Raconter son histoire familiale par Gwen Guidou

Raconter son histoire familiale

Raconter son histoire familiale par Gwen GuidouRaconter son histoire familiale par Gwen Guidou, Archives & Culture, 2015

Une fois n’est pas coutume, je me permets de reproduire intégralement la 4ème de couverture car c’est un très beau texte.

Raconter, c’est d’abord partager. Inutile de raconter votre histoire si personne ne vous écoute.
Raconter, c’est aussi bien dire ce que l’on a fait hier qu’expliquer ce qu’était la famille il y a 250 ans.
Raconter, c’est transmettre une histoire, des émotions et un certain style.
Raconter, c’est aussi bien écrire et tisser un récit pendant des mois que laisser aller ses souvenirs lors d’un repas de famille.
Raconter, c’est informer, diffuser et transmettre une histoire ; qu’il s’agisse d’un besoin à assouvir ou d’un devoir à accomplir…
Raconter, c’est parfois laisser parler les images, quand les mots sont trop durs à dire ou qu’on ne vous croirait pas.
Raconter, c’est offrir en cadeau votre mémoire, par essence éphémère.
Inspiré de multiples rencontres et témoignages, ce guide aidera aussi bien ceux dont l’idée d’écrire une histoire familiale germe dans un coin de la tête depuis longtemps que ceux dont le projet est entamé ou patauge. Il veut donner des idées à ceux qui en manquent, rassurer ceux qui doutent, guider ceux pour qui c’est « la première fois qu’ils font ça »… en partant de l’idée que toutes les histoires méritent d’être racontées, des plus longues aux plus courtes, des plus belles aux plus troubles. Ceux qui se sont lancé ont tous en commun le bonheur d’avoir accompli quelque chose d’unique et d’avoir reçu en retour, de leurs proches, bien plus que ce qu’ils espéraient.

Plusieurs raisons font que j’ai envie de vous parler de cet ouvrage et plus largement de cet éditeur.

Tout d’abord, j’ai toujours pensé qu’il y avait de fortes connexions entre la généalogie et le métier de documentaliste. Dans les deux cas il y a un travail de recherche, le goût des archives, une nécessaire pugnacité et souvent un travail de mise en valeur de l’information préalable à sa diffusion. Avec l’ouvrage Raconter son histoire familiale, nous sommes justement à cette étape précise où un généalogiste qui a fait des recherches souhaite les partager sous une forme un peu moins austère que l’arbre généalogique traditionnel; la comparaison avec une documentaliste qui doit soigner son livrable de veille me semble toute trouvée.

J’ai été sensibilisée à l’histoire familiale lors de ma visite de l’atelier de reliure Houdart. J’ai eu la chance d’avoir entre les mains de magnifiques reliures de maisons de luxe très prestigieuses. Pour autant, si je devais garder une émotion forte de cette visite, je crois que ce serait celle d’avoir entraperçu plusieurs récits de famille aux reliures plutôt modestes. Pour qu’un particulier s’offre les services d’un relieur traditionnel, il faut qu’il ait consacré beaucoup de temps à son texte et que celui-ci mérite la présentation soignée et professionnelle que seul l’imprimeur ou le relieur peuvent offrir. Etre le biographe de sa propre famille représente déjà une certaine satisfaction, j’imagine bien qu’elle puisse être décuplée lorsque vous recevez votre propre histoire mise en page et reliée.

Avec ce livre vous trouverez un maximum de conseils de la préparation, à la rédaction jusqu’à la publication de votre histoire familiale. Certains d’entre eux, comme bien sourcer ses documents (p. 32) sont évidents pour une documentaliste. D’autres concernant l’écriture, le style, la relecture sont très pertinents notamment pour une blogueuse. J’ai beaucoup lu d’articles sur le fait d’écrire sur un blog pour être bien référencé ce qui n’est pas l’objet de cet ouvrage. Les conseils touchent ici au fait d’écrire pour être lu par un public qui n’est pas forcément expert ou féru de généalogie.
L’auteur privilégie l’imprimeur pour faire éditer votre livre de famille en plusieurs exemplaires (cf. Choisir son imprimeur pp. 74-15). On l’a vu dans l’article ci-dessus, les relieurs sont aussi compétents pour traiter ce genre de demande.

Cet article me donne aussi l’occasion de vous parler de l’éditeur Archive & Culture, découvert avec un autre ouvrage Retrouver ses ancêtres corses. Dans les deux cas, les ouvrages sont très agréables à lire avec une mise en page remarquable, beaucoup d’illustrations qui font toujours sens, des encadrés permettant de se faire rapidement une idée du chapitre et une multitude de judicieux conseils d’organisation.

Je ne doute pas une seconde que vous trouverez votre bonheur parmi les nombreux titres de cette collection.

Après cette lecture, il suffira de faire un bilan pour savoir si c’est le moment pour vous y mettre ou si vous souhaitez collecter un maximum de sources avant qu’il ne soit trop tard et avec pour objectif de vous consacrer à ce passionnant exercice de l’écriture familiale lorsque vous aurez le temps.

