet article pour publier à nouveau un dessin offert il y a plusieurs années par Yves Barros. Il avait réagit au terme « fonction support » que j’employais souvent et m’avait proposé son interprétation. Sa documentaliste (juridique) façon étagères suédoises me fait toujours autant sourire.
A noter : ce dessin ne figure pas dans la revue Dalloz Avocats.

Conférence E&M (mars 2015)

Avocats, développez votre CA avec l’emailing, les bases de données et les réseaux sociaux, conférence

Quelques notes (compte-rendu non exhaustif) sur la conférence organisée par Eliott & Markus le 19 mars 2015 et plus particulièrement sur les interventions de Dominic Jensen, consultant spécialisé dans la stratégie et l’organisation des cabinets d’avocats, directeur stratégie de l’agence Eliott & Markus (DJ) et de Bruno Fridlansky, conférencier en stratégie digitale et réseaux sociaux, directeur des projets digitaux de l’agence Eliott & Markus (BF)

Conférence E&M (mars 2015)

1 – Réflexion stratégique

Le personnage de l’avocat généraliste et notable n’existe plus depuis 25 ans. Les cabinets qui font des choix s’en sortent mieux que les autres. Il faut accepter de faire le tri et éviter les dossiers et les clients « boulets » !

DJ : « Pour se différencier, il faut faire le tri entre ses propres activités et surtout faire des choix « 

Le positionnement du cabinet peut se faire :

  • par domaine du droit,
  • selon le contexte économique ou sectoriel.

Il convient de se détacher de l’approche strictement juridique pour avoir une approche client, se placer là où se situe le besoin des clients. Le discours doit être différenciant.

2 – L’emailing, les bases de données clients

Article 10 du RIN : le démarchage qui était prohibé est remplacé par la notion de « sollicitation personnalisée » qui est autorisée (sauf démarchage physique et téléphonique).

Cette évolution est « démocratique » car peu coûteuse. La notion de « base de contacts » sera un outil de travail essentiel et les réseaux sociaux jouent un rôle décisif dans la constitution de celle-ci.
Communication ciblée = valeur ajoutée = efficacité !

Guillaume Carrere (Zebaz Smart Data) : « Structurer sa base de données permet de mieux cibler ses prospects »

3 – La production de contenu

Pour exister en ligne, il faut générer du contenu, devenir soi-même une source du droit.

Plusieurs pratiques [bien connues des documentalistes, c’est moi qui souligne !] permettent de produire du contenu :

  • La veille,
  • La curation,
  • La production de contenu par :
    • La rédaction d’articles,
    • Les revues de presse,
    • Les retombées presse,
    • Les vidéos,
    • Les podcasts,
    • Les illustrations,
    • Les infographies,
    • Les dossiers,
    • La production de livres blancs,
  • Publier son contenu de préférence sur son propre blog,
  • Diffuser son contenu via les réseaux sociaux.

4 – Les réseaux sociaux

Twitter :

  • Un outil de veille
  • Pour vos clients, un accès à votre information,
  • Un moyen de diffuser votre actualité (cf. production de contenu ci-dessus).

LinkedIn :

  • Le nouvel annuaire mondial mis à jour en temps réel,
  • Un lieu pour communiquer sur sa marque,
  • Un lieu d’expression de son expertise.

Bruno Fridlansly conseille de passer 10 minutes par jour sur LinkedIn avec un plan d’action comme suit :

  • Lundi : lire et interagir,
  • Mardi : entrer en contact avec 5 nouvelles personnes,
  • Mercredi : inviter une relation à déjeuner,
  • Jeudi : publier 5 infos (issues de votre veille),
  • Vendredi : interagir dans 3 groupes,
  • Samedi : rédiger un article (il s’agit d’articles courts, de petits commentaires, de synthèses et non d’articles de doctrines avec moult notes de bas de page !) [Néanmoins, par expérience il faut beaucoup plus que 10 minutes pour écrire un article, même court, c’est moi qui souligne],
  • Dimanche : se reconnecter à 5 contacts.

BF : « Les réseaux sociaux sont le prolongement des relations humaines nouées au quotidien »

Voir aussi la reprise plus détaillée de ces conseils sur le blog E&M : http://blog.eliott-markus.com/se-mettre-a-linkedin-en-investissant-10-minutes-par-jour

Conclusion

Dans un cabinet d’avocats, une communication 2.0 ne pourra se faire qu’avec une sensibilisation collective, un accompagnement des individus et une amélioration de certaines procédures internes du cabinet.

Rester l’expert et utiliser les nouveaux modes de communication pour le faire-savoir.

DJ : « Quand on partage on nourrit les autres et on reçoit en retour ! »

Quelques questions pertinentes de la salle

Faut-il continuer à payer pour les classements/annuaires ou ne faut-il pas justement réinvestir l’argent et le temps dévolu à remplir de fastidieux questionnaires dans sa propre communication numérique ?

DJ : Si tout le monde figure dans un annuaire, il est délicat de s’en exclure. D’autre part, dans certains milieux, notamment les milieux financiers, ces annuaires sont pris en main, pas tant pour chercher un nouvel expert mais pour conforter le choix que l’on a fait de son expert et vérifier s’il est toujours bien classé.

Quid de Viadeo ?

BF. : Se concentrer sur LinkedIn qui est vraiment l’annuaire dominant; dans certains cas (cas dans l’assistance d’un avocat qui a une clientèle franco-allemande), rédiger son profil dans plusieurs langues (français, anglais, allemand) et avoir aussi un profil sur le réseau national qui marche très fort (en Allemagne il s’agit de Xing).

Quid d’une page Facebook ?

Pour certains secteurs, comme par exemple l’assurance de personnes, le divorce, le permis à points, une page Facebook peut être un bon moyen de toucher des clients potentiels.

Voir aussi :

Retour en tweets sur la conférence par Eliott & Markus et Zebaz, avec capture de plusieurs slides des intervenants

http://blog.eliott-markus.com/augmenter-son-ca-grace-aux-reseaux-sociaux-retour-sur-la-conference

Lors de la conférence, Guillaume Carrere, Business Manager chez Zebaz Smart Data (éditeur d’informations commerciales B2B) est intervenu, notamment pour nous présenter l’offre Zebaz 360 : http://zebaz.com/

Sur un sujet proche, voir aussi le compte-rendu de la conférence de l’Ecole HEAD sur la communication numérique du jeune avocat (4 mars 2015) : http://www.lecafedudroit.fr/conference-la-communication-et-limage-numerique-du-jeune-avocat/