12 % des généalogistes auraient déjà créé un blog ou un site familial et 34 % souhaitent transmettre leurs souvenirs et leur histoire familiale à leurs enfants sous une forme plus élaborée qu’un simple arbre. L’ouvrage de Gwen Guidou, «Raconter son histoire familiale», s’impose comme lecture de vacances avec l’été qui approche !

British Library, vue extérieure

Visite de la British Library

Cet article a été rédigé par Katell Piboubes que je remercie pour son compte-rendu de visite et pour son reportage photos.

Un récent séjour récent à Londres a été l’occasion de suivre une visite guidée de la British Library.

British Library, vue extérieure

British Library, vue extérieure

Le guide habituel n’étant pas disponible, c’est un documentaliste, ayant fait des études de droit (!) qui a conduit notre petit groupe de 3 personnes dans les espaces publics et privés de la British Library.

La British Library est la bibliothèque nationale du Royaume-Uni. Elle est installée depuis 1998 dans un immense bâtiment de briques rouges qui s’élève au 96, Euston Road, le long de la gare Saint Pancras. Si son aspect extérieur est plutôt austère, la British Library offre de magnifiques espaces intérieurs baignés de lumière naturelle.

British Library, vue intérieure

British Library, vue intérieure

La British Library a pour mission de collecter et de mettre à disposition du public toutes les publications britanniques. Comme toutes les bibliothèques nationales, elle collecte le dépôt légal des ouvrages publiés et distribués au Royaume-Uni et en Irlande.

La British Library en quelques chiffres :

  • Avec une superficie de 112 000 m2 sur 14 niveaux (dont 4 en sous-sol), la British Library est le plus grand bâtiment édifié en Grande-Bretagne au 20ème siècle. Dix millions de briques et 180 000 tonnes de béton ont été nécessaires à sa construction.
  • Près de 200 millions de documents en langue anglaise et dans 400 autres langues
  • Plus de 15 millions d’ouvrages dont 310 000 manuscrits, 260 titres de journaux et revues, 4 millions de cartes, des dessins, une collection philatélique de 8 millions de timbres, des enregistrements audio et vidéo…
  • Le catalogue en ligne comprend 56 millions de documents
  • Les documents sont stockés sur 625 kms linéaires de rangement, qui croissent de 12 kms chaque année
  • Le British Library reçoit 7 000 visiteurs par jour
  • Elle dispose de 1200 places assises dans 9 salles de lecture
  • Près de 2 000 personnes sont employées sur les sites de Saint Pancras et de Boston Spa (West Yorkshire) où sont réunis les services administratifs et stockés les documents les moins demandés.

S’il ne fallait retenir qu’un chiffre, la British Library est la 2ème plus grande bibliothèque du monde, par le nombre de documents conservés, après la bibliothèque du Congrès de Washington

Un peu d’histoire

La British Library, en tant que structure autonome, a été créée récemment par le British Library Act de 1973. Elle était jusque là un département de la British Museum qui abritait depuis 1857 la Round Reading Room.

Round reading Room British Musuem Credit

Round reading Room British Musuem Credit

Les fonds de la British Library, constitués depuis sa création en 1753 à partir de donations et d’acquisitions étaient répartis dans différents lieux à Londres et en Angleterre.

La décision de regrouper les collections de la British Library sur un site unique a été prise en 1951, l’architecte, Sir Leslie Martin, nommé en 1962, le site de Saint-Pancras choisi en 1973 et le bâtiment inauguré en 1998.

L’architecture de la British Library repose sur des formes organiques et sur l’utilisation de matériaux sensoriels : cuir, marbre, bois et bronze. Elle privilégie la lumière naturelle dont bénéficient toutes les salles de lecture.

Dès l’entrée dans le bâtiment, le visiteur est saisi par ses dimensions et sa clarté. Au-delà du grand hall d’accueil, le cœur du bâtiment renferme la King George III Collection. Installée dans la King’s Library Tower, écrin de verre haut de 6 étages, elle comprend 65 000 ouvrages. Cette bibliothèque demeure une bibliothèque vivante dont une cinquantaine de volumes sont empruntés chaque jour.

King 's Library Credit Paul Grundy

King ‘s Library Crédit Paul Grundy

Les documents du site de Saint Pancras sont stockés dans 4 étages de réserves en sous-sol.

Maquette British Library

Maquette British Library

Ils sont conservés à une température de 17 °C et un taux d’humidité de 50%. Une température plus basse permettrait certes une meilleure conservation des documents mais les variations de température entre les réserves et les salles de lecture conduiraient à l’apparition de condensation, fort nuisible à la conservation des documents. Cent personnes travaillent dans les réserves.

Accès aux documents

Les salles de lecture de la British Library sont accessibles à toute personne souhaitant consulter un document du catalogue. Ni les chercheurs, ni les doctorants ne bénéficient d’un accès privilégié.

Notre guide a, à ce sujet, souligné la différence entre la British Library et la BNF qui au pays de l’Egalité reste pour partie réservée aux chercheurs….

Les lecteurs consultent le catalogue en ligne et effectuent une commande bibliographique. Ils se présentent ensuite au service d’enregistrement afin d’obtenir une carte de lecteur (gratuite).

Aucune carte de lecteur n’est délivrée à une personne n’ayant pas effectué une commande bibliographique au préalable. Il est possible d’emprunter jusqu’à 10 documents par jour.

Pour obtenir une carte de lecteur (valable de 1 jour à 3 ans), il est en outre nécessaire de fournir un justificatif d’identité, un justificatif de domicile et de remplir un formulaire en ligne.

Le guide m’ayant proposé de me créer une carte de lectrice, j’ai eu la surprise de découvrir dans ce formulaire une question sur mon origine ethnique : blanc/métis/noir/indien …..Même s’il est possible de ne pas répondre à cette question, elle est tout de même surprenante pour une Française !

La carte de lecteur est ensuite délivrée par un documentaliste qui vérifie la pertinence de la commande et peut orienter le lecteur dans ses recherches. Deux cent cartes de lecteur sont délivrées par jour.

Le lecteur choisit ensuite une des 9 salles de lectures spécialisées. La subdivision thématique des salles de lecture facilite la recherche de références grâce à la présence de documentalistes spécialisés. Cependant n’importe quel document commandé peut être remis dans n’importe quelle salle de lecture.

Chaque salle comprend en outre des collections spécialisées en accès libre : ouvrages, encyclopédies, revues et des ordinateurs permettant l’accès aux 1 000 bases de données proposées par la British Library.

British Library Salle de lecture Credit Paul Grundy

Salle de lecture Crédit Paul Grundy

Stockage et plan de classement

La commande et la livraison des documents à partir des réserves sont gérées par le logiciel : Automated Book Retrieval System (ABRS).

Inimaginable pour les documentalistes, les documents ne sont classés ni par thème, ni par auteur, ni par date…mais par taille !

Il ne faut donc pas confondre stockage des documents dans les réserves et classement des documents d’une bibliothèque en accès libre. Ne répondant pas aux mêmes objectifs, ils ne sont pas fondés sur les mêmes principes d’organisation.

Ce système, que la British Library a été la première bibliothèque nationale à mettre en place en 1980 permet un gain considérable de place. Il s’inspire des principes établis par Antonio Panizzi, célèbre bibliothécaire d’origine italienne, conservateur à la British Library de 1837-1856.

Chaque document dispose d’un code barre indiquant sa localisation dans les réserves : n° d‘étagère (ShelfMark) et place sur l‘étagère (storage location).

British Library, écran de consultation

Ecran de consultation

Chaque étagère comporte des documents de taille similaire. Lorsqu’un document rejoint la British Library, il est stocké sur l’étagère correspondant à sa taille. Lorsque l’étagère est pleine, il en est créé une nouvelle pour les documents de même taille.

Le logiciel est relié au Mechanical Booking Handling System (MBHS) qui gère l’acheminement physique des documents. Ce système de 3km de long a été construit en même temps que la bibliothèque. Il permet de gérer 4 000 demandes par jour.

British Library, MBHS

MBHS

Une fois le document localisé dans une des 1 200 sections des réserves, il est acheminé dans une des 50 salles de distribution, uniquement accessibles au personnel de la bibliothèque.

British Library, salle de distribution

Salle de distribution

Lors de notre passage en salle de distribution, deux ouvrages en français sont arrivés des réserves : un ouvrage sur Lionel Jospin et un ouvrage d’Arnaud Montebourg ( !) destinés aux prêts interbibliothèques.

British Library, ouvrages

Ouvrages, salle de distribution

Le personnel de la bibliothèque vérifie ensuite la cohérence du document par rapport à la commande puis l’apporte en salle de lecture et le remet au lecteur.

Le délai annoncé de livraison est de 1h10mn mais le délai moyen de livraison est de 55 mn.

Développement des collections

Outre les ouvrages et documents britanniques et irlandais, la British Library mène une politique de développement de ses collections étrangères. Cette tâche est confiée à 100 conservateurs linguistes. Afin d’enrichir une collection riche de 85 000 documents en 66 langues, ces conservateurs disposent d’un budget de 1,6 million £ par an.

Ce sont les conservateurs eux-mêmes qui décident de ces acquisitions dans le souci de refléter la vie intellectuelle d’un Etat ou d’une zone linguistique.

C’est à ce titre que la British Library est considérée non comme la plus grande bibliothèque nationale mais comme la plus riche du monde.

Treasures

Enfin, la British Library recèle des trésors qui sont exposés en permanence et accessibles gratuitement dès le hall d’entrée.

  • Deux bibles de Gutenberg (1454-1455)
  • Le Codex Sinaiticus (4ème siècle)
  • Le planisphère de Contarini, première carte imprimée contenant le Nouveau Monde ;
  • Une lettre d’Henri VIII et Anne Boylen au cardinal Wolsey (1528)
  • Des œuvres manuscrites de Jean-Sébastien Bach, W.A. Mozart, Gustav Mahler, Benjamin Britten…
  • Des manuscrits et l’écritoire de Jane Austen
  • Le manuscrit d’Alice au Pays des Merveilles
  • Des manuscrits des Beatles
Manuscrit Jane Austen Credit Bristih Library

Manuscrit Jane Austen Credit Bristih Library

Chacun y trouvera un motif d’émerveillement….

Pour réserver votre visite de la British Library : http://www.bl.uk/events/general-guided-tour

Grille de la British Library

Grille de la British Library

BNF, 8 mars 2016

Cocktail à la BNF

Comme annoncé dans un précédent article, j’ai participé à la collecte de la BNF pour le rachat du bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy.

Pour remercier les mécènes et donateurs, la BNF Richelieu a ouvert les portes de la salle ovale. Une occasion unique de visiter cette salle qui sera bientôt fermée pour travaux et qui est habituellement réservée aux étudiants en histoire de l’art et archéologie à partir du Master 1 et aux enseignants et chercheurs en histoire de l’art, personnels des administrations culturelles.

Petit reportage en images de cette soirée prestigieuse et exceptionnelle.

Dans la salle ovale, quand on rentre, ça donne çà ! Effet WAOUH garantit !

BNF, 8 mars 2016

Du beau monde pour accueillir le bréviaire : Karl Olive, maire de Poissy discute avec Bruno Racine, Président de la BNF (de dos)

BNF, 8 mars 2016

Les petites compositions florales sur les tables et les lampes vertes : j’aime beaucoup !

BNF, 8 mars 2016

A la BNF, on trouve aussi des lecteurs de micro-fiches, un truc que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !

BNF, 8 mars 2016

Et des casiers en bois avec des fiches de catalogage ! Si toi aussi, tu as connu les cours de catalogage sur fiches, c’est que tu es une vieille documentaliste !

BNF, 8 mars 2016

Cocktail à la BNF, c’est chic non ?!

BNF, 8 mars 2016

Même le chauffage à fière allure !

BNF, 8 mars 2016

Certes la coupole de verre est un peu poussiéreuse mais lorsqu’elle sera nettoyée à l’identique de le petite partie témoin en bas à droite, elle retrouvera tout son éclat !

BNF, 8 mars 2016

Le discours de Bruno Racine pour remercier les donateurs et les mécènes

BNF, 8 mars 2016

Les invités se pressent autour des vitrines de présentations des manuscrits anciens

BNF, 8 mars 2016

Et le bréviaire, il est où ? Bien à l’abri sous sa vitrine (photo ville de Poissy)

Bréviaire Royal de Saint-Louis de Poissy

 

Mécénat Saint-Louis, l’objectif a été largement dépassé : http://www.bnf.fr/fr/acces_dedies/mecenat_partenariat/s.mecenat_saint_louis.html
Le manuscrit sera prochainement numérisé et accessible sur Gallica.
Toutes les photos ont été  réalisées sans flash et sans lumière du jour puisqu’il faisait nuit, ce qui explique cette lumière jaune particulière mais assez cosy.

 

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Carnet de voyage en Corse par Alma Filliette

Je connaissais les publications de Cécile Alma Fillette avant de la rencontrer.

J’admire à la fois l’artiste et la personne. Une artiste accomplie qui pratique l’art du carnet de voyage depuis plus de 25 ans et une personne extrêmement pédagogue et bienveillante qui anime des ateliers depuis tout autant.

Alma organise des stages de carnets de voyages à Paris, parfois même dans son atelier, un peu partout en France et un peu partout dans le monde.

Je ne résiste pas à l’idée de vous présenter un stage qui a déjà eu lieu en Corse en 2015 et qui sera reconduit pour le printemps 2016.

Ce stage se déroulera à Porto Vecchio du 2 au 9 avril 2016.

Initiation à la pratique du carnet de voyage…
Ou préparation au grand voyage !

Réaliser un carnet de voyage, c’est poser du fini sur l’infini, de l’ampleur sur le minuscule, du sacré sur le profane et de l’amour sur l’indifférence

Beau programme, non ? Quant au décor, je ne suis pas objective, mais ça ne peut être qu’inspirant !

Ci-dessous un reportage photos, avec l’autorisation d’Alma, du stage de 2015.

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

L’hébergement

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2015

Stage Alma Filiette Porto Vecchio, avril 2016 Carnet de voyage en eaux turquoises (télécharger le programme, format PDF).

Pour tout renseignement complémentaire s’adresse à :

Cécille Alma Filiette almafilliette@gmail.com

www.atelier-metaforme.com

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015. Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

Attention il s’agit d’une réédition d’un ouvrage déjà paru en 1995.

Une réédition pour célébrer l’actuel Palais de Justice avant qu’il ne devienne l’ancien palais de justice du fait de la construction de son remplaçant dans le 17ème arrondissement de Paris. Vous me suivez ?

Compte-tenu de mon goût fort prononcé pour les carnets de voyages, je ne pouvais que me réjouir de cette opportune réédition.

Habituellement par carnet, on pense plus au carnet de voyages en terre lointaine. Nous connaissons aussi les croquis d’audiences réalisés par des dessinateurs de presse (judiciaire), en revanche le carnet reportage en terrain judiciaire est un objet assez original.
Original et pédagogique car il permet de mieux comprendre la vie au Palais de Justice et le fonctionnement des instances judiciaires, tout en montrant des lieux habituellement interdit au public. Le texte (d’Antoine Garapon) est limpide. Tous les dessins sont légendés. Des documents extraits contextualisent le reportage.

Si vous avez vu au cinéma le film L’hermine avec Fabrice Luchini, le Carnet 4 sur la Cour d’assises vous remettra dans cette ambiance particulière du procès d’assises.

Une robe d’avocat c’est une masse noire, un cube ou un triangle. Noëlle Herrenschmidt a beaucoup de talent pour lui donner vie de la sorte. Chez elle, la robe bouge, se plisse, suit les effets de manche de son propriétaire !

Son regard externe au milieu judiciaire, lui permet de donner autant d’importance aux « petites mains » du Palais qu’aux illustres magistrats qui le fréquentent. Cette « mise à plat » des relations est particulièrement frappante dans le Carnet 6 Ordre des avocats où l’archiviste de l’Ordre a autant d’importance que la prestation de serment d’une nouvelle promotion d’avocats.

Seul regret concernant l’ouvrage : les dessins de Noëlle Herrenschmidt auraient mérité un bien meilleur papier.

Dans la nouvelle introduction (20 ans après) par Antoine Garapon, on apprend que les religieuses sont parties, la poste a fermé, la buvette a fait faillite. Autant de pages qui donnent pourtant un peu plus d’humanité à ce lieu austère et solennel.

Qu’en sera-t-il du futur Palais de justice ?

Deux extraits qui ont du sens pour moi.

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

La Galerie Saint-Louis

Carnets du Palais, regards sur le palais de justice de Paris dessinés par Noëlle Herrenschmidt écrits par Antoine Garapon. – Paris : LexisNexis, 2015.

La bibliothèque de la Cour de Cassation, avec la main de l’artiste au centre !

L’ouvrage : http://boutique.lexisnexis.fr/5884-les-carnets-du-palais/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_justice_de_Paris : fiche Wikipédia sur l’actuel Palais de justice de Paris

http://www.nouveaupalaisdejustice.fr/ : le site pour tout comprendre du nouveau palais de justice, le projet, les étapes et les acteurs

 

New York Public Library Shop, décoration de Noël

New York Public Library shop

En 2011, j’ai eu la chance de visiter la bibliothèque publique de New-York. J’ai bien fait d’organiser cette visite guidée à l’époque car depuis les salles les plus prestigieuses sont fermées pour travaux pour plusieurs années. (Voir mon reportage de 2011).

La bibliothèque publique de New-York met le paquet sur les expositions temporaires (gratuites et de très pointues) pour faire patienter les visiteurs.
Si vous avez peu de temps à lui consacrer, rendez-vous au moins à la boutique qui est le paradis sur terre des bibliothécaires !

Ci-dessous un petit reportage photos avec quelques idées cadeaux. Je suis fan, c’est peu de le dire !
La boutique existe aussi en ligne :  http://www.thelibraryshop.org/

Ça manque en France, non ?

 

New York Public Library

La façade, novembre 2015

New York Public Library

Un des deux lions

New York Public Library Shop, la boutique

Une boutique au cœur même de la bibliothèque

New York Public Library Shop, la boutique

Paradis sur terre des bibliothécaires !

New York Public Library Shop, vitrine

The man who loved books too much

New York Public Library Shop, la boutique

On en rugit de plaisir !

New York Public Library Shop, les chaussettes

Grand choix de chaussettes

New York Public Library Shop, les magnets

Des magnets citation

New York Public Library Shop, les magnets

J’adore le To ‘Due’ List magnet !

New York Public Library Shop, bijoux

Les bijoux, en France voir aussi sur le site A Litlle Market

New York Public Library Shop, décoration de Noël

Les décorations de Noël et les cartes de vœux

New York Public Library Shop, écriture

Diverses incitations à l’écriture

Chaussettes livres

Mes nouvelles chaussettes studieuses !

 

Horloge Book Karlsson

Wishlist Noël 2015 biblio orientée

Comme l’an dernier, je vous propose une liste d’idées cadeaux pour documentalistes/bibliothécaires, pour toutes les bourses, pour toutes les envies mais toujours autour de la lecture et des bibliothèques. Il n’est pas interdit de se faire plaisir !

♥ Une Bougie senteur Bibliothèque ou vieux livres ♥

Pour ceux qui aiment les livres et les ambiances de bibliothèques, de librairies, de bureau.
Pour les possesseurs de liseuses, tablettes et autres dispositifs électroniques, qui auraient la nostalgie de l’odeur des livres.

Par Byredo

Byredo Bougie Bibliothèque

Fabriquée en France mais vendue à l’étranger (prix d’une bougie luxe $80 + frais de port)

Et ça sent quoi une bibliothèque ?

Notes de tête : pèche, prune
Notes de cœur : pivoine, violette
Notes de fond : cuir, patchouli, vanille

https://byredo.com/bibliotheque-candle-240-g

Par Frostbeard studio avec leur Book Lovers’ Candle Collection : énorme !

Bougie Frostbeard Old booksA la cire de soja.
Toutes les déclinaisons possibles. Pas facile de décrire une odeur sur internet et de donner envie. C’est très bien fait sur leur site internet, on s’y croirait. Surtout dans la cave pleine de vieux livres avec sa légère odeur de moisi !

J’adore leurs descriptions ! Enjoy !

The « Bibliophile » Sample Pack offers four different tea light testers of our Book Lovers’ Soy Candles.

Scents
·         Old Books – Sweet and papery

·         Oxford Library – Masculine and woodsy

·         Book Cellar – Earthy and musty

·         Bookstore – Cozy and rich
Prix de $ 12 le pack de 4 petites bougies de test à $ 18 la bougie + frais de port.

Allez voir leur site internet, c’est délicieusement trendy : http://www.frostbeardstudio.com/

♥ Une mini Lumio ♥

http://www.hellolumio.com/

Mini Lumio

Déjà dans la wishlist de Noël 2014. La nouveauté 2015, c’est le mini Lumio, trop kikidesbois !
Pour avoir vu la Lumio taille normale dans une boutique à New-York (là je me la pète un peu !), c’est un très bel objet.

Site internet toujours aussi beau et vidéo tout simplement magnifique.

L’objet est cher mais il faut aller voir leur site, juste pour le plaisir de voir du beau design.

♥ De la papeterie ♥

Gallimard-papeterie

Pour écrire son propre livre ou prendre des notes sur les livres que vous lisez.

Conçue autour du graphisme de la collection Blanche et de titres emblématiques de la collection comme Ecrire, Les mots, Exercices de styles…
Une nouvelle gamme complète : des carnets (le Poche et ses 144 pages lignées, le Carnet et sa couverture à rabats), des cahiers (livrés avec leur crayon HB) et un bloc à la tranche grenat, aux feuilles détachables pour écrire et dessiner. Papier teinté ivoire, spécialement conçu pour les éditions Gallimard.
Du plus petit au plus grand de 8,90 à 30 euros, en librairie.

http://www.gallimard.fr/Divers/Papeterie-Gallimard/%28source%29/272560

2 exemples parmi d’autres

Carnet «Feuilles de route» (papeterie)
Titre d’André Gide, repris en collection blanche en 1926 (in Amyntas)

Collection Papeterie, Série Les carnets, Gallimard

«La plus grande noblesse de vie ne s’obtient pas par l’amour des autres, mais par l’amour du devoir

Chaque carnet possède des pages légèrement lignées, s’ouvre par une citation extraite de l’œuvre dont il est le reflet, signée du nom de l’auteur, et se clôt par un rappel de l’histoire de la collection blanche.

Cahier «Mémoires d’une jeune fille rangée» (papeterie)
Titre de Simone de Beauvoir, paru en 1958 dans la collection blanche

Collection Papeterie, Série Les cahiers, Gallimard

«Tel était le sens de ma vocation adulte, je reprendrais en main mon enfance et j’en ferais un chef-d’œuvre sans faille

Chaque cahier s’ouvre par une citation extraite de l’œuvre dont il est le reflet, signée du nom de l’auteur, et se clôt par un rappel de l’histoire de la collection blanche sur un marque-page glissé à l’intérieur.

Pages blanches en papier Tintoretto Neve 95g/m². Reliure couture Singer au fil de lin rouge.
Inclus un crayon HB Faber-Castell personnalisé aux couleurs de la NRF.

♥ Une incitation à l’écriture ♥

NYPL Writting

Tous ces livres d’incitation à l’écriture, à la créativité, ça doit être un truc anglo-saxon car je n’ai pas vu de sélection équivalente en France.

En Angleterre

http://www.theliterarygiftcompany.com/how-to-write-books-166-c.asp

A New-York

http://www.thelibraryshop.org/

♥ L’horloge Book, du temps pour lire, on en voudrait toujours plus ! ♥

Horloge Book Karlsson

Imaginée par le designer hollandais Sjoerd van Heumen, l’ horloge Book de Karlsson arbore un look original et studieux ! Cette horloge prendra place sur votre étagère, bibliothèque, table de chevet, etc. et apportera une touche de design à votre intérieur.

Disponible à la FNAC et sur internet.

Attention, produit « toutencarton », donc fragile. Je recommande de l’acheter en magasin et de bien vérifier son état (compartiment à piles, angles, aiguilles) avant de passer en caisse. En revanche fait un super bel effet, au bureau, plusieurs mois après son arrivée, elle fait toujours autant parler d’elle !

♥ Un livre objet à faire soi-même ♥

Pliage Zen Larousse

  • 365 méditations zen,
  • Un livre à plier au fil de sa lecture pour créer une magnifique sculpture,
  • Des instructions claires et simples ainsi que des conseils pour bien réaliser les pliages,
  • Un beau livre-objet à créer contenant des citations positives et zen qui sauront apporter détente et sérénité au fur et à mesure de sa création.

http://www.editions-larousse.fr/365-meditations-zen-9782295005588

Espresso Book Machine

L’impression à la demande, l’avenir du livre ?

Lors d’un récent voyage à New-York, je cherchais à consulter l’ouvrage de la blogueuse mode Garance Doré déjà paru aux Etats-Unis alors qu’il n’est pas encore paru en France.

Je rentre donc par hasard dans cette librairie du quartier de Nolita qui n’est pas qu’une simple librairie.

McNally Jackson: A place where you can read books, buy books, write books, and talk about books. And now a place where you can make books, too

On peut imprimer chez McNally Jackson des ouvrages tombés dans le domaine public, épuisés, « blacklistés » ( ?) ou même son propre ouvrage.

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine

Le temps d’impression (6 minutes) est celui d’un café, d’où le nom de la machine Espresso Book machine. Ça tombe bien d’ailleurs puisque la librairie dispose aussi d’un charmant café.

En live, la machine vous délivre un livre de type livre de poche souple avec couverture en couleurs comme une photomaton qui sortirait de la cabine après quelques minutes d’attente ! Impressionnant ! D’autant plus impressionnant à mon avis lorsqu’il s’agit de son propre livre.

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine, livre en préparation

Quelques idées pour le milieu de l’édition (juridique) :

  • Impression à la demande des livres épuisés,
  • Impression à la demande de livres récents mais en rupture de stock car à petit tirage,
  • Impression à la demande de supports de MOOC, livrets de formation,
  • Autoédition de travaux universitaires qui n’auraient pas trouvé d’éditeur « classique »,
  • Autoédition de traités juridiques notamment pour les praticiens du droit,
  • Autoédition de Mélanges traditionnels ou même ponctuels pour célébrer un événement dans une petite communauté,
  • Autoédition d’ouvrages de type « doing business » pour les cabinets d’avocats qui veulent les offrir à leurs clients,
  • Autoédition d’une compilation de billets d’un blog (juridique), par thème, par période, etc…

« Pour les petits tirages de 1 à 300 exemplaires, le coût d’impression, à l’unité, devient indépendant du nombre d’exemplaires imprimés.
Avec l’impression à la demande, un titre est bien plus facilement rentable, car un livre produit est un livre vendu. L’incertitude sur la vente disparaît. Alors que près de 30 000 titres sont pilonnés chaque année, cette technologie apporte une solution environnementale responsable. De même, la gestion des stocks se trouve grandement simplifiée. » Extrait de Le livre à l’heure de l’impression express in Le Monde Economie du 19/03/2015 par Alain Beuve-Méry.

Côté environnement justement dans une petite corbeille au pied de la machine, non visible sur les photos, on pouvait se servir gratuitement en chutes de livres brochés qui font des petits carnets de sac très sympas !

Et sinon, je n’ai pas acheté l’ouvrage de Garance Doré car je vais finalement attendre sa version française pour mieux en savourer l’esprit mais j’ai trouvé la librairie de mes rêves !

Dommage qu’elle soit à New York mais ça viendra en France un jour je pense.

La machinehttp://www.ondemandbooks.com/

Espresso Book Machine

Espresso Book Machine, livre jaune délivré !

La librairie visitéehttp://www.mcnallyjackson.com/print-on-demand

Adresse : 52 Prince St, New York, NY 10012, États-Unis (Nolita).
Ouverte tous les jours de 10h00 à 22h00 sauf le dimanche de 10h00 à 21h00 (impressionnants les horaires d’ouverture !).

Mailbookmachine@mcnallyjackson.com

McNally Jackson, books printed, nov. 2015

McNally Jackson, books printed, nov. 2015

La machine Espresso Book est aussi visible à Paris, Lille, Lyon, Tours, à chaque fois dans des écoles d’art graphique (voir les localisations sur le site de la machine).

Sketchbook Project

Brooklyn Art Library à New-York

Lors d’un récent voyage à New-York, j’ai visité le quartier de Brooklyn avec Elise qui possède sa propre agence de visites de New-York en français (New York Off Road) .

Elise ne pouvait pas me faire plus plaisir en me faisant découvrir The Brooklyn Art Library qui est à l’origine du Sketchbook Project.

Qu’est-ce que le Sketchbook Project ?

C’est un projet d’une bibliothèque collaborative de carnets d’artistes alimentée par des particuliers du monde entier. La bibliothèque contient environ 34.000 carnets créés par des personnes de plus de 135 pays.
Ce projet est né en 2006 à Atlanta puis à déménagé à New-York en 2009. La bibliothèque d’art de Brooklyn, au cœur de Williamsburg, est la vitrine permanente des collections qui peuvent être consultées par le public.

Sketchbook Project

Sketchbook Project

Concrètement comment cela se passe ?

Vous achetez un carnet vierge, vous le remplissez avec des dessins, une histoire, du texte, des collages, des découpages, des photographies, puis vous le renvoyez à la bibliothèque où il intégrera la collection. Selon la formule du carnet ($28 pour intégrer la collection et être disponible à la consultation sur place ou $63 pour être consultable sur place et numérisé donc consultable depuis internet) votre audience sera plus ou moins large.
Une partie de la collection voyage également dans un bibliobus spécialement conçu pour le projet dans les différents états américains et au Canada.
Pas besoin d’être un artiste reconnu, il y en a pour tous les goûts et tous les styles !

Sketchbook Project, carnets

Sketchbook Project, carnets vierges

Sketchbook Project, exemple

Sketchbook Project, exemple de carnet

Et les documentalistes là-dedans ?

L’ensemble des carnets ont été indexés dans une base de données par nom d’auteur, type de projet, pays, ville, état mais aussi par techniques (encre, peinture, pop-ups, photographie, aquarelle, couture, plié en accordéon, écriture…) ou par thèmes (mode, science, architecture, musique, technologie, voyage, abstrait…).

Sketchbook Project, vieux casiers (déco)

Sketchbook Project, vieux casiers (déco)

Même si tous les carnets sont exposés sur des étagères directement accessibles par les visiteurs, l’accès aux carnets n’est pas libre. Pour obtenir un carnet, vous devez faire une demande à un documentaliste en lui communicant les mots-clés de votre choix ou demander une sélection liée au hasard.

Le fait qu’un carnet sortira du lot des 34.000 carnets pour être consulté par un lecteur dépend donc de la demande du lecteur, de l’indexation qui a été faite par les documentalistes ou du hasard.

Sketchbook Project, vieux catalogue

Sketchbook Project, vieux catalogue (déco)

C’est comment sur place ?

L’endroit qui occupe un ancien bâtiment industriel, comme beaucoup de boutiques dans ce quartier, est tout simplement magique. Vous pouvez vous installer sur de grandes tables en bois pour consulter les carnets. J’imagine facilement comment cette bibliothèque d’art est une source d’inspiration sans limite pour tous les créatifs new-yorkais (milieu de la mode, du design, du graphisme, de la création d’une manière générale).

Sketchbook Project

Sketchbook Project

Sur place je me suis procurée l’ouvrage The Sketchbook project World Tour par Steven Peterman, Sara Elands Peterman  et Shane Zucker (les fondateurs du projet), Princeton Architectural Press, 2015, en anglais (également en vente sur internet). Ce livre est une sélection de pages de carnets avec des focus quelques artistes sous forme d’interviews. Les carnets sont répertoriés par continent ce qui permet de repérer quelques tendances graphiques liées à l’environnement culturel des auteurs.  256 pages d’inspiration et de motivation à consulter avant de réaliser votre propre carnet si l’angoisse de la page blanche vous saisit ! Il y a de tout, du très pro comme du très enfantin, de l’artiste reconnu comme du simple particulier qui aime dessiner ou écrire, ou coller, ou photographier, des carnets de vies, des carnets imaginaires, des carnets de voyages, des carnets d’observation. Impressionnant !

 

Sketchbook Project

Sketchbook Project, lumineuse idée

Sketchbook Project, le livre

Sketchbook Project, le livre

Comment je participe ?

http://www.sketchbookproject. com/participate

Sketchbook Project, envie d'écrire

Sketchbook Project, envie d’écrire ?

Comment j’y vais ?

Seul ? Brooklyn Art Library, 1030 A N. 3rd Street, Brooklyn, NY 11249

Accompagné ? par Elise bien sûr ! New York Off Road

Pour cette étape en particulier, j’ai été comme en apnée pendant toute la durée de notre visite, tellement j’étais excitée par cette découverte. Imaginez un peu mes deux passions (bibliothèque et carnets (de voyages/de vie)) rassemblées dans un seul et même endroit !

Ceci dit, je vous assure que l’intégralité de la visite de Williamsburg vaut la peine car il y a vraiment de superbes endroits à découvrir dans ce quartier et l’enthousiasme d’Elise (qui vient d’y déménager) est hautement communicatif ! C’est bien simple, je crois que c’est de loin ce que j’ai préféré de tout notre séjour New-Yorkais même s’il est difficile de comparer des activités qui n’ont pas toutes le même sens.

Sketchbook Project, rayonnages

Sketchbook Project, rayonnages

En attendant de réaliser votre propre carnet

Vous pouvez vous créer un compte et consulter les carnets numérisés en ligne :

http://www.sketchbookproject. com/

Sketchbook Project, rayonnages

Sketchbook Project, bientôt le votre ?

Sérendipidoc Carte de visite

Sérendipidoc a un an

Le 17/09/2015 Sérendipidoc fête ses 1 an